Cher Robert Branche,
J’adhère à certaines de vos phrases :
- "Ainsi derrière chacune de nos émotions, chacun de nos réflexes,
chacune de nos pensées, il y a un peu du principe d’incertitude« .
Que serions-nous, que ferions-nous, si nous vivions sans le doute ?
De purs robots sans doute. Totalement formatés. Pas vivants.
Mais le doute est toujours relatif, ou en tous les cas transitoire (Ce que suggère votre »un peu"). Sans cela, il n’y aurait pas de décision, mais une course vers l’infini.
- "Nos pensées sont partout et nulle part à la fois : il est
impossible de les localiser et de savoir où elles vont« .
La pensée n’est en effet pas localisable, le cerveau étant un organe hautement interconnecté.
En revanche, ma pensée non localisée
émet un doute lorsque vous dites :
»Si je sais à
quoi je pense, je ne sais pas où cela va me conduire. Si je sais où
cela va me conduire, je ne sais pas pourquoi".
Il y a quand même l’état de conscience, qui permet de savoir à quoi l’on pense, même si une grande part nous échappe. Comment pourrais-je vous écrire, sans cela ?
Bien cordialement et bon courage pour la suite !