Cuba : 50 vérités que taira Yoani Sánchez
La célèbre opposante réalise une tournée mondiale de 80 jours dans près de douze pays du monde pour parler de Cuba. Mais elle ne dira pas tout…
Salim Lamrani
Opera Mundi
- L’Article 1705 de la loi Torricelli de 1992, adoptée par le Congrès, stipule que « les États-Unis fourniront une assistance à des organisations non gouvernementales appropriées, pour soutenir des individus et des organisations qui promeuvent un changement démocratique non violent à Cuba ».
- L’Article 109 de la loi Helms-Burton de 1996, adoptée par le Congrès, confirme cette politique : « Le Président [des États-Unis] est autorisé à fournir une assistance et offrir tout type de soutien à des individus et des organisations non gouvernementales indépendantes pour soutenir des efforts en vue de construire la démocratie à Cuba ».
- L’agence espagnole EFE parle d’« opposants payés par les États-Unis » à Cuba.
- Selon l’agence de presse britannique Reuters, « le gouvernement étasunien fournit ouvertement un soutien financier fédéral pour les activités des dissidents ».
- L’agence de presse étasunienne The Associated Press reconnaît que la politique de financement d’une dissidence interne n’était pas nouvelle : « Depuis des années, le gouvernement des États-Unis a dépensé des millions de dollars pour soutenir l’opposition cubaine ».
- Jonathan D. Farrar, ancien chef de la Section d’intérêts nord-américains à La Havane (SINA), a révélé que certains alliés des États-Unis tels que le Canada ne partagent pas la politique de Washington : « Nos collègues canadiens nous ont posé la question suivante : quelqu’un qui accepte de l’argent des États-Unis doit-il être considéré comme un prisonnier politique ? ».
- Pour Farrar, « Aucun dissident n’a de vision politique qui pourrait être appliquée dans un futur gouvernement. Même si les dissidents ne l’admettront pas, ils ne sont que très peu connus à Cuba en dehors du corps diplomatique et médiatique étranger […]. Il est peu probable qu’ils jouent un rôle significatif dans un gouvernement qui succèderait aux frères Castro »
- Farrar a affirmé que « les représentants de l’Union européenne ont disqualifié les dissidents dans les mêmes termes que ceux du gouvernement de Cuba, en insistant sur le fait qu’ils ‘ne représentent personne’ ».
- Cuba dispose du taux de mortalité infantile (4,6 pour mille) le plus bas du continent américain – y compris le Canada et les Etats-Unis – et du Tiers-monde.
- La American Association for World Health, dont le président d’honneur est James Carter, remarque que le système de santé de Cuba est « considéré de manière uniforme comme le modèle prééminent pour le Tiers-monde ».
- La American Public Health Association note qu’« il n’y a pas de barrière raciale qui empêche l’accès à la santé » et remarque « l’exemple offert par Cuba – un exemple d’un pays avec la volonté politique de fournir une bonne attention médicale à tous ses citoyens ».
- Avec un médecin pour 148 habitants (78 622 au total), Cuba est, selon l’Organisation mondiale de la Santé, la nation au monde la mieux pourvue dans ce secteur.
- Selon le New England Journal of Medecine, la plus prestigieuse revue médicale au monde, « le système de santé cubain semble irréel. Il y a trop de docteurs. Tout le monde a un médecin de famille. Tout est gratuit, entièrement gratuit […]. Malgré le fait que Cuba dispose de ressources limitées, son système de santé a résolu des problèmes que le nôtre [celui des États-Unis] n’a pas encore réussi à régler. Cuba dispose désormais de deux fois plus de médecins par habitant que les États-Unis ».
- Selon le Bureau de l’Indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement, Cuba est le seul pays d’Amérique latine et du Tiers-monde qui se trouve parmi les dix premières nations du monde avec le meilleur Indice de Développement Humain sur les trois critères espérance de vie, éducation et niveau de vie lors de la dernière décennie.
- Selon l’UNESCO, Cuba dispose du taux d’analphabétisme le plus bas et du taux de scolarisation le plus élevé d’Amérique latine.
- D’après l’UNESCO, un élève cubain possède deux fois plus de connaissances qu’un enfant latino-américain. L’organisme note que « Cuba, bien que ce soit l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine, dispose des meilleurs résultats en ce qui concerne l’éducation basique ».
- Un rapport de l’UNESCO sur l’éducation dans 13 pays d’Amérique latine classe Cuba en tête dans toutes les matières d’enseignement.
- Selon l’UNESCO, Cuba occupe le seizième rang mondial – le premier du continent américain – de l’indice de développement de l’éducation pour tous (IDE) qui évalue l’enseignement primaire universel, l’alphabétisation des adultes, la parité et l’égalité entre les sexes ainsi que la qualité de l’éducation. A titre de comparaison, les États-Unis sont classés au vingt-cinquième rang.
- D’après l’UNESCO, Cuba est la nation au monde qui consacre la part de budget national la plus élevée à l’éducation, avec près de 13% du PIB.
- L’Ecole latino-américaine de médecine de La Havane est l’une des plus réputées du continent américain et a formé des dizaines de milliers de professionnels de la santé de plus de 123 pays dans le monde.
- L’UNICEF souligne que « Cuba est un exemple dans la protection de l’enfance ».
- Selon Juan José Ortiz, représentant de l’UNICEF à La Havane, à Cuba, « il n’y a aucun enfant dans les rues. A Cuba, les enfants sont toujours une priorité et c’est pourquoi ils ne souffrent pas des manques qui affectent des millions d’enfants en Amérique latine, qui travaillent, qui sont exploités ou qui se trouvent dans des réseaux de prostitution ».
- Selon l’UNICEF, Cuba est un « paradis de l’enfance en Amérique latine ».
- L’UNICEF souligne que Cuba est le seul pays d’Amérique latine et du Tiers-monde à avoir éradiqué la malnutrition infantile.
