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Sara Horchani

Sara Horchani

militante des droits humains

Tableau de bord

  • Premier article le 21/07/2008
  • Modérateur depuis le 18/09/2008
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Derniers commentaires



  • Sara Horchani Sara Horchani 26 août 2008 15:57
    fermez Guantanamo maintenant

    Hier, j’ai participé à la manifestation d’Amnesty International pour demander la fermeture de Guantanamo, cette prison ignoble et indigne d’un pays disant porté le modèle de la démocratie dans le monde. Pourtant, c’est par cette prison que les Etats-Unis fragilisent la démocratie dans le monde. Comment dans les dictatures, les militants des défenseurs des droits humains peuvent convaincre leur concitoyens des bienfaits de la démocratie si ceux qui sont censé présenter le modèle bafoue les droits. Aujourd’hui, la prison de Guantanamo comme hier d’Abou Graïb est utilisé par les extrémistes pour pousser la haine contre l’occident. Ces prisons sont censées lutter contre le terrorisme. Mais elles nourrissent le terrorrisme. Elles affaiblissent les démocrates et les défenseurs des droits humains. Enfin, tolérer la régression des drois humains au nom de la lutte contre le terrorisme, c’est donner victoire aux intégristes. C’est par le respect des droits humains et par la démocratie que l’on vaincra le terrorisme.

    Après le 11 septembre, j’osais espérer enfin que la communauté internationale allait enfin se préoccuper des démocraties dans le monde . Mais pas du tout. Au contraire, il suffisait qu’on traite ses ennemis de terroristes pour avoir la paix : les oppposants démocrates, les journalistes trop indépendants, les tchétchènes, les palestiniens, les ouïghours...Et l’Union Européenne qui tente d’oublier la Convention de Genêve garantissant les droits de demandeurs d’asile.

    Selon deux anciens détenus français rencontrés lors de la manifestation, sur 420 prisonniers, il n’y aurait que 30 qui seraient réellement de El Quaïda.
    Parmi les autres prisonniers, on compte un cameraman soudanais de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira Sami Al-Haj, arrêté par les forces de sécurité pakistanaises à la frontière afghane en décembre 2001 et livré à l’armée américaine en janvier 2002. Le journaliste est soupçonné d’être un “ennemi combattant” au prétexte qu’il serait entré illégalement sur le territoire afghan en octobre 2001 au moment des frappes américaines, qu’il aurait dirigé un site Internet soutenant le terrorisme, qu’il se serait livré à du trafic d’armes et qu’il aurait interviewé Oussama Ben Laden. Aucune enquête ni aucun témoignage ne sont venus corroborer ces accusations.

    Souffrant d’un cancer de la gorge, privé de soins et de contacts avec sa famille, Sami Al-Haj a déclaré à son avocat britannique Clive A. Stafford Smith avoir subi 130 interrogatoires depuis le début de son incarcération. Ces interrogatoires, destinés à lui faire avouer des liens entre Al-Jazira et Al-Qaïda, ont été ponctués de sévices et de menaces à l’encontre de sa famille.


    Il y a aussi 4 mineurs : Mohammed al-Gharani, ressortissant tchadien arrêté au Pakistan alors qu’il avait 15 ans,

    Omar Khadr, Canadien, capturé en Afghanistan à l’âge de 15 ans, Hassan bin Attash, Yéménite, arrêté au Pakistan à l’âge de 17 ans ,Yousef al Sheri arrêté à l’âge de 16 ans en Afghanistan le 30 novembre 2001, a été transporté sur la base navale de Guantánamo le 16 janvier 2002.
    Comme les autres détenus mineurs (à l’exception de 3), il n’a jamais bénéficié des protections particulières pourtant prévues par le droit et les normes internationaux interdisant les pratiques suivantes : détention avec les adultes, aucune assistance juridique ou toute autre assistance appropriée, mauvais traitements, détention en isolement…

    Qu’il soit coupable ou non, les détenus ont des droits inaliénables : avoir un avocat, avoir des contacts avec leur famille, le respect de leur intégrité physique. Alors, fermez Guantanamo Maintenant.



  • Sara Horchani Sara Horchani 26 août 2008 15:31

    On peut très bien être à la fois critique par rapport à Guantanamo et la Chine.

    J’ai participé à une manifestation pour la fermeture de Guantanamo....

    On peut être critique par rapport à la France et s’intéresser à ce qui se passe ailleurs..

