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Accueil du site > Tribune Libre > Compétition scientifique et J.O. : La vraie place de l’Algérie dans (...)

Compétition scientifique et J.O. : La vraie place de l’Algérie dans le monde

« A une époque où certains fabriquent des puces, vous, vous cherchez des poux. »

Thomas Friedman, célèbre éditorialiste du New York Times s'adressant aux Arabes

 Cet été a été prolifique à la fois en nouvelles scientifiques, kermesse planétaire des Jeux olympiques mais aussi en drames au premier rang desquels on peut citer le chaos en Syrie. S'agissant de la science, nous avons eu successivement la confirmation du boson de Higgs - chaînon manquant du passage de l'énergie en matière-, nous avons été tenus en haleine par le fantastique atterrissage de Curiosity, parti à la recherche de la vie sur Mars. Enfin et c'est le but de cette contribution, la publication du classement Shangaï des universités attendu chaque année à pareille époque.

La mesure de la performance mondiale des universités.

Le classement Shangaï des Universités de la version 2012 a paru. Depuis 2003, le classement de Shanghaï, établit la hiérarchie mondiale des 500 établissements d'enseignement supérieur en fonction des prix et publications de leurs chercheurs et anciens élèves. Le classement privilégie la recherche en sciences exactes, au détriment de l'enseignement, prenant en compte parmi ses critères le nombre de prix Nobel attribués à ses anciens élèves ou à ses chercheurs, le nombre de médailles Fields (équivalent du Nobel en mathématiques), ainsi que les articles publiés dans des revues exclusivement anglo-saxonnes comme « Nature » et « Science ». Dans l'édition 2012, les universités américaines s'arrogent toujours dix-sept des vingt premières places. Le quatuor de tête est inchangé, composé des Universités américaines de Harvard, Standford, Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Berkeley. Le Royaume-Uni conserve deux établissements dans le « Top 10 », au même rang : Cambridge reste 5e et Oxford 10e. En revanche, l'University College of London (21e) perd une place et sort du « Top 20 », au profit de l'Université de Tokyo, qui s'octroie une place. La première université européenne non anglo-saxonne, l'Ecole Polytechnique fédérale de Zurich, pointe à la 23e place. (1)

La première française, Paris-Sud, est à la 37e. Classement européen en 2012. Par nombre d'établissements présents dans le « Top 500 », les Etats-Unis arrivent largement en tête avec 150 établissements, suivis par la Chine, le Royaume-Uni (38) et l'Allemagne (37). La France reste 8e, cette fois à égalité avec l'Italie, mais avec 20 universités représentées cette année, soit une de moins qu'en 2011. Trois universités israéliennes figurent dans le classement des 100 meilleures universités mondiales effectué par l'Université de Shangaï. L'université hébraïque de Jérusalem est 53e, Le Technion est 78e et le Centre Wizman 93e. En tout, cinq universités dans le Top 500. L'Arabie Saoudite se retrouve avec deux universités, l'Iran et la Turquie avec un université chacune.

Au total, le milliard de Musulmans se retrouve avec moins de 5 universités dans le Top 500 (les Universités de Téhéran et d'Ankara). Pire, à l'échelle du Monde arabe, seules deux universités saoudiennes formatées à l'américaine sont citées On dit que ce classement est discutable. Le classement se fonde en effet sur six critères, dont le nombre de prix Nobel et de médailles Fields, la fréquence de citations des chercheurs ou le nombre d'articles référencés dans les « meilleures revues » scientifiques. Au départ, Nian Cai Liu, professeur de chimie chinois et spécialiste des polymères, n'est pas un connaisseur du système des palmarès. Il ne s'est lancé qu'en 1999, à la demande de l'équipe dirigeante de l'Université Jiao Tong. « Nous voulions simplement savoir comment nous situer », affirme-t-il. L'idée du gouvernement chinois était d'amener plusieurs de ses universités à un niveau mondial d'ici à 2020. Les établissements chinois sont alors comparés entre eux, puis avec des universités étrangères. En 2003, l'équipe décide de rendre publics ses résultats sur Internet. L'impact est considérable, car il s'agit du premier classement international. Plus les universités publient, plus elles sont avantagées. En quelques années, divers classements (CHE, Financial Times, THE, etc.) se sont imposés et ils ont déjà un impact majeur en matière de politiques publiques. (2) 

On sait que la proportion du PIB d'un pays consacrée à la recherche et au développement (R & D), publiée depuis longtemps par l'Ocde offre une mesure comparée des niveaux d'activités de R & D des pays. Il est vrai que ce classement n'accorde aussi aucune importance à la notion de « qualité de l'enseignement » ou de « réussite de l'étudiant » : sujets sur lesquels les facs françaises ont misé tous leurs efforts et dont les progrès commencent à se faire sentir. Les pays anglo-saxons, eux, misent sur d'énormes campus réunissant toutes les disciplines. Pour rappel, dans le même temps, de nombreux organismes internationaux travaillent à l'élaboration de nouveaux classements axés sur de nouveaux critères. C'est le cas des rapports « Pisa » et de « l'International Ranking Expert Group ».

Du fait que les universités françaises sont mal classées, il est courant de chercher les failles de la méthode Shangaï. Pour Geneviève Fioraso, ministre français de l'Enseignement supérieur, le classement de Shanghaï est surtout un outil marketing qui ne prend pas en compte les sciences humaines et sociales, ignore la qualité de l'enseignement et de critères comme le taux de réussite des étudiants, leur encadrement...C'est donc très parcellaire et réducteur, même si les comparaisons internationales sont toujours intéressantes. (...) Il s'agit de revaloriser l'image des universités en termes d'enseignement, d'y attirer les bacheliers scientifiques, notamment ceux qui ont décroché une mention, de faire réussir nos étudiants. Nos professeurs sont de bonne qualité et il suffit parfois de mesures en apparence modestes, de rendre ces petits services qui font la différence, accueillir les étudiants au cours d'universités d'été - beaucoup le font mais pas toutes -, mieux les orienter, rassurer les familles, développer le tutorat, soigner l'environnement, stimuler l'innovation. (3)

Le cas de l'Iran

Le cas de l'Iran dont l’université de Teheran est dans le top 500 est un cas d'école. Bien que peu favorisé par le classement, c'est un pays où science et technologie ont une signification. Sans remonter jusqu'à Ibn Sina ou Al Khawarizmi et la découverte du zéro du côté de Ninive, l´Iran est une puissance technologique, de loin plus performante que beaucoup d'autres pays. L'Iran fabrique ses avions, ses chars, ses bateaux, ses fusées et ses satellites et sait enrichir l'uranium. Enfin, tout le monde se souvient comment la prouesse technologique des chercheurs qui leur a permis d'intercepter et de faire atterrir sans dégât le drone furtif américain de dernière génération.

