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Accueil du site > Tribune Libre > C’est le réchauffement climatique qu’ils disent

C’est le réchauffement climatique qu’ils disent

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C’est à cause de l’effet de serre et donc du CO2.

En fait il s’agit plutôt d’un changement climatique.

En effet, sècheresses et inondations se suivent de façon catastrophique.

Nos dirigeants surtout atteints d’une grande oblitération du discernement,

Furent accros à la Rentabilité-bétonnite-surpopulation.

Alors l’eau de pluie glisse sur les bitumes,

N’atteint plus les nappes phréatiques,

Déjà pompée avec frénésie par les cultures intensives exportatrices rentables.

Et chacun pleure sur les conséquences de ses actes aussi stupides que délétères.

Ce sont les forêts qui font les nuages disaient déjà les Étrusques.

Les Forêts qui se nourrissent, comme les Océans, en absorbant le CO2.

Quelle frénésie nous avons à les raser pour fabrique de vilains meubles

Qu’ensuite, nous abandonnons sur le trottoir à chaque déménagement,

Alors que les si belles armoires et buffets de nos ancêtres

Vivaient dans les familles de génération en générations.

Nous supprimons la diversité forestière également pour nos cultures intensives.

Et aussi pour exploiter des mines de métaux de plus en plus rares,

Dont nous ne pouvons plus nous passer.

Pour un confort aussi artificiel que notre pauvre intelligence,

Comparée à l’invention permanente du monde vivant,

Que nous ne sommes même plus capables d’observer.

Comme des zombies, des morts-vivants, que nous sommes devenus.

Nos grands-parents ne connaissaient pas la matière plastique.

Nos élites nous l’on montrée, par la propagande publicitaire, si pratique,

Que nous leur avons laisser en inonder le monde.

Nous ne pouvons plus nous en passer et ils le savent.

Elle nous déborde déjà.

Les investissements les plus importants des compagnies pétrolières,

Ne sont pas réalisés dans les énergies renouvelables,

Mais dans la pétrochimie.

Après moi le déluge !

« L’homme n’est pas ici-bas pour produire et pour consommer. Produire et consommer n’aura jamais été que l’accessoire, il s’agit d’être et de sentir que l’on existe, le reste nous ravale au rang de fourmis, de termites et d’abeilles ». Albert Caraco (1919-1971), Bréviaire du chaos.

A la différence des humains, les fourmis, les abeilles et les termites ne détruisent rien et recyclent tout, parce que dans le monde vivant, rien ne se crée, rien ne meurt, tout se transforme, pour paraphraser Antoine Lavoisier, un savant, guillotiné par la République.

« La république n’a pas besoin de savants ! » Jean-Baptiste Coffinhal, président du tribunal révolutionnaire, 1993.

Déjà, le présocratique grec Anaxagore de Clazomènes (Vᵉ siècle avant notre ère), dans ses "Fragments" écrit « Rien ne naît ni ne périt, mais les choses déjà existantes se combinent, puis se séparent à nouveau ». 

À sa mort l’organisme vivant se décompose en atomes, mais le savoir-faire des molécules doit demeurer tout en s’enrichissant des expériences acquises dans le vivant. Sinon à quoi serviraient-elles ?

Nous ne sommes que le véhicule provisoire de nos atomes, qui eux, ni ne naissent, ni ne meurent. Les protons, les électrons et les neutrinos semblent quasiment immortels. La durée de "vie" de l’électron serait d’environ 6,6 x 10³⁶.

À la différence des atomes qui nous constituent, nous sommes essentiellement éphémères.

Nous nous construisons de ce que nous mangeons, de tout ce que la terre nous offre : la putréfaction des chairs, des végétaux, la décomposition des roches.

De toutes les défécations qui enrichissent l’humus nous extrayons ce qui apporte de l’énergie à nos cellules. Des millions de molécules et donc d’atomes éternels entrent et sortent à chaque instant afin de maintenir ce corps en "vie".

La forme physique n’est qu’illusion. Cela ne signifie pas qu’elle n’existe pas, mais qu’elle contient, comme tout dans l’univers, l’infiniment petit et l’infiniment grand ; notre corps fait partie de l’univers, mais il est aussi une sorte d’univers.

