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Bien que ce soit difficile, un seul Etat fédéral Israélo-Palestinien est la solution

Un Etat fédéral unique, laïque et démocratique d’Israël-Palestine sur ce bout de terre de qualité très médiocre, grand comme deux fois la Corse, où vit moins de 0,18 % de l’humanité ne peut être que la seule solution pour résoudre le conflit israélo-palestinien qui ne cessera de perdurer, tant que sur ce territoire commun existera deux entités ethno-religieuses côte à côte en conflit permanent.

 

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Superficie et population des territoires Palestiniens et d’Israël

L’idée d’un seul Etat Israélo-Palestinien a déjà été proposée ou soutenue par des intellectuels engagés tels que Noam Chomsky, le théoricien littéraire palestinien Edward Said et Sami Aldeeb juriste chrétien palestinien qui enseigne également dans différentes universités en Suisse, France et Italie, pour ne citer que les plus célèbres.

Israël compte 9 727 000 habitants, selon le CBS : 7 145 000 Juifs, soit 73,5 %, 2 048 000 Arabes (21 %) et 534 000 membres d’autres minorités (5,5 %). Israël est un pays au nord de la péninsule du Sinaï sur la Méditerranée. Le pays a une superficie de 22.070 km² et une longueur totale de côtes de 273 km. Cette masse terrestre correspond à environ 1,8 fois la taille de l'Île-de-France. Israël est le 153e au niveau mondial. 93% fait partie de la population urbaine. Un habitant sur dix vit à Jérusalem.

En 2023, la population a augmenté de 216 000 personnes par rapport à 2022, soit une hausse de 2,3 %. Il y a eu 79 000 nouveaux immigrants.

Les territoires Palestiniens comptaient en 2023 un total de 5,5 millions d’Habitants, dont 3,3 millions en Cisjordanie pour une superficie de 5655 km2 et 2,2 millions dans la bande de Gaza où elle était estimée à 1,5 million d’habitants en 2008 soit une progression de 730 000 habitants en 15 ans. La seule ville de Gaza regroupe 778 000 habitants, ce qui est environ celle de Marseille (876 000), sauf que la superficie de la ville de Gaza est de 45 km², quand celle de Marseille est de 241 km², soit près de 10 fois plus. La superficie de la bande de Gaza est de 365 km2. La densité du territoire de la bande de Gaza est ainsi un des plus élevées au monde, elle s'élève à 6090 habitants au km2, contre environ 450 en Israël. Pire encore, la ville de Gaza seule a une densité de 21 034 habitants au km². Pour la totalité de la bande de Gaza, le taux de fécondité s’élève à 3,34 enfants par femme. L’âge médian des habitants de la bande de Gaza est de 18 ans. Environ 40 % d’entre eux ont moins de 14 ans et à peine 3 % sont âgés de plus de 65 ans.

Au 30 septembre 2023, avant l’attaque du Hamas, à Gaza l’électricité n’était disponible en moyenne que la moitié du temps (13,5 heures par jour). Par ailleurs, l’ONU estimait en 2021 que 800 000 personnes n’avaient pas d’accès régulier à l’eau potable.

Selon les Nations unies, près de six Gazaouis sur 10 (59,8 %) vivent sous le seuil de pauvreté. Près de la moitié de la population active (46,4 %) est au chômage. Avant même les affrontements actuels qui ont poussé 175 000 personnes à se réfugier dans des écoles gérées par l’UNRWA (l’organisation onusienne chargée des réfugiés palestiniens), 1,3 million d’habitants de Gaza dépendaient de l’aide humanitaire,

La population de Gaza souffre également d’un accès limité aux soins : la bande ne compte que 2,71 médecins et 1,3 lit d’hôpital pour 1 000 habitants. L’espérance de vie est de 75,6 ans, ce qui place le territoire au 122e rang mondial pour cette statistique. Elle est plus élevée pour les femmes (77,5 ans) que pour les hommes (73,9 ans).

