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2 nœuds de vent monétaire ?

J’ai suivi l’émission « l’Événement du jeudi » avec madame Lagarde EX-patronne du FMI et patronne de la BCE, durant cette émission je l’ai entendu expliquer avec intelligence qu’elle voulait maintenir le vent européen à 2 nœuds. C’était amusant pendant la durée de cette émission d’entendre parler du vent. La veille j’étais chez mon dentiste, au moment de régler je lui dis, vous ne mangez pas des pommes de terre. Il me demande pourquoi. Par ce que c’est cher. Il me regarde et j’explique, que s’il mangeait des pommes de terre, ses soins auraient été moins cher, mais heureusement il ne mange pas du caviar, sinon cela aurait été plus cher encore.

Tout ça pour dire que la valeur, de quoi que ce soit, n’a pas de prix, en dehors de ce que consomment les humains pour produire.

 

Je me suis désespéré quand madame Lagarde expliquait que les entreprises cotées en bourse envisagent de faire des profits en 2025, parce que les humains ne mangeront qu’à hauteur de 2 nœuds en 2024 (l’inflation), alors, les humains au travail coûteront moins cher en consommant moins.

Car les charges de l’entreprise n’augmenteront pas plus de 2 nœuds, et les entreprises pourront envisager des investissements profitables.

Mon petit fils mange avec nous, et je lui dis, nous avons eu la météo à 20h et maintenant dans une émission spécifique. Il me dit pourquoi. Je lui explique que parler de la monnaie c’est parler du vent, car ça n’existe pas, et parler du vent, c’est parler météo. Il faudrait que les débats politiques reposent sur la réalité des prix. Ça donnerait ceci.

-Vous, monsieur Ottol, vous voulez que les salariés ne mangent que des patates, pour que les patrons puissent manger du caviar. - Non-monsieur Malanchan nous volons qu’un vent de plus de 2 nœuds n’emporte pas leurs plantations, pour qu’ils puissent manger. Monsieur Ottol si vos patrons veulent manger du caviar, ils n’ont qu’à aller le pêcher, nous en le pêchant, cela nous donne le droit d’en manger.

Certes, mais les patrons vous ont donné, du vent, pour les pêcher, il est normal qu’ils le gardent pour eux, et que vous vous plantiez des patates, avec le vent qu'ils vous ont donné. Tout cela va changer monsieur Ottol, au pouvoir nous trouverons, en concentrant l'énergie humaine des salariés, à soufflet le vent par une déflagration énergétique, car le prix des choses ne valent que l’énergie des salariés qui les ont produites. Et l'énergie vient de ce qu'ils consomment, regarder vos patrons, ce n’est pas avec du caviar, qu’ils en auront, pour travailler.

C’est bien pour cela, monsieur Malanchan, qu’il faut qu’ils continuent à manger des patates, ça leur donne juste assez d’énergie pour travailler et pas celles pour comprendre et vous porter au pouvoir.

 

Les progrès de l’espèce humaine ont apporté un peu d’ordre dans la compréhension du désordre croissant de l’univers. Notamment par la théorie du chaos qui laisse espérer une compréhension du désordre.

Cette réflexion, qui concernait la connaissance de l’univers cosmique, est aussi applicable à celle de nos existences, puisque nous vivons en son sein. L'Homme n’échappera pas malgré lui à l’obligation de s’éduquer en permanence pour avoir une compréhension plus complète du déroulement de son existence.

Faire face à cette entropie inévitable de notre monde, de notre société, de notre nation, de notre ville, de notre maison, de notre cuisine, pour la maîtriser ou l’accompagner, à l’exemple de la théorie sur le chaos.

Une fois de plus, comme par le passé, malgré nous, nous devons trouver des indicateurs à notre existence. Cela ne peut pas se réaliser en restant un être bloqué sur la radio profits, au-delà de la nécessité. Nous pouvons exister et vivre sous d’autres paradigmes civilisés, en écoutant d’autres radios, que conserver celle animalière transfigurée, appelée le capitalisme du rapport dominant/dominé.

Pas seulement en levant les yeux vers l’univers pour l’interpréter, mais en comprenant les yeux au niveau de nos vies, ce qui s’y passe, mais aussi les poser au-delà de notre seule existence égoïste.

Pas en levant les yeux pour y trouver quelques vérités, dans ces conditions, nous avons déjà perdues.

Il nous faut comprendre, seulement comprendre que nous existons sans savoir pourquoi.

Personne n'aurait pu imaginer, que, pour notre espèce se glorifiant de ne pas être un animal, ce fut aussi mortellement dramatiquement, pour elle difficile de trouver à se nourrir depuis 12000 ans.

Là, nous risquons d’entrevoir cette vérité qui nous conduit, à croire.

Elle va toujours nous aspirer jusqu’au point d’un absolu, un point où tout ce que nous aurons bâti s’écroulera.

Comprendre ce déroulement devrait nous sortir des dogmes séculaires d’antan et apaiser toutes confrontations idéologiques.

De manière que les savoirs d’aujourd’hui nous aspirent vers cet absolu malgré nous. Toutes les civilisations l’ont défini comme un lieu de renaissance après la mort.

Le savoir est une lente édification. En conséquence de quoi, nous devons escompter une lente modification des comportements et de la réflexion  ?

 

Ceci me paraît une évidence dans notre monde actuel, en ayant une certitude optimiste.

L’évolution poursuit sa route, avec nous, indépendamment du fait que nous concevions ou non, en conscience d’y contribuer ou pas.

Le socialisme sera une voie vers une évolution domestiquant le primitif surgissant à chaque compétition, et lui à son tour devra laisser la place, tandis que le capitalisme se sera dissous dans l’évolution humaine et l’on visitera ses vestiges en défilant devant la FMI ou la BCE, et le guide expliquera que c’est là que leurs dieux commandaient au vent monétaire.

 

Si jamais, pour la nature, pour le monde objectif, l’humain doit être un essai manqué, il reste encore quelques milliards d’années d’existence à notre planète, pour générer une autre espèce et nous pouvons nous préserver cela, en jetant nos armes de destruction massive, qui sont loin de faire la gloire de notre espèce, comme, de la conscience, et de la pensée associative, dont nous avons hérité. Si c'était pour en arriver là, la nature et tous les dieux auraient dû nous laisser, primate.

Avec la physique quantique, nous savons n’être que des particules, dont toute la matière de l’humanité tiendrait dans un dé à coudre pesant 180 000 tonnes.

Nous avons un effort à faire pour intégrer des notions qui bousculent notre entendement en ouvrant de nouveaux univers et de nouvelles espérances pour les peuples.

 

La fin de la scolarité est perçue comme un soulagement, certainement qu'elle s’est construite ou conçue autour d'un développement historique religieux, et devenu républicaine matérialiste par nécessité de produire avec d’honnêtes citoyens travailleurs.

L’Humain n’en reste pas moins un spiritualiste attaché à l’ignorance, pourvoyeuse de dieux irréfutables ou de croyances en certitudes scientifiques réfutables pour combler son ignorance.

Hier, comme aujourd’hui, la plupart des Hommes ont demandé à leurs dieux de gagner au loto. Offrant aux dieux les biens terrestres, auxquels ils tenaient le plus, pour recevoir davantage, qu’ils avaient offert, et ceux d’aujourd’hui de suivre des martingales procédant du même besoin de croyance primitif.

Chaque Homme est un penseur, parfois j’ai l’impression que nous la regardons, comme propriété individuelle spontanée ne nécessitant pas un apprentissage de toutes les connaissances disponibles pour être plus élaboré. Nous nous comportons avec celle que chacun détient, comme au fait des moyens de penser l’avenir, sous réserve de s’en tenir à celui contemporain.

Pour cela, dans nos débats, chacun se jette à la figure des arguments d'école primaire, qu'était la spécialité du FN, et nous complaire, d'accrocher à la queue des casseroles qui font nos joies. En serions-nous restés là  ?

Lorsque deux avis contradictoires s’affrontent, tous les deux sont justifiés par informations retenues par chacun pour les développer, et chacun d’eux a raison. Nous savons ne pas pouvoir concevoir des choses qui n’existeraient pas, ou qui ne seraient pas en potentialité d’être.

Si, l’un d'eux possédait la vérité, l’autre n’existerait pas. Il faut donc se départager, et ce sont les relations sociales et humaines qui vont être arbitrales, et non celles économiques.

Savoir, si nous concevons ou non, qu'un, soit seulement le serviteur de l'autre, ou si nous sommes égaux, comme nous le déclarons dans les droits de l’Homme, dans ce cas, l’exploitation, de l’Homme par l’Homme devient illégal et le capitalisme qui l’exploite dans sa dynamique aussi. Changer, cela va demander des siècles, mais si nous pouvions déjà l’expliquer nous aurions fait un pas pour un avenir socialisant comme le réclament sans le savoir 92% des citoyens qui veulent réformer le capitalisme. En attendant, c’est le vent à 2 nœuds qui nous pousse.

 

Nous comprenons pourquoi tous les changements de civilisations ou, essais politiques, sont si violents, et qu’il vaut mieux, faire une révolution citoyenne.

Quand nous examinons ce qui relie le matérialisme et le spiritualisme, c’est que tous les deux le justifient par un même moyen de communication, notre cerveau nommant l’être et l’univers.

Lorsque deux avis contradictoires s’affrontent, tous les deux sont justifiés par informations retenues par chacun pour les développer, et chacun d’eux a raison. Nous savons ne pas pouvoir concevoir des choses qui n’existeraient pas, ou qui ne seraient pas en potentialité d’être.

Le frein ou la dissuasion à cela pour se positionner, c’est la durée du temps. Le temps qu’il a pu manquer pour apprendre. L’impossibilité de passer tout notre temps à nous comprendre, par l’activité, consacrée d’autres tâches.

 

Par une impossibilité physiologique, où la vitesse des émotions est plus rapide que la pensée, d’une expression orale plus lente ! Avec l’oralité, nous sommes toujours en retard sur l’événement perçu par nos sens, et formulé par la pensée. Nous sommes condamnés à n’en faire qu’une traduction partielle, et nous concevons des termes qui englobent des concepts de pensée pour gagner de la durée du temps, gommant son intelligibilité, dont les spécialistes sont les communicants. Ils noient le poisson dans des termes, qui les présente comme érudits, donc capables de gouverner avec du vent et ça marche. Et ils jettent un doigt méprisant en désignant les populistes.

Notre raison a toujours un temps de retard sur nos émotions. Comprendre cela est important, surtout quand nous devons en apprécier les conséquences dans notre existence vouée à l’obsession punitive. Notre nouveau premier ministre a donné le ton en se rendant dans un commissariat, quelle tristesse de voir une fonction aussi noble que la politique pour une démocratie, de la voir ramenée à n’être que chasseurs de délinquants ou d’immigrés. Parce qu'ils n'ont pas d'autres projets politiques que d'aller dans le sens du vent.

 

L’enseignement organisé des citoyens nous permet de gagner du temps, pour ne pas redécouvrir ce qui l’a déjà été par d’autres, d’être d’éternels étudiants, plutôt que spectateurs de notre existence.

Spectateur de l’existence, comme le sont tous ceux qui ne donnent pas leurs opinions, qui ne participent pas aux élections, quand on le leur demande de formuler leurs opinions par un choix

 


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8 réactions à cet article    


  • Brutus S. Lampion 12 janvier 12:01

    c’est clair !


    • ddacoudre ddacoudre 12 janvier 19:34

      @S. Lampion
      bonjour
      si tu le dis.
      cordialement.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 janvier 13:24

      Avec Marc Dugois, on a deux éminents théoriciens de la monnaie qui publient sur ce site.

       

       « La meilleure façon de ne pas avancer est de suivre une idée fixe. » Jacques Prévert

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