Quel est le secret ? Le taux d'alphabétisation est de 86 pour cent », 3.572.000 étudiants en 2008. Pour être accepté dans une université, les étudiants doivent passer un examen national d'entrée en université, qui a lieu une fois par an. Environ deux millions de candidats s'y présentent chaque année, mais seulement 100.000 sont acceptés (soit 5%). Il faut être classé dans les 5000 meilleurs pour étudier dans les meilleures universités (dans les 100 meilleurs pour entrer dans une école de médecine de Téhéran). Cette avancée à marche forcée vers le développement a un nom : la force de l'enseignement supérieur et la pertinence d'une recherche de qualité avec des moyens adéquats et une exigence de tous le instants. « Forget Harvard - One of the world's best undergraduate colleges is in Iran », c'est le titre d'un article d'Afshin Molavi publié dans Newsweek le 18 août 2008. On y relève quelques éléments aussi intéressants que... surprenants ! En 2003, surprise des responsables du département d'« Electronical Engineering » de l'Université de Stanford, qui constatent que les meilleurs étudiants aux difficiles épreuves d'admission à leur cycle Ph.D. proviennent d'un même pays et d'un même établissement : la « Sharif University of Science and Technology » en Iran. Sharif dispense, selon de nombreux spécialistes, l'un des meilleurs programmes « undergraduate » (niveau licence) du monde en electronical engineering en compétition avec le MIT, Caltech, Stanford, Tsinghua et Cambridge. Un excellent corps enseignant scientifique. Priorité donnée aux sciences dans les programmes scientifiques des lycées. Un succès certes surprenant, mais qui - c'est certain - ne doit rien au hasard (4).

En Algérie, les universités forment des docteurs sans issue. La recherche est tellement déconnectée de la réalité que quand, après une thèse, on veut travailler toutes les portes étaient fermées. Les chercheurs renfermés dans leurs cocons, ne pensent pas à offrir des résultats rentables. De plus, il n'y a pas eu d'ouverture sur d'autres disciplines, les chercheurs passent leur vie sur un seul thème de recherche quitte à mourir avec, même s'il n'est plus d'actualité. C'est tout le système de la recherche qu'il faut revoir et surtout des débouchés de la recherche qui doit être en prise directe avec la réalité.

Le coût de l'effort olympique selon les pays

Une autre évaluation de la force de frappe sportive des Etats nous a été donnée par les Jeux olympiques. Fini le temps où les athlètes ne concourraient que pour le prestige et l'amour du drapeau. Les pays faibles font dans la surenchère. C'est l'Ouzbékistan qui versera la plus grosse prime pour une médaille d'or : 811.000 euros. Pour une médaille d'or arménienne 700 000 euros.Deux pays touchés par la crise trustent les premières places : l'Italie et l'Espagne promettent respectivement 140.000 et 94.000 euros pour une médaille d'or. Pour remonter le moral des troupes ? En France, pour récompenser les médaillés olympiques, un champion olympique se verra verser 50.000 euros, le vice-champion 20.000 euros et le médaillé de bronze 13.000 euros.

L'Etat américain a annoncé qu'il verserait 19.000 euros à ses médaillés olympiques. La Chine, pour des raisons politiques, promet pour la médaille d'or : 42.400 euros. En Russie, Poutine a décoré les athlètes et leur a offert chacun une voiture allemande Audi. L'Allemagne, accorde un bonus à tous les athlètes qui atteindront le Top 8 dans leur discipline. Une médaille d'or équivaut à une prime de 20.000 $ et une huitième place, à 2000 $. Avec 34 médailles remportées à Londres, l'Afrique affiche un bilan décevant. Certains pays n'ont pas gagné de récompenses olympiques, mais ils ont remporté la médaille d'or de la fuite. Huit athlètes camerounais, deux Ivoiriens et quatre membres de la délégation congolaise ont profité des Jeux pour faire défection.

Que faut-il en déduire ? Les pays arabes dans leur ensemble ont eu 10 médailles, avec deux médailles d'or des Maghrébins. Les pays musulmans ont reçu en tout 27 médailles dont 12 par l'Iran qui, au passage, ne fait pas dans la démesure s'agissant de récompenser les athlètes.

Justement, on s'aperçoit que moins le pays a une visibilité internationale politique, scientifique, économique plus il fait dans la surenchère. Il n'est pas étonnant de ce fait que les Etats-Unis, qui ont 150 universités dans le Top 500 avec 20 premières places, sont le pays où les médaillés reçoivent du gouvernement la prime la plus faible. D'autres, qui ont un poids politique scientifique et économique, n'ont pas de champions olympiques et à peine deux médailles. Mieux encore, Israël dont 5 de ses universités sont dans le Top 500 n'a eu aucun médaillé. Seule la Grande-Bretagne se singularise d'une façon élégante. Elle ne déboursera pas un centime en prime. La récompense pour les médaillés sera un timbre à leur effigie qui génèrera des droits d'image. Sans oublier la reconnaissance de leur pays (et de la Reine).