- L’organisation non gouvernementale Save the Children classe Cuba au premier rang des pays en développement pour les conditions offertes pour être mère, devant l’Argentine, Israël ou la Corée du Sud.
- Le premier vaccin au monde contre le cancer du poumon, le Cimavax-EGF, a été élaboré par des scientifiques cubains du Centre d’immunologie moléculaire de La Havane.
- Depuis 1963 et l’envoi de la première mission médicale humanitaire en Algérie, près de 132 000 médecins cubains et autres personnels de santé ont bénévolement œuvré dans 102 pays.
- Au total, plus de 85 millions de personnes ont été soignées à travers la planète par les médecins cubains qui ont ainsi sauvé 615 000 vies.
- Actuellement, 38 868 collaborateurs médicaux cubains, dont 15 407 médecins, offrent leurs services dans 66 nations.
- Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), « l’un des exemples les plus réussis de la coopération cubaine avec le Tiers-monde a été le Programme Intégral de Santé pour l’Amérique centrale, la Caraïbe et l’Afrique ».
- En 2012, Cuba a formé plus de 11 000 nouveaux docteurs. 5 315 sont cubains et 5 694 sont issus de 59 pays d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie… et même des Etats-Unis.
- En 2005, suite à la tragédie engendrée par l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans, Cuba avait offert à Washington d’envoyer 1 586 médecins secourir les victimes, mais s’était heurté au refus du président de l’époque George W. Bush.
- Suite au tremblement de terre qui avait ravagé le Pakistan en novembre 2005, 2 564 médecins cubains se rendirent sur place et portèrent secours aux victimes pendant plus de huit mois. Trente-deux hôpitaux de campagne furent montés et furent ensuite offerts aux autorités sanitaires du pays. Plus de 1 800 000 patients furent soignés et 2 086 vies furent ainsi sauvées. Aucune autre nation au monde n’apporta une aide aussi importante, pas même les États-Unis, principal allié d’Islamabad. Selon le journal britannique The Independent, la brigade médicale cubaine fut la première à arriver sur les lieux et la dernière à quitter le pays.
- Suite au tremblement de terre à Haïti en janvier 2010, la brigade médicale cubaine, étant sur place depuis 1998, a été la première à porter secours à la population et a soigné près de 40% des victimes.
- Selon Paul Farmer, envoyé spécial de l’ONU, en décembre 2010, lorsque l’épidémie de choléra avait atteint son sommet en Haïti avec un taux de mortalité sans précédent et que le monde avait les yeux rivés ailleurs, « la moitié des ONG étaient déjà parties, alors que les Cubains étaient toujours présents ».
- Selon le PNUD, l’aide humanitaire cubaine représente proportionnellement au PIB un pourcentage supérieur à la moyenne des 18 nations les plus développées.
- Grâce à l’Opération Miracle lancée en 2004 par Cuba et le Venezuela, qui consiste à opérer gratuitement les populations pauvres atteintes de cataractes et autres maladies oculaires, plus de deux millions de personnes en provenance de 35 pays ont pu retrouver la vue.
- Le programme d’alphabétisation cubain Yo, sí puedo, lancé en 2003, a permis à plus de cinq millions de personnes de 28 pays différents, y compris l’Espagne et l’Australie, à apprendre à lire, écrire et compter.
- Depuis la création du Programme humanitaire Tarará en 1990, en réponse à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, près de 30 000 enfants âgés de 5 à 15 ans ont été soignés gratuitement à Cuba.
- Selon Elias Carranza, directeur de l’Institut latino-américain des Nations unies pour la prévention du délit et le traitement de la délinquance, Cuba a éradiqué l’exclusion sociale grâce « à de grands acquis dans la réduction de la criminalité ». Il s’agit du « pays le plus sûr de la région [alors que] la situation quant aux délits et l’insécurité à l’échelle continentale s’est détériorée durant ces trois décennies avec l’augmentation du nombre de morts dans les prisons et à l’extérieur ».
- Au sujet du système de Défense civile cubain, le Centre pour la politique internationale de Washington, dirigé par Wayne S. Smith, ancien ambassadeur étasunien à Cuba, note dans un rapport que « l’efficacité du système cubain ne fait aucun doute. Seuls quelques Cubains ont perdu la vie dans les 16 ouragans les plus importants qui ont frappé l’île lors de la dernière décennie, et la probabilité de perdre la vie lors d’un ouragan aux États-Unis est 15 fois supérieure à celle de Cuba ».
- Le rapport de l’ONU sur « l’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2012 » montre que les seuls pays qui ont éradiqué la faim en Amérique latine sont Cuba, le Chili, le Venezuela et l’Uruguay.
- Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), « les mesures prises par Cuba dans la mise à jour de son modèle économique en vue de la réalisation de la souveraineté alimentaire peuvent devenir un exemple pour l’humanité ».
- Selon la Banque mondiale, « Cuba est internationalement reconnue pour ses succès dans le domaine de l’éducation et de la santé, avec un service social qui dépasse celui de la plupart des pays en voie de développement et qui, dans certains secteurs, est comparable à celui des pays développés »
- Le Fond des Nations unies pour la population souligne que Cuba « a adopté il y a plus d’un demi-siècle des programmes sociaux très avancés, qui ont permis au pays d’atteindre des indicateurs sociaux et démographiques comparables à ceux des pays développés ».
- Depuis 1959 et l’arrivée de Fidel Castro au pouvoir, aucun journaliste n’a été assassiné à Cuba. Le dernier à perdre la vie fut Carlos Bastidas Argüello, assassiné par le régime militaire de Fulgencio Batista le 13 mai 1958.
- Selon le rapport 2012 d’Amnesty International, Cuba est l’un des pays d’Amérique qui viole le moins les droits de l’homme.
