• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Chienne de guerre

Chienne de guerre

"Si tu veux la paix, prépare la guerre", pour expliquer l’armée. Mais, après la guerre, que reste-t-il. La paix ? Les souvenirs ? Un musée de la guerre ? Ça, c’est presque sûr. Des expositions qui se suivent et se ressemblent pour faire comprendre du genre de connerie, la guerre. La dernière exposition "Chienne de guerre" rappelait que les animaux sont utilisés en temps de guerre. Cela rappelle aussi bien d’autres choses.


Chienne de guerre_01.jpgLes budgets de la Défense ont toujours été hors normes dans toute l’histoire des nations. Comme signataires de l’Europe, nous avons plus de 60 ans de paix derrière nous. On oublie vite les acquis apporté par cette signature. Depuis, lors, les générations se sont suivies. La guerre a été dite "froide", économique. La mémoire de la guerre est pourtant rafraichie par la représentation quotidienne derrière la petite lucarne. Le documentaire télévisé, avec des images d’archives, colorisées pour réactualiser avec nos habitudes, "L’apocalypse" a fait revivre la 2ème guerre mondiale.

La mémoire, c’est, aussi, les expositions spécialisées, les anniversaires et les jours de fêtes nationales permettent de ressortir toute ses armes lors de défilés prestigieux. Rien que le mois de juillet compte 20 fêtes nationales dont les plus connues chronologiquement, le Canada, les États-Unis, la France et notre petite Belgique. Les défilés militaires pendant les fêtes nationales sont là pour impressionner. Ils sont les vitrines de notre style de vie et de défense.

Le Cinquantenaire a, dans son sein, une annexe suffisamment importante pour abriter le musée de l’armée. Il pris forme à la fin du XIXème siècle. Léopold II voulait rivaliser avec Paris. Une arcade monumentale s’éleva, dès lors, au milieu d’un parc.En 1923, sous le nom de "Musée Royal de l’Armée et d’Histoire Militaire", le musée fut créé. Armes, uniformes, médailles, chars, tableaux et statues d’époque vont y trouver place pour rappeler des moments de gloires. L’évolution technique commence avec les brillantes armures du Moyen Age, véritables œuvres d’art pour arriver aux solutions plus modernes au travers des 2 guerres mondiales, après les Pays-Bas autrichiens et l’époque napoléonienne. Visite qui se prolonge par l’aviation militaire et civile dans un hall à la mesure de ces machines volantes.

Chienne de guerre 1.jpgActuellement, une exposition "Chienne de guerre" présente la guerre de 1914-18 avec le rôle joué par les animaux pour soutenir les efforts guerriers des humains. Parfois, pour le meilleur ; souvent, pour le pire.

Ce sont, donc, les animaux qui sont à l’honneur comme accompagnateurs de l’homme dans beaucoup de fonctions. Il aurait mieux valu pour eux qu’ils ne nous obéissent pas trop et ne nous fassent pas confiance au vu du tribu qu’ils ont laissé à notre gloire.

Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate en 1914, l’animal est une force de travail dans sa relation avec l’homme. Le conflit va lui faire prendre un rôle bien plus important. Les chevaux d’abord, les chiens et les pigeons, ensuite. L’uniforme du soldat, lui-même, est équipé de matière d’origine animale : cuir pour les chaussures et ceinturons, drap de laine pour l’uniforme, plumes et crin de cheval pour le couvre-chef. Le coton remplacera le cuir et la laine en temps de pénurie comme substitut. Prendre soin de son chien et de son cheval devient crucial pour exécuter les opérations de guerre. Chiens mitrailleurs, jouissant d’une ouïe fine et d’un flair, ils sont devenus un auxiliaire de premier ordre comme sentinelle et comme garde. Les pigeons, pour les transmissions. Entre temps, un cinquième de la population civile va se retrouver sur les routes pour fuir la Belgique à bord de charrettes tirées par des chevaux, par le bétail et les chiens et se retrouver sous le feu nourri des avions ennemis. La pénurie de nourriture oblige à devenir écologique avant l’heure. On reconnait et on se protège contre les petits ennemis acariens et autres. Les réquisitions massives des chevaux se multiplient. Dans les milieux colombophiles, l’autorité occupante oblige à déclarer les pigeons, à les enfermer et interdit de les vendre. Les chiens de plus de 40 cm au garrot sont réquisitionnés.

Des souvenirs, donc, à ne plus savoir comment les oublier. On aime se souvenir mais les générations successives usent le souvenir.

Premières constatations générales pour le visiteur d’une telle exposition : beaucoup de visiteurs et ce n’est pas la gratuité seule qui attire. On y vient en famille. Papa, maman et les gosses. C’est le papa qui montre, avec de nombreux gestes aux gosses, le maniement des armes, qui pointe du doigt, avec un certain enthousiasme, les décorations et autres ex-voto. Récompenses des guerres. Quand on pense à ce qu’est une guerre, ce qu’elle rappelle dans la réalité, je reste perplexe par cet enthousiasme. Je me demande incrédule, quel est le but de la manœuvre ?