La performance et son évaluation en Algérie

En Algérie, un champion olympique bénéficiera d'un chèque de 3 millions de dinars, 2 et 1,5 pour les médailles suivantes. Dans la plus pure tradition des pays sous-développés, nous nous enflammons d'une façon irrationnelle pour un match de foot, une médaille, au point de bloquer la circulation pour faire comme les autres en appelant la foule à manifester sa joie...
Un athlète reçoit 12,36 millions de dinars - sans compter les invisibles -, autos appartement- pour avoir eu une médaille en or aux J.O. Certes, c'est exceptionnel, nous devons être reconnaissants à l'athlète d'avoir fait son devoir. Cependant, un problème moral se pose pour cet argent qui coule à flots dans la démesure pendant qu'il est mégoté chichement aux autres.

A titre d'exemple, on doit savoir que ces 12,36 millions de dinars obtenues représentent le travail de toute une carrière pour un enseignant. Dans quel monde nous vivons où, par mimétisme ravageur, nous suivons la mode en Occident que dans ses aspects de facilité alors que les fondamentaux de l'éducation ne sont pas atteints ! L'Ecole ne fait plus rêver ! Il est normal qu'un signal pareil ne mobilisera ni les enseignants ni les étudiants ni les élèves pour qui l'université ne sert à rien. N'aurait-il pas été plus moral et éthique d'honorer l'athlète par une médaille même si on peut admettre que les sponsors privés peuvent faire ce qu'ils veulent mais pas donner 5 millions de dinars soit 600 barils de pétrole qui appartiennent aux générations futures à un athlète qui a accroché le sigle de la compagnie nationale Sonatrach .On l'aura compris, le sport pour le sport, pour la beauté de la performance, n'existe plus.

N'aurait-il pas été plus moral de décorer symboliquement l'athlète et faire comprendre aux Algériens la signification de l'effort pour donner une visibilité au pays ? Invisibles sur le plan scientifique, champions du farniente du m'as-tu-vu, grisés par les soporifiques du « panem et circenses » du pain et des jeux à la romaine pour distraire les foules et les détourner des vrais problèmes, les Algériens s'installent confortablement dans les temps morts.

Jusqu'à quand ?

Nous devons revoir fondamentalement le système éducatif. Nous sommes capables de nous mobiliser s'il y a un cap. Nous pourrons alors, sans honte, au bout d'un long travail fait de sueurs, de nuits blanches, de travail à marche forcée avec le soutien constant des plus hautes autorités, donner rendez-vous dans dix ans à la mercuriale du Classement de Shanghaï. Dans ce classement de l'intelligence dans le monde, nul doute que l'Algérie y fera partie. Il ne tient qu'à nous. Serions-nous capables d'exploiter à merveille l'intelligence du peuple algérien autrement que par des soporifiques tels que les divertissements payés à prix d'or, les récompenses sportives dans la démesure sans lendemain et la scolastique religieuse sans épaisseur ?

Le vrai Islam c'est celui qui nous permet d'aller à la conquête des étoiles. On s'étonne que des musulmans (les Iraniens) soient capables de mettre en orbite des satellites, de détourner des drones ? Incroyable ! Inacceptable ! Inimaginable, dirait-on en Occident et même chez les défaitistes qui sont légion en terre d'Islam puisque, disent-ils, l'Islam est incompatible avec la science ! Le fait est là, l'Islam mise sur l'intelligence : « Iqra » (Lis) est le premier message reçu par le prophète. Puissions-nous aller à marche forcée vers le savoir au lieu de nous installer dans la fatalité. C'est là le vrai challenge.

1.http://www.shanghairanking.com/ARWU2012.html
2.http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/30/01003-20091130ARTFIG00002-universites-les-secrets-du-classement-de-shanghai-.php
3.Classement de Shanghaï - Geneviève Fioraso Isabelle Rey-Lefebvre. Le point.fr 14 08 2012
4. Daniel Laurent. Et si l'Iran nous donnait des leçons en matière d'enseignement supérieur ? Education/ Recherche, 28 août 2008.

 

Prof. Emérite. Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


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19 réactions à cet article    


  • SamAgora95 SamAgora95 22 août 2012 10:08

    Laissons la religion à sa place, dans la conscience de chaque individu, et tout ira mieux.


    A la différence de l’Algérie l’Iran est une société religieuse au sommet de l’état, mais bien moins superstitieuse et beaucoup plus mature que la société Algérienne. 

    Les Algériens voient des miracles et des interventions divines à tout les niveaux de leur vie, tout est remis à la volonté divine, au destin, jamais on ne fait référence à l’effort au mérite, la curiosité individuel n’est jamais encouragé (j’exagère un peu).

    Lorsque les Algériens sortiront du moyen-âge , lorsqu’ils remplaceront superstition par spiritualité, alors l’Algérie tirera pleinement avantage de sa jeunesse qui ne manque pas d’intelligence.

    L’obscurantisme a la peau dur, il reste un long chemin à parcourir.


    • Constant danslayreur 22 août 2012 11:16

      Bref vous ne savez pas grand-chose des deux sociétés mais il vous suffit de faire semblant du contraire qui sait ça marchera peut-être…

      Il y a autant si ce n’est plus de superstition en Iran, que je sache ce ne sont pas les algériens qui prétendent que le douzième Imam (le Mehdi) serait déjà apparu, bien vivant et juste en « occultation » depuis l’an 800 et quelques… ni non plus eux qui se flagellent jusqu’au sang persuadés que ce faisant, l’Imam Hussein les recevra lui-même le jour du jugement pour les emmener au paradis, ni que les douze sont des « infaillibles », ni ni ni

      En revanche je vous accorde volontiers qu’il y a autant de crétins en Algérie qu’en Iran à croire qu’il suffit de se frotter au mausolée d’un saint pour guérir de sa stérilité ou avoir un meilleur compte en banque (marmotte bank pour être précis).

