Après les « sans-dents » de Hollande, la « prime exceptionnelle » de Valls et les « illettrées » de Macron…
Le puits sans fond de l'indécence ploutocratique
Hollande, Cahuzac, Morelle, Thévenoud, Macron, Cambadélis… et hier à peu près la même longue liste, mais en version UMP… cette caste, cette oligarchie, bien plus encore cette ploutocratie est décidément désormais totalement irrécupérable… bien au chaud dans les luxueux palais de la République pendant que les Français trinquent et paient la facture, LEUR facture, totalement hors-sol, complètement déconnectés des réalités, parce qu’ayant en réalité touché le jackpot quasi définitif sous prétexte qu’ils ont été, même une seule fois, élus (ou souvent d’ailleurs tout simplement nommés). Avec leurs très confortables salaires qui ne connaissent pas la crise, leurs cumuls de mandats, leurs avantages plus ou moins connus (et plutôt moins que plus d’ailleurs), leurs appartements de fonction de prestige (ou leurs HLM trois étoiles à loyers ultra-modérés ), leurs véhicules du même nom et généralement de la même classe, leurs pleins d’essence à l’œil, leurs voyages gratuits en train, en avion et un jour sans doute en fusée, leurs jetons de présence, leurs vrais-faux frais, leurs assurances en béton armé, leurs retraites ultra-privilégiées… avec leurs collaborateurs et bien plus souvent encore leurs collaboratrices familiales, qu’elles soient épouses, concubines ou simplement petites camarades de cinq à sept, tous et toutes très grassement rémunérés - bien que généralement aucunement qualifiés - par l’argent public, très souvent pour des emplois du reste totalement virtuels… avec leurs amendes impayées, leurs loyers oubliés, leurs comptes en Suisse dissimulés, leurs impôts « omis », leurs déclarations de patrimoine bidonnées… avec leurs allez-retours du public au privé pour des postes plus ou moins fictifs où ils n’auront souvent, et sans même avoir à seulement faire acte de présence, qu’à user de leur influence et de leurs réseaux au bénéfice de leur généreux « mécène professionnel »… avec leurs passe-droits en veux-tu en voilà : places gratuites à Roland-Garros ou pour la finale du championnat de France de football ou de rugby, selon les goûts, sièges VIP aux premières théâtrales ou cinématographiques, participations aux sauteries jet set du festival de Connes, factures très souvent impayées dans les meilleurs restaurants de France… avec encore et surtout leur Club du Siècle, leurs Young Leaders, leur Bilderberg, leurs loges maçonniques qui initient et souvent imposent scandaleusement les Lois de la République, leurs dîners du CRIF, j’en passe et des plus écoeurantes … quand ce n’est pas carrément, dégueulassement, ignoblement, leurs penchants à jamais impunis pour le tourisme sexuel en Tunisie, leur « amour » pour les enfants handicapés mentaux dès lors qu’on peut s’« ébattre » joyeusement avec eux dans un Coral ou leur passion dévorante pour les boxeurs Thaïlandais de « quarante ans »… arrêtez-moi je vais vomir !
La « prime exceptionnelle » de Manuel Valls
Oui, ils vivent désormais dans un autre monde, sur une autre planète, nos « élus » et qu’ils soient (ou pas d’ailleurs) de ce « peuple » qui n’est pas celui « de France » : peu importe, puisqu’ils sont presque tous prêts à ramper à ses pieds année après année, docilement, servilement, dans ces tristement fameux dîners annuels, qu’ils soient députés, sénateurs, ministres ou Président de la République, merde quand même ! Oui, décidément, ils ne vivent définitivement plus dans le même monde que nous.
Ainsi de notre petit caudillo catalan de Premier Ministre qui, lors de son discours de politique générale, mâchoire crispée, yeux exorbités et figure rouge comme un gratte-cul, a joué les petits Nicolas à la rose, dans une logorrhée sans fin de lieux communs, de poncifs usés jusqu’à la corde, de phrases enflammées mais totalement creuses, nous a annoncé, et apparemment « fier comme si il avait un bar tabac », deux mesures sociales de derrière les fagots, sensées calmer la grogne de façade des fumeux bien plus que fameux « frondeurs » du Parti Socialiste : accrochez-vous à vos chaises, c’est du très lourd !
La première mesure ? Une revalorisation à hauteur de 800 euros du minimum vieillesse. La seconde ? Une « prime exceptionnelle » pour les retraités percevant une pension de moins de 1 200 euros par mois. Ce qui donne dans le premier cas une « revalorisation » de … huit euros par mois pour les « minimum vieillards » ! Et dans le second une « prime exceptionnelle » (sic) de… quarante euros pour l’année ! Oui, vous avez bien lu, quarante euros… soit 3,33 euros par mois ! Rappelons tout de même ici que l'exécutif avait annoncé vendredi dernier que les pensions inférieures à 1 200 euros par mois ne seraient pas augmentées au 1er octobre « en raison de la faible inflation », avant de dire finalement le contraire suite aux nombreuses protestations, et consentir tout de même à leur donner un « coup de pouce ». Un coup de pouce, en Hollandie, c’est donc… 3,33 euros ! Ca c’est du social, coco ! Pas vrai, les cocus de la gauche qui n’aime pas les riches, mais encore moins les pauvres ?