Faire peur ? Si c’est le cas, c’est raté. Toutes ouïes, le gamin, cela n’a pas l’air de le faire trembler. Le gamin pense, au contraire, à faire son marché, au nouveau révolver qu’il va pouvoir demander à Saint Nicolas. Est-ce une vue plus pratique du papa qui se rappelle les difficultés pour trouver de l’emploi, aujourd’hui ? Pense-t-il faire un militaire, de son gamin, plus tard ? Oui, c’est vrai, il y a quelques bonnes places à prendre dans un futur assez problématique. La propagande militaire "Engagez-vous" pousserait à le croire. Si les quelques galons et décorations, c’est, peut-être, plus gênant à porter sur la poitrine, cela fait briller l’ensemble. Il fut, un jour, où j’avais même rapproché, dans un article, l’esprit du scoutisme avec l’esprit militaire à la vue de la présence mixée et partagée dans une idéologie commune et que l’on pourrait retrouver à l’occasion des jamboree.

Il y avait aussi des militaires d’un âge certain parmi les visiteurs. Eux, ce n’était pas, visiblement, avec une nostalgie contenue, que leur visite se déroulait. Pas d’exubérance, une exploration qui faisait défiler des images contenues au fin fond de leur mémoire.

Plus tard, lors de la visite, je me trouve devant un avion. Un groupe de Japonais s’approche. L’un d’entre eux s’écarte du groupe pour venir se placer devant un avion de la dernière guerre. Associant un grand salut militaire à un sourire plein de dents, il s’attend à ce que ses copains le prennent en photo avec patience et fixité. Clic clac, dans la boîte à souvenirs. Je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer en un anglais parfaitement compréhensible "the war is not as simple as a smile and a military salute with the hand" (la guerre n’est pas aussi simple qu’un sourire et qu’un salut militaire). Il continue son sourire et rejoint ses amis sans rien ajouter. Je n’ai pas chercher plus tard à savoir s’il avait compris et s’il était d’accord avec ma réflexion trop philosophique pour un lieu de tant de prestiges.

N’est-ce pas normal de vouloir par idéal défendre l’endroit où l’on est né, "sa" patrie ? N’est-il pas normal de montrer à l’autre que notre culture est plus avancée, plus technologique ? Vision souvent faussée car qui prendrait l’habitude d’aller en délégation voir cet autre avant de le déclarer comme ennemi ? Pourtant, la bonne vie a pris heureusement plus de valeurs. Le temps a effacé les envies belliqueuses. Plus question dans nos pays occidentaux de se lancer dans une aventure sans lendemain.

"Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente" chantait, déjà, Georges Brassens.

C’est presque un lieu commun que de le dire. L’armement a toujours été la préoccupation première des hommes pour défendre leur intégrité, leurs idéologies, leurs frontières. Après, on construit, dès lors, des murs. On vient de fêter le vingtième anniversaire de la chute du Mur de Berlin. Celui d’Israël, celui de la Ligne verte, à Nicosie, tomberont, aussi, un jour. La question reste, à quel prix ? Mais tous les murs ne peuvent disparaître sans la compréhension que vivre ensemble est la meilleure manière de vivre. Cela imposera une éthique toute particulière dans un monde qui grandit et qui aura de plus en plus de différences de conceptions. Ethique qui ne permettra plus des distorsions trop importantes.

Aujourd’hui, les murs passent, parfois, par plus de virtualité mais restent présents en esprit. A Berlin, ce n’est pas de la nostalgie, on parle d’ostalgie.20091109Ein Berliner.jpg

Un homme politique disait avant la chute, "j’aime tellement l’Allemagne, que j’en veux deux".

Dans des phases défensives alternées avec des phases offensives et de plus en plus techniques, la peur de l’autre subsiste même si, cette fois, elle devient indéfinissable et moins marquée par deux blocs idéologiques. Moins agressive, mais tout aussi efficace dans leur volonté de détruire les opposants de sa propre idéologie ou pour répondre à une agression. Autre histoire de l’œuf et de la poule probablement. Le fautif est toujours l’agresseur de l’autre camp.

«  L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.  », disait le grand guerrier Sun Tzu.

Le patriotisme est-ce la clé du succès et de la vie sereine ? Symbole des symboles, le drapeau national et ses couleurs spécifiques. Prestige de combattre pour lui avec des médailles en récompense des loyaux services à la patrie.

Et si les frontières disparaissaient ? Arte s’était posé la question dans le Théma du 22 janvier 2008. A l’échelle mondiale, l’ONU tente d’abolir les frontières entrainant la possibilité de s’établir où l’on veut. Fausse sortie, souvent. Il faut en avoir les moyens de cette politique. L’Europe, tente la même opération de rapprochement à l’échelle du continent. Schengen avait élargi le cercle des "amis". Mais, les souverainetés sont toujours présentes pour freiner le mouvement de communion des peuples. L’influence, l’impact de ces décisions de recherche d’identité est énorme. Si les marchandises transitent sans plus beaucoup de documents, l’immigration des hommes n’apparait toujours pas ringarde pour l’accepter de bonne grâce dans un visage que l’on donne de l’humanité. L’extrême droite en fait son leitmotive.