      Dans les deux cas, c’est l’ignorance encore trop présente et son origine historique qu’il faut creuser pas juste l’une (et une des moindres), de ses conséquences… 

      Pour s’en convaincre, il suffit d’examiner la manifestation la plus populaire de la superstition en Algérie, en l’occurrence la khamsa (encore dite main de Fatma) censée protéger du mauvais œil (mon œil), bref la dite connerie est beaucoup plus ancienne et les premiers à l’avoir adoptée étaient les juifs http://prof-symboles.blogspot.com/2009/05/hamsa.html ça ne leur a jusqu’à preuve du contraire, fermé aucune porte…


    • Constant danslayreur 22 août 2012 11:26

      Mieux, ils sont 41% de Français à s’avouer superstitieux http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/07/01016-20090207ARTFIG00188-superstition-les-francais-accros-a-leurs-grigris-.php

      La France ferait-elle partie du tiers-monde smiley ?

      Quant à ce que vous dites du fatalisme supposé des algériens, que dire, les mêmes clichés à la noix tenaient lieu de « pensée » coloniale avant 1962 vous devriez lancer une mise à jour de votre base, ou pas hein, c’est vous qui voyez. 


    • docdory docdory 22 août 2012 18:06

      @ Chems Eddine Chitour

      Vous soulignez à juste titre dans votre article le désastre intellectuel quasiment irrécupérable du monde musulman, en particulier dans le domaine scientifique.
      Mais votre article se transforme en un panégyrique injustifié de la « république » islamique d’Iran dans le domaine scientifique, ce qui est parfaitement immotivé.
      En effet, l’Iran, 17 ème pays mondial par la population, a sa première université classée à la 385 ème place.
      En comparaison, la France, dont le palmarès universitaire n’est pourtant guère brillant, a sa première université classée en 37 ème , alors qu’elle est vingtième dans le monde par sa population. Il n’y a pas de quoi s’en glorifier, mais c’est quand même mieux que l’Iran.
      Enfin, quand vous dites en fin d’« article » l’islam mise sur l’intelligence« , vous vous moquez du monde.
      Il suffit de considérer la liste des musulmans lauréats du prix Nobel : 10 prix Nobel musulmans au total, mais parmi ceux-ci, deux seulement dans les matières scientifiques.
      Sur 192 lauréats du Nobel de physique, 1 seul musulman
      Sur 161 lauréats du Nobel de chimie, 1 seul musulman
      Sur 199 lauréats du Nobel de médecine, 0 musulman.
      Ironie du sort, le seul lauréat musulman du Nobel de physique Abdus Salaam appartient à la variante dite »ahmadie« de l’islam, branche qui a été décrétée comme »non musulmane" par le parlement pakistanais. Abdus Salaam a du coup quitté le Pakistan !!!
      Les débats théologiques entre musulmans ont l’intérêt et le charme d’une réunion du comité central du PC nord-coréen, mais s’il n’est pas musulman aux yeux des ultra-musulmans que sont les pakistanais, ça fait un prix Nobel musulman de moins....
      La réalité est donc implacable : la religion mahométane est l’ennemis la plus acharnée de la science et de la Raison.
      La raison en est simple : comment donner aux enfants le goût de l’étude et de l’esprit critique quand on abrutit volontairement leur cerveau des heures par semaine pendant toute leur scolarité afin de leur faire apprendre plus ou moins par cœur ce recueil d’ élucubrations délirantes d’un chamelier du début du moyen-âge qu’on appelle le coran.
      Comment donner aux adultes musulmans le goût de la science alors que, dans ces pays, toute personne contestant ne serait-ce qu’un peu la religion mahométane est menacé de châtiments des plus sévères ? Pour faire de la science, il faut un esprit libre et un esprit critique. Or la religion mahométane est la pire de toutes les entraves que l’on puisse opposer à l’esprit humain. Un cerveau entravé ne peut pas avoir d’idées scientifiques, c’est aussi simple que ça ...


      • Leo Le Sage 23 août 2012 03:58

        @Par docdory (xxx.xxx.xxx.79) 22 août 18:06
        Vous dites : « En effet, l’Iran, 17 ème pays mondial par la population, a sa première université classée à la 385 ème place »
        Un pays sous embargo et qui place une université dans le top 500 c’est pas mal.
        Les Chinois et les USA à eux seuls sont redoutables...

        Le rapport population - université est un non sens puisque vous comparez l’incomparable.
        Je ne m’amuserais pas à parler d’un pays sous embargo contre un pays qui a tout...
        La comparaison objective est de parler des nationalités qui trustent les meilleurs places aux USA et le MIT est une référence.
        Relisez ce qu’à écrit Chems : c’est clair et net, le PhD du MIT est entre les mains des Iraniens.

        Dans le domaine médical, des pays pauvres sont bien placés aussi en France : je suis sûr que vous êtes en mesure de nous donner les nationalités en question...

        Vous dites : "Il suffit de considérer la liste des musulmans lauréats du prix Nobel : 10 prix Nobel musulmans au total, mais parmi ceux-ci, deux seulement dans les matières scientifiques"

        Sur le plan scientifique pour pouvoir avoir une chance d’avoir le prix Nobel, il faut être publié dans les revues américaines.

        Et comme on s’en doute un peu les revues américaines ne vont pas trop s’avancer pour publier le résultat des recherches des musulmans...

        J’ai connu le cas d’un scientifique dont on m’avait parlé qui a été ejecté parce qu’il était trop bon donc faisait de l’ombre au directeur...
        On n’est pas dans le monde du bisounours docdory.

        Vous dites : « mais s’il n’est pas musulman aux yeux des ultra-musulmans que sont les pakistanais »

        Les ultra musulmans sont saoudiens... [pour certains ce sont les Iraniens]

        Et ce n’est pas parce que le pakistan décrète quelque chose sur l’Islam que cela veut dire que c’est TOUT le monde islamique qui va être d’accord.

        Entre les sunnites et les chiites il n’y a aucune possibilité d’entente : ce sont DEUX visions irréconciliables de l’islam.
        Le plus grand pays musulman est l’indonésie : les indonésiens sont des nuls ?

        Maintenant si vous êtes si convaincu par l’inferiorité des indo-Pakistanais musulmans exliquez nous pourquoi beaucoup de laboratoires américains de qualité sont dirigés par des chercheurs pakistanais ?

        [Ne me dites pas qu’ils ne sont pas muslims...]