« Un univers immensément étendu est en réalité la même chose qu’un univers immensément petit » Roger Penrose, (1931), mathématicien et cosmologiste.

« L’apparente finalité de la nature vivante est seulement le résultat de la richesse des combinaisons dont est fait le monde. En soi, il n’y a pas d’intentionnalité dans la nature. Ce n’est pas l’intentionnalité qui guide la combinaison des choses, mais la combinaison des choses qui est à l’origine de l’intentionnalité. » Carlo Rovelli, Écrits vagabonds.

Cette mathématique extraordinaire est inconcevable. Et rien d’autre.

Les atomes éternels transmettent ainsi leur connaissance acquise par leur passage à chaque fois éphémère mais continuel dans la matière inanimée (selon notre perception) comme animée. Cette exploration, cette connaissance transcendantale tient tout debout dans l’univers, tout en participant à ses transformations, à ses bouleversements, suivis, à chaque fois, à sa renaissance encore plus complexe. 

Les atomes qui nous composaient retourneront dans le Tout et s’y disperseront.

Le contenant n’était rien, et il n’est toujours rien.

La réincarnation individuelle, du « Moi », est une illusion.

« L’intelligence de l’homme et celle de l’animal sont naturellement identiques. Comme nous ils souhaitent préserver leur vie du danger. Mâles et femelles s’accouplent, mères et petits s’aiment. Ils fuient les plaines et le froid, préfèrent les grottes et la chaleur… Dans la plus haute antiquité, ils vivaient et se déplaçaient avec les hommes. Puis ils commencèrent à craindre l’homme et à s’en séparer. De nos jours alors que nous sombrons dans la décadence, ils nous fuient et se tapissent dans l’ombre pour échapper à notre cruauté ». Lie Zi, Du vide parfait (Vᵉ siècle avant notre ère).

Philippe Annaba, auteur de « L’Homo sapiens, un animal dénaturé ».


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10 réactions à cet article    


  • Gaspard des Montagnes Gaspard des Montagnes 13 mars 18:43

    En fait le seul pb de l’homme est son excès de capacité adaptative..

    8 milliards aujourd’hui seulement 400 millions en l’an mil !!


    Jean-Baptiste Coffinhal

    1993 ou 1793 ??


    • Et hop ! Et hop ! 14 mars 14:18

      @Gaspard des Montagnes

      Jean-Baptiste Coffinhal 1746-1818), accusateur public au Tribunal révolutionnaire, cousin et ami de Jean-Baptiste Carrier.