Le 26 novembre, la RTBF se posait vraiment la Question à la Une, du "quoi faire" avec une armée ? Cela remettait quelques idées préconçues à leur juste niveau.

Humanitaire ou militaire ? C’est un peu le choix aujourd’hui en dehors des points réellement chauds de la planète comme l’Irak et l’Afghanistan.

Les objectifs de l’armée, maintenir la paix. L’ennemi a changé de visage. Plus de confrontation entre deux blocs Est et Ouest. Le communisme s’est mis en veilleuse avec la chute du Mur de Berlin. Le service militaire des jeunes a été supprimé dans beaucoup de pays. Les troupes stationnées en Allemagne en sont sorties. Il s’agit de soutenir l’ONU. Depuis le 11 septembre 2001, l’ennemi se cache derrière le terrorisme qui n’a, lui, plus de frontières. La sophistication ne se retrouve plus nécessairement dans le matériel ad hoc. On cherche à vendre le matériel obsolète. 1500 véhicules de l’armée sont ainsi vendu par an en Belgique, ce qui représente quelques 300 millions d’euros depuis quelques années. Il faut que les nouvelles armes remplacent les anciennes. L’OTAN, trop américain, ne fait pas confiance.

Nous sommes, désormais, à l’ère de la guerre des étoiles et des informations : guerre de tranchée derrière celle des claviers. Ce qui change la donne. Les civiles sont devenus plus exposés que les militaires.

La présence militaire en Afghanistan fait débats. Obama se cherche encore dans une question de "stop ou encore". En Belgique, 30 millions d’euros par an et 5 millions pour raison humanitaire. Se spécialiser dans les objectifs devient obligatoire en période de crise.

Les missions à l’étranger sont devenues les raisons principales de l’armée. Au Kosovo, la KFOR après 10 ans sur place, continue à établir des contacts avec la population locale en tenant écartés serbes et Albanais. Le rôle de sociologue apparaît là-bas. A Kandahar ou à Kaboul, c’est plutôt rester sur le qui-vive en attendant que cela passe. Échec en Irak, échec en Afghanistan de la pacification sous la forme uniquement militaire.

Pour recruter de nouveaux jeunes militaires de métier, il faut présenter l’aspect sécuritaire du rôle de l’armée. La sécurité d’emploi en poussant la motivation du côté social. Pourtant, on n’aime pas trop garder les anciens, trop âgés, de plus de 40 ou 50 ans. Retrouver une place dans le civil reste une possibilité, mais c’est un autre monde avec une guerre commerciale comme seule similitude. Tout dépend de l’occupation sous les drapeaux. Pilotes, informaticiens, on aimera peut-être, mais tireur d’élite ? Ce n’est pas gagné.

La sophistication des outils technologique dépasse les anciens outils. Tanks et jeeps, même si ils ont évolué ne trouvent plus vraiment preneur dans la préparation du guerre moderne. Le Président Sarkosy a d’ailleurs réassigné les budgets militaires pour les orienter vers l’espionnage par satellite et la tendance "guerre des étoiles". Les dernières poussées de nationalisme, d’identité nationale ont aussi des relents de trop de déboires à leur actif et ne génèrent pas uniquement les bravos.

Les Balkans ont été le cadre de quelques hésitations de la pacification de l’Europe. La violence dans la fédération de Yougoslavie, assez factice, il est vrai, a été dépecée. La Russie, elle-même, se retrouve seule dans l’ancienne URSS.

En 2007, l’Estonie avait subit une attaque en règle qui avait bloqué tous les réseaux informatiques. La guerre technologique avait commencé. La Russie avait été désignée comme coupable potentiel. Les ordinateurs zombies ont générés paniques et pagailles. Nouvelle stratégie : les Armes d’Informatisations Massives ou de Armes de Désorganisation Massive La bande passante bloquée, les informations et les états ont été obligés de déclarer forfait. Couper les lignes et relancer. Bugs et virus sont les armes de demain pour déstabiliser et il ne faut pas nécessairement une armée pour y arriver. Le piratage et la guerre télécommandée. Des kits de pirate existent dans le commerce. La Société Kaspersky découvre 500 nouveaux virus par jour et évalue à 10.000 internautes capables d’être des cyber-criminels. Le commerce de l’antivirus est évalué à un budget de 100 milliards de dollars. Certains hackers sont contactés et engagés dans les rangs de l’armée de l’ombre. Un pacte de non-agression ne semble se créer que dans la logique. Hacker, une profession à part entière pour demain ?

