Bonjour, Pigripi.
Pour ce qui est des victimes, c’est déjà la règle qui s’applique.
Pour ce qui est des coupables mineurs, il est de votre droit d’estimer, comme Francis Szpiner, que les audiences doivent être rendues publiques, mais cela pose des problèmes de tenue des débats qui ne peuvent être facilement écartés, notamment par rapport à la parole des accusés, une parole qui est pourtant indispensable à la compréhension de leur psychologie et des motivations qui les ont conduits à commettre les actes dont ils répondent.
A cet égard, les pédo-psychiatres et les magistrats des tribunaux pour enfants sont très réservés, et même franchement hostiles pour la plupart d’entre eux, à l’abandon du huis clos pour cause de minorité.