    • Étirév 14 mars 07:36

      Une crise terrible fermente en ce moment, parce que le dogme de LA CHUTE masque les plus grands problèmes philosophiques. Explication :
      Suivant l’ancienne Loi qui régnait aussi bien chez les Celtes que chez les Israélites, le mot « AGAPE » désignait les réunions données le 7ème jour. Ce 7ème jour était un temps de repos ; c’était un jour CONSACRÉ, c’est-à-dire donné aux unions.
      Cette consécration du 7ème jour laissé aux divertissements, aux agapes et au sacrifice eucharistique, a joué un grand rôle dans le premier culte, puisqu’elle a été imitée et parodiée par toutes les religions.
      A propos des festins du vendredi et des noces qui étaient les agapes des Mystères, dans son ouvrage, « La République des Champs Elysées », Charles Joseph de Grave montre comment cette fête religieuse entra dans les mœurs : « Après avoir consacré les six premiers jours à des travaux et des devoirs, les législateurs ont proclamé le septième jour « libre ». « Vrydag », nom du vendredi, signifie « libre jour » (en allemand « Freytag », en anglais « Friday »). Le 7e jour était destiné à la célébration des noces. Sous ce rapport, l’amour présidait aussi à ce jour. C’est de là que le mot Vry a donné naissance au verbe Vryen (en Néerlandais) qui, dans l’usage du peuple moderne, signifie « faire l’amour ». Et on donne aussi le nom de « frayer », Vryen, à « l’amour des poissons ».
      Le vendredi s’exprime en latin par le mot « dies Veneris », « jour de Vénus », « jour de la Femme » car « Vénus » à la signification de Femme. Alors, sans doute, Femme Divine. Notons à propos de « dies Veneris », devenu « vendre-di », que « Port-Vendres », cette ville située au pied des Pyrénées orientales, s’appelait autrefois « Portus Veneris » : le port de Vénus.
      On a jeté tant de défaveur sur le vendredi, qu’il en est résulté un préjugé singulier contre ce jour, préjugé qui se soutient encore par l’effet d’une tradition sourde, quoiqu’on en ait perdu la raison. Dans l’opinion vulgaire, le vendredi est devenu un jour funeste et de mauvais augure. Et le vendredi, « jour de Vénus », a été remplacé par le dimanche, « jour du Seigneur ». Toujours la substitution des sexes accompagnée du renversement des idées. L’ancienne Loi donnait un jour sur sept à l’union ; la loi masculine fera du dimanche un jour d’abstinence et donnera à la licence masculine six jours sur sept.
      Les relations sexuelles n’ayant plus été réglementées par LA RELIGION, la licence masculine, dès lors, entraîna un accroissement anarchique de la population mondiale. Ainsi, en cette fin de Cycle, l’explosion démographique planétaire inédite du XXème siècle a vu la population mondiale multipliée par 2,4, et passée de 2.5 milliards d’habitants en 1950, à 6 milliards en 1999 ; elle est de plus de 8 milliards en 2023.
      Robert McNamara, ancien secrétaire d’État à la Défense des États-Unis d’Amérique (celui qui ordonna le bombardement massif du Vietnam) et ancien président de la Banque Mondiale (qui imposa aux pays dits « en voie de développement » l’utilisation de moyens contraceptifs comme condition sine qua non pour obtenir des aides financières), membre également du « Council on Foreign Relations » (CFR), de la Commission « Trilatérale », du « groupe Bilderberg » et du « Lucis Trust », puissante association reconnue par l’ONU, et dont dépendent les mouvements pseudo spiritualistes du « New Age », déclarera : « On doit prendre des mesures draconiennes de réduction démographique contre la volonté des populations… Pour réduire la population terrestre il faut augmenter le nombre de décès et diminuer le nombre de naissances… Cela aura lieu, soit par le biais de mesures humaines soit par un coup d’arrêt malthusien ». Ainsi se développera, s’intensifiera et se banalisera l’usage des contraceptifs, des avortements, de la stérilisation et peut-être, bientôt, de l’euthanasie. Et pourquoi ne pas également, et dans le même temps, comme tous les grands « bouchers » de l’histoire, déclencher des guerres ici où là, des conflits mondiaux… nucléaires ; augmenter la souffrance des gens et les pousser au désespoir et au suicide ; provoquer des famines, des épidémies et même des pandémies fictives qui justifieraient un empoisonnement médical « scientifiquement correct » ; ou bien encore encourager la sodomie et finir par défendre la pédophilie ?
      On le voit, le mystère de la Chute a une importance capitale, c’est le nœud de notre condition qui prend ses replis et ses retours dans cet abîme.
      L’homme est tombé dans la conception misérable du fini, alors qu’il était né pour l’INFINI.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 mars 09:33

        ’’Les investissements les plus importants des compagnies pétrolières,

        Ne sont pas réalisés dans les énergies renouvelables’’

        —>

        Je n’en crois rien. En témoignent les éoliennes qui se répandent partout et même en mer, comme des pustules et à grand renfort de subventions publiques, autrement dit, avec notre argent et sans notre consentement.

        L’État n’est plus au service des citoyens mais est devenu une pute entre les mains des lobbies.


        • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 14 mars 10:19

          Le monde totalement suicidaire surjoué d’un paradis ecolos sans l’homme.

          C’est affligeant !

          Le monde a connu un monde sans technologie. Avec un rapport a la nature si « ma-gni-fi-que ».

          Le plus riche du monde le roi soleil n’avait pas de telephone portable ni de supermarché a coté de lui, ni de magasin IKEA.