- Selon Amnesty International, les violations des droits de l’homme sont plus graves aux Etats-Unis qu’à Cuba.
- Selon Amnesty International, il n’y a actuellement aucun prisonnier politique à Cuba.
- Le seul pays du continent américain qui ne dispose pas de relations diplomatiques et commerciales normales avec Cuba est les Etats-Unis.
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).
Contact : [email protected] ; [email protected]
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44 réactions à cet article
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Monsieur Lamrani, vous faites de la propagande pour Cuba. Tout le monde sait que ce pays est une dictature infernale pour ses habitants . C’est écrit dans les journaux et les plus grands (néo) philosophes français le disent aussi.
Maintenant que j’ai craché à leur place tout le fiel que les anti-castristes verseront sur vous et sur votre article, je me permets de compléter votre liste.
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La société cubaine n’est pas corrompue par le trafic de la drogue malgré sa position géographique centrale dans une région sensible. Il n’y a pas de mafia de narcotrafiquants dans l’île.
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Cuba a proposé un accord bilatéral de coopération dans la lutte contre le narcotrafic aux États-Unis. Cuba attend toujours une réponse.
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Il y a un faible taux de criminalité à Cuba. Il y a une petite délinquance, c’est vrai, mais c’est le pays le plus sûr d’Amérique et un des plus sûrs du monde.
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91 % des Cubains ont accès à l’eau potable.
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L’espérance de vie à Cuba est de 79 ans. (Banque mondiale. 2010) Le pays se classe en troisième position en Amérique après le Canada (80,8) et le Costa Rica (79,2). Pour la France, c’est 81,4, le Danemark 79,1 et les États-Unis 78,2.
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Proportion de sièges occupés par des femmes à l’Assemblée nationale. Données 2011 de la Banque mondiale. Cuba : 45,20 % (troisième rang mondial) - France : 18,90 % - Qatar : 0 %
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En 1990, suite à l’effondrement de l’URSS, le principal soutien de Cuba, l’île a survécu sans pétrole et sans électricité. Le peuple cubain a su faire preuve d’une grande solidarité et a réussi à transformer son agriculture en une dizaine d’années malgré l’embargo des États-Unis.
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Pour survivre sans les engrais chimiques et les pesticides de l’URSS, les chercheurs cubains ont développé une agriculture écologique avec une faible utilisation d’intrants qui est promise à un bel avenir.
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Cuba produit 100 % de ses légumes et de ses fruits. Il reste une pénurie de viande mais les réformes dans ce domaine commencent seulement à être mises en place, l’élevage de lapins en agriculture urbaine par exemple.
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L’agriculture cubaine n’est pas dépendante des grands groupes de biotechnologie végétale comme par exemple Monsanto. Cela permet aux agriculteurs de semer les graines qu’ils produisent, ce qui n’est pas le cas de la France.
Voici une vidéo sur la manière la façon dont Cuba est sorti de la crise de 1990. (lien)
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La seule et unique vérité sur Cuba : il n’y a pas de liberté d’expression.
Peu m’importe Yoanna Sanchez. Si elle n’avait pas été protégée internationalement, cela fait longtemps qu’on l’aurait fait taire.
Agoravox dont l’auteur se sert pour nous abreuver de propagande n’y aurait aucun droit de cité, point ! Tout auteur, sauf vous, Mr Lasramy, serait immédiatement envoyé en rééducation pour 9 mois et un jour, ce qui le privera de facto de l’accès aux produits, au peu de produits rationnés.Pénible de s’entendre dire qu’un régime pareil est de gauche !
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Selon Amnesty International, il n’y a actuellement aucun prisonnier politique à Cuba.
Voyons quelques extraits du rapport d’ Amnesty au sujet de ce pays (données 2012).« Les 11 derniers prisonniers d’opinion placés en détention lors de la vague de répression de mars 2003 ont retrouvé la liberté en mars, avec 62 autres prisonniers politiques. La répression exercée par le gouvernement n’a pas cessé pour autant et a été marquée par des centaines d’arrestations et de placements en détention pour de courtes périodes. Des journalistes et des dissidents politiques ont été la cible de manœuvres de harcèlement et d’intimidation de la part d’agents des services de sécurité et de partisans du régime agissant avec l’assentiment des autorités. »« En revanche, aucune résolution n’a été votée pour accorder aux Cubains une jouissance plus complète de leurs droits civils et politiques ou proposer des réformes législatives garantissant plus de libertés sur le plan politique. »« Les pouvoirs publics ont continué de restreindre sévèrement la liberté d’expression, de réunion et d’association des dissidents politiques, des journalistes et des militants des droits humains ; placés arbitrairement en résidence surveillée ou soumis par les autorités et les défenseurs du régime à d’autres entraves à leur liberté de mouvement, ils devaient renoncer à certaines de leurs activités légitimes et pacifiques. Le gouvernement continuait de contrôler l’ensemble des médias. »« En février, en l’espace d’une seule journée, les autorités ont arrêté plus de 100 personnes et placé une cinquantaine d’autres citoyens en résidence surveillée. Cette opération préventive visait à empêcher la commémoration de la mort du militant Orlando Zapata Tamayo, décédé en détention en 2010 à l’issue d’une longue grève de la faim. »« En mars, le gouvernement cubain a libéré les derniers prisonniers d’opinion qui avaient été arrêtés lors de la vague de répression de mars 2003. Des prisonniers politiques, dont certains étaient incarcérés depuis les années 1990, ont également été élargis. (...) La plupart des personnes ainsi remises en liberté ont été contraintes de quitter l’île avec leur famille ; seul un très petit nombre a été autorisé à rester. »Le paradis est encore loin, camarades !-
Je vous donne le lien vers le rapport d’Amnesty International dont vous citer des extraits. (lien)
Vous ne remettez pas en doute que Cuba a libéré tous ses prisonniers d’opinion.Vous embrayez sur la liberté d’expression dont l’article de Salim Lamrani ne parle pas mais les six premiers points parlent des moyens que mettent les Etats-Unis pour soutenir l’opposition. Vous remarquerez qu’on parle d’opposants payés par les Etats-Unis.Alors, opposants ou agents étrangers ? -
Je vous donne le lien vers le rapport d’Amnesty International dont vous citer des extraits.