Daniel Cohen sortait récemment un livre qui raconte par le menu cette histoire au travers des siècles avec le titre "La prospérité du vice". Une introduction (inquiète) à l’économie ? Pas seulement. L’équilibre des puissances par l’intermédiaire des guerres religieuses, poussées par le pouvoir et les richesses. "L’Europe pour lui devra apprendre à conjuguer l’idée de l’Empire universel, présente à travers la foi chrétienne, notamment, et le génie singulier de chaque nation", écrit-il.

"Enrôlez-vous", qu’ils disaient. Il est vrai qu’aujourd’hui, vous serez peut-être plus à l’abri à l’intérieur de l’armée qu’à l’extérieur comme civil. Quant à la sécurité d’emploi, elle n’est plus une raison d’assurance dans la longueur, car le carriérisme n’est pas plus prisé qu’ailleurs.

20091027Conflit d'interet.jpgSuis-je pacifique ou pacifiste ? Probablement, ni l’un, ni l’autre. Observateur libre des vices et des rêves de mes semblables et de moi-même ? Très certainement.

L’Europe, quoi qu’on en dise, a contribué à la paix que nous connaissons. Ceux qui n’en font pas partie rêvent d’y entrer, ceux qui n’y sont pas, rêvent d’en sortir. Paradoxe de notre temps qui cherche son origine dans des raisons économiques et sociales trop peu agencées avec succès. Une vue raccourcie par des pensées d’être à la botte des USA, quelque part, aussi. Et pourtant... La paix reste toujours fragile et dépendante de beaucoup de paramètres de confiance et de compréhension mutuelle. Elle restera toujours dans les mains des populations concernées d’évaluer les risques de ne pas trouver les concessions nécessaires. La Turquie, à cheval sur deux continents, on peut comprendre la difficulté à faire partie du "club" des européens. La Russie, elle, fait partie physiquement du territoire de l’Europe.

Cynisme complet, on avait même entendu "Mieux vaut profiter de la guerre. La paix sera pire". Les armements nouveaux, même avec le prix de la technologie qui diminue, resteront très gloutons en énergie et en monnaie. (USA 500 milliards de dollars, un quart du budget fédéral. L’Europe, le cinquième). Surveiller les amis de nos ennemis dans une hypersurveillance ?

20090917Baroso réelu.jpgCanaliser, les instincts, les idées et les idéologies deviendra de plus en plus difficile à l’ère d’Internet.

Ce sera s’armer toujours d’avantage ou s’allier comme seule autre solution.

Alors, l’armée au musée ou pour construire la paix ? A nous de choisir.

Et si on demandait leur avis à nos animaux de compagnie ? Pas sûr de la réponse.

Comme tout se termine par des chansons, je cède la parole : "Des hommes pareils" de Cabrel.

Pour les images de tout cela, c’est ici.


L’enfoiré,


"A quoi sert l’armée" se posait la question un rédacteur français.


Citations :


  • « Les guerres ont toutes sortes de prétextes, mais n’ont jamais qu’une cause : l’armée. Otez l’armée, vous ôtez la guerre. », Victor Hugo

  • « Les plus grands musées du monde ne contiennent que des butins. », Frédéric Dard

  • « Autrefois on cherchait des armées pour les mener combattre dans un pays. A présent on cherche des pays pour y mener combattre des armées. », Montesquieu

  • « Il y a des hommes politiques éclairés en France et en Allemagne qui ont dit que des pays qui ont la même monnaie ne s’enfermeront plus jamais dans des querelles. », Angela Merkel



Moyenne des avis sur cet article :  3.4/5   (5 votes)




Réagissez à l'article

17 réactions à cet article    


  • hengxi 10 novembre 2009 11:25

    La Turquie, à cheval sur deux continents, on peut comprendre la difficulté à faire partie du « club » des européens. « 

    C’est ce que les Européens appellent un discours consensuel, sous entendu faux-cul, comme ils savent si bien les tenir.

    Vous savez très bien que le problème de la Turquie est non pas d’être sur deux continents, mais vient du fait qu’il s’agit d’un pays islamiste, ce que ne voient pas d’un bon oeil certaines populations Européennnes (Demandez donc aux Allemands)

     »La Russie, elle, fait partie physiquement du territoire de l’Europe."

    Je vous souhaite bien du plaisir.


    • L'enfoiré L’enfoiré 10 novembre 2009 11:45

      Bonjour hengxi,
       Merci de passer par ici.
       Absolument. C’est exact, la Turquie, j’ai eu l’occasion de consacrer tout un article sur le sujet.
       Les Allemands vivent à plein dans cette ambiance.
       Je vous dirais aussi que Bruxelles a une communauté turque très importante. Intégrée ? Ce n’est pas sûr. Greffée, plutôt. Comme vous avez pu le lire dans mon article précédent, nous avons des parcelles destinées aux Turcs et aux Musulmans dans nos cimetières.