L’actualité tragique avec le conflit qui ensanglante la région et qui a été déclenché par le Hamas et le Djihad islamiste, des organisations terroristes islamistes criminelles qui ont assassiné plus de 1400 personnes en Israël le 7 Octobre 2023, faisant également plusieurs centaines de blessés, sans compter de nombreux otages, ce qui a entraîné la riposte de l’armée israélienne. Qu’on le veuille ou non, la cause fondamentale de cette situation à Gaza reste la question démographique en regard de l’espace vital disponible, dont les aspects religieux, culturels et ethniques ne sont que des phénomènes aggravants. En Cisjordanie la situation n’est guère meilleure avec le développement inadmissible sur son territoire de colonies Israéliennes.

Deux Etats sur un territoire commun entre Israéliens et Palestiniens un leurre ?

Depuis des décennies, les termes qui se sont imposés sur le plan international dans les discussions de paix pour essayer de résoudre le conflit Israélo-Palestinien tournent autour de la « solution à deux États ». Or depuis 70 ans sans réellement pouvoir s’entendre, cette solution à deux Etats ne peut plus être envisageable aujourd’hui, du fait du déséquilibre en population et territoire, notamment en terres arables arable, existant entre Israël et les territoires Palestiniens qui ne va cesser de croître. Les deux camps portent une responsabilité, même si elle est différente. Le conflit avec la guerre actuelle, dont une violence à nouveau inouïe est l’échec de la politique où dans sa définition la plus simple, la création de deux États distincts dans l’entité territoriale à l’ouest du fleuve Jourdain, l’un pour les Palestiniens et l’autre pour les Israéliens, et bien que les États membres des Nations unies aient voté en faveur à plusieurs reprises, n’est absolument pas viable. Les États-Unis, allié indéfectible d’Israël, ont toujours exprimé leur accord avec ce principe de les faire vivre côte à côte dans le respect mutuel, en garantissant la sécurité de l’un et l’autre des peuples, mais dans les faits, cela ne peut être qu’un leurre.

Plutôt que deux Etats dont l’un, la Palestine, serait vite mort-né pour cause de non-viabilité territoriale, la résolution rationnelle du conflit passe donc par la création d’un seul Etat fédéral, laïque et démocratique d’Israël-Palestine, composé d’Etats fédérés, eux-mêmes délimités selon le double critère du peuplement majoritaire soit juif soit arabe, et de la continuité territoriale. Jérusalem en serait la capitale fédérale. De surcroît, sur le modèle de la Belgique, deux Communautés, l’une juive et l’autre arabo-musulmane, pourraient par exemple s’occuper de la culture et de leur identité culturelle dans les Etats fédérés. L’Etat fédéral serait compétent uniquement pour le régalien, c’est à dire : la diplomatie, l’armée, la police, la justice, l’éducation et battre monnaie. A lire : https://www.revuepolitique.fr/transformons-israel-palestine-en-un-etat-federal-unique/

Un nombre croissant de Palestiniens milite d’ailleurs en faveur d'un seul État binational. La colonisation Israélienne en Cisjordanie qui doit cesser rend par ailleurs impossible la création d'un État palestinien.

Bien que très minoritaires, les chrétiens des territoires palestiniens et Israéliens peuvent avoir un rôle essentiel dans la création d’un Etat unique Israélo-Palestinien

Il est difficile de fournir des chiffres très fiables concernant la population palestinienne chrétienne qui ne fait pas l’objet de recensement en tant que telle. On peut toutefois estimer leur nombre à partir des données des bureaux centraux des statistiques israélien et palestinien ainsi que des registres paroissiaux. La majorité des chrétiens est répartie entre Jérusalem-Est et la Cisjordanie, dans les villes et villages du district de Bethléem, c’est à dire Bethléem, Beit Jala et Beit Sahour, et ceux de Ramallah avec les villages de Taybeh, Jifna, Birzeit, Zababdeh.

En Israël, les chrétiens se trouvent surtout dans le Nord, principalement dans les villes de Nazareth et de Haïfa.

