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Comprendre le Brexit

    L'état de sidération des élites devant le Brexit, quelles soient politiques, économiques ou médiatiques, permet de mesurer à quel point les classes dirigeantes sont déconnectées de la vie quotidienne des citoyens. Cette déconnexion s'incarne avec la phrase « on aurait jamais cru ». Comment expliquer cette fracture ?

   La construction européenne, tout comme la construction de la république française, a été principalement poussée par deux courants idéologiques : un premier courant composé de défenseurs des intérêts économiques, souvent nommés « les libéraux », et un deuxième courant composé de défenseurs des intérêts des travailleurs salariés et fonctionnaires, souvent nommés « les socialistes » ou « les travaillistes ». Ce mariage de raison avait pour but de lutter contre les nationalistes et les soviétiques dans le cas européen, et contre les monarchistes et les religieux dans le cas de de la république française. Pour la construction européenne cette alliance a bien fonctionné pendant la période d'après guerre, car chaque camp était de force équivalente. Mais, au début des années 90, après la chute du mûr de Berlin, cet équilibre a été rompu.

    Après la victoire du bloc capitaliste sur le bloc communiste, les libéraux se sont retrouvés en position de force face aux socialistes. Ils ont alors mené une vaste campagne idéologique pour détruire leur ancien compagnon de route, jugé désormais inutile. Ainsi, le processus de régression social, initié par les néolibéraux anglo-saxons incarnés par Thatcher, s'est accéléré. Dans un premier temps, les anciens pays du bloc soviétique ont été touchés. Après une violente transition, ils se sont en effet retrouvés dans des systèmes économiques plus libéraux que ceux des pays de l'ouest. Quand ces pays ont intégré l'Union Européenne, le différentiel économique et social entre les partenaires était tel qu'il a engendré un processus de dumping social intra-européen. Ce processus a conduit les entreprises à délocaliser à l'est pour trouver de la main d’œuvre bon marché, et a poussé de nombreux travailleurs de l'est à se déplacer vers l’ouest pour trouver une vie meilleur. L'ampleur de ces mouvements de population est inégalée dans l'histoire des élargissements européens (près de 2 millions de Polonais ont quitté leur pays pour des pays de l'Union Européenne entre 2002 et 2007). À la fin des années 90, le processus de régression social se poursuit à l'ouest, particulièrement au nord. De nombreux partis, historiquement défenseurs des travailleurs, se métamorphosent alors et adoptent des politiques libérales, comme le labour de Tony Blair ou le SPD de Gérard Schröder, renommés partis « sociaux-libéraux ». À l'est, les partis populistes se renforcent, alimentés par le terreau des nombreux exclus du système. En 2005, la France refuse par referendum le traité de constitution européenne, principalement par crainte d'une partie des pro-européen d'une Europe trop libérale, incarnée par le « plombier polonais ». C'est à dire pour la même raison qui conduira dix ans plus tard de nombreux travailleurs britanniques à voter pour le Brexit. En 2007, quand la crise éclate, au lieu d'une remise en cause du système économique libéral, le processus de régression social s'est accéléré, touchant maintenant fortement les pays du sud de l'Europe : Portugal, Espagne, Italie, Grèce, et, aujourd'hui, la France.

   Ainsi, abandonnés par leurs défenseurs historiques, de plus en plus de travailleurs se sont tournés vers des partis nationalistes. Ce processus a effrité le socle de citoyens qui soutenaient la construction européenne. La classe dominante, qui baigne dans un mirage médiatique où son idéologie est massivement représentée, ne peut percevoir ce phénomène. Seul le suffrage universel permet de mettre en évidence ce mouvement, qui, au Royaume Uni, est donc devenu majoritaire.

    En trente ans de régressions sociales, l’idéologie socialiste a été balayée. Or, si l'avenir de la construction européenne n'est pas plus social, il sera difficile à l'union européenne de perdurer, car le flux de citoyens qui basculent vers des partis nationalistes finira par donner une majorité aux souverainistes. L’Europe reviendrait alors en configuration du début du XX siècle, avec une multiplication de revendications territoriales et de poussées indépendantistes. Il est donc urgent que les libéraux acceptent de collaborer à nouveaux avec leur ancien compagnon socialiste, avant qu'il ne soit trop tard.


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14 réactions à cet article    


  • invino invino 11 juillet 2016 09:40

    Bon résumé, à corriger sur un point : l’offensive néo-libérale n’a pas attendu la chute du mur de Berlin (Société du Mont-Pellerin : 1947).
    Ne confondons pas souverainisme (souveraineté populaire) et nationalisme (indépendance nationale). Conjoignons-les !


    • César Castique César Castique 11 juillet 2016 11:27

      « Et de qui Céline tenait le témoins ?....... »

      De personne, il s’est contenté d’écrire ce qu’il avait observé, à savoir que l’histoire ne repasse pas les plats.

      « Et puis, déjà dans la société capitaliste actuelle, de nombreux individus, les bourgeois, qui vivent du travail d’autrui, satisfont, facilement, tous, c’est à dire tous, leurs besoins. Je n’ai jamais lu dans vos post que vous le leur reprochait, ou que vous les grimiez à cause de cela.... »

      Si ce n’est plus le bourgeois, ce sera le commissaire politique. On ne va pas nourrir les cochons au beluga au motif qu’il n’y a que huit grains, par an et par personne, pour l’ensemble de la planète.

      « Un point d’histoire toutefois, Staline n’a jamais prétendu avoir installé le « communisme », les autres non plus d’ailleurs. »

      Non, mais on peut penser que tous se voyaient en cours d’installation et considéraient leurs exactions et monstruosités comme des accélérateurs de processus, au même titre que la Terreur dans les années 1793-94. Que le processus ait été interrompu avant son accomplissement ultime, tendrait à démontrer que la révolution a finalement  pêché par manque d’inflexibilité en période de mise en œuvre du projet.

      De ce point de vue, on pourrait dire de la répression communiste, ce que des européistes disent de la construction européenne, à savoir que si ça foire, c’est qu’il n’y en a « pas assez », pas assez d’atrocités pour les uns, pas assez d’Europe pour les seconds.

      Certains d’entre vous pensent ainsi, c’est inévitable – vous peut-être pas, encore que... Il se raconte que Marchais aurait murmuré un jour, à propos des victimes du communisme, qu’ « On n’en a pas tué assez ! », mais si je ne fais jamais grand cas de ce qui se raconte, il y a, dans le propos, une cohérence qui le rend compréhensible.

      Et à lire telle ou telle analyse, on peut penser que Marx n’était pas hostile, a priori, aux liquidations de masse : « Le sommet de l’admiration du jeune Marx pour la Révolution est en même temps le point central de sa critique : pour le jeune Marx, la phase robespierriste et terroriste de 1793-1794 représente le triomphe de la volonté politique et de l’idéalisme en politique, le maximum de ce que peut réaliser la révolution bourgeoise… » écrit un certain Patrick Grenet, sur son site « Serpent libertaire »

      « Comme toute la valetaille de la bourgeoisie, vous avez du communisme la définition qu’en a faite votre maître… »

      Ma définition, je l’ai faite toute seule, pour cette raison simple que, pour moi, à la différence de mon maître qui vénère les Lumières, je pense que l’essentiel du mal vient de ces énergumènes qui ont fabriqué un homme idéal à l’image, tout aussi idéale, qu’ils avaient d’eux-mêmes. Rousseau avait posé les bases de tous les totalitarismes en écrivant 

      « Quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu’on le forcera d’être libre. Car telle est la condition qui, donnant chaque citoyen à la patrie le garanti de toute dépendance personnelle ». 

      Marx et Engels parachevèrent l’édifice en annonçant le surgissement d’une « association où le libre développement serait la condition du libre développement de tous ». Tout était prévu, le sens de l’histoire était fléché, y’avait qu’à suivre les panneaux. Le Grand Soir était droit devant, et les lendemains qui chantent aller commencer le lendemain.

      « …dans le but, bien sûr, de continuer le plus longtemps possible, de sauver ses privilèges exorbitants ! »

      Ben voyons, ne pas croire aux bisounourseries « à la libre développement », c’est œuvrer à la sauvegarde des privilèges exorbitants de son maître.

      La première de mes objections, c’est que je n’ai vu, nulle part et en aucune circonstance, des fragments de privilèges exorbitants de maîtres, retomber sur la classe ouvrière. Toujours cette fameuse flaccidité au stade des liquidations, j’imagine…

      « …mais j’ai omis de vous faire remarquer que vos diatribes anticommunistes primaires semble masquer une certaine paresse pour valoriser le capitalisme. »

      Le capitalisme, en tant que tel, n’est plus guère défendable depuis que sa fonction principale, d’est transférée de l’économie à la finance

      «  Seriez-vous en état de doute quand à la pérennité éternelle de ce système ? »

      N’étant pas éternel moi-même, je me fous de la pérennité éternelle des systèmes quels qu’ils soient. Et pour avoir une vision résolument déterministe de l’histoire, je tiens pour constant qu’il se produit ce qui doit se produire là et au moment où cela doit se produire. Ni avant ni après, et face à cela l’homme est impuissant. Alors, la pérennité dans un tel état d’esprit…


      • César Castique César Castique 11 juillet 2016 11:49

        @César Castique

        CE MESSAGE A ETE POSTE ICI PAR ERREUR



        CE MESSAGE A ETE POSTE ICI PAR ERREUR


        CE MESSAGE A ETE POSTE ICI PAR ERREUR

      • _Ulysse_ _Ulysse_ 11 juillet 2016 11:38

        @Auteur

        « avec une multiplication de revendications territoriales »

        Je n’ai pas connaissance de quelconque revendications territoriales, surtout de la part des peuples.

        Ce que veulent les gens c’est moins de délocalisations ce qui veut dire un contrôle des capitaux et moins de laisser fairisme pour avoir du boulot et des salaires en hausse contrairement à la situation actuelle où les délocalisations et la compétition au sein de la zone euro implique toujours plus de chômage et moins de salaire.

        Je n’ai jamais entendu personne revendiquer un territoire ! D’où vous vient une telle idée ?


        • tashrin 11 juillet 2016 12:03

          @_Ulysse_
          du coté de l’Europe de l’Est, eventuellement ?


        • _Ulysse_ _Ulysse_ 11 juillet 2016 12:10

          @tashrin

          Si vous pensez à l’Ukraine celle-ci n’est pas dans l’euro et pas (encore) dans l’OTAN en tout cas pour la partie contrôlée par Kiev.

          Il n’y a pas de revendications territoriale dans l’union européenne. Les revendications territoriales ne sont quand même pas les aspirations du moment.


        • _Ulysse_ _Ulysse_ 11 juillet 2016 12:12

          @_Ulysse_

          Et pour aller plus loin, ce ne sont d’ailleurs pas les peuples et les états de l’UE qui ont ce type de revendications mais l’UE elle même à vouloir intégrer l’Ukraine et la Turquie alors que les populations sont opposées. Il y a même eu un référendum en Hollande encore perdu par les européismes sur l’Ukraine justement.

          On voit bien que les revendications territoriales des européistes, les peuples n’en ont que faire justement. Il serait bien de ne pas inverser les rôles smiley


        • Taverne Taverne 11 juillet 2016 11:50

          N’oublions pas que « exit » veut dire aussi « issue ». Quand les peuples ne voient plus d’issue dans cette impasse qu’est l’Europe, il y a comme un effet de foule dans un bâtiment en flamme et tout le monde se rue vers l’unique sortie.

          Tiens, j’aurais pu faire sociologue, moi. smiley


          • Zolko Zolko 11 juillet 2016 12:45

            "il sera difficile à l’union européenne de perdurer, car le flux de citoyens qui basculent vers des partis nationalistes finira par donner une majorité aux souverainistes. L’Europe reviendrait alors en configuration du début du XX siècle"
             
            vous faites un raccourci énorme ici : entre les états-nations du début du XX-ième siècle et la fédération de l’Union Européenne du début du XXI-ième siècle, il y avait la confédération des nations Européennes de la fin du XX-ième siècle, qui marchait du tonnerre de feu. Donc si l’UE est liquidé, on ne reviendra pas forcément vers Hitler et Mussolini – les épouvantails que vous agitez sans les nommer – mais vers DeGaulle ou Kohl, deux grands Européens souverainistes.
             
            Ce que les Européens souhaitent est une Europe économique et culturelle, avec des frontières établies mais ouvertes, et non pas une Europe politique centralisée autour de bureaucrates et lobbyistes, sans frontières connues ni défendues.


            • Legestr glaz Ar zen 11 juillet 2016 13:34

              Je suis assez mitigé sur cet article.

              Il parle de « souverainisme » alors qu’il ne s’agit « que » de retrouver la souveraineté nationale, celle qui fait l’objet du titre 1 de la constitution française : « la souveraineté appartient au peuple français qui l’exerce à travers ses représentants. »

              Il se trouve que la constitution de la 5ème République qui a été modifiée à de maintes reprises n’est plus respectée. La souveraineté n’appartient plus au peuple à travers ses représentants. 85% des lois et règlements nationaux viennent de l’application dans le droit national de réglements européens, de directives européennes, de recommandations européennes, de décisions européenne.

              A moins de prendre le peuple pour un simple d’esprit il faudrait quand même lui dire ouvertement que le titre 1er de la constitution ne s’applique plus. Au sein de l’UE c’est la Commission Européenne qui a le « monopole » de l’initiative législative. La Commission européenne est formée de personnes non élues.

              Que penser de la nomination de l’ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso qui vient de rejoindre Goldman Sachs ? Quand on sait que la BCE est dirigée par un ancien de Goldman Sachs, Mario Draghi, non élu, il aisé de comprendre que nous sommes dans une dictature qui ne dit pas son nom.

              Je vous invite à chercher les « itinéraires » qu’empruntent les commissaires européens à l’issue de leur mandat. C’est assez édifiant.

              Cette UE a été construite dans l’intérêt spécifique d’une élite financière, des cartels et des multinationales. Comment soumettre les pays de l’UE ? En rédigeant 2 articles terribles.

              L’article 63 du TFUE qui interdit d’interdire tout mouvement de capitaux en direction des pays membres et des pays tiers. Cet article a été le coup de starter des délocalisations.

              L’article 102 du TFUE qui interdit l’abus de position dominante dans l’UE. Les sociétés européennes ne peuvent pas s’associer entre elles dans un secteur d’activité donné pour concurrencer une autre société installée ailleurs dans le monde. L’abus de position dominante est interdit dans l’UE. Les sociétés s’associent quand même mais transfèrent leur siège social dans d’autres pays, hors UE. C’est la mort annoncée de toutes les sociétés à caractère international en France et dans les autres pays de l’UE. Les pays de la vieille Europe vont bientôt former un champ de ruines gigantesques. Nous avons sous les yeux le travail de sape de l’hégémon aux mains de l’élite financière.

              Alors le projet « d’autre Europe » est consternant. Celles et ceux qui y pensent n’ont pas compris l’essence même de l’UE. Son organisation et ses règles ne profitent qu’aux intérêts particuliers d’une petite oligarchie.

              Alors parler de « souverainistes » est une farce. Celles et ceux qui emploient ce terme ne comprennent pas le fonctionnement de l’UE. Qu’elles et ils remettent le métier sur l’ouvrage.


              • Phalanx Phalanx 11 juillet 2016 16:12

                Non, les socialistes se sont détruit tout seuls comme des grands, les libéraux ont utilisé leur stupidité et leur idéologie contre eux.


                Grace aux droits de l’homme, les socialistes sont devenus mondialistes, égalitaristes, immigrationistes et anti national. Les liberaux ne leur en demandent pas plus car une fois ces principes societaux acceptés, le libéralisme économique suit tout seul.

                C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui.

                Le socialisme ne peut exister qu’en configuration national (eventuellement en configuration internationale mais pas avant quelques siècles si tout se passe bien). Par conséquent, il est tout à fait sain, logique et normal que les classes ouvrières, petits employés et commercants se tournent vers le FN.

                La patrie, la culture ancestrale et la religion sont ce qui reste quand vous avez tout perdu, les trés riches peuvent s’en passer (ce sont même des ostacles pour eux) pas les autres. 

                C’est pour ça que, même sans en comprendre les tenants et les aboutissants*, les Anglais ont voté Brexit ... instinctivement ils ont compris ce qui été bons pour eux.

                * C’est également le cas de la majorité des anti Brexit.

                • izarn izarn 11 juillet 2016 23:12

                  Ben pour un laboratoire d’idée, ou sont les idées ?
                  Un fait historique toujours passé sous silence, mais qui est l’origine du referendum et du Brexit.
                  Totalement occulté, parcequ’il doit gèner, comme un révélateur....
                  En 2013, le parlement britannique refuse le bombardement de la Syrie.
                  De fait, il se range aux cotés de la Russie, et de la Chine....Malgrès Cameron, et l’OTAN.
                  Tout est la.
                  Le comportement scandaleux de Hollande, répudiations de contrats commerciaux inter-étatiques signés et réalisés, le comportement scandaleux de Juncker : La démocratie ne peut toucher aux traités, le comportement scandaleux de Merkollande contre la Grèce....
                  Les britanniques observent....Que retirent-ils de l’UE ?
                  Rien...Que des emmerdements.
                  Il n’y a que les happy few qui perdent quelques capitaux spéculatifs, les traitres installés à Londres pour ne pas payer d’impots qui sont mécontents.
                  Si vous observez le footsie, il ne fait que monter...Alors ?
                  Bien sur la Livre est attaquée probablement par Wall Street, par mesure de rétorsion.
                  Coup classique, encore occulté dans sa motivation agressive.
                  A force de vendre la Livre, ils vont se lasser...
                  Ensuite une Livre basse augmente la compétitivité des britanniques, meme si Olivier Delamarche déclare que cela ne sert à rien....
                  Ceci dit pourquoi la Livre est toujours supérieure à l’Euro ? Mystère....
                  J’ai déja signalé que l’euro avait chuté de 1,3$ à 1,1$ dans l’année....Et cela a fait quoi ? Nous sommes ruinés ? Surtout que le baril a eu l’amabilité lui aussi de plonger !
                  Alors la livre qui passe de 1,5$ à 1,3$ ? Booof !
                  Donc, pchiiitttt ! Pas de catastrophe en RU....
                  N’importe quoi ! C’est de la manip basique.
                  Mon dieu que les gens sont cons....


                  • bcallens 12 juillet 2016 17:16

                    Mais arrêtez de nous parler d’« élites » ! ce sont des « prétendues élites » !


                    • ENZOLIGARK 15 juillet 2016 04:23

                      Comprendre le Brexit  : « C ’ est bien au sud de la Mediterranee que sont attendus pres de 100 millions de nouveaux chercheurs d ’ emploi d ’ ici a 2020 ... » [ Le Brexit et l ’ inquietante myopie strategique de Bruxelles en Mediterranee - latribune . fr ] . ... АФФ ИСС ...

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