    Moi, je souhaite être à l’écoute de ces personnes comme Hu Jia qui s’adressait au Parlement Européen pour demander à la communauté internationale de ne pas oublier au milieu des contrats les droits humains en Chine.



  • Sara Horchani Sara Horchani 26 août 2008 14:48

    On ne parle pas que de la Chine..

    Vous avez quand même vu des reportages sur l’Irak, Israël-Palestine, sur la Géorgie...

    Je ne classe pas les horeurs..

    Concernant la liberté de culte.... regarder ci-dessous et si on me dit qu’il y a une liberté de pratique de culte religieux.....

    "Zhang Rongliang était le responsable de l’Eglise protestante Chine pour le Christ. Depuis son baptême clandestin en 1969, il a été arrêté à cinq reprises pour ses activités religieuses et a passé plus de douze ans en détention. Durant ces périodes d’incarcération, il a été torturé à la matraque électrique.

    Le 1er décembre 2004, après avoir fouillé toutes les maisons de son village, la police l’a arrêté chez lui, sans chef d’inculpation. Plusieurs mois plus tard, le Pasteur Zhang Rongliang a été accusé d’avoir obtenu un passeport illégalement et d’être sorti du pays clandestinement. Les autorités chinoises refusent de délivrer des passeports aux dirigeants des Eglises non reconnues par le gouvernement.

    En 2005, il a été placé en détention provisoire dans la prison de Zhongmu, dans la province du Henan (centre de la Chine). Son état de santé s’est rapidement détérioré et il a été hospitalisé à plusieurs reprises. Un témoin a rapporté l’avoir vu menotté et enchaîné au lit.

    Après 16 mois passés en détention, il a été auditionné en avril 2006 au tribunal de Zhongmu. Le tribunal a reconnu un manque de preuves et des faits ambigus. Le dossier a été transmis à la Cour d’appel de Zhengzhou. Le 4 juillet 2006, Zhang Rongliang a été condamné à sept ans et demi de prison ferme.

    Selon la loi chinoise, Zhang Rongliang est en droit de demander une libération conditionnelle, étant donné ses graves problèmes médicaux. Il est toujours en prison. "

    Jia Zhiguo, 73 ans, a passé une vingtaine d’années en prison avant de devenir l’évêque catholique de Zhending, dans la province du Hebei (nord-est de la Chine). Jia Zhiguo vit dans un village près de Shijiazhuang et s’occupe depuis des années d’une centaine de jeunes orphelins handicapés mentaux installés chez lui.

    Il est l’un des leaders de l’Eglise clandestine (la seule Eglise autorisée étant l’Eglise officielle, dirigée par les autorités chinoises). Jia Zhiguo accepte d’enregistrer ses prêtres et les structures ecclésiales de son diocèse auprès des autorités civiles responsables des Affaires religieuses, mais il refuse tout contact avec l’Association Patriotique des Catholiques Chinois (APCC - qui souhaite une Eglise nationale indépendante) et toute collaboration avec les organismes étatiques.

    Pasteur unanimement estimé, il travaille ainsi en toute harmonie avec les prêtres de l’Eglise officielle au service de son diocèse, ce qui, évidemment, dérange beaucoup le Bureau des Affaires religieuses. Il a subi de multiples sessions de propagande afin qu’il se rallie à l’APCC.

    Depuis janvier 2004, il a été arrêté une dizaine de fois. De plus, il est fréquemment placé sous surveillance et n’est pas autorisé à se déplacer. En juin 2006, alors qu’il se rendait à l’hôpital de Jingzhou pour recevoir des soins consécutifs à l’opération de son cancer, il est emmené par des agents du Bureau des Affaires religieuses pour une nouvelle session de propagande. Trois mois plus tard, il est revenu chez lui très affaibli. En août 2007, il a été détenu 17 jours dans une caserne proche de Zanhuang, dans la province du Hebei.



     



  • Sara Horchani Sara Horchani 26 août 2008 14:19

    Tous les politiques nous expliquent qu’il faut dialoguer avec les chinois.......Es-ce que cette attitude nous a fait voir des progrès en Chine...
    Hu Jia, qu’en a t-il vu de l’ouverture de la Chine lui qui est en prison parce qu’il a envoyé des vidéos sur internet sur son pays....,
    Lors de ces Jeux olympiques, aucune libération de personnes ayant comme crime la volonté d’exercé leur droit de citoyen, leur travail d’avocat ou de journaliste..

    La meilleure façon de considérer la Chine, ce n’est pas leur coller une vision d’arriérée pas capable de comprendre les droits humains mais au contraire considérer que ce pays mérite les droits humains.