        Vous dites : « Pour faire de la science, il faut un esprit libre et un esprit critique »

        Vous affirmez : "Or la religion mahométane est la pire de toutes les entraves que l’on puisse opposer à l’esprit humain. Un cerveau entravé ne peut pas avoir d’idées scientifiques, c’est aussi simple que ça"
        Tiens vous me rappelez un Professeur qui a invité lors d’un séminaire en physique nucléaire un Algérien.

        J’étais là donc j’ai bien vu.

        Corrigez moi, l’Algérie est bien un pays musulman non ?

        Mon avis

        Votre haine de l’Islam vous brouille les neurones comme vous le dites si bien à propos des musulmans dont le cerveau serait brouillé par l’Islam  !

        Sauf que l’Islam n’empêche pas d’être un scientifique...

        Les Iraniens du MIT sont musulmans non ?

         

        Cordialement

        Leo Le Sage

        (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


      • docdory docdory 23 août 2012 11:04

        @Léo le Sage


        1°)Cuba aussi est sous embargo, ça ne l’empêche pas d’avoir une formation des médecins de très haut niveau. Donc, argument non recevable.
        2°) Il y a fort à parier que ceux des iraniens qui s’installent aux USA, c’est pour fuir le régime totalitaire de la « république » islamique d’Iran.
        Quand on a un esprit libre et critique, vivre dans un tel pays doit être l’enfer, la seule solution est de le quitter.
        3°) Le jury Nobel se fiche de savoir si telle ou telle recherche a été publiée dans une revue scientifique américaine. 
        Celles-ci d’ailleurs publient toutes les recherches d’où qu’elles viennent, pour peu que leur comité de lecture les aient considérées comme sérieuses.
        4°) Il ne s’agit pas d’une question de supériorité ou d’infériorité des indo-pakistanais musulmans, mais du fait que l’absence de liberté de pensée dans les pays musulmans rend ceux-ci fort peu propices à la recherche scientifique.
        Le fait que des chercheurs pakistanais dirigeraient des laboratoires aux USA confirme ce que je dis : dirigeraient-ils des laboratoires s’ils étaient restés au Pakistan, ou bien seraient-ils menacés de mort par des accusations de blasphème à cause des résultats de leurs recherches ?
        5°) L’Algérie est un pays musulman de même que l’URSS était un pays communiste. Cela veut-il dire que tous les chercheurs de l’URSS, qui étaient plus ou moins obligés d’être membre du PC, étaient effectivement communistes ?.
        S’il n’y avait pas une gigantesque pression sociale et une coercition légale dans les pays musulmans, ne croyez-vous pas que l’islam y disparaîtrait vite fait ? Je pense même que le pays dans lequel ça arrivera en premier, c’est l’Iran.
        L’Iran est un pays jeune. Le jour où le régime des mollahs s’y effondrera, l’islam s’effondrera peu après...

      • Leo Le Sage 23 août 2012 11:58

        @Par docdory (xxx.xxx.xxx.79) 23 août 11:04
        Vous dites : "Cuba aussi est sous embargo, ça ne l’empêche pas d’avoir une formation des médecins de très haut niveau. Donc, argument non recevable."
        J’ai écrit : « Un pays sous embargo et qui place une université dans le top 500 c’est pas mal. »

        Dans le domaine de la médecine dans un pays pauvre où j’étais, le médecin avait expliqué qu’il s’en sortait avec rien dans une REA...

        Si les médicaments sont des plantes on devrait s’en sortir...

        Mais je doute qu’en France ce soit possible...

        Je répète : je ne compare pas un pays qui est sous embargo et sous équipé avec un pays qui a tout.
        Des pays qui n’ont rien arrivent au niveau des meilleurs mais pour plusieurs matières notamment techniques il est impossible de faire sans matériel.
        J’ai connu le cas d’un pays qui n’avait pas le matériel adéquat pour la thermo dynamique par exemple : aucune recherche n’était donc possible dans le domaine.
        La science ne se limite pas à la médecine.

        Vous dites : "Le jury Nobel se fiche de savoir si telle ou telle recherche a été publiée dans une revue scientifique américaine. Celles-ci d’ailleurs publient toutes les recherches d’où qu’elles viennent, pour peu que leur comité de lecture les aient considérées comme sérieuses"
        Le jury Nobel se base sur les publications sérieuses donc essentiellement anglosaxonnes...
        Pour caricaturer vous ne ferez jamais confiance aux propos d’un scientifique de tombouctou, non pas parce que ce sont des incapables mais tout simplement parce qu’ils n’ont pas de références.

        Vous dites : « dirigeraient-ils des laboratoires s’ils étaient restés au Pakistan »

        Non puisqu’il n’y en a pas beaucoup de labo au pakistan.

        Et au prix qu’on paye aux USA vous refuserez d’y aller vous ?

        Même les chercheurs français veulent aller aux USA !

        Vous dites : « ou bien seraient-ils menacés de mort par des accusations de blasphème à cause des résultats de leurs recherches ? »
        Au pakistan ? Rarement.
        Ils font du nucléaire militaire là-bas vous savez...
        Donc de la recherche classique ne posera pas de problèmes...

        Vous dites : "Cela veut-il dire que tous les chercheurs de l’URSS, qui étaient plus ou moins obligés d’être membre du PC, étaient effectivement communistes ?."
        1/ Cela veut surtout dire qu’on peut faire des recherches en faisant semblant d’être communiste et en faisant semblant d’être un musulman.
        2/ Cela veut aussi dire que l’on peut faire des recherches tout en étant musulman et/ou communiste.
        Mais on ne peut pas faire de recherches sérieuses si on n’a pas de financement quel que soit son bord.

        Donc les personnes s’expatrient tôt ou tard...

