Combats au mortier en plein Paris XIXème : un acte banal
Les photos et les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux font froid dans le dos. S'agit-il de scènes de guerre syriennes ? De combats dans Sarajevo en 1992 ? D'un réglement de compte entre truands d'une favella brésilienne ?
Non, vous ne rêvez pas. Ces scènes d'une incroyable violence ont eu lieu en plein Paris, capitale d'un pays autrefois civilisé, aujourd'hui livré aux bandes de racailles. C'est la conséquence de l'incompétence et la démagogie de notre médiocre classe politico-médiatique, ainsi que de l'autisme d'une partie de la population qui refuse de voir en face la triste réalité de l'hexagone.
Le XIXème arrondissement parisien, c'est un endroit très populaire que j'ai bien connu. Belleville, la cité Curial, la porte de la Villette. Des voyous, il y en a toujours eu. Mais l'impunité dont ils bénéficient désormais laisse perplexe. Une vidéo des hostilités circule sur le web (site du parisien.fr) :
Aucune réaction de la police en vue. Des passants en fuite. Des femmes accompagnées de gosses en bas âge qui se réfugient dans un square. Du pur délire. Alors que la moindre manifestation de gilets jaunes donne lieu à d'impressionnants déploiements de policiers, et que ces derniers sont au trousse des chauffards, des citoyens non-masqués, voire des prostituées chinoises du quartier de Belleville, les "bandes de jeunes" peuvent s'épanouir en toute quiétude.
Du côté de la puissance publique, il faut noter le calme de l'homme fort du XIXème, le maire socialiste François Dagnaud, qui réagit dans un tweet au contenu digne d'un sketch de Fernand Raynaud à cette scène de barbarie : "témoin de cette agression, j'aurais appelé la police au 17 avant de dégainer ma vidéo" (!) Cet humoriste assimile ce qui s'est passé à la célèbre vidéo de la petite colombienne qui se noie sous l'oeil des caméras de journalistes abrutis. Sauf que ce qui se passe dans les rues de son arrondissement n'a rien à voir. Appeler la police ? Elle ne viendra pas, et votre narrateur en sait quelque chose pour avoir vécu dans un quartier analogue à celui de Belleville. Si elle se déplace, les tirs de mortier arroseront les véhicules des policiers, qui ne répliqueront pas afin de ne pas déchainer de violence supplémentaire ou commetttre une bavure à la Adama Traoré. Dans ces quartiers, la police aura toujours tort face aux voyous défendus par des marées d'associations. Ceux qui osaient se plaindre de la délinquance au début des années 2000 étaient traités de "beaufs" et de "fachos" ; ce que nous sommes devenus en migrant vers la province, puisque nous étions en opposition avec le pouvoir en place.
Français Dagnaud se moque du peuple. Où sont les caméras de surveillance de Belleville ? Soutient-il le déploiement d'une police municipale armée dans ses quartiers ? On peut en douter, quand on connait la démagogie de ces bobos qui vivent de leurs rentes électorales, dans des logements cossus et protégés. D'ailleurs la biographie de cet édile indique qu'il est bordelais d'origine. Pourquoi est-il venu à Paris ? Par passion pour le "vivre-ensemble" ? Ou simplement pour faire carrière au PS ?
Cela fait vingt ans que les classes moyennes ont été chassées de la capitale, désormais repaire à bobos ou à cas sociaux selon les quartiers. Pour les attributions de logements HLM, celui qui gagne sa vie passe après les "primo-arrivants" en France et ceux qui vivent d'allocations en tout genre. Ce système mis en place sous Delanoé donne le résultat que l'on constate : communautarisme, loi de la jungle. Ce n'est pas le 17 qu'il faut appeler quand on traverse Belleville, mais celui des compagnies de taxi afin de s'éloigner au plus vite de cet endroit sinistré par des années de politique gauche-bobo. Il est vrai que tout cela n'est que banalité, et un simple fait divers, pour les Dagnaud et compagnie...
Ci-dessous : les joies du vivre-ensemble dans les quartiers populaires parisiens :
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