Macron chez les ploucs : chez « ces gens-là », monsieur, on ne lit pas, et on ne conduit pas…
Et quand on n’en peut plus de tant d’invraisemblable mépris, de tant de cynique indécence, quand on espère que c’est enfin et pour quelques jours au moins fini, ça recommence, et immédiatement ! A chaque jour ne suffit plus sa peine, à chaque heure son dégoût. Car en Socialie hollandienne, les ploucs ne sont pas seulement « sans dents », ils sont aussi sans instruction et sans voiture. L’« ennemi du monde de la finance » milliardaire nommé au Ministère des Finances en remplacement de feu Montebourg, le Macron-économique Emmanuel, de la banque Rothschild, donnait aujourd’hui sa toute première entrevue audiovisuelle, sur Europe 1. Le moins que l’on puisse dire c’est que le bougre l’a marquée d’une pierre noire, et a tout de suite et sans doute définitivement mis les pendules à l’heure : c’est un homme du peuple, près du peuple, pour le peuple ! Evoquant les employées de l’usine Gad en très grande difficulté, notre gaillard a dit ceci :
« il y a dans cette société une majorité de femmes, il y en a qui sont, pour beaucoup illettrées … »
Ajoutant ensuite, et peu de commentateurs l’ont seulement relevé, alors que c’est pourtant en vérité peut-être encore plus révélateur de ce qu'est ce triste individu, encore plus symptomatique de ce mépris de classe hallucinant : « Pour beaucoup, on leur explique vous n'avez pas d'avenir à Gad ou aux alentours, allez travailler à 50 ou 60 km. Ces gens-là n'ont pas le permis de conduire. On va leur dire quoi ? Il faut payer 1.500 euros, il faut attendre un an ? Ca aussi ce sont des réformes du quotidien, ça va créer de la mobilité et de l'activité ».
« Ces gens là »… on pense immédiatement à la chanson du grand Jacques Brel. Il y a un tel mépris de classe dans ces trois petits mots. « ces gens là »... Et elles sentent mauvais aussi, sans doute ? « Salauds de pauvres ! » (1) Et bien ces « illettrés » qui « n’ont pas de permis de conduire » ont tenu à répondre à notre ministre de l’économie pas vraiment solidaire, avec une grande dignité et une sourde colère, comme vous pourrez le voir ci-dessous :
La vraie noblesse est bien celle du coeur, et certainement pas celle du fric. Pour ma part, j’ai envie de dire à ce petit jean-foutre condescendant d’Emmanuel Macron, lui qui est né avec une cuillère en argent dans la bouche, qui devint en un fulgurant éclair milliardaire en jouant, comme un gosse joue au Gameboy, au Monopoly financier d’une économie financiarisée devenue totalement folle... lui qui est passé de l’or de Rothschild à ceux de la République, sans même avoir pris le temps de pisser, ce qu’il fait à présent aujourd’hui comme je pleure sur les femmes « illettrées » : prends garde Macron ! Toi et tes congénères, vous vous êtes gavés d’ortolans pendant que les Français se mettaient à sucer des cailloux… Vous vous êtes vautrés dans le satin pendant que le peuple des invisibles s’en allait vers le ruisseau. Mais toutes les choses, même les pires, ont une fin ! A trop tirer sur la corde, il arrive qu’elle finisse par vous claquer en pleine poire. C’est tout le mal que je te souhaite, à toi et à toute ta caste de nantis qui continue encore et toujours de danser tout en s’empiffrant de petits fours sur le pont du Titanic, quand le petit peuple a depuis un bon moment déjà commencé à se noyer. Oui, prends garde, Macron ! Nous n’avons plus la guillotine, mais il nous reste tout de même deux dernières, deux ultimes armes : le bulletin de vote et la colère de la rue. Et par l'entregent de l’un ou de l’autre, j’en suis absolument sûr à présent, nous allons, à toi et à tous les tiens, vous adresser, très bientôt, un gigantesque coup de pied au cul, à vous en faire claquer les dents ! Ah, ça ira, ça ira, ça ira ! Tous les ploutocrates à la lanterne !
Marc LEROY – La Plume à Gratter
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(1) Célèbre et terrible réplique hurlée par Jean Gabin, dans La Traversée de paris, un film de Claude Autant-Lara (1956).
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