Je vois pas l’intérêt, vu que comme je diffuse des extraits, c’est que je l’ai déjà...
Vous ne remettez pas en doute que Cuba a libéré tous ses prisonniers d’opinion.Je complète avec le fait que les anciens politiques ont pratiquement tous été expulsés du pays, gage certain d’évolution politique et d’ouverture au pluralisme et à la vraie liberté d’expression.Vous embrayez sur la liberté d’expression dont l’article de Salim Lamrani ne parle pas mais les six premiers points parlent des moyens que mettent les Etats-Unis pour soutenir l’opposition. Vous remarquerez qu’on parle d’opposants payés par les Etats-Unis.Alors, opposants ou agents étrangers ?A Cuba, la définition d’ agent de l’étranger est présente dans la loi du pays mais elle n’est pas définie. Ce qui permet aux tribunaux de retenir ce chef d’accusation sans avoir à apporter la moindre preuve. Cela permet de couvrir tout aussi bien l’agent dormant de la CIA que l’écrivain qui aura envoyé un courrier au New York Times.Le régime cubain se définit comme socialiste, ce qui lui permet aussi de mettre ses opposants dans la catégorie d’agents de l’étranger du moment que ce pays professe une idéologie différente.Quelque soit l’emballage proposé, on appelle cela un délit d’opinion.Enfin, je suis chagriné de voir que vous blâmez les USA pour essayer d’interférer dans les affaires cubaines alors que vous ne dites pas un mot quand Cuba, dans les années 60-80, envoyait des unités militaires faire de même en Afrique et en Asie.Deux poids, deux mesures ? -
@ Mmarvinbear,
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Je sais que vous avez le rapport d’Amnesty international. J’ai mis le lien pour les autres lecteurs d’AgoraVox.
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Les anciens prisonniers politiques ont été expulsés. Oui, c’est exact. Il vont pouvoir s’exprimer librement à présent.
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Pluralisme politique. Hé bien oui, Cuba est un pays socialiste où il n’y a pas de pluralisme politique. Je ne sais pas si c’est bien ou mal mais j’ai constaté que le pays s’est serré les coudes (et la ceinture) pour sauver ce système en 1990.
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Liberté d’expression et délit d’opinion. Le régime cubain ferait mieux d’argumenter plutôt que de faire taire mais ils ont peut-être des éléments que nous ne connaissons pas. Votre comparaison entre l’écrivain et l’agent dormant est pertinente. Il faut quand-même savoir que des agents qui essayent de déstabiliser Cuba existent. Ce serait peut-être mieux s’il n’y en avait pas.
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La blogueuse Yoani Sanchez critique Cuba depuis 2007. Elle a souvent été arrêtée mais elle est bien vivante et a pu sortir librement de Cuba. Il y a donc quand-même un espace de liberté d’expression. A propos, qui va payer sa tournée mondiale ?
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Pas de définition d’agent étranger à Cuba. Et le Patriot Act, il est clair ?
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J’ai beaucoup de reconnaissance pour les soldats des États-Unis (mais aussi les Canadiens, les Britanniques etc.) qui sont morts pour délivrer l’Europe du nazisme. Ce n’est pas pour cela je cautionne toutes les dérives de la politique des États-Unis.
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Cuba en Afrique dans les années 60-80. On parle d’actualités ou d’Histoire ?
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Pierre,
« La blogueuse Yoani Sanchez critique Cuba depuis 2007. »Juanita Castro, cadette a écrit un livre « Fidel y Raoul mis hermanos ». « Un demi-siècle de castrisme ? Un désastre pire qu’en 1959 dans certains cas.
Son frère Fidel a été son héros jusqu’en 1964. C’est en 1964 qu’elle a quitté ses frères.
Trahir l’idéal de la démocratie, de la liberté, de la justice, elle n’a pu le supporter.
Depuis mprs, elle a été dissidente de la pensée de son frère Fidel et Raoul et s’est réfugiée au Mexique et en Floride.
Elle raconte son enfance. L’arrogance de Che Gevara.En 1961, Fidel disait »Avec la révolution, tout. Contre la révolution, rien".Peut-on vivre uniquement de l’idée de révolution qui se trouve sur tous les murs de la capitale et ailleurs ? -
@ L’enfoiré,
Je connais l’histoire de Juanita Castro depuis longtemps et je voudrais vous faire quelques remarques à son sujet.- Elle a quitté Cuba en 1964 et elle n’y est plus retournée depuis.
- Elle n’a plus revu sa famille depuis 1964 excepté une soeur qui vit au Mexique (mariage) et qui est restée fidèle à ses frères.
- Elle fait partie d’une famille de 7 frères et soeurs, tous encore vivants (hé oui, l’espérance de vie est élevée à Cuba) , dont 5 vivent à Cuba.
- Elle était agent de la CIA depuis 1961. C’est elle-même qui l’écrit.
- Est-elle bien placée pour parler de son pays aujourd’hui ? Sa perception de la révolution est-elle bien objective ?