       Pas simple de vivre ensemble. Vous en savez quelque chose avec les différentes ethnies. La force n’est pourtant pas la meilleure manière.
       S’accorder, c’est la seule manière de mettre bas les armes et aussi diminuer les frais de l’armement.
       La Russie a fait partie de la grande Europe dans le passé. Evidemment, c’est un sacré morceau. L’économie en autarcie, cela n’existe plus. Les vases communicants mal réglés, c’est ça le problème principal.
       Le Mur de Berlin n’était qu’un étape de notre futur.
       Nous avons fait, à notre époque, une marche arrière. Se retirer derrière des frontières rikiki qui n’ont plus la dimension nécessaire.
       Nous avons reconstruit des murs.
       Le discours consensuel est-il faux-cul ?
       S’il ne mène pas à la compromission, je ne suis pas contre.
       Vous savez en Belgique nous avons un goût assez prononcé pour le consensus.
       Tout chez nous y pousse.
       Sinon, c’est la guerre civile et personne ne le voudrait. Par obligation, peut-être pour certains.
       Bruxelles est souvent vu comme un test pour l’Europe.
       Ce n’est pas pour rien que notre premier ministre est proposé à la direction de l’Europe.
       Il faut en avoir du doigté.
       Et ce doigté, du fait que nous devenons de plus en plus nombreux, devra s’étendre encore. 
       

       


    • hengxi 10 novembre 2009 11:56

      Bien que je sois un Européen convaincu et surtout convaincu que cette union est indispensable, je n’y crois plus beaucoup tant les nations ou plutôt leurs peuples sont figés sur des acquits impossible à maintenir.

      L’Europe fonctionne tant qu’il y a des sous dans la caisse et que ceux-ci sont distribués en fonction des demandes faites par les dirigeants nationaux.

      Aucune Europe politique
      Aucune Europe sociale

      Faire rentrer n’importe quels pays pour paraitre aussi grosse que le boeuf est la meilleure façon de se suicider en faisant une Europe des riches et une des pauvres, qui quand ils seront majoritaires viendront demander la plus grande partie du gâteau.

      C’est là que l’on verra si les "bien-pensants qui sévissent aujourd’hui sont aussi sociaux qu’ils le disent.

      Un sombre, très sombre avenir.


      • L'enfoiré L’enfoiré 10 novembre 2009 12:19

        Je suis d’accord. Comme je l’écrivais, nous sommes condamnés à réussir ensemble ou couler ensemble. Hors, qui dit plus de monde, dit plus de différences, plus d’idéologie, moins de facilités pour en sortir.
        La solution de la force, et vous pourriez en parler, n’est pas une solution à long terme.
        Le peuple a toujours raison à un moment de son histoire.
        A l’heure de d’Internet, tout devient possible.
        C’est pour cela que les philosophes d’aujourd’hui sont de plus en plus écoutés. Les bien-pensants non sociaux n’auront que le choix. Ou essayer de vendre le message, ou sauter lors de l’élection suivante. La politique est de moins en moins simple.

        L’Europe pas sociale. C’est exact. On a été trop vite de ce côté en pensant que tout était réglé par la monnaie. (voyez la dernière citation)

        L’Europe politique n’existe pas ?
        Là, je serais plus circonspect.
        J’ai l’occasion de passer souvent par le Berlaymont.
        Je ne vais pas dire que c’est toutes les semaines, mais les projets défilent et sa façade le rappelle. De plus, les pays et les sociétés commerciales sont bien surveillés.
        Je vous rappelle qu’il y a une dame de fer, implacable, à la tête des Affaires
         


      • L'enfoiré L’enfoiré 10 novembre 2009 12:34

        J’ai appelé cela « L’argent du beurre ». Un article qui a déjà pris des lunes.


      • Markoff 10 novembre 2009 14:18

        Je suis d’accord avec Victor Hugo : sans armée, impossible de faire la guerre.
        Pour régler un conflit, la guerre c’est la pire des solutions. Puisque, aprés, on se met autour d’une table, autant commencer par là, non ? Ca éviterait des tas de cadavres et à la raison du plus fort d’imposer ses solutions.

        Mais c’est là une solution de sagesse et certains hommes ( encore trés nombreux ) n’aiment pas la sagesse.

        La formule latine « si tu veux la paix, prépare la guerre » est une idiotie, on voit bien que depuis les romains ( et même avant ) on a toujours eu des guerres, grace à cette belle formule hypocrite qui n’a rien empêché du tout... C’est un cache-sexe pour militaire.

        Il serait temps d’adopter quelque chose de plus intelligent.
        Comme, par exemple, SI TU VEUX LA PAIX, PREPARE LA PAIX  !


        • L'enfoiré L’enfoiré 10 novembre 2009 14:34

          Markoff

          Je partage totalement votre sagesse.
          Je dirais mieux encore : « Si tu veux la paix, arrange toi que ton voisin l’aie avant toi ».
          J’ai fait mon service militaire, il y a bien longtemps.
          J’ai appris beaucoup de choses. Il n’a pas été inutile.
          Il n’y a pas eu de conflit pour expérimenter tout cela.
          En 68, je me rappelle d’un événement qui avait excité toute la caserne.
          Les chars soviétiques entraient dans le lard. On appelait cela la fin du Printemps de Prague.
          Gorby méritait son Nobel de la Paix
          Je ne sais si vous avez vu « Les dernières heures du mur »
          Le cynisme des commentaires dit par des acteurs étaient troublants.