        Vous dites : "S’il n’y avait pas une gigantesque pression sociale et une coercition légale dans les pays musulmans, ne croyez-vous pas que l’islam y disparaîtrait vite fait ?"
        Tant que des menaces extérieures au pays se présenteront l’Islam aura de beaux jours devant lui...
        Par exemple, ici même en France, un repportage a montré le cas d’un musulman qui ne mange pas halal chez lui mais qui exige halal dans les cantines.
        Il a dit en substance : « J’exige halal parce que je suis musulman et je veux qu’on respecte ma religion »

        Dans un pays où j’étais, l’église catholique était en mauvaise posture.
        Seulement quelques idiots se sont permis de critiquer davantage cette église pour l’enfoncer sans doute.
        Conséquences ? L’église se remplissait.

        En France on a tellement stigmatisé les musulmans qu’à la fin les rues se sont remplies de fidèles.
        Comme par hasard...

        Voilà pourquoi je ne stigmatise pas une religion, surtout si je n’en veux pas...

        Vous dites : « Le jour où le régime des mollahs s’y effondrera, l’islam s’effondrera peu après.. »
        Il ne s’éfondrera pas, il se réduira doucement jusqu’à ce qu’un imbécile s’amuse à stigmatiser...

        Pour les Iraniens, vous savez qu’un musulman venant de ce pays est un suspect aux yeux des USA.
        Lui aussi il le sait, il va sur internet...
        Donc quand il y va il sait qu’il prend des risques... [emprisonnements pour terrorisme espionnage etc.]
        Mais lorsque certaines technologies n’existent plus dans son pays d’origine il faut aller là où çà existe quitte à aller dans le pays ennemi.
        Les USA ne sont pas bêtes et accueillent à bras ouvert TOUS ceux qui veulent étudier chez eux y compris et surtout les Iraniens...
        (En France ce n’est pas la même politique hélas)

         
        Cordialement

        Leo Le Sage
        (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


      • SamAgora95 SamAgora95 23 août 2012 14:19

        Je partage le point de vu doctory.


        Je n’ai pas de haine de l’Islam (la religion de mes parents), pas plus que pour les autres en tout cas, mais il faut bien admettre que ce qui différencie l’Islam des autres religions, c’est qu’un physicien chrétien (par exemple) arrive parfaitement a faire la différence entre sa foi et son travail. Il ne s’interdira pas tel ou tel questionnement sous prétexte que cela serait blasphématoire, alors qu’un scientifique musulman ressentira de la gène à ce questionner sur des sujets qui considérera comme harām (pratiquement tout en science) puisque la science s’interroge se la nature et l’essence des choses, or pour un musulman la nature et l’essence des choses et déjà connue ; c’est Dieu, remettre cela en question ne serait-ce qu’en pensé serait scandaleux.

        Ce qui explique le peu de scientifiques musulmans « trouveurs » et pas seulement chercheurs,
        et pour cause, la religion viole un des principe les plus important en science, le rasoir- d’occam. Dieu ne fait qu’ajouter de la complexité et ne résout rien.

        Désolé mais il n’y aura jamais de science avec l’Islam.

        Je suis prêt à parier que si nous avions mis des musulmans du moyen age sur Mars, il n’auraient pas évolués d’un iota en 2012. Sauf si l’un d’entre eux fini par se révolter et créer sa propre communauté basé sur d’autres principes, moins rigides.

        J’ai lu le Coran, et j’en conclue que c’est un livre écrit par des hommes qui n’a aucune valeur scientifique (bien au contraire), destiné à contrôler une population naïve et superstitieuse.





      • BlackMatter 23 août 2012 00:47

        « Quel est le secret ? Le taux d’alphabétisation est de 86 pour cent », 3.572.000 étudiants en 2008. Pour être accepté dans une université, les étudiants doivent passer un examen national d’entrée en université, qui a lieu une fois par an. Environ deux millions de candidats s’y présentent chaque année, mais seulement 100.000 sont acceptés (soit 5%). »


        Comment peut il y avoir plus de 3 millions d’étudiants si seulement cent mille candidat sont accepté en entrée chaque année ? Est ce à dire que la durée moyenne des études universitaires en Iran est de plus de 35 ans ?

        Je constate aussi que vous n’avez toujours pas compris ce qu’est le boson de Higgs.

        • Leo Le Sage 23 août 2012 04:00

          @Par BlackMatter (xxx.xxx.xxx.225) 23 août 00:47
          Vous dites : « Comment peut il y avoir plus de 3 millions d’étudiants si seulement cent mille candidat sont accepté en entrée chaque année ? »

          Vous êtes encore un étudiant au moment où vous faites les examens d’entrée...
          C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le texte.

          Pour les concours aux grandes écoles auxquels j’ai participé, j’étais un étudiant.
          En France, on parle de statut d’étudiant...

          Vous dites : « Je constate aussi que vous n’avez toujours pas compris ce qu’est le boson de Higgs. »
          C’est à dire ?

           
          Cordialement

          Leo Le Sage
          (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


        • docdory docdory 23 août 2012 11:11

          @ Léo Le Sage

          Il y a un peu plus de 1 200 000 naissances par an en Iran. Ceci veut dire que à eu près le même nombre arrive chaque année en âge de commencer des études supérieures.
          Nous sommes évidemment très loin du nombre fantaisiste de 3 572 000 étudiants que vous alléguez !

        • Leo Le Sage 23 août 2012 11:20

          @Par docdory (xxx.xxx.xxx.79) 23 août 11:11
          Vous avez raison de perséverer si cela va dans le bon sens...

          (il faut éviter le diabolium...)

          Vous dites : « Nous sommes évidemment très loin du nombre fantaisiste de 3 572 000 étudiants que vous alléguez ! »
          Si je suis à la place d’un Iranien je recommencerais mes concours car si on ne me prend pas l’année dernière on voudra peut-être de moi cette année...
          Donc, si un million se présente et qu’il échoue, il y aura deux millions l’année prochaine...
          C’est comme cela qu’il faut penser mon cher.

          A titre personnel je ne connais pas les chiffres de l’Iran mais une chose est claire, l’Iran c’est un grand pays que nous le voulions ou non.