Vous avez voyagé à Cuba et vous savez comme moi que les choses changent et vite. Quel intérêt y a-t-il à vouloir encore accélérer les choses. Y foutre le chaos avec une nouvelle révolution ?Laissons les Cubains décider eux-même de leur avenir. Cela m’étonnerait beaucoup que ce soit avec les Etats-Unis qui sont responsables de beaucoup de souffrances de leur pays.Je vois plutôt une intégration avec les pays d’Amérique latine qui ont une Histoire assez semblable. -
@ L’enfoiré,
Je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte mais il y a une contradiction dans ce que vous ou Juanita Castro dites. Fidel Castro aurait été son héros jusqu’en 1964 alors qu’elle trahissait son pays avec la CIA depuis 1961. Cela vous semble plausible ?Autre chose. Che Guevara devait se douter de son double jeu. Cela n’explique-t-il pas la façon cavalière avec laquelle il s’adressait à Juanita Castro ? -
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Les anciens prisonniers politiques ont été expulsés. Oui, c’est exact. Il vont pouvoir s’exprimer librement à présent.
Pourquoi ne pas les laisser faire dans leur pays d’origine ? A quel point le régime castriste peut-il être fragile pour craindre des mots ?
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Pluralisme politique. Hé bien oui, Cuba est un pays socialiste où il n’y a pas de pluralisme politique. Je ne sais pas si c’est bien ou mal mais j’ai constaté que le pays s’est serré les coudes (et la ceinture) pour sauver ce système en 1990.
Le communisme est un échec tout aussi bien politique qu’économique. Le système marxiste s’effondre dès lors que le peuple peut s’exprimer librement, c’est la raison pour laquelle les Politburos des pays concernés ont verrouillé les systèmes de décision afin de conserver le contrôle. L’effondrement des pays soviétiques a failli renverser l’économie cubaine qui n’a dû son salut qu’à l’intervention du Venezuela après des années de transition. Il est intéressant de noter que ces années ont été, comme par hasard, plus marquées par la répression policière et politique envers le peuple qui ne s’est pas serré les coudes, mais qui a été encore plus réprimé durant ce temps.
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Liberté d’expression et délit d’opinion. Le régime cubain ferait mieux d’argumenter plutôt que de faire taire mais ils ont peut-être des éléments que nous ne connaissons pas. Votre comparaison entre l’écrivain et l’agent dormant est pertinente. Il faut quand-même savoir que des agents qui essayent de déstabiliser Cuba existent. Ce serait peut-être mieux s’il n’y en avait pas.
Et si le feu n’existait pas cela serait mieux car il n’y aurait jamais d’incendie. Je ne crois pas à l’existence de raisons cachées pour justifier de la répression politique. Les démocraties occidentales ont des régimes qui perdurent, qui donnent de larges libertés à leurs populations, y compris celles de les contester. L’adhésion des population est primordiale pour la pérennité d’un système, et Cuba ne l’a pas, ce qui explique la sclérose politique du pays.
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La blogueuse Yoani Sanchez critique Cuba depuis 2007. Elle a souvent été arrêtée mais elle est bien vivante et a pu sortir librement de Cuba. Il y a donc quand-même un espace de liberté d’expression. A propos, qui va payer sa tournée mondiale ?
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Pas de définition d’agent étranger à Cuba. Et le Patriot Act, il est clair ?
Cet ensemble de lois d’exception n’est pas digne d’une démocratie, même si je sais que des moments exceptionnels peuvent justifier de mesures exceptionnelles. Maintenant, les américains sont libres de contester ces lois et d’intervenir pour obtenir leur modification ou leur abrogation. Ils ne risqueront rien à le faire, quand un cubain mettra sa liberté et sa vie en jeu. Mais cela relève de leur responsabilité.
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Les anciens prisonniers politiques. Ma réponse était une boutade.
Le communisme est un échec. Les communistes ont gagné toutes les élections contre Boris Eltsine et ils auraient même, parait-il, gagné les dernières législatives en Russie. Le Venezuela n’a pas aidé Cuba en 1990. Hugo Chavez est arrivé au pouvoir en 1998. Les Cubains s’en sont sortis seuls en faisant preuve d’une grande solidarité. Les Cubains sont prêts à changer de régime mais pas à perdre leurs avantages sociaux (gratuité des soins, enseignement etc) et ils ne veulent pas voir leur pays pillé par des vautours.Liberté d’expression. Les Etats-Unis veulent déstabiliser le régime castriste en utilisant la liberté d’expression. Ce n’est pas pour le bien de l’île ni pour donner plus de liberté aux Cubains. C’est plutôt pour miser sur un effondrement du régime et ensuite installer un gouvernement à leur botte.Agents étrangers. On est d’accord, toutes les détentions arbitraires sont inacceptables. -
Vaut-il mieux être payé en dollars ou en peso cubano ou en CUC.
Ça c’est la question de base.-
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Mais reviens quand tu as lu, pour voir si tu es con_vaincu....
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Démosthène, il faut rappeler que ses problèmes d’élocution lui valurent le surnom de « bègue », défaut qui le contraignit à s’entraîner à parler avec des cailloux dans la bouche.
Bon exercice....
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Et alors ?
Vous auriez dû le savoir, non ? -
Mais si vous préférez ou on en arrive « Pour la première fois depuis 2008, le taux d’intérêt de la dette française dépasse celui de la dette belge »... et Gérard Depardieu a créé une société en Belgique
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Démosthène,
Je sais que tout le monde ne peut être comme celui dont on parle ici, mais faites un effort salutaire. -
« Quel est le rapport avec le sujet ? »
Je n’ai fait que répondre à votre réponse.Le sujet j’en ai parlé plus bas.Je ne vais pas répéter pour pignoler tout de même....Pas folle la guêpe... -
Il reste une pénurie de viande mais les réformes dans ce domaine commencent seulement à être mises en place, l’élevage de lapins en agriculture urbaine par exemple.
je vous remercie, You make my day
vous vous produisez en public, vous faites les anniversaires, ou autres fêtes ?