        • finael finael 10 novembre 2009 14:58

          Salut Guy !

          Quelques précisions :

          - les animaux ont été tout aussi intensivement utilisés pendant la seconde guerre mondiale, et par toutes les armées. Peu de gens savent que l’armée allemande du « blitzkrieg » utilisait 5 fois plus de chevaux que de camions. Et lors de la campagne de France de mai-juin 40 l’armée française a perdu 92 000 hommes - et 300 000 chevaux !

          - La phrase : « mieux vaut profiter de la guerre la paix sera pire » a été prononcée en 1944 par un officier de panzers allemand (« Panzer » Meyer, tué en Normandie).

          Sinon je ne crois pas que l’existence des guerres soit due à celle des armées (ce serait plutôt l’inverse). Malheureusement la guerre existe dans la nature, même entre les plantes, n’en déplaise à nos chers écolos.

          Les guerres ont bien d’autres conséquences que de créer des célébrations et des souvenirs. Notre monde a été littéralement été façonné par les guerres, mais c’est en soi un sujet qui mériterait plusieurs livres.

          La Russie ne se retrouve pas « seule dans l’ancienne URSS » mais a bel et bien été dépecée de territoires russes, et même de son coeur historique : Kiev, première capitale, durant 5 siècles, de la Russie. Une situation qui ne laisse rien présager de bon.

          Je crois que l’Europe - telle qu’elle a été construite - n’est que poudre aux yeux, et ne nous préservera pas de nouvelles boucheries : Ce n’est pas parce que l’empire américain contrôle plus ou moins ce qui s’y passe que les problèmes (Allemagne - Pologne, France - Allemagne, Italie - Autriche, Espagne - Angleterre, Roumanie - Hongrie, etc ... etc ...) ont disparus. Ils sont juste en sommeil.

          Bref ! Il faudrait reprendre un à un tes arguments et les nuancer et les préciser.

          Pour ma part je suis plutôt pessimiste quant à l’avenir de la paix chez nous.


          • L'enfoiré L’enfoiré 10 novembre 2009 15:35

            Salut Finael,

             J’avoue, je suis un idéaliste.
             J’espère toujours que demain sera meilleur qu’aujourd’hui.
             Il faudra faire comme « si » pour vivre en paix. Comme je l’ai dit, la population mondiale ne faisant qu’augmenter, les idées aussi, on ne peut s’attendre à un adoucissement des règles pour vivre en commun. Mais ce n’est pas nécessairement par la force que les choses se gagnent ou se perdent. Le sommeil peut durer longtemps. Un sommeil que l’on pourrait comparer aux volcans. On sait qu’ils exploseront un jour et pourtant on continue à vivre à Naples près du Vésuve. Mes arguments, c’est au coup par coup que l’histoire nous apportera ses corrections. La chanson de feu de Nino Ferer, le Sud me revient à l’esprit.
             Être pacifique ou pacifiste, je ne le suis pas particulièrement, comme je le disais.

             Sur la guerre de 14-18, dans ma bibliothèque, j’ai 4 volumes dont le titre générique est « La Belgique et la guerre » que je tiens avec le plus grand respect. Mon grand-père en a fait partie et est mort en 1926 des suites des gaz et de son courage. Je ne l’ai pas connu.
             A cette époque, on s’engageait presque de bon coeur.
             Un autre gros volume « Héros et martyrs » Les fusiliers de la guerre de 1940.
             Ces volumes m’ont été transmis de génération en génération comme une relique.
             
             J’aime beaucoup tes connaissances historiques. Une passion, très certainement, qui suit la généalogie dont tu es un ardent découvreur et chercheur.
             Les armées sont les résultantes de la volonté d’en découdre. C’est évident.
             Les raisons de se battre ont évolué dans le temps.
             Jusqu’à l’époque napoléonienne, c’était presque un sport, un passe temps encore avant. La vie n’avait pas le même prix.
             On reconstitue avec grande minutie, tous les x années, la guerre de Waterloo à Waterloo.
             Des charges d’hommes qui fonçaient sans réfléchir devant des canons.
             Des boucheries en conséquence. Espérons que l’intelligence et la raison seront seulement plus fortes.
             


          • Markoff 10 novembre 2009 17:48

            salut l’enfoiré,
             
            Demain, on va célébrer, une fois de plus, la fin de la plus grande boucherie organisée, à la fin de laquelle on a dit « plus jamais ça ! » Puis, on a redit « plus jamais ça » en 1945...
            C’est à se demander si les hommes sont intelligents.... J’en doute de plus en plus...

            Vous dites que vous n’êtes pas « particulièrement » pacifique OU pacifiste... il y a une petite contradiction à se dire par ailleurs idéaliste. C’est quoi, alors, cet idéal ? Je comprends que vous êtes plutôt du côté de la paix, mais il fait choisir son camp sans ambigüité.

