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  • Premier article le 25/02/2009
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Derniers commentaires



  • Etiam Rides 26 février 2009 13:38

    Sans doute un président plus soucieux de justice sociale et plus sensible à l’environnement régional aurait-il été préférable pour les Egyptiens et pour le Proche-Orient en général.



  • Etiam Rides 26 février 2009 13:03

    La réalité de la conversion de Michel Aflaq, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est loin de faire consensus. Quand bien même le fait serait avéré, il ne changerait rien à l’oeuvre de ce théoricien du nationalisme arabe.

    Sa Commémoration du prophète arabe, à laquelle vous faites allusion, porte dans son titre le projet d’Aflaq : faire de Muhammad un précurseur du nationalisme arabe. Il s’agit du réinvestissement de symboles religieux au profit d’une idéologie politique. Phénomène classique, et pas seulement dans la région d’ailleurs.

    Par ailleurs, Michel Aflaq est loin d’être le seul chrétien à avoir contribué à l’élaboration du nationalisme arabe. On pourrait citer Boutros al-Boustani, Najib Azoury et bien d’autres.

    Quant à la livraison de blé par les EU à l’Egypte n’est pas improbable, mais certainement antérieure à la rupture avec Nasser.



  • Etiam Rides 26 février 2009 11:23

    "L’Egypte, phare culturel du monde arabe, est un pays pauvre, très pauvre ,dirigié par un gignol militaire ,et sa caste , qui sans les Etats Unis et la police de terreur égyptienne serait un vendeur de beignet."

    Nous sommes d’accord.

    "je pense qu’il est faut d’exagérer le coté pro soviètique de Nasser"


    Il n’est pas question d’essayer de percer les pensées intimes de Nasser. La fait est que le financement haut-barrage d’Assouan, projet phare du régime, et la modernisation de l’équipement de l’armée égyptienne ont été faites par les soviétiques.

    "Saddate c’était le Obama arabe "

    Il me semble que vous transposez dans le monde arabe des problématiques qui lui sont totalement étrangères.

    "parler de laicité à propos des dirigeants arabes est erroné et vide de sens."

    Le nationalisme arabe, notamment baathiste, est fondalement laïc, dans la mesure où il a été élaboré par des Arabes chrétiens, qui n’avaient aucun intérêt à ce que la religion soit un facteur décisif dans l’appartenance ou non à la nation arabe.

    "un monde arabe devasté et corrompu moralement ( meme la population est corrompue)"

    Je ne partage pas cette idée.



  • Etiam Rides 26 février 2009 08:52

    Il est certain que plusieurs facteurs favorisent l’islam radical :


    - les inégalités sociales

    - des systèmes éducatifs peu performants et un fort taux d’illettrisme

    - la fermeture des régimes politique arabes (fermeture qui ne veut pas nécessairement dire autoritarisme. Il suffit qu’il n’y ait pas de perspective de changement à court ou moyen terme)

    - l’interventionnisme permanent des puissances occidentales pour défendre leurs intérêts géostratégiques sous couvert de "démocratie", ce qui a complètement décrédibilisé ce concept
    etc.

    ...et pour la période des années 70-80, comme vous le soulignez, la préférence donnée par de nombreux pays du bloc occidental aux islamistes pour contrer les marxistes, en Israël, comme vous le soulignez, mais aussi en Afghanistan.



  • Etiam Rides 26 février 2009 08:44

    Bonjour,

    Pour répondre à votre question :

    Pourquoi l’alliance américaine ?

    Parmi les raisons qui ont poussé Sadate à choisir l’alliance américaine, la motivation principale est que les Etats-Unis étaient les seuls à même de faire pression sur Israël pour que l’Etat hébreu rende le Sinaï à l’Egypte.

    Avait-il le choix ?

    Il avait assurément le choix de ne pas privilégier l’islamisation du champ politique. Son prédécesseur et d’autres régimes arabes, guère démocratiques je vous l’accorde, ne l’ont pas fait.

    Il avait également le choix de ne pas livrer en pâture son pays à la spéculation et à la corruption. Si cette dernière était effectivement présente avant Sadate, la privatisation de pans entiers de l’économie au profit des cercles proches du pouvoir n’a rien arrangé.

    Il avait enfin le choix de mener une politique de progrès social.


    Les options prises sont d’autant plus regrettables que l’Egypte disposait à l’époque d’un poids politique, culturel, militaire et démographique qui lui donnait une marge de manoeuvre infiniment plus grande que celle dont elle dispose maintenant.


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