           
          Cordialement

          Leo Le Sage
          (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


        • BlackMatter 23 août 2012 12:19

          Pour être étudiant, il faut suivre un cursus d’enseignement supérieur. Un candidat a ce cursus n’est pas un étudiant. Les mots ont un sens. Il est possible dans certains pays que le terme étudiant concerne aussi tout personne faisant des études (écolier, collégiens, lycéens). Mais dans ce cas, il faut le préciser et non pas l’associer à l’université. Sinon le chiffre de 3.5 millions n’a pas de sens.


          J’ai dit qu’il n’avait toujours pas compris le boson de Higgs car l’auteur écrit : « confirmation du boson de Higgs - chaînon manquant du passage de l’énergie en matière ». Or si ce boson (ou plutôt le champ de ces bosons) permet d’expliquer la masse de certaines particules, il n’explique en rien le passage de l’énergie en matière. L’explication du passage de l’énergie en matière, c’est le principe d’équivalence masse-energie. La matière (les fermions) existait avant la transition de phase du champs de Higgs. Simplement, elle n’avait pas de masse inertielle. On peut se demander quelle équation était adaptée à ce moment là pour ces particules : E=MC2 ou E=hv ou autre chose. Je ne sais pas. Toujours est il que ça n’est pas le fait d’avoir une masse qui définit la matière. De nombreux bosons fondamentaux ont une masse mais ne sont pas considérés comme de la matière. Mais quoi qu’il en soit, ça n’est pas le boson de Higgs qui donne une masse mais le champs de Higgs. C’est fondamental. Car sinon, ce serait aussi inexacte que de dire que l’eau c’est forcément de la glace. Or on sait tous que l’eau a des phases liquides ou gazeuses et qu’il est plus facile de se déplacer dans un liquide ou dans un gaz que dans de la glace. Et pourtant, c’est toujours de l’eau. Pour le boson de Higgs, c’est pareil. Je suis peut être pointilleux mais comme l’auteur se définit comme ingénieur et expert, on se doit d’être pointilleux avec lui.

        • docdory docdory 23 août 2012 13:06

          @ Leo le Sage

          L’Iran est un grand pays... potentiellement.
          Essayons d’imaginer où en serait actuellement l’Iran s’ils n’avait pas à sa tête cette mafia oligarchique de grenouilles de mosquée fanatisées...

        • Leo Le Sage 25 août 2012 02:30

          @Par docdory (xxx.xxx.xxx.79) 23 août 13:06
          Vous dites : "Essayons d’imaginer où en serait actuellement l’Iran s’ils n’avait pas à sa tête cette mafia oligarchique de grenouilles de mosquée fanatisées.."
          Croyez moi, un pays qui est au centre des préoccupations de beaucoup de pays, dont la Chine la Russie et les USA est déjà un grand pays quelque part.
          Vous connaissez beaucoup de pays dans cette situation vous ?

          Il aurait dépassé l’Irak à l’apogée de ce dernier, puis aurait atteint le niveau actuel de l’Irak.
          Pourquoi ?
          Parce que les USA ont attaqué l’Irak parce que justement leur niveau était comparable aux standards occidentaux, avec le pétrole en plus...
          Je suis convaincu que même si les Iraniens n’apprécient pas forcément le régime des Mollahs ils préfèrent de très loin leur sort à ceux des Irakiens qui quelque part sont revenus au moyen âge...

          Si les USA n’ont pas attaqué l’Iran de manière officielle jusqu’à nos jours c’est tout simplement parce que s’attaquer à des Perses est nettement plus délicat que de s’attaquer à l’Irak.
          L’Irak est d’ailleurs perdu pour les USA...

          @Par BlackMatter (xxx.xxx.xxx.225) 23 août 12:19
          Vous dites : "Pour être étudiant, il faut suivre un cursus d’enseignement supérieur. Un candidat a ce cursus n’est pas un étudiant. Les mots ont un sens. Il est possible dans certains pays que le terme étudiant concerne aussi tout personne faisant des études (écolier, collégiens, lycéens). Mais dans ce cas, il faut le préciser et non pas l’associer à l’université. Sinon le chiffre de 3.5 millions n’a pas de sens"
          J’ai bien compris que vous n’avez pas saisi la phrase de l’auteur...
          Ce qu’il veut dire dans SA phrase c’est que des personnes se présentent comme futurs étudiants des universités Iraniennes.
          Ils sont 3.5 millions et seulement 100 000 seront autorisés à s’inscrire en tant qu’étudiants titulaires s’ils satisfonts à toutes les exigences.
          [santé, bonne moralité etc.]
          Je pense que cela se passe comme çà.
          Je ne connais pas Chems à titre personnel mais j’ai souvent constaté que dans les pays du sud on mélange tout çà et çà ne gêne personne.

          J’avais cru que donner une explication minimaliste suffirait...
          Je me suis donc trompé...

          NB : on vous demande votre carte d’étudiant même si vous êtes un collégien...

          Vous dites : « Je suis peut être pointilleux mais comme l’auteur se définit comme ingénieur et expert, on se doit d’être pointilleux avec lui »
          Voilà une phrase qui me va droit au coeur...
          Effectivement il faut savoir moduler avec son interlocuteur.
          J’ai toujours apprécié votre célérité à être exigeant...
          N’hésitez pas à l’être avec moi.
          Une fois vous m’avez interpellé en me disant que l’eau pure est dangereuse pour la santé : c’est de l’eau distillée !
          Dans ma tête c’était eau naturelle et effectivement j’avais oublié ce problème.
          (L’eau pure en physique n’est pas naturelle !)
          Encore merci !

          Il n’y a qu’un seul domaine ou vous et moi nous ne serons jamais d’accord.
          [nous savons lequel]

          Sinon pour le boson ce qui ne me plaît pas lorsqu’on parle de cette « particule soidisantde dieu » c’est que ce n’est pas encore clairement défini.
          [résultat fiable à 99,99%] Je dirais comme vous : je ne sais pas...