avox, incontournable
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@ joletaxi,Vous n’êtes pas obligé de vous informer, vous faites ce que vous voulez. C’est votre problème.Pour les autres, voici un complément d’information.Cuba a encouragé l’agriculture urbaine dans les années 1990 pour réduire les déplacements à cause du manque de carburant. Aujourd’hui, la situation est redevenue normale grâce à la production pétrolière locale et aux importations du Venezuela.J’ai mentionné l’élevage de lapins en ville parce que je trouvais l’idée originale. Cuba fournit des cages aux candidats éleveurs et une aide sur la méthode pour les élever. Cela ne va apporter qu’un petit supplément de viande et ne va évidement pas résoudre le problème de la carence de viande.Les animaux traditionnellement consommés par les Cubains sont le porc et le poulet mais Cuba voudrait s’orienter vers l’élevage de bovins. Ce qui les freine est le manque de fourrage. Comme la production de cannes à sucre est en baisse par manque de débouchés extérieurs, des expériences sont faites pour se servir de cette plante pour nourrir le bétail mais les résultats ne sont pas concluants pour le moment. -
Qui se souvient de Batista, l’homme corrompu des states, qui mantint comme il le put le plus longtemps possible ce bordel flottant qu’était Cuba.
Pas envie forcément de dresser des lauriers à Castro, mais il faut reconnaitre qu’il n’avait pas trop le choix des alliances, une fois la révolution lancée, les states lui refusant toute aide.
Il n’avait plus qu’à se tourner vers Moscou pour survivre.
Voilà la mise en place d’un drame Shakespearien !-
Le plus marrant, c’est que les USA ont été les premiers à reconnaître le régime castriste !
Bastita était un homme-lige de la CIA, mais il avait réussi l’exploit de se rendre indésirable à leurs yeux. Et il faut y aller pour que Washington ait eu envie de s’en débarasser.Les USA voyaient en fait d’un bon oeil l’arrivée de Castro au pouvoir, pensant que Fidel aiderait au développement de l’île, jugulant ainsi une source d’émigration illégale vers les USA.Mais Fidel fit nationaliser les avoirs américains présents sur l’île, industriels comme agricoles. Ce qui entraina une première série de restrictions. Fidel fut invité à s’expliquer à Washington, ce qu’il fit, mais il ne changea pas son fusil d’épaule et les USA interdirent les importations de sucre cubain et les exportations de pétrole, ce qui jeta Fidel dans les bras soviétiques. -
La première nationalisation a été une raffinerie qui refusait d’accepter du pétrole d’Union soviétique. Ensuite, tout s’est enchaîné mais avec pas mal d’hésitations au début du côté des Etats-Unis.
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Et qui se souvient de Camillo Cienfuegos, membre du triumvirat révolutionnaire et leader de la rébellion des campagnes ?
Disparu en 1960 dans un accident d’avion dont on n’a jamais retrouvé l’épave.
Pourquoi ?
Parce qu’il était aimé du peuple et avait l’âge requis pour être Président de la République.
Si Fidel était communiste, ma tante serait mon oncle.... -
Rappelons tout de même qu’il existe sur l’ile de Cuba un taux de prisonniers politiques inédits, de pauvres gars ayant été rafflé sans l’ombre d’une preuve le plus souvent, et qui servent simplement d’épouvantails, et d’exemple pour les ennemis potentiels.
Un peu comme au moyen age avec les gens exposés au pilori, sauf que là ça dure des années, et sans même un procés.
Ca se passe dans l’enclave américaine de Guantanamo.
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vous vous produisez en duo avec l’autre rigolo ?
à deux, vous allez faire un tabac,ça ne pouvait mieux tomber s’agissant de Cuba.
Savez-vous que la plupart des requins qui infestent la mer bordant Cuba ,et qui sont plus efficaces que des kms de barbelés pour empêcher des milliers de Cubains ,kidnappés par les zuniens,de revenir dans l’eldorado socialiste ,sont américains ?
Si c’est pas scandaleux ? -
Le texte a été élaboré à Cuba ?
Au ministère de la propagande ?Franchement quel foutage de gueule ce tissus de connerie !La médecine à Cuba c’est formidable, t’a mal à la main, il sont compétents pour te couper le bras !Il faut éviter de tomber malade que d’aller à l’hopital. Trop dangereux !Clientélisme à l’Hopital, si t’amène du cash, t’as le droit à un thermomètre digital à l’ancienne pour les autres.Fractures soignées sans radiographies....Lunettes pour la myopie introuvables..Pas un seul cachet d’aspirine à donner au malades....Les dossiers médicaux sont utilisés pour menacer et faire pression.Voici ce que dit Yoani Sanchez de l’hopital à Cuba :Pour ceux qui voudraient faire un séjour à l’hopital à CUBA, quelques photos de l’hygiène donnée par un blogeur de Cuba....Ca mérite la visite et la traductionOn n’aime pas la contradiction de la blogeuse Yoani Sanchez ?Alors on fait une propagande pour « diaboliser ses écrits ».Vous faites un procès soviétique en vue d’une arrestation prochaine ?Pourquoi ne parlez vous pas de l’intimidation sauvage que vous faites lui faites subir ?Bande d’ignobles communistes !Si Amestie International n’en avait pas publié cet article, il y a longtemps qu’elle pourrirait en prison caribéenne.Lamarami l’agent officiel de propagande Cubaine infiltré à la Sorbonne, en France vient « diaboliser » en France les contestataires.Il serait temps de poser la question à la direction de la Sorbonne comment un agent Cubain peut continuer a enseigner sur les bases de tels mensonges ignobles !Ca gène les autocrates semble t-il ?C’est vrai que 20% de l’île a fuit Cuba, comment ce peut il que des gens fuient un tel « paradis » ?Alors les radio étrangères sont toujours « brouillées » ?Les « comités de quartiers gardiens de la révolution » dénoncent toujours les « mauvais esprit » qui contredisent l’esprit révolutionnaire ?A la prison 5,5 situé à ce kilomètre précis de l’autoroute Pinar Del Rio, Quel type de torture y fait on encore ?