            Au 18 ème siècle, Montesquieu s’écriait « Comment peut-on être Persan ? » Moi je dis aujourd’hui, comment peut-on ne pas être pacifiste ?

            Il y a une nuance importante entre pacifique et pacifiste, mais j’ai le projet de faire un article sur ce thème bientôt. Je vous invite à vous y reporter.

            J’ai participé à une guerre (Indochine) bien involontairement, j’avais 20 ans, et ça m’a ouvert les yeux définitivement. C’est « grâce » à ce conflit que je suis devenu pacifiste et que je le resterai le restant de mes jours.

            cordialement


            • L'enfoiré L’enfoiré 10 novembre 2009 18:08

              Salut Markoff,
               Je comprends votre soucis à comprendre ma phrase. Je vais essayer de vous répondre au mieux et me corriger aussi. (je le ferai sur mon site)

               Etre « pacifique » voudrait dire « attaché à la paix et exempt de violence »
               Là j’aurais dû dire « oui », même si mon exaltation aurait pu croire le contraire.

               « Pacifiste » = recherche systématique de la paix en toute circonstance« .
               Là, il y a un travail bien plus complet à effectuer. Sans armes, avec des convictions à défendre, avec des mots. Ceux-ci peuvent être forts, avec compromis à la clé, mais sans compromissions, car ce serait que partie remise.

               C’est vrai, avoir participé à des événements que vous citez, doit changer la donne quelque part dans sa tête.
               Je suis venu après guerre. Je ne voudrais pas en connaître une. Certains disent parfois qu’il aurait mieux valu étouffer une guerre dans l’oeuf. Plus vite dit que réalisé. Et puis ce n’est que bien après qu’on le dit.
               Prévenez moi dès que votre article sera paru. Je serais très heureux d’y venir vous saluer.

              Cordialement
               
               La méthode »hippie", c’est fini. Vivre d’amour et d’eau fraiche, aussi.
                


            • finael finael 10 novembre 2009 21:54

              Désolé Guy, je vais dire du mal de ton pays.

              Je t’en présente d’avance mes excuses.

              Au début des années 30 le gouvernement belge avait décidé d’interrompre toute négociation, tout travail commun, avec les militaires français afin de ne pas froisser l’Allemagne.

              Le gouvernement français avait de son côté décidé de ne pas prolonger la ligne Maginot jusqu’à la mer pour ne pas « froisser » les belges. (Il est de bon ton de déclarer doctement que ladite ligne ne servait à rien, mais c’est oublier un peu vite que 1) elle n’a jamais été prise, 2) pour un soldat sous le feu n’importe quel abri vaut mieux que rien du tout).

              Le 10 mai 40 le gouvernement belge n’a appelé les alliés à la rescousse qu’à midi alors que les allemands avaient attaqué à 4h30. Par suite de l’attitude adoptée auparavant, ils n’ont apporté aucune aide à la 1ère armée française et au B.E.F, pas même des cartes !

              Le 28 mai la Belgique capitule sans en avertir ses alliés, avec évidemment des conséquences désastreuses sur le plan militaire mais aussi diplomatique : C’est là que les anglais décident de rembarquer leur armée (qui était leur seule armée) pour la sauver alors que les français voulaient tenter une percée vers le sud, d’où une rancoeur chez les militaires français.

              Celà n’empêche pas que souvent l’armée belge se soit battue héroïquement. Que certains aient - sur des initiatives personnelles - apporté toute l’aide qu’ils pouvaient à leurs alliés, mais globalement l’attitude de la Belgique a joué un rôle non négligeable dans le désastre de mai 1940. 

              Les belges, les anglais, les français, les thécoslovaques, les danois, les norvégiens, les néerlandais, ... et même l’Italie mussolinienne (je n’en dirais pas autant de la Pologne) voulaient tous la paix.

              Les Français, les Anglais avaient poussé le pacifisme, en septembre 38 jusqu’à abandonner un allié en dépit des traités signés (la Tchécoslovaquie) et le premier ministre britannique avait annoncé à son retour « la paix pour 1000 ans », acclamé par la foule.

              Ils ont eu la guerre.

              Comparons maintenant d’un côté des pays comme la Belgique, les Pays Bas d’un côté et la Suisse ou la Suède de l’autre. Aucun de cespeuples ne voulait la guerre. Mais leurs façons de l’éviter étaient à l’opposé : certains, comme la Belgique avaient, ou ont, une armée très faible, au contraire, la Suède comme la Suisse se préparent militairement activement. La Suède a sa propre industrie d’armement, très performante.

              Et eux ils ont eu la paix ! (ne pas oublier que le fer suédois était l’objet de toutes les convoitises de Hitler).

              Alors je suis désolé, mais « Si vis pacem para bellum », ça marche toujours, même si certains se croient plus intelligents que les autres. Un autre proverbe dit « montre ta force pour ne pas avoir à t’en servir ».

              Et c’est exactement à ça que sert la dissuasion nucléaire.