A la veille de Noël 2021, le bureau des statistiques avait recencé 182 000 chrétiens en Israël, ce qui correspond à 1.9% de la population. Un chiffre qui n’inclue cependant pas la population étrangère. Or celle-ci, majoritairement composée de travailleurs issus des Philippines, du Sri Lanka ou d’Inde, est estimée à environ 150 000 personnes supplémentaires. La multiplication des colonies en Cisjordanie entraîne surtout une hausse de la population juive qui est estimée, selon le bureau des statistiques Palestiniens à 712 815.

Les chrétiens en Palestine n’ont cessé de décliner numériquement

Comme ailleurs au Proche-Orient, l’évocation des chrétiens de Palestine est associée à leur déclin numérique depuis 1948 qui est attribuée à un fort mouvement d’émigration. La proportion des Palestiniens chrétiens en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et Jérusalem-Est est estimée à 1,5 % de la population qui est majoritairement musulmane sunnite, soit environ 52 000 personnes. Avant 1948, ils constituaient environ 20 % de la population de Palestine. Certains prévoient leur extinction et leur prédisent un avenir en Israël seulement. La peur de l’islam, invoquée pour expliquer l’émigration des chrétiens, est toutefois loin de constituer un élément significatif. Les événements de la décennie en cours : l’arrêt du processus d’Oslo, la construction du mur de séparation, l’opposition entre le Fatah et le Hamas parti islamiste où cette organisation classée terroriste composée d’une partie politique et d’une partie militaire gagna les élections législatives de janvier 2006 dans la bande de Gaza, lequel assassina de la façon odieuse plus de 1400 personnes en Israël le 7 Octobre 2023, faisant plusieurs centaines de blessés, prenant également plusieurs centaines d’otages. Leurs effets sur la situation économique et les conditions de vie sont les facteurs déterminants pour les chrétiens qui sont candidats au départ. Cette instabilité affecte l’ensemble de la population palestinienne, notamment les jeunes, pour qui l’avenir demeure plus que jamais incertain.

L’émigration des Palestiniens en général, celle des Palestiniens chrétiens en particulier, s’inscrit dans une longue tradition qui remonte à la fin du XIXe siècle. Elle obéit à des raisons d’ordre économique et elle est favorisée chez les chrétiens par un niveau élevé d’éducation, le multilinguisme et l’esprit d’entreprise. Par la suite, ce sont surtout des raisons politiques qui poussent les chrétiens à partir : la nakba de 1948 ainsi que l’occupation israélienne de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza en 1967. La nakba a éloigné du pays 50 000 d’entre eux, soit 7 % de l’ensemble des réfugiés et 35 % des chrétiens qui vivaient dans la Palestine mandataire. A partir de la première intifada (1987), les départs étaient motivés par l’absence de perspective économique pour des diplômés ayant par ailleurs un bon niveau de vie.

Des départs qui ont des conséquences très concrètes sur la population des villes. À Bethléem, seul un habitant sur cinq était chrétien en 2007 (22 %). Dix ans plus tôt, ils étaient 84%. À Beit Jala (10 kilomètres au sud de Jérusalem), la majorité chrétienne est passée de 99 % à 61 %. À Beit Sahour (à côté de Bethléem), elle est passée de 81 % à 65 %.

Le recul du nombre de chrétiens s'explique aussi par un autre facteur : une croissance démographique plus lente chez les chrétiens que chez les musulmans palestiniens, et une population en moyenne plus âgée. Près de 39 % de la population chrétienne de Palestine avait plus de 50 ans, contre seulement 21 % chez les musulmans.

Si la tendance de ces dernières années était plutôt à l'émigration de la population chrétienne locale, en 2022, le bureau des statistiques Israélien précisait que le nombre de chrétiens en Israël avait toutefois augmenté de 1,4% par rapport à 2020. Un phénomène qui s'expliquerait par l'arrivée de migrants chrétiens.