          La nture sur terre était si belle. Les loups pouvaient bouffer les gens en foret si « jolie » et les gens mouraient de faim de semances improductives et sans médicaments fomentés par les technologies OGM.

          C’est dans un enviromment utopisue et sectaire que vivent une grande partie de la population a qui on « enseigne » la débilité que la nature est « magnifique ». 

          La population mondaile a vécu dans la misère pendant des siècles et nous avons la prospérité que depuis que nous dominons la nature.

          La moitié de a terre doit vivre avec une moustiquaire, mais les bobos frustrés ecolos veulent des moustiques. 

          Ils veulent des loups, des crocrodiles et des serpents corail, mais attention, ils veulent ça, mais pas dans le parc ou ils emnenent leus bebé dans la pousette. La nature « for-mi-dable » c’est top chez les autres.

          Mal baréé la generation actuelle dans son utopie.

          Après les échec du féodalisme, du socialsime, du communisme ils vont vers la destruction de prospérité a fond.

          La moitié du monde qui vit « proche de la nature » veut venir en occident, sa technologie et sa maitrise ou remplacement de la nature, mais iols sont trop aveuglés pour comprendre.


          • John John 14 mars 10:36

            Spartacus salut !

            « nous avons la prospérité que depuis que nous dominons la nature. »

            Tu ne domines rien du tout ... Tu prends juste tes rêves pour la réalité ... quand la nature frappe elle fait mal ! Ton capitalisme et impérialisme à sa part de responsabilité ! La nature demain si elle le veut elle nous met en miette ... 


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 mars 11:37

            @John
            bonjour,
             
             il faut comprendre que dans l’esprit de l’avatar spartacus, dominer ça veut dire violer, piller, saloper, détruire.


          • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 14 mars 12:57

            @John
            Les faits sont les faits !
            Le monde a stagné pendant des siècles et vécu des idéologie « écolos » pas encore appelées écolos sous le féodalisme.

            Le monde a prospéré avec le capitalisme libéral que depuis 300ans plus qu’en des milliers d’années ou c’était la misère complète. 
            Mais pas l’ignorance et l’utopie dans ce déni.

            Sans l’optique, sans la pharmacie, la chimie, l’agroalimentaire l’industrie les inovations, les investissements tu crèves la bouche ouverte. POINT

            On ne compte plus les graves problèmes environnementaux des idéologies collectivistes ou ecologistes..
            L’assèchement de la mer d’Arral, Tchenobil, les pluies acides des pays de l’Est, 9 des 10 zones les plus poluées de la terre sont en Chine ou Russie.
            Rrcemment le « tout » sans pesticides et engrais qui a créé la destruction de toutes les récoltes du Thé et riz du Sri Lanka et créé une grave crise économique.

            La « tragédie des communs » et le collectivisme propre aux idéologies non-capitalistes, (socialsime, communisme, ecologisme) sont un problème bien plus grave pour l’environnement et le capitalisme le sauveur.

            L’exemple Coréen du Sud des rizières et cours d’eau entre 2 régions. L’une colleciviste a laissé au système public de gérer les cours d’eau et l’autre au propriétaire voisin de gérer. La région gérée par un système centralisé a fait des récoltes mlisérables et celles gérée part la propriété privée a 
            fait la première région agricole de Corée.

            Le droit de propriété propre au capitalisme renforce la responsabilité individuelle sur l’environnement, le collectivisme déresponsabilise.

            Les faits sont les faits, on vit mieux en plein désert en Israel pays libéral-capitaliste que dans tous les pays désertiques qui l’entourent.


          • Et hop ! Et hop ! 14 mars 14:22

            «  En effet, sècheresses et inondations se suivent de façon catastrophique. »


            En France, c’est faux, c’est parce que les médias publient les catastrophes naturelles du monde entier.

            Il y a dans le monde des accidents ferroviaires chaque jour, donc si on les passe aux infos en France, on fait croire que le train est devenu dangereux.


            • Eric F Eric F 14 mars 19:07

              ’’Les atomes éternels transmettent ainsi leur connaissance acquise...’’

              Ces petites choses sont dotées d’un disque dur, qui mémorise leur expérience. Ah que la nature est bien faite !

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annaba philippe

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