A la prison GII de Santiago de Cuba, de Kilo 7 à Camarguey, ou Boniato ou celle de Guanegey ? vous continuez a enfermer les opposants ? La punition de passer la nuit dans la fosse septique est elle encore existante ?Vous continuez a prendre les prisonniers politiques des camps de travail Arco Iris de Santiago de Las Végas de Cuba, ou Nueva vida au sud est de l’ile pour faire les routes et les édifices publics ?C’est vrai on aimerait connaitre la réponse de l’agent officiel en France de la propagande !-
Attention sparta....
Vous allez vous faire traiter de con_cubain.
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@ Spartacus
C’est bien d’essayer d’apporter la contradiction, mais je pense sincèrement que vous avez tort et que vous sources sont aussi ridicules que celles qui, en leur temps, trouvaient les procès de Moscou équitables. Même dans la série culte DR House (qui n’est pas vraiment communiste), ce dernier reconnaît les mérites et la grande qualité de la médecine cubaine malgré le manque d’appareils médicaux (cela est un fait). Mais j’ai personnellement été davantage convaincu par le témoignage de quelques personnes que je connais bien (dont l’une était franchement anticommuniste) qui sont allées à Cuba. Il est vrai que les personnes dont je parle étaient plutôt d’un milieu modeste (93, Villetaneuse,...) et que le témoignage d’un autre couple très aisé n’allait pas dans le même sens.
Vous connaissez les conditions de vie dans les prisons françaises ?
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@Spartacus :
Lamarami l’agent officiel de propagande Cubaine infiltré à la Sorbonne
Moui et elles sont ou les preuves ? -
C’est tellement de la propagande que ca en arrive à être ridicule !
Pour info le programme d’alphabétisation :Marrez vous ou trouvez triste l’inique transformation de la réalité par les manipulateurs Cubain infiltrés en France.Pour ceux qui ignorent la réalité Cubaine vous pouvez trouver sur ce site des liens vers des centaines de bolgeurs de Cubains qui vous disent la réalité Cubaine et vous faire votre propre opinion sur le malheur de vivre en pays communiste :Utilsez un traducteur automatique pour vous faire une opinion par vous même.-
Evidemment, si vous présentez tant de documents produits par des blogueurs cubains, je m’incline humblement et je promets de ne plus jamais lire les rapports des agences de l’ONU, de la Banque mondiale ou d’Amnesty International.
Les insinuations d’apports de millions de dollars à des opposants sont des élucubrations des agences de presse complotistes comme par exemple Reuters, The Associated Press ou EFE.Ils ne servent pas à acheter des tablettes aux blogueurs qui, on se demande comment, arrivent à communiquer avec l’étranger. C’est bien les seuls.De toute façon, la propagande est une spécialité cubaine que les Etats-Unis n’utilisent jamais par simple respect de leurs valeurs. -
Je suis récemment allé à Cuba : pas via un circuit mais librement après avoir pris l’avion.
la réalité de la vie à Cuba est plus « mitigé » que votre article, par exemple :
- beaucoup de médecins mais un grand nombre n’exerce pas dans la santé mais plutôt dans le tourisme plus lucratif.
Vu les hôpitaux : je n’aurait pas aimé y être hospitalisé : peu de médicament et d’équipements ...
Pas de TV ni d’internet de l’étranger
Magasins d’état peu approvisionnés de nourriture mais c’est vrai pas de mendiants ni de personnes qui meurent de faim
Pas de possibilité de voyager à l’étranger
Pas de savon ni de détergeant !Mais personnes gaies et aimant beaucoup la musique...
Vieilles voitures rafistolées (embargo US encore présent).
Service militaire long et tous les dimanches y compris pour les femmes (parcours du combattant).
Pays sympathique à voir avant qu’il ne s’américanise.Globalement le régime semble avoir la volonté d’évoluer vers plus d’ouverture.
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Enfin, quelqu’un qui apporte des idées neuves.
Je connais Cuba comme vous.Oui, on y aime la musique. Elle est une arme de dissuasion massive.Ce n’est pas pour rien que j’ai écrit « Un cubalibre por favor ».Dans tous les régimes, je dis bien dans tous, il y en a qu’ils sont heureux et d’autres, plus ou moins ambitieux, moins heureux.Ne présenter qu’un côté de la médaille manque d’ouverture.Avant de trouver un paradis, il faut en avoir vu du pays pour comparer.Je suis toujours en quête. -
C’est vrai que votre témoignage vécu vient apporter un peu de fraîcheur.
Juste une remarque. Si vous avez des médecins qui exercent dans d’autres branches, c’est simplement parce que Cuba en a formés trop. -
J’ai du mal à comprendre l’intérêt de la double monnaie : nouveau pesos pour les touristes, peso de base pour les Cubains.
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Il y a eu un effondrement économique à Cuba suite à la perte des subsides et à la quasi disparition du commerce avec l’URSS au début des années 1990,
Durant cette période que le gouvernement a appelé période spéciale, le dollar était devenu officieusement une monnaie légale parce que il était utilisé pour le commerce extérieur, donc aussi pour toutes les marchandises qui était importées et ensuite en circulation à Cuba.Le peso cubain (CUP) restait utilisé pour les productions locales et les payements ordinaires (loyers, artisanat local etc).Il existait donc deux économies à Cuba, une en dollars et une autre en pesos.En 2004, le gouvernement cubain a mis fin à l’utilisation du dollar sur l’île. Il a créé le peso cubain convertible (CUC) qui se change à 1 peso (CUC) pour 1 dollar.Ce fut un petit hold-up (comme à Chypre aujourd’hui) parce que cela a permis à l’Etat cubain de prendre une commission de change au détriment de tous ceux qui avaient thésaurisé des dollars.Ce peso cubain convertible ne peut être changé qu’à Cuba. Il est encore toujours utilisé pour les achats de biens importés, donc aussi pour le tourisme. -
Près du tiers des médecins ayant fini leurs études exerce un autre métier.