Dépasser le risque d’enfermement de chacune des parties ethno-religieuses Juives et Arabo-musulmanes dans une logique de conflits permanent, les chrétiens peuvent y contribuer

Pour ne citer que Jérusalem, où le risque de l’enfermement est grand entre les musulmans qui se retranchent dans la mosquée Al-Aqsa, pendant que quelques activistes juifs font le tour de l’esplanade entourés par des miliciens pour éviter que ça ne dégénère. La mosquée Al-Aqsa est située au milieu de la vieille ville de Jérusalem et se dresse sur une colline connue des musulmans sous le nom d'al-Haram al-Sharif, ou le Noble Sanctuaire. Le site de 14 hectares est connu des juifs sous le nom de Har ha-Bayit, ou Mont du Temple.

Mais que peuvent faire les chrétiens qui ne sont qu’un infime minorités ?

Avec de la volonté, la loi du nombre peut dans certains cas ne pas être un obstacle pour agir. Les Chrétiens, plus que les autres (juifs et Arabo-musulmans) ont intérêt à un seul Etat Israélo-Palestinien démocratique et laïque, car comme le disent certains d’entre eux, les chrétiens palestiniens sont l’objet d’un double ostracisme. « Les musulmans nous considèrent comme des athées, car selon eux, un palestinien ne peut être que musulman. Les Juifs nous considèrent comme les Arabes, autrement dit comme des terroristes potentiels ».

Il faut savoir aussi que le Mur construit par l’armée israélienne autour de Bethléem destiné à protéger Jérusalem des attentats terroristes, a fait fuir nombres de familles chrétiennes. Ces derniers sont particulièrement touchés car la muraille de béton de huit mètres de haut qui pénètre dans la ville afin de protéger le tombeau de Rachel, lieu vénéré par les juifs et les musulmans, transperce ainsi un quartier chrétien de part en part. N’étant ni Juifs ni musulmans, les chrétiens, malgré leur très faible nombre peuvent être la clé de voûte dans des discussion pour aller vers un seul Etat Israélo-palestinien, fédéral, laïque et démocratique

Faut-il rappeler que des intellectuels Palestiniens chrétiens entretiennent des relations privilégiés avec leur collègues Israéliens, mais aussi avec leurs homologues musulmans et militent ensemble pour la création d’un seul Etat Israélo-palestinien fédéral, laïque et démocratique. Plutôt que de se perdre dans un labyrinthe d’échanges sur deux hypothétiques Etats qui ne pourront gommer les risques de conflits meurtriers, la communauté internationale, avec les USA, doivent soutenir les initiatives de ces intellectuels chrétiens, Juifs et musulmans de Palestine.

Pour conclure

Depuis des décennies, les termes qui se sont imposés sur le plan international dans les discussions de paix pour essayer de résoudre le conflit Israélo-Palestinien tournent autour de la « solution à deux États ». Or depuis 70 ans, excepté le bref intermède d’Oslo, sans réellement pouvoir s’entendre, cette solution à deux Etats ne peut plus être envisageable, la seule façon de sortir de la logique des conflits meurtriers entre Israéliens et Palestiniens est d’apporter un soutien total à celles et ceux qui en, Palestine militent pour un seul Etat, fédéral, laïque et démocratique.

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18 réactions à cet article    


  • Ilan 27 novembre 2023 15:31

    Il n’y a pas de solution à court terme car le problème va au-delà du conflit territorial et concerne toute l’idéologie islamiste qui s’est répandue dans la société palestinienne.

      

    Ce conflit n’est qu’un avant-goût de ce que nous allons vivre en Europe dans les années à venir. L’importation de ce conflit est inévitable et nous mène vers une fracture de notre société et une possible guerre civile.



    • Samy Levrai Samy Levrai 27 novembre 2023 17:48

      @Ilan
      Je te rappelle mon petit que tu es Israélien et que tu nous disais il n’y a pas si longtemps que tu n’as pas la double nationalité...
      Alors qu’est donc ce « nous » ? un truc raciste israélien habituel  ?


    • AmonBra AmonBra 27 novembre 2023 22:08

      @Samy Levrai

      [. . .]« raciste israélien »[. . .]

      Pléonasme ?

      Planter la zizanie entre goyim pour en tirer profit est un vieux, très vieux savoir faire chez les élus, comme d’ailleurs la pleurniche. . . En derniers recours. . .


    • L'apostilleur L’apostilleur 28 novembre 2023 19:58

      @Ilan
      « ...Il n’y a pas de solution à court terme car le problème va au-delà du conflit territorial.. »
      Et à long terme ça changera quoi ??


    • njama njama 27 novembre 2023 15:44

      Il faut surtout appeler Israël pour ce qu’il est, un colonialisme de peuplement déjà voulu par les anglais au milieu du XIX° : 

      https://www.agoravox.fr/commentaire5303531

      Une greffe d’étrangers sur une terre étrangère qu’ils ne connaissaient pas, résultat d’une émigration erratique post ww2...

      Il se comporte en tous points comme dans toutes colonies, qui ont dépossédés les indigènes, les ont chassés ou réduit en esclavage.

      Laisser de côté l’enrobage tardif de l’antisémitisme pour justifier son existence nationale, pareil pour les délires des sionistes chrétiens (anglo-saxons principalement) et juifs orthodoxes ultranationalistes qui veulent hâter le retour du Messie...

      Dire que si cette Terre avait été promise, la promesse est consommée depuis plus de deux millénaires.

      Peut-être que quand les sionistes sortiront de leur suprémacisme juif, de cette mystique de l’élection, de leur roman national, ils sortiront de la secte, et redeviendront « normaux », juste des humains comme les autres.


      • njama njama 27 novembre 2023 15:52

        Jérusalem et la mystique de l’élection
        Par Bruno Guigue
        Mondialisation.ca, 11 décembre 2017

        (...) "Le sionisme repose sur une idée simple : la Thora tient lieu de titre de propriété, et cette propriété sera reconnue par un Occident pétri de culture biblique. Il faut reconnaître que ce tour de passe-passe a porté ses fruits. Loin d’être une nouveauté, le sionisme chrétien est constitutif du sionisme lui-même. L’idée du retour des exilés en Terre sainte fut une idée protestante avant d’être une idée juive, et le gouvernement britannique s’en fit l’ardent défenseur à l’apogée de l’Empire. Ce n’est pas un hasard si cette entreprise a fini par voir le jour avec la bénédiction d’une Grande-Bretagne férue d’Ancien Testament."

        ......... https://www.mondialisation.ca/jerusalem-et-la-mystique-de-lelection/5621531?doing_wp_cron=1701096243.7758879661560058593750


        • Yann Esteveny 27 novembre 2023 18:12

          Message à tous,

          Ceux qui croient le dogme du « vivre ensemble » se heurtent un jour au mur de la réalité. Une personne saine d’esprit ne demandera jamais de vivre avec un criminel. Le complice d’un criminel demandera à la victime de vivre avec le criminel.

          Ceux qui se lamentent de s’être pris le mur du réel accusent le mur du réel jamais le criminel. Ils cumulent la bêtise et la lâcheté.


          • Croa Croa 27 novembre 2023 18:48

            À Yann Esteveny,
            Ce ne sont pas tous des criminels. Il existe des responsables de toutes ces horreurs et, idéalement, ces gens devraient rendre des comptes ! Pendre Netaniahou et quelques autres serait de salubrité publique, mais ceci effectué, pourquoi tous ces gens de confessions différentes, mais pas vraiment méchants, ne pourraient-ils pas vivre les uns à côté des autres ?


          • Yann Esteveny 28 novembre 2023 09:37

            Message à avatar Croa,

            Croyez vous que le problème se limite à Monsieur Benjamin Netanyahou et quelques autres ?
            Croyez vous que Monsieur Benjamin Netanyahou et quelques autres n’ont pas été élu par une frange importante du peuple ?
            Croyez vous le peuple qui l’a élu n’est pas « pas vraiment méchant » ?

            Respectueusement


          • njama njama 27 novembre 2023 18:26

            Israël va peut-être se détricote un peu à la fois

            La vague de juifs désabusés qui quittent Israël est loin d’être un fait nouveau
            Joseph Massad, Lundi 16 janvier 2023

            (extraits) La nouvelle vague de départs d’Israël après les récentes élections s’inscrit dans une longue tradition de départs de colons juifs désabusés.

            En décembre, le journal israélien Maariv a évoqué un nouveau mouvement dont l’objectif est de faciliter l’émigration des juifs israéliens vers les États-Unis à la suite des récentes élections israéliennes, qui, selon eux, altèrent le rapport de l’État sioniste à la religion.

            Le groupe, qui se nomme « Quitter le pays – ensemble », prévoit de déplacer 10 000 juifs israéliens dans la première phase de son plan. Parmi les dirigeants du groupe figurent le militant israélien anti-Netanyahou Yaniv Gorelik et l’homme d’affaires israélo-américain Mordechai Kahana

            ... Une colonisation juive aux États-Unis

            Au cœur du mouvement migratoire juif massif de 1882 à 1914, lors duquel environ deux millions d’immigrés juifs russes sont arrivés aux États-Unis pour échapper à la pauvreté croissante et à la montée de l’antisémitisme, le baron Maurice de Hirsch, financier et philanthrope juif franco-allemand, a été le précurseur de ces efforts. Il a fondé la Jewish Colonization Association (JCA), constituée en société à Londres en 1891. 

            Son objectif était de financer des colonies agricoles juives pour les juifs russes en Russie et dans le monde entier, mais surtout en Amérique. La première colonie agricole de la JCA aux États-Unis a été la colonie Woodbine, fondée en 1891 dans le sud du New Jersey. 

            En 1900, le baron de Hirsch a fondé la Jewish Agricultural Society, qui aidait à déplacer les colons juifs de la côte est des États-Unis vers l’intérieur des terres.

            Ses activités ont duré jusqu’en 1972. En 1892, il a fondé la Woodbine Agricultural School afin de former les colons juifs aux méthodes agricoles et de les financer. La colonie Woodbine a prospéré dans les années 1920 et 1930. Après 1948, elle a accueilli des centaines de survivants de l’Holocauste en tant que nouveaux colons. 

            En plus de la colonie agricole de la JCA dans le New Jersey, l’Organisation territoriale juive, une émanation de l’Organisation sioniste, créée en 1901, a contribué à financer le « plan Galveston » de colonisation juive de l’ouest des États-Unis via Galveston (Texas) en 1907. 

            En 1914, 10 000 migrants juifs avaient ainsi pu être envoyés dans le Southwest américain. Aujourd’hui, Kahana semble intéressé par des projets similaires.

            ...

            https://www.middleeasteye.net/fr/opinionfr/israel-juifs-desabuses-quittent-gouvernement-elections-netanyahou-sionisme-alya

            ou sur RI

            https://reseauinternational.net/la-vague-de-juifs-desabuses-qui-quittent-israel-est-loin-detre-un-fait-nouveau/


            • Com une outre 27 novembre 2023 21:48

              @njama
              "En 1900, le baron de Hirsch a fondé la Jewish Agricultural Society, qui aidait à déplacer les colons juifs de la côte est des États-Unis vers l’intérieur des terres.

              "

              L’histoire se répèterait-elle ? Les amérindiens étaient un test ?


            • Croa Croa 27 novembre 2023 19:02

              Je recommande la vidéo de Michel Collon, il pense pareil ! smiley


              • njama njama 27 novembre 2023 19:04

                Si l’on prend les sionistes juifs et chrétiens au mot, la Promesse de Dieu à Abraham Genèse 15 /18 est :

                En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abram, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate,...

                mais la suite est : Gn 15/19 21

                le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens,
                des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm,
                des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens.

                Ce qui signifie très clairement que ces proto-hébreux ou proto-israélites en germe qui viendront de Ur (en Akkad)

                devront cohabiter avec tous ceux-là !

                eh faudrait faire un effort les talmudo-rabbinous faut pas sauter des lignes comme ça vous arrange !  smiley


                • AmonBra AmonBra 27 novembre 2023 21:28

                  @ Croa

                  Entièrement d’accord avec Michel Collon, l’état unique, séculier et démocratique pour tous est inéluctable, en étant également convaincu que ceux qui s’y opposeront seront les judéo-hitlériens et non les palestiniens Hamas inclus, car ceci conduira obligatoirement à la dissolution formelle et préalable de l’apartheid.

                  Or les indécrottables suprémacistes, notamment ceux ayant des comptes a rendre, préfèreront (re)faire leurs valises, plutôt que de vivre à égalité de droit et de devoirs avec des arabes, on aura donc probablement droit, hélas, à un sanglant remake type OAS avec « la valise ou le cercueil » pour slogan.

                  Mais le sang sèche vite en entrant dans l’Histoire, la vie continue et des années plus tard, comme au Vietnam, les souterrains deviendront un musée dédié à la résistance palestinienne et à la bataille de Gaza où, entre autres artefacts, seront exposés les Yassine 105, principales armes de destruction des blindés de l’occupant. . .


                  • zygzornifle zygzornifle 28 novembre 2023 09:41

                    On y croit autant que le tigre végétarien ....


                    • microf 28 novembre 2023 10:40

                      Un proverbe dit qu´á quelque chose, malheur est bon.

                      Ce qui s´est passé le 7 octobre 2023 est ce malheur pour que le bien arrive.
                      Aujourd´hui une grande partie du monde condamne carrément Israel et demande que les comptes soient demandés á israel pour les massacres qu´il est entrain de commettre en Palestine.

                      Quand Ari Shavit admet qu’Israël doit mettre fin à l’occupation

                      « Israël rend son dernier souffle ! ». C’est sous ce titre que le journal hébreu « Haaretz » a publié un article du célèbre écrivain Ari Shavit dans lequel il déclare qu’Israël semble « confronté au peuple le plus difficile de l’histoire, et il n’y a pas d’autre solution que de reconnaître ses droits et de mettre fin à l’occupation ».

                      Il «  semble que nous ayons dépassé le point du non-retour », Israël ne peut plus que mettre fin à l’occupation, arrêter la colonisation et instaurer la paix, ajoute Shavit, notant qu’il n’est plus possible de réformer le sionisme, de sauver la démocratie et de diviser le peuple dans ce pays.

                      Si la situation est telle, a-t-il relevé, il n’y a plus de goût à vivre dans ce pays, à écrire ou à lire dans Haaretz. « Nous devons faire ce que Rogel Alpher, auteur et écrivain israélien, a suggéré il y a deux ans, est de quitter le pays », a-t-il dit.

                      Et d’ajouter : « Si la judéité n’est pas un facteur essentiel de l’identité, et si chaque citoyen +israélien+ a un passeport étranger, pas seulement au sens technique du terme, mais aussi sur le plan psychologique, l’affaire est entendue. Il faut dire adieu à ses amis et partir pour San Francisco, Berlin ou Paris ».

                      Enfonçant un peu plus le clou, il affirme : Il faut regarder calmement l’État d’Israël rendre son dernier souffle : « Nous devons faire trois pas en arrière et regarder l’État démocratique juif sombrer ».

                      « Je mets mon doigt dans les yeux de Netanyahou, Lieberman et des néonazis, pour les réveiller de leur délire sioniste, que Trump, Kushner, Biden, Barack Obama et Hillary Clinton ne sont pas ceux qui mettront fin à l’occupation« , souligne encore l‘écrivain.

                      Pour lui, ce ne sont pas les Nations unies et l’Union européenne qui mettront fin aux colonies, la seule force au monde capable de sauver Israël, ce sont les Israéliens, en créant un nouveau langage politique qui reconnaît la réalité que les Palestiniens sont enracinés dans cette terre.

                      Depuis qu’ils sont arrivés en Palestine, les « Israéliens  » ont réalisé qu’ils sont le résultat d’un mensonge créé par le mouvement sioniste, au cours duquel il a utilisé toutes les tromperies sur le caractère juif tout au long de l’histoire, renchérit il.

                      Il poursuit en ce sens : En exploitant ce qu’Hitler a appelé l’Holocauste, le mouvement a pu convaincre le monde que la Palestine est la « Terre promise » et que le prétendu temple se trouve sous la mosquée Al-Aqsa. C’est ainsi que le loup s’est transformé en agneau allaité par l’argent des contribuables américains et européens, jusqu’à devenir un monstre nucléaire.

                      Les « Israéliens » se rendent compte qu’ils n’ont pas d’avenir en Palestine, car ce n’est pas une terre sans peuple comme on leur a menti. Voici un autre écrivain qui reconnaît, non seulement l’existence du peuple palestinien, mais plutôt sa supériorité et sa suprématie – Gideon Levy, le sioniste de gauche, lorsqu’il dit : « Il semble que les Palestiniens aient une nature différente du reste de l’humanité. Nous avons occupé leurs terres et nous avons traité leurs jeunes de prostituées et de toxicomanes. Nous avons dit que quelques années passent et qu’ils oublieraient leur patrie et leur terre, puis leur jeune génération a explosé lors de l’Intifada de 1987. Nous les avons mis en prison ».

                      « Des années plus tard, alors que nous pensions qu’ils avaient retenu la leçon, ils sont revenus avec un soulèvement armé en 2000, dévorant la terre. Nous avons dit que nous démolissons leurs maisons et que nous les assiégerions pendant de nombreuses années, mais ils ont alors extrait des missiles impossibles à utiliser pour nous frapper, malgré le siège et la destruction. Nous avons donc commencé à prévoir des murs et du fil de fer barbelé« , reconnaît l’auteur.

                      « Puis ils sont venus par les souterrains et les tunnels, jusqu’à ce qu’ils nous tuent lors de la dernière guerre. Nous les avons combattus avec notre esprit, puis ils se sont emparés du satellite israélien (Amos), ils font régner la terreur dans tous les foyers d’Israël en diffusant des menaces, un scénario semblable à celui produit lorsque les jeunes palestiniens ont réussi à prendre le contrôle de la chaîne israélienne Channel 2 », ajoute-t-il.

                      Pour conclure : « En résumé, il semble que nous soyons confrontés au peuple le plus difficile de l’histoire, et qu’il n’y ait pas d’autre solution que de reconnaître ses droits et de mettre fin à l’occupation ».


                      • Gaston Lanhard 28 novembre 2023 17:30

                        Ce serait bien, mais je n’y crois pas pour le moment.


                        • Zolko Zolko 29 novembre 2023 00:06

                          ce bout de terre de qualité très médiocre

                           

                          c’est ça la vraie info : Israel (Judée, Palestine ...) est un bout de désert moche et sans intérêt. J’y étais en 1990 et franchement je me demande qui irait se battre pour ça, faut être sacrément débile. Pire encore, qui quitterait une Europe relativement stable et prospère pour se fourrer dans ce guêpier ?

                           

                          A part des fanatiques religieux je ne vois vraiment pas. On a donc des fanatiques religieux qui se battent contre d’autres fanatiques religieux.

                           

                          Bon à part ça, vous avez bien-sûr raison mais ça n’arrivera pas car il y a environ 7 millions de Musulmans et 7 millions de Juifs sur le territoire combiné Israel / Palestine. Les Juifs ne peuvent donc pas accepter un état de grand Israel « démocratique » car ils y seraient assez vite en minorité, et l’apartheid va finir par se voir. Donc extermination et expulsion, ce qu’on voit en ce moment.

                           

                          Ca durera tant que le milliard de Musulmans n’en aura pas marre et et s’allieront. Et là, à 1 contre 100, les Juifs ne vont pas faire long feu contre les Musulmans. Ils peuvent toujours menacer avec leurs bombes atomiques, mais vu qu’ils ne les ont jamais testés c’est un risque à prendre pour les voisins.

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