    La compassion, ce n’est pas défendre les droits des chinois mais leur dire : oh, on comprend au niveau où vous êtes, vous n’avez pas besoin d’avoir autant de droit....

    Moi ce n’est pas la compassion qui me guide mais mes principes.. Et parmi eux, tout être humain a le droit à la dignité.



  • Sara Horchani Sara 20 juillet 2008 23:12
    Lettre ouverte à Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République Française

    Lettre ouverte commune FIDH, LDH, OMCT, HRW, Frontline, AI France, REMDH, ACAT Paris, le 7 juillet 2008 Monsieur le Président de
    la République, Dans quelques jours vous recevrez, parmi d’autres chefs d’Etat et de gouvernement, votre homologue syrien, le Président Bachar al-Assad. Dans le cadre des entretiens que vous aurez avec lui, les organisations de défense des droits de l’Homme signataires de cette lettre vous appellent à accorder une attention particulière à la question fondamentale de la situation des droits de l’Homme dans ce pays. L’état d’urgence – en vigueur de façon continue depuis quarante-cinq ans – autorise toutes les dérives autoritaires. Les autorités syriennes continuent à harceler et persécuter les militants politiques et les défenseurs des droits de l’Homme. La torture et les mauvais traitements sont pratiqués en toute impunité. Les procès intentés aux prisonniers d’opinion méconnaissent les normes internationales d’équité. Parmi toutes ces violations, dont nous ne pouvons dresser ici une liste exhaustive tant elles sont nombreuses, les graves atteintes à la liberté d’opinion et d’expression sont systématiques. Les arrestations frappent très fréquemment toutes les voix dissidentes, qu’elles soient isolées ou collectives, comme en décembre 2007 lorsque plusieurs membres du Conseil National de
    la Déclaration de Damas pour le changement national démocratique, l’un des principaux groupements en faveur de la démocratie, ont été placés en détention, parfois brutalisés, dans les jours qui ont suivi la tenue d’une réunion. Déjà en mai 2006, certains signataires d’un texte appelant à la normalisation des relations entre
    la Syrie et le Liban avaient été arrêtés. Trois d’entre eux, condamnés depuis, demeurent incarcérés pour ce seul motif. Or, n’appelez-vous pas précisément à l’apaisement des relations entre ces deux pays en en faisant une condition préalable à la reprise du dialogue entre
    la France et
    la Syrie ? Dès lors, est-il tolérable que Michel Kilo, journaliste et écrivain de renom, Anouar al Bounni, avocat réputé et défenseur des droits de l’Homme, Mahmoud Issa, militant, soient toujours incarcérés ? Monsieur le Président, la présidence française de l’Union européenne et la mise en place de l’Union pour
    la Méditerranée sont pour
    la France une occasion unique de jouer un rôle moteur pour la promotion des droits de l’Homme dans la région. Lors de votre discours d’investiture, vous vous êtes engagé à « défendre les droits de l’Homme partout où ils sont méconnus ou menacés ». En Syrie, la situation des droits fondamentaux est extrêmement préoccupante. Dans ce pays, ceux qui luttent pacifiquement pour la reconnaissance de leurs libertés fondamentales ont besoin de votre soutien. Pour l’ensemble de ces raisons, nous vous demandons d’intervenir auprès du Président Bachar al-Assad afin que les mesures suivantes soient prises :  1/ La libération immédiate et inconditionnelle d’Anouar al Bounni, Michel Kilo et Mahmoud Issa, et de tous les prisonniers d’opinion, 2/ La protection de tous les détenus contre la torture et les mauvais traitements, 3/ La cessation de toutes formes de harcèlements et de persécutions à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme, 4/ Le respect par
    la Syrie de ses engagements internationaux en matière de droits de l’Homme. Nous vous prions d’agréer, monsieur le Président de
    la République, l’expression de notre très haute considération.  

    Anne-Cécile Antoni, Présidente de l’ACAT-France Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France Marc Schade Poulsen, Directeur exécutif Réseau euro-méditerranéen des Droits de l’Homme Mary Lawlor, Directrice de Frontline Sarah Leah Whitson, Directrice exécutive Division Moyen-Orient et Afrique du Nord Human Rights Watch Souhayr Belhassen, Présidente Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme Jean-Pierre Dubois, Président de
    la Ligue des droits de l’Homme (LDH) Eric Sottas, Secrétaire Général Organisation mondiale Contre
    la Torture (OMCT)

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