          Je pense que l’auteur a parlé du boson de higgs car le terme est à la mode. Le titre de son article est J.O. ! smiley
          Si vous avez lu son dernier commentaire sur son article sur le boson vous auriez à coup sûr compris qu’il connaît le sujet des particules.
          Ceci ne veut en aucun cas dire que vous vous trompez, car vous avez raison, mais n’oubliez pas qu’on cible un public qui n’est pas nécessairement au fait du sujet scientifique.

           
          Cordialement

          Leo Le Sage
          (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


        • Leo Le Sage 23 août 2012 04:16

          @AUTEUR/Prof. Emérite. Chems Eddine Chitour
          Vous dites : « On dit que ce classement est discutable. »
          Il EST discutable...

          Vous dites : « L’Iran fabrique ses avions, ses chars, ses bateaux, ses fusées et ses satellites et sait enrichir l’uranium »
          exact...

          Vous dites : "Enfin, tout le monde se souvient comment la prouesse technologique des chercheurs qui leur a permis d’intercepter et de faire atterrir sans dégât le drone furtif américain de dernière génération"

          Tout à fait :

          "The CSM report mentioned that the U.S. was well aware of these flaws, so why haven’t they done anything about them ?
          In a way, they did, which is how the autopilot became a standard anti-jamming measure, but additional protections are costly, and limit the overall function of drones such as the RQ-170.
          Yet, there is an ongoing effort to reduce the overhead when mission needs are weighed against the protection of the RPA itself.
          As it stands, for every protection added, something mission critical (cameras, sensors, fuel economy, etc.) is taken away.

          The fact that Iran was able to leverage commonly known problems with the RPA systems is likely going to drive development of countermeasures in the future, but only of the cost can be justified, and if the funding is available.« 
          (source : Reports Say U.S. Drone was Hijacked by Iran Through GPS Spoofing | SecurityWeek.Com)

          Vous dites : »N’aurait-il pas été plus moral de décorer symboliquement l’athlète et faire comprendre aux Algériens la signification de l’effort pour donner une visibilité au pays ?« 
          Oui ET non.
          On peut bien le payer, mais ensuite lui faire perdre sa visibilité en créant des programmes TV qui favorise la science.
          Créer des quotas pour le sport : pas plus de X heures pour le sport, la science aux heures d’écoute, etc.
          Payer les plus méritants : récompense annuelle par exemple [Oscar du meilleur scientifique comme au Qatar].
          Ce que peu de pays font.

          Vous dites : »«  Forget Harvard - One of the world’s best undergraduate colleges is in Iran », c’est le titre d’un article d’Afshin Molavi publié dans Newsweek le 18 août 2008"
          Ca n’a rien de surprenant : les meilleurs médecins viennent d’Asie mais pas d’occident...

          Mon avis
          Par extension, je dirais que les meilleurs scientifiques dans le futur seront non occidentales.
          Les USA l’ont très bien compris c’est pour cela qu’ils déroulent le tapis rouge aux étudiants d’Afrique mais aussi... d’Iran.
          Ce que le français moyen ne sait pas.
          Car s’il le savait il se plaindrait de la maltraitance dont les étrangers sont victimes en France...

          L’Iran est une grande nation contrairement à ce que certains veulent faire croire.
          Le classement de Shangaï a un défaut majeur : il faut que des universités fusionnent pour pouvoir y accéder.
          En effet, une université trop spécialisée ne pourra pas avoir une bonne visibilité... dans ce classement ce qui a mon avis n’est pas honnête.
          De plus c’est un exploit pour un pays qui est sous embargo d’avoir réussi à placer une université !

          Pour le cas de l’Algérie, ce pays a hérité des mauvaises habitudes françaises en tant qu’ex colonie.
          Le pétrole facile, l’argent facile, le refus de discuter ou débattre, etc.
          C’est le problème que j’ai vu dans les pays francophones anciennes colonies françaises.
          Un sociologue avait dit quelque chose dont la substance est : « celui qui peut devenir un maître [dans le sens noble du terme] on l’en empêche [dans les anciennes colonies] ».

          Votre texte a été une fois de plus de bonne facture car vous avez parlé de science en faisant le lien direct entre science sport et mérite.
          Y a pas photo, les meilleurs ne sont pas ceux qu’on croit.

           
          Cordialement

          Leo Le Sage
          (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


          • BlackMatter 23 août 2012 15:15
            « Par extension, je dirais que les meilleurs scientifiques dans le futur seront non occidentales.
            Les USA l’ont très bien compris c’est pour cela qu’ils déroulent le tapis rouge aux étudiants d’Afrique mais aussi... d’Iran. »

            Pourquoi ? Vous pensez que les américains pensent que leur population locale est plus bête que les étudiants étrangers africains ou iraniens ?
            Pas du tout... C’est un moyen d’augmenter son influence et de transmettre sa culture. Point sur lequel, je suis d’accord, une certaine décision françaises était idiote. A condition bien sûr que ces étudiants repartent ensuite chez eux pour prêcher la bonne parole (la notre bien entendu).

            • Leo Le Sage 23 août 2012 18:06

              @Par BlackMatter (xxx.xxx.xxx.225) 23 août 15:15
              Vous dites : "Pourquoi ? Vous pensez que les américains pensent que leur population locale est plus bête que les étudiants étrangers africains ou iraniens ?"
              Depuis le temps que je n’arrête pas de dire que les USA pêchent des africains et autres Asiatiques jusque dans leur pays pour :
              1/ avoir un vivier de compétences et empêcher les autres d’avoir ce vivier
              2/ avoir une sphére d’influence donc empêcher les autres de le posséder.
              3/ affaiblir voire détruire les adversaires potentielles

              Vous dites : « A condition bien sûr que ces étudiants repartent ensuite chez eux pour prêcher la bonne parole »
              C’est la politique actuelle et c’est pour cela qu’ils ne veulent plus venir en France...
              Il faut donc accepter qu’ils restent car même ceux qui repartent continuent vers les USA.
              Je connais quelqu’un qui est allé au Canada. Un matin j’ai demandé des nouvelles.
              La personne se préparait pour aller aux USA...

               
              Cordialement

              Leo Le Sage
              (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)

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