              Le vrai problème peut être c’est « qu’il suffit d’un seul pour déclencher une guerre mais il faut être au moins deux pour faire la paix ».

              Pour ce qui est des guerres coloniales, comme « l’indo », ce sont les politiques qui l’ont voulue, les militaires l’ont faite parce qu’ils obéissent. Pour cette guerre là, c’est Jules Ferry qu’il faut maudire, oui « le » Jules Ferry de l’instruction gratuite laïque et obligatoire, de son temps il était surnommé « Ferry le tonkinois » tant il poussait à établir un empire colonial en Annam, en Cochinchine.

              D’ailleurs ce sont en général les politiques qui sont les plus « va-t-en-guerre », les militaires sont plus conscients de ce que c’est. Peut-être que si on les écoutait plus on aurait moins de guerres.

              P.S : j’ai vu, une fois, étant jeune, l’un de mes arrières-grands-pères. Grand mutilé (un bras et une jambe), finissant de cracher ses poumons car gazé.


              • L'enfoiré L’enfoiré 11 novembre 2009 08:33

                Bonjour Finael,

                Pas de mal à dire du mal, surtout quand c’est aussi bien documenté. Je ne connais pas l’histoire aussi bien que toi. Je vais peut-être dire des conneries. Difficile de retracer tout cela en un commentaire. (wiki)
                La Belgique a voulu rester neutre vu sa faiblesse militaire, c’est sûr. Hitler le savait et encore aujourd’hui, la Belgique est un point de passage obligé dans beaucoup de cas plus pacifiques. Pas de montagnes. Un véritable boulevard. La bataille des Ardennes a par contre pu être plus équilibrée dans un jeu de cache cache.
                Deux communautés qui avaient des idées différentes de régler le problème. Pendant la 1ère guerre, officiers francophones n’étaient pas compris par les soldats flamands. Vieille histoire qui reste dans la gorge de ceux-ci.
                La ligne Maginot au sol a certainement obligé l’Allemagne à passer par les airs. Il faut avoir les moyens de sa politique.

                Obama a actuellement sur les bras cette décision d’augmenter les troupes comme le voudrait son chef des armées face à une opinion publique qui se rappelle du Vietnam.

                Comme je le disais dans mon article, les budgets militaires seront de plus en plus importants si nous ne trouvons pas un moyen de nous entendre d’une manière ou d’une autre.
                Notre méthode à la belge, et cela l’histoire nous a obligé à l’appliquer, c’est de trouver des compromis ou de les forcer. Cette confrontation de deux communautés TRES différentes (latin - germanique) donne beaucoup d’expérience. Nous avons eu des hommes politiques récents qui jouaient à cet exercice jusque dans les dernières minutes aux petites heures du matin à bout de fatigue. Van Rompuy est actuellement en liste à l’Union européenne pour cette raison et qualité. Un petit pays n’a pas les même prérogative qu’un pays comme la France. Mais à l’échelle mondiale, celle-ci est devenue aussi un nain comme beaucoup d’autres. Le monde est devenu un village. Alors mangeons à la même table. 
                Aujourd’hui, on fête l’armistice, fêtons-là ensemble.

                Bonne journée


                • Markoff 11 novembre 2009 10:31

                  Bonjour l’ami Belge,

                  «  Le monde est devenu un village. Alors mangeons à la même table.  »
                   
                  bravo pour cette conclusion qui me plait beaucoup !

                  Quant à « fêter » l’armistice, je crois que le verbe « fêter » ne convient pas du tout, quand on sait ce qui s’est passé, parlons de commémorer, oui, mais ne parlons pas de fête, ce n’est qu’un souvenir de tristesse dont ni l’Allemagne, ni la France n’ont pas lieu d’être fières !
                  bonne journée.



                • L'enfoiré L’enfoiré 11 novembre 2009 11:29

                  Finael,
                   Le rapports des pertes par pays est aussi intéressant.
                   La bataille de l’Yser a aussi beaucoup de conclusions à tirer.


                • L'enfoiré L’enfoiré 11 novembre 2009 10:57

                  Bonjour Markof,
                   C’est vrai. Lundi on « fêtait » la chute du Mur. Pourtant, combien de souffrances et de morts à son actif, pour « bête » mur« .
                   Le mur de la liberté, ce n’est pas rien.
                   Un article ici-même, voulait comparer cela au 11/9.
                   C’est dire que l’on compare pommes et poires avec beaucoup de désinvoltures.
                    »Commémorer« oui. Absolument.
                   Même remarque que pour »pacifique et pacifisme", plus haut.
                   Les mots sont la forme des pensées.
                   Les pensées, elles, se trompent souvent de mots.


                  • L'enfoiré L’enfoiré 11 novembre 2009 18:23

                    Bonsoir,
                     Le film qui passe ce soir sur France2 est passé chez nous en première dans l’après-midi.
                     « Blanche Maupas » Très bon exemple de ce qui peut se passer dans une guerre comme celle de 14-18. Je ne suis pas sûr que cela a changé.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès