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Accueil du site > Tribune Libre > Crise en Grèce : la solution

Crise en Grèce : la solution

Comme toujours en sciences économiques, la solution du problème est triviale. Personne ne l’évoque clairement. Pourtant elle est dans l’air, on la pressent entre les lignes : la solution au problème grec, finalement, tout le monde l’a sur le bout de la langue.

 
Si, si, vous l’avez bien sur le bout de la langue. La solution au problème grec nous vient à l’esprit inconsciemment comme le doute s’empare toujours, pendant quelques instants, du pigeon sur le point de se faire escroquer. La victime sent bien que quelque chose cloche, le tour passe par un point d’inflexion, puis le prestidigitateur reprend le dessus, in-extremis.
Nous frémissons pendant que les chamans du néo-libéralisme maraboutent les taux directeurs. Pendant que certains s’efforcent d’évaluer la nouvelle TVA grecque, d’autres s’escriment à calculer leur nouvel âge de départ à la retraite et les derniers s’ingénient à privatiser en urgence. Quel culot  ! Privatiser la Grèce pour sauver les grecs, c’est-à-dire déposséder les grecs pour les sauver de la ruine. Un vrai slogan publicitaire. La dictature marchande a ceci de particulier qu’elle n’a plus peur de rien, et sûrement pas du non-sens : elle connait trop bien la publicité pour ça.
Le seul problème de la science économique, c’est que ce n’est pas une science, pas plus que vendre des aspirateurs au porte à porte n’est une théorie. Mr Camdessus n’est pas sans l’ignorer, lui qui annonçait en 1996 que "l’Argentine entre dans le nouveau siècle avec des bases très très très solides". (1)
 
La solution au problème grec donc, est évidente. Pour la voir, il suffit de prendre un peu de recul. De quoi s’agit-il ici ? On nous dit que la Grèce doit adopter un plan d’austérité pour sauver sa note de crédit auprès des agences de notation.
 
La solution, un gamin de dix ans la trouverait. Que la Grèce ne paye pas ses dettes, et qu’elle envoie ses créanciers et les agences de notation se faire voir !
 
Et alors si sa note est mauvaise ? la belle affaire. Faut-il rappeler que la Grèce n’est pas un particulier, ni une entreprise ? Le néo-libéralisme veut tout mélanger, mais on l’apprend au CE1, on n’additionne pas les choux et les carottes. Les états ne sont pas et ne doivent pas être au même niveau que les autres acteurs de l’économie.
Que se passera-t-il si la Grèce ne paye pas ? RIEN ! C’est évident. Aux privés à qui elle doit de l’argent elle ne doit rien payer, qu’ils fassent faillite, le sort de quelques actionnaires ne peut pas être mis en balance avec le sort d’un pays. Aux états à qui elle doit de l’argent, eh bien la diplomatie en a vu d’autres !
Pourquoi veut on nous faire croire que la Grèce DOIT payer ? 
On nous dit que sinon elle ne pourra plus emprunter. C’est un argument fallacieux. Elle ne pourra plus emprunter aux privés peut-être. Mais quelle importance ? Le schéma des états qui empruntent aux privés est un processus débile et aliénant de la finance moderne.
La vérité est que si elle ne paye pas, les mêmes privés qui ont hâte de sucer le sang grec, et qui ont souvent les manettes des médias qui nous vendent un faux débat, ne pourront rien faire. Si la Grèce n’obtempère pas, ils feront ce qu’ils font toujours dans ce genre de cas : ils repartiront la queue entre les jambes.
 
Car il faut bien comprendre que la crise est seulement virtuelle. Une illusion. Un sac de noeuds créé par l’enchevêtrement de droits de propriétés caduques et indignes de notre niveau de civilisation. "Vous êtes vous fou" diront les bien-pensants. "Et le risque systémique alors ? Vous voulez l’anarchie et les files d’attente à la soupe populaire ?". Quelle blague. L’anarchie nous l’avons déjà, avec une poignée de milliardaires-surhommes aux pouvoirs plus grands que les seigneurs au Moyen-Âge. La soupe populaire nous y sommes tous déjà. Nous n’avons pas peur de l’écroulement du système. Les milliardaires si. Et avec eux les idiots utiles qui pensent à tort que leur situation est avantageuse.
 
Alors oui, que les grecs manifestent inlassablement contre leur gouvernement scélérat qui veut les vendre, que la Grèce sorte de l’euro et reprenne son droit régalien à émettre sa monnaie, que ces créanciers privés aillent au diable et que le système s’écroule. Le néo-libéralisme est obsolète et indigne de notre évolution technique, c’est un mort-vivant et seul le désarmement financier nous délestera du cadavre.
 
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(1) Discours de Mr Camdessus, à 5mn25s de la vidéo ci-dessous, le documentaire "the take".
 

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48 réactions à cet article    


  • goc goc 10 mai 2010 10:45

    C’est clair que la seule solution viable a moyen et long terme, c’est de faire table raz des dettes. Mais de toutes les dettes (y compris celles des particuliers, cela fera retomber le prix de l’immobilier à des valeurs plus exactes, et cela relancera notre industrie. Et tant pis pour les préteurs, ceux-là même qui sont en train de nous tondre !

    Le pire, c’est que les décisions de nos politiciens vont totalement à l’opposé de ce qu’il faut faire
    ce weekend ils ont envoyé un message clair :
    Spéculateurs, allez-y franchement, on vous garanti 500 milliard de profit, et en plus on va imposer un plan de rigueur pour obliger les pays endettés a rembourser. Et quand bien même ils ne pourraient pas rembourser, alors ce sont nos concitoyens qui rembourseront à la place des grecs/espagnols/portuguais/etc

    S’il vous faut une preuve flagrante de mes propos, alors essayez de trouver un plan de relance industriel accompagnant ces prêts et autres garanties..rien, nada !
    pire même, avez-vous entendu parlé du fameux (fumeux) prêt national ??, celui qui devait relancer notre économie ??
    non ??, moi non plus !!

    et non seulement, il a disparu (sauf son remboursement), mais au lieu de plan de relance, « on » commence a distiller dans nos esprits, l’idée qu’on va devoir se serrer la ceinture, et payer plus.

    Et quand les journaleux osent nous expliquer que sur les x fois 100milliards du plan européen, la majorité n’est qu’une garantie, ils oublient de rajouter que garantie veut dire, payer à la place des autres, si ils ne payent pas. Donc vu l’etat des « pigs », on va payer, vous pouvez en etre certain !. Et dans tous les sens du terme.


    • Peretz Peretz 10 mai 2010 16:10

      Ne pas payer la dette, tout le monde l’a déjà dit. A condition de sortir de la zone…euro. Mais le plus simple, c’est, même si la Grèce n’en sort pas ,consiste à refabriquer des drachmes pour payer les fonctionnaires et refaire un budget à neuf. Deux monnaies, c’est ce que je préconise, et le tour est joué. Et pschitt des traités. Vous en connaissez-vous des traités éternels ?


    • Arafel Arafel 11 mai 2010 00:03

      Les traités n’ont jamais eu vocation à être éternels, regardez par le passé.


    • Alpo47 Alpo47 10 mai 2010 11:05

      Continuons ... nationalisons les banques pour ... un euro symbolique et décrétons que les dettes sont effacées. Bien entendu,les actionnaires sont « repassés ». Et alors, qui va les pleurer ?
      Qu’arrivera t-il ? On repart à zéro et sur de nouvelles bases , du moins il faudra s’y efforcer.
      Evidemment, tout économiste ou politique nourri à l’école du « libéralisme Friedmanien » va devenir hystérique en lisant de telles « insanités ». Normal, ils profitent du « système ».

      Maintenant, il faut tout de même savoir qu’il n’y a AUCUNE CHANCE que cela se produise. Mais c’est juste parce que ce sont « eux » qui décident.


      • Le péripate Le péripate 10 mai 2010 21:54

        Exact. Et d’ailleurs moi et mes potes venons de décider que ce sera non.

        Suivant.


      • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mai 2010 14:37

        Nous ? lol. Non. Seuls les liberaux resistent encore et toujours contre l’envahisseur socialo communiste.


      • BA 10 mai 2010 11:22

        Voici ce qui a été décidé lundi 10 mai 2010 :

        - 1- Première étape : les Etats d’Europe du sud doivent emprunter sur les marchés internationaux des centaines de milliards d’euros.

        - 2- Deuxième étape : les banques privées achètent ces obligations des Etats d’Europe du sud. C’est le marché primaire.

        - 3- Troisième étape : la Banque Centrale Européenne va racheter aux banques privées ces obligations des Etats d’Europe du sud. C’est le marché secondaire.

        - 4- Bilan de l’opération :

        - Les banques privées vont gagner des milliards d’euros.

        - La Banque Centrale Européenne va devenir une gigantesque fosse à merde.

        - Dans le bilan de la Banque Centrale Européenne, les obligations pourries des Etats d’Europe du sud seront stockées pendant des années.

        - Les CONtribuables paieront la facture.

        - CONtribuables, préparez vos chéquiers.

        A 09H52 (07H52 GMT), le CAC 40 gagnait 238,09 points (+ 7,02 %) à 3.630,88 points dans un volume d’échanges déjà fourni de 2,551 milliards d’euros.

        Le marché parisien était tiré par les valeurs bancaires qui gagnaient plus de 15 % et effaçaient leurs fortes pertes de la semaine passée.

        Crédit Agricole gagnait ainsi 20,54 % à 39,49 euros, et Société Générale gagnait 19,37 % à 10,81 euros.

        http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=7e95ebd137191e5d996f6b0e9081d1ea


        • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mai 2010 11:59

          le sort de quelques actionnaires ne peut pas être mis en balance avec le sort d’un pays ???

          Vous preferez le sort d’une institution à celui des gens ? quand je pense qu on accuse les liberaux de ne pas s’interesser aux gens


          • Graindesable Graindesable 10 mai 2010 16:54

            Mais qui a envie de plaindre les gros actionnaires ?


          • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mai 2010 12:01

            C’est bien gentil de venir pleurer maintenant, mais la dette et les deficits, ce sont bien les Grecs et leurs politiciens qui l’ont contracté.

            A eux de payer maintenant

            http://leparisienliberal.blogspot.com/2010/04/grece-questions-et-reponses.html


            • Alpo47 Alpo47 10 mai 2010 12:19

              C’est tout de même « hallucinant » de lire de telles contre-vérités, pour ne pas dire insanités.
              Franchement, j’ai vraiment envie de vous « pendre par les tripes » .


            • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mai 2010 12:24

              le deficit (plus de depenses publiques que de recettes fiscales), c ’est quand les gens votent pour des politiciens qui leur promettent toujours plus de service public.
              ca ce sont les faits


            • Cogno2 10 mai 2010 12:32

              C’est vrai que c’est tellement simple de s’arrêter là dans la réflexion hein ?


            • joelim joelim 10 mai 2010 12:42

              eleusis votre dogmatisme libéral vous aveugle : la simple existence de Sarko, qui par ses libéralités envers les plus riches a fortement aggravé le déficit de l’Etat français, contredit totalement vos dires. A se demander si vous pensez ce que vous écrivez. A ce niveau de rhétorique ou d’aveuglement çà fait penser au dogmatisme soviétique...


            • titi titi 10 mai 2010 13:49

              Bien d’accord avec eleusis...

              Si personne n’est content de comment est financée la dette, il suffisait de ne pas la créer.
              Et la dette pour un état c’est quand l’Etat vit au dessus de ses moyens : trop de social, trop de fonctionnaires, trop de militaires, trop de tout...


            • Alpo47 Alpo47 10 mai 2010 13:59

              Et SURTOUT, trop de cadeaux inutiles aux entreprises, sans résultat positif pour l’économie, trop de niches fiscales qui sont autant d’exonérations et cadeaux aux plus aisés ...
              Là est le vrai scandale du gaspillage des deniers publics.

              Deux exemples improductifs, environ 3 milliards de cadeaux à la restauration sans aucune contrepartie pour le pays ... environ 12 milliards de cadeaux par la suppression de la taxe professionnelle pour ... rien.
              Ah, si, tout de même... pour le profit des « rentiers-actionnaires ».

              Il faut bien un gagnant, et ... beaucoup de perdants.


            • titi titi 10 mai 2010 14:13

              Concernant la taxe pro, vous êtes mal informé.

              En effet, celle ci a d’ores et déjà été remplacée par la Contribution Economique Territorraile.
              Bon evidemment le gouvernement a payé des spots de pub pour claironné de la fin de la taxe pro.... mais il s’est peu vanté de la nouvelle C.E.T.


            • titi titi 10 mai 2010 14:15

              En ce qui concerne la restauration, je pense que le terme « rentier actionnaire » est pour le moins déplacé...
              Mais bon faut bien que quelqu’un répète les bêtises à Besancenot...


            • Arafel Arafel 11 mai 2010 00:06

              Il me semble me rappeler d’un certaine lanterne utilisée pendant la Révolution française.


            • titi titi 10 mai 2010 13:56

              Pour ce qui est de nationaliser les banques, je vois que certains ont la mémoire courte http://fr.wikipedia.org/wiki/Consortium_de_r%C3%A9alisation


              • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mai 2010 14:35

                on lit ici des choses comme "la simple existence de Sarko, qui par ses libéralités envers les plus riches a fortement aggravé le déficit de l’Etat français, contredit totalement vos dires."

                mais arretez un peu votre fixette sur Sarkozy !
                Le deficit public a existé sous Mitterrand et Chirac !

                Sarko fait peut etre des cadeaux aux riches (100% d’accord avec ca, mais à la base, on leur prenait combien ? fermons la parenthese) mais est ce le sujet la où la France de 2010 n’est finalement pas tres differente de ses voisines sociales democrates elles aussi en deficit : PIGS, UK, mais aussi Allemagne, USA.
                Tous les Pays Occidentaux font globalement trop d’ultra socialisme interventionniste, et excusez moi, au vu des chiffres et de la durée du phénomene, d’exclure ce pauvre Sarkozy de ceci. Eh oui, il n’est pas responsable de tout contrairement à ce que lui et vous croyez.


                • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 10 mai 2010 23:10


                  «  Le déficit public a existé sous Mitterrand et Chirac ! »

                  Très bon rappel !

                  Et oui, en France le budget de l’état est déficitaire chaque année et ceci depuis plus de 30 ans !!!


                • sisyphe sisyphe 11 mai 2010 10:20

                  Ben oui.

                  Très exactement depuis les accords scélérats qui ont fait des banques centrales des banques privées, donné le pouvoir de création d’argent à ces banques privées, et retiré le droit aux Etats d’emprunter directement aux banques centrales, les obligeant à emprunter aux « marchés »...

                  CQFD


                • Jacques Jacques 10 mai 2010 14:36

                  Je vous conseille fortement l’article suivant :
                  Le second hold-up des marchés financiers,
                  http://ellynn.fr/dessousdebruxelles...


                  • Clouz0 Clouz0 10 mai 2010 15:10

                    L’auteur arbore un joli avatar qui n’augure rien de sérieux.


                    • fifilafiloche fifilafiloche 10 mai 2010 16:38

                      J’hallucine de lire des conneries pareilles. Si les grecs ne paient pas, pépère, les banques françaises perdent 80 millards d’Euros, qui seront renfloués par l’Etat français qui ira les prélever sur tes impôts si tu en paies et en réduction de prestations sociales. Ben ouais, tu adoptes un retraité grec et tu lui verses un viager jusqu’à la tombe..et il paraît que le régime méditerranéen,à l’huile d’olive, ça préserve du cholestérol ! Bref,, J admire ton sens du sacrifice, camarade ! ;o)


                      • docdory docdory 10 mai 2010 19:07

                        @ fifilafiloche


                        1°) L’etat français peut laisser aussi quelques banques françaises qui ont prêté imprudemment à l’état grec faire faillite, et ensuite les nationaliser pour un euro symbolique ...Ce que l’on aurait d’ailleurs déjà du faire au moment de la crise des subprimes .
                        2°) Dans le monde , je n’ai pas l’impression qu’il y ait un seul état de quelque importance qui ne soit pas endetté au delà du raisonnable, sans compter l’endettement des particuliers. Il y aura bien un jour ou la plupart de ces états seront en cessation de paiement !
                        La faillite d’une banque ne coûte de l’argent qu’aux gens qui ont des dépôts en liquide significatif sur cette banque, et qui n’ont pas le réflexe d’en retirer leurs économies tant qu’il est encore temps. 
                        Maintenant , presque personne n’a plus de réserve d’argent à la banque, sauf les plus riches.On comprend que ce soient eux qui s’affolent à la perspective d’une faillite de banque ! 

                      • fifilafiloche fifilafiloche 10 mai 2010 20:11

                        Tout faux, Calimero...


                        L’Etat, c’est toa et moa ; croa moa ;o)

                        Les dépots de ces pourris de capitalistes sans vergogne sont garantis par l’Etat à hauteur de 100,000 roros. Quand on aura nationalisé la banque, on remboursera les pertes des épargnants qui ont laissé imprudemment leur cacaouettes dans les banques qui ont imprudemment prêté à des grecs qui ont imprudemment triché sur leurs comptes, viré l’argent détourné de l Etat dans des banques suisses, évité de déclarer leurs revenus ou été rémunérés pour des emplois fictifs. Au final, toi comme moi allons payer la facture par solidarité européenne avec des Etats aux moeurs maffieuses greco romaines (par opposition à la transparence anglo saxonne).

                        Notre faute ? Etre resté sur le sol français, englué dans nos logiques de points de retraites et d’URSAFF, de francophonie culturocentrique, au lieu de solder nos comptes et aller voir ailleurs si les gens n’y sourient pas de façon plus chaleureuse...

                      • docdory docdory 10 mai 2010 23:01

                        @ filafiloche


                        Il ne sera pas plus difficile à l’Etat de dire que cette garantie des dépots ne dépassera pas 20 000 euros .
                        Après tout , l’Union Européenne vient bien hier d’inventer 500 milliards imaginaires pour sauver l’euro . Cette manoeuvre échouera dès que tout le monde aura compris que ces 500 milliards n’existent pas ! 

                      • fifilafiloche fifilafiloche 10 mai 2010 23:20

                        Ces 1000 Euros par Européen ne sont pas imaginaires, il faudra les rembourser, avec les intérêts, en plus de la dette déjà existante.


                        Quant au « cash », ce n’est que la partie visible de l’iceberg, Gilbert. Lorsque l’Argentine a fait faillite, le ’bank run’ a eu aussi pour conséquence...la déflation immédiate de l’immobilier. Il fallait absolument du cassshh, fresshh, pour bequeter, parce que les économies, le travail, tout avait disparu d’un coup.

                        Dieu ce que le Franchouillard est niais, 40 ans à végéter dans sa bulle d’Etat Providence, il n’a pas plus de mémoire qu’un poisson rouge. Les Allemands, eux, n’ont pas oublié la Grande Dépression.

                      • sisyphe sisyphe 11 mai 2010 10:28

                        Par fifilafiloche (xxx.xxx.xxx.230) 10 mai 16:38

                        J’hallucine de lire des conneries pareilles. Si les grecs ne paient pas, pépère, les banques françaises perdent 80 millards d’Euros, qui seront renfloués par l’Etat français

                        Ah !

                        Et pourquoi l’État français est-il obligé de renflouer les banques ? 

                        Uniquement dans la logique du système financier et bancaire actuel, qui a fait plus que la preuve de son inanité, de son iniquité, de son cynisme, de sa non-viabilité, si ce n’est sur le dos des citoyens.

                        Alors, basta !!

                        Réforme monétaire, et vite ! pour redonner aux états le contrôle des banques centrales, et pouvoir se faire avancer l’argent, SANS INTÉRÊT ; quand les banques privées, elles, seront obligées d’en payer. Par ailleurs, interdiction aux banques privées d’émettre de l’argent ; elles ne doivent disposer que de l’argent qu’elles ont en dépôt, puis lourdes taxe sur les mouvements spéculatifs, pour remettre la masse monétaire en relation avec l’économie réelle. 

                        Remettre l’intérêt des citoyens devant celui des prédateurs ; rien de plus , rien de moins.


                      • goc goc 10 mai 2010 20:39

                        c’est justement avec des mentalités comme les tiennes qu’on en arrive à la situation actuelle

                        tu es en train de nous refaire le coup du test de Milgram (remis au gout du jour dernièrement à la tv), genre, « eux ils savent, donc ils ont raison, toi tu n’est pas expert donc boucle-la !, tu ne comprends rien !, alors obéit et tais-toi »

                        ce n’est pas parce qu’on se prétend expert en économie qu’on détient la vérité, la preuve, personne parmi les fumeux experts, n’a vu arriver cette crise alors qu’un gamin de 10ans aurait déjà compris que faire payer des remboursements de dette supérieur au salaire d’un « heureux » propriétaire terrien, ne pouvait conduire qu’a la cata !


                      • goc goc 10 mai 2010 20:50

                        Les gens doivent comprendre que la seule solution face aux délires des faiseurs de subprimes et autres contrats fumeux, réside dans la simplicité et donc dans des solutions génériques reprenant les bases d’une économie durable (ne serait-ce que de dépenser 1 centime de moins que ce qu’on gagne).

                        il faut reprendre les fondamentaux de l’économie et faire table raz des idées débiles générés par de prétendus experts, dont la seule ambition est de créer un mécanisme le plus compliqué possible au point qu’eux-même ne seraient plus capable de maitriser. Et là ils ont tous gagné le pompon !!


                      • L'enfoiré L’enfoiré 10 mai 2010 20:30

                        Une partie de la solution ?
                        On passe ses vacances à tour de rôle en Grèce.
                        On va manger de la moussaka et des fêta.
                        Simple avec le recul smiley


                        • goc goc 10 mai 2010 20:41

                          et puis on sait bien que depuis l’antiquité, les grecs, ils ont l’habitude de se faire..

                          ...

                          nan c’est juste pour rire !!!, jdeconne !!

                          de toute façon, jsuis plus la !!!


                        • ddacoudre ddacoudre 10 mai 2010 21:43

                          bonjour jallucine

                          c’est une idée comme une autre. mais ce n’est pas la meilleure, même si le plan de sauvetage n’en est pas une meilleure les grecs n’ont qu’a refuser l’austérité et augmenter les impôts des revenus financiers.

                          c’est un véritable fatras.
                           la pensé unique stupide a fait des ravages de sous culture et a fini par opposer les citoyens les uns aux autres.
                          l’état c’est 62 millions de français privé, le public c’est aussi ces 62 millions de français privé, chacun individuellement donc a titre privé est l’état.

                          la seule chose c’est que ce que nous ne pourrions pas faire individuellement nous le confions a la représentation nationale, et au lieu de payer un service, nous payons des impôts.
                          la seule différence c’est que la représentation nationale ne fait pas de bénéfice, mais elle peut en faire dans le cadre d’activité concurrentielle dont elle est propriétaire.
                          ainsi quand en tant que citoyen vous venez en aide via l’état à une société en difficulté nous ne faisons rien d’autre que ce que fait un actionnaire dans une société privé en apportant du capital.
                          sauf que ces particuliers qui sont citoyens comme vous ou moi ont fait voté des lois pour dire qu’aider les entreprise qui appartenaient aux 62 millions de français étaient interdits.
                          en fait nous avons recréer une oligarchie « nobiliaire » qui se répartissent la propriété des moyens de productions en capitalisant votre argent sous toutes ses formes.ainsi quand ces organismes qui disposent de masse financières importante prêtent sur le marché des obligations à l’état, cela veut dire que vous vous repreter à vous mêmes et que c’est vous qui vous rembourseraient les intérêts que vous versent votre organisme de placement.

                          ceci n’est pas de la spéculation. quand un organisme préteur a peur de prendre des risques de remboursement ce n’est pas de la spéculation ; la spéculation c’est quand l’on se revend des titres sur seulement une perspective de rentabilité qui n’existe pas dans le marché réel.

                          les gouvernements sont entrain de cacher l’échec de leur politique monétaire et celui de l’Europe des marchand qu’il ont construite en faisant croire que ceux qui attaquent l’euro sont des spéculateurs.
                          la notation est un autre problème qui bien sur peut avoir des implications politiques, et être malhonnêtes
                          la seule chose qui savent c’est que l’Europe va décliner et donc ils auront toutes les chances de ne pas être remboursé, et donc ne pourront pas vous redistribuer des intérêts à ceux d’entre nous qui ont fait de l’épargne, ou reçoivent des services peu cher car l’organisme se renfloue sur les marchés en plaçant l’argent de nos cotisations et autres.

                          alors il vous faut seulement choisir qui doit supporter l’effort de l’endettement ou demander aux banques de le financer par la création de monnaie sans en retirer un intérêt autre que celui qui couvre les frais de gestion si elle ne sait pas faire cela alors qu’elle redonne le pouvoir d’émettre de la monnaie aux états ou a la BCE.

                          quand certains d’entre-eux par la mise a disposition par le commerce et autre remettent leur argent entre les mains d’une banque ou d’un commerce quelconque contre un bien ou un service, ceux-ci peuvent placer cet argent sur le marcher en achetant des titres de tout ce qu’ils veulent, de la même manière que chaque français qui place son épargne dans une banque ou autres, cet argents se retrouve pour la même fin sur le marché financier.
                          quelques part l’on nous promet toujours que nous allons avoir le beurre et l’argent du beurre plus la crémière. pour cela il faut pouvoir émettre de la monnaie et la détruire en la remboursant au travers d’une activité économique de quelque nature qu’elle soit sauf spéculativement financière

                          Marx n’est pas meurt seulement le stalinisme.

                          cordialement


                          • epapel epapel 10 mai 2010 21:48

                            C’est tellement simple que c’en est simpliste.

                            Si la Grèce et les grecs répudient unilatéralement leur dette, personne ne voudra ni ne pourra plus jamais leur prêter, or :
                            - le déficit commercial grec est financé par l’argent des banques d’où viennent les marchandises importés, donc fini les importations de bagnole, epad, ordinateurs, énergie...
                            - le déficit budgétaire grec qui restera est financé par les marchés, donc fini la les 13, 14 et 15 èmes mois pour les fonctionnaires

                            Finalement, ça revient au même résultat pour la population : l’appauvrissement général, mais avec en prime la Grèce pestiférée et isolée pour trois générations.

                            Ajoutons à cela que ce serait l’équivalent de la crise des subprimes avec faillite en chaîne des banques et effondrement du système financier et donc de la société. Mais comme ce n’est pas acceptable, ça déboucherait nécessairement sur une intervention militaire en Grèce pour la remettre sur les rails.


                            • epapel epapel 10 mai 2010 23:45

                              Comme vous dites, les allemands veulent pouvoir continuer à vendre mais certainement pas donner qui est la signification de l’annulation des dettes.

                              Mais si les grecs n’ont plus les moyens d’acheter allemand ce qui va être en partie le cas avec leur plan de rigueur, alors les allemands vendront leurs produits à l’extérieur de la zone euro en acceptant la dévaluation de l’euro s’il faut en passer par là. 


                            • Arafel Arafel 10 mai 2010 23:58

                              Et si les états endettés décidaient d’effacer unilatéralement leurs dettes, pour repartir à zero, et ça fait un certains nombres de pays, pour ne pas dire un nombre certain, un grand nombre d’etats, que se passerait-il ?
                              Que pourraient bien faire les banques ?
                              Les seuls qui en patiraient seraient les actionnaires, mais les gens moyens comme nous, qu’en auraient ils à faire ?


                            • epapel epapel 11 mai 2010 01:10

                              Que feraient les pays producteurs de pétrole qui détiennent une partie significative de la dette ? Ils continueraient à nous donner une matière première sans contrepartie ?

                              Que feraient les chinois et les indiens qui détiennent une une autre partie significative de la dette ? Ils continueraient à nous donner leurs produits sans contrepartie ?