Tout médecin partant en mission à l’étranger est obligé de laisser sa famille sur l’île.
Personne ne parle de la révolte des étudiants de médecine étrangers qui donna lieu à une répression féroce.
J’ai moi-même offert 5.000 boites d’Augmentin au centre médical de La Havane. Le surlendemain, TOUT avait disparu.
Cuba est tellement libre qu’il en vient à mitrailler dans les eaux du Golfe les balseros qui tentent de s’échapper. Pas de preuves, pas de victimes... Souvenez-vous de l’affaire du petit Elian.
Et celui qui dit qu’il n’y a pas de corruption à Cuba n’y a sûrement jamais foutu les pieds.
Il n’y a jamais eu d’élections libres à Cuba, ce serait un désaveu total.
Si l’agriculture était si efficiente, comment expliquez-vous la pénurie constante de nourriture ?
On continue ? -
à @ Asterix,
il m’est difficile de connaître l’opinion des Cubains sur leur régime car il y a des hésitations à parler politique avec des étrangers.
C’est évident que Cuba est un pays pauvre, mais je n’ai pas vu de personnes paraissant sous alimentées comme dans d’autres pays voisins d’Amérique Centrale ou Latine.
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@ Asterix,
Chacun qui voyage voit les pays qu’il traverse de façon subjective. Vous pouvez peut-être n’avoir vu que ce que vous écrivez mais le bilan est plus contrasté que cette caricature.Je sais aussi bien que vous que Fidel Castro n’était pas marxiste au départ. Il était nationaliste et même soutenu par les Etats-Unis. Il a ensuite copié le système soviétique (collectivisation des terres, nationalisation des entreprises etc) parce que suite à l’embargo des Etats-Unis, l’URSS était le principal soutien de Cuba. A la chute de l’URSS, Fidel Castro a même reconnu que son pays devait se diriger vers le pluralisme politique.Pour revenir à vos commentaires.Cuba a 1 médecin pour 148 habitants. Vous trouvez qu’il en faudrait 1/3 de plus ?Une révolte d’étudiants étrangers ! Pourquoi ? Si on est étranger invité à faire des études dans un pays et qu’on n’est pas satisfait, on le quitte. Cela me semble évident.On ne donne pas 5000 boites de médicaments à un hôpital sans passer par un canal officiel. Question de sécurité médicale.Il n’y a pas de liberté d’expression ni de liberté de voyager pour les Cubains. Ce n’est pas votre commentaire qui me l’a appris. Trop long à développer mais il y a aussi des raisons objectives.Elections libres à Cuba ? Au Venezuela, elles le sont mais il parait que ce n’est pas bien non plus. En Occident, une fois élu, on peut renier ses promesses électorales et ne pas être sanctionné.Personne n’a dit que Cuba est arrivé à résoudre son problème alimentaire. Le pays est en pleine réforme. Il veut maîtriser sa filière agricole seul, du début à la fin. Voyez le lien de mon premier commentaire et vous comprendrez mieux. -
Pierrot
Quand Castro a fait sa révolution, il ne connaissait rien au marxisme, ce qu’il voulait c’’est juste implanté un régime nouveau, celui de Batista, soutenu jusqu’au boutisme par les US n’étant qu’une caricature.
Ce sont les US qui ont poussé les leaders castristes vers le communisme, et son isolement systématisé, avec les conséquences que l’on sait.
La moindre naïveté en Amérique du sud vous menait vers la mort, et votre pays vers l’enfer.On sait ce qu’il advint du régime socialiste mis en place par allende, et de celui de l’argentine.
Kissinger porte sur sa conscience s’il en a une la responsabilité de dizaines de milliers de morts.
Ce programme US c’était la mise en place de la globalisation, de l’OMC, selon les préceptes de Norman Friedman, qui nous a mené, nous aussi là où l’on sait.....Actuellement, dans l’enclave de Guatanamo, les prisonniers, pauvres erres affublés d’une combinaison orange de carnaval, font la grève de la fin. ils n’en peuvent plus de cette emprisonnement sans procès, sans motif pour la plupart.
L’ Amérique a renié maintenant totalement ses valeurs. Je n’ai plus que rire quant notre chroniqueur ose évoquer celles ci, comme beaucoup sans doute....Mis à part celle du cours du dollar, et du droit de posséder une arme à feu, que reste t’il de ces foutues valeurs ?En Pennsylvanie, une charte oblige les médecins a caché à leurs malades les causes de leurs malaises, si ceux ci sont en lien avec les dégâts écologiques, sables de silice cancérigènes par exemple, responsables de leurs malaises. On n’en est là dans ce programme particulier, que Obama, l’homme qui lave plus blanc, défend bec et ongles et impose à ces concitoyens.
Certains se battent contre ce rouleau compresseur, et j’ai une immense sympathie pour eux. -
J’ai oublié de préciser que ces malaises sont en lien avec la fracturation des gaz de shistes, aberration pratiqué là bas sans aucunes précautions par des compagnies opportunistes, ( si tenté ce système peut être contrôlé) et laissant les autochtones totalement démunis, avec leurs problèmes de santé, et leur pays qui s’en va à l’eau va....
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à @ Bakerstreet,
je ne suis pas un admirateur de Fidel Castro mais ayant visité Cuba, j’en suis revenu avec des appréciations mitigées : des points positifs et des faits négatifs.C’est vrai de l’embargo US a eu des conséquences importantes ainsi que l’effondrement de l’URSS, mais étant un grand voyageur j’ai observé plus de misère, de mal nutrition de corruption dans d’autres pays d’Amérique Centrale (République Dominicaine et Haïti) et Latine.
Par contre j’ai observé que de nombreux Cubains souhaitent vivre à l’étranger et qu’ils ne le peuvent pas sauf cas particuliers (médecins, famille à l’étranger ...).
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