                              Ce serait quasiment une déclaration de guerre des pays occidentaux contre le reste du monde et totalement inéquitable car de 1975 à 2000 les pays occidentaux ont faire cracher beaucoup de pays endettés via le FMI dont certains sont devenus nos créanciers à l’heure actuelle (Russie, Brésil par exemple)


                            • Le péripate Le péripate 10 mai 2010 22:02

                              Même dans la cour d’école celui qui ne rend pas les billes prêtées se fait mal voir.

                              Un qui a du être élevée dans les jupes de sa maman. Il ne connait pas la vie, ce j’hallucine si bien nommé.


                              • Le péripate Le péripate 10 mai 2010 22:22

                                Comment dit-on ?

                                Ah oui... relou. Bref.... à chier, nul.


                              • Arafel Arafel 10 mai 2010 23:53

                                les grecs manifestent inlassablement contre leur gouvernement scélérat qui veut les vendre.
                                Et alors ?
                                Leur gouvernement n’en a à foutre qu’ils manifestent : la police et les « forces de l’ordre » sont là pour les « remettre dans le doit chemin », celui de l’esclavage.
                                Doivent bien rigoler les « messieurs » de voir ces gens là manifester avec tambours et trompettes....c’est clair que c’est comme ça qu’ils vont faire pression sur le ramassis de vendus qui leur sert de gouvernement......tant qu’ils se contentent de jouer du banjo et de souffler dans leur trompettes, ca gene personne.


                                • Arafel Arafel 11 mai 2010 00:11

                                  J’aimerais poser une question, les USA ne sont ils pas le pays le plus endetté du monde ?
                                  Alors pourquoi n’ont ils pas les mêmes problemes que les Grecs et les autres pays mis en cause, je n’arrive pas à comprendre.
                                  Merci de vos réponses.


                                  • Mr SKOOL 11 mai 2010 01:56

                                    ben ils ont leur propre planche a billet qui risque de lacher sous peu, mais deriere t en fabrique une autre tu l appelle l Améro et c torcher, enfin je crois que c comme ça qu ils risquent de faire..... renseigne toi sur l amero t auras peut etre des réponses


                                  • titi titi 11 mai 2010 08:00

                                    Des pays endettés qui ne payaient pas il y en a déjà eu dans l’histoire, et en dernier recours c’est la force qui a été utilisée.

                                    1er cas un « petit » pays est débiteur d’une « grande puissance » : ainsi le Mexique refusa de payer sa dette envers la France, l’Espagne et le Royaume Uni... résultat le pays a été envahi et a subi 5 ans de guerre prolongée par une guerre civile.

                                    2eme cas un « petit » pays est créditeur d’une « grande puissance » : ainsi la France refusa de payer sa dette envers le Dey d’Alger. Le Dey d’Alger reclama son argent un peu virulement, et l’Algérie a été envahie et occupée pendant 130 ans.

                                    Donc maintenant qui est chiche de redemander son argent un peu virulement aux USA ??


                                  • Dujnou Dujnou 11 mai 2010 09:30

                                    Quand on pense que toutes ces dettes ne sont dûes que pour rembourser des spéculateurs, ça me fait gerber !!!


                                    • Raymond SAMUEL paconform 11 mai 2010 10:52

                                      Bonjour,

                                      Avec le coup des 750 milliards on voit bien que les gouvernements n’ont pas le pouvoir d’agir sur les évènements. C’est reculer pour mieux sauter.
                                      C’est le système SARKO qui met des flics partout (croyant que les délinquants seront obligés de se cacher) au lieu de chercher à savoir comment on fabrique des délinquants pour s’attaquer ensuite aux vrais problèmes.

                                      En supposant que la monnaie soit rendue à son objet premier (et seul légitime) de comptabiliser les échanges, la « crise » serait-elle résolue ?
                                      Et ne resterait-il qu’à stopper la destruction de la planète (par la relocalisation, l’exode urbain, la réduction de la consommation etc...) ?

                                      Qui a la possibilité de s’occuper des véritables problèmes et non des effets qu’on appelle « la crise » ? Il semble bien que la réponse à cette dernière question ne soit : PERSONNE.

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