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Davos...

... Ton univers impénétrâ-a-ble... ♪♫♪

                   Vous êtes invités dans cette charmante petite station helvète.

       Si vous êtes introduits par un ami fortuné, si vous parlez anglais et réglez votre petit ticket d'entrée.
    Ils seront encore là, les boss de Davos..
  Tous les ans c'est la même chose... pour que rien ne change....
    L'élite économique mondiale a beaucoup à (se) dire.
   On avait oublié les pauvres, dans ce haut-lieu huppé du business mondial.
  Cette année, c'est promis, on va faire un effort, on va (un peu) en parler, non pour le scandale que cela représente, mais pour les dangers potentiels que les inégalités peuvent engendrer pour les intérêts des nantis. Il ne manquerait plus qu'ils se révoltent ! Il ne manquerait plus qu'ils ne consomment plus !

      Les plus grosses fortunes de la planète – ou leurs représentants – seraient-elles devenues soucieuses des inégalités ? Elles les prennent au moins en compte comme facteur de risque. Le 11 janvier, les organisateurs du Forum de Davos ont ainsi publié leur tableau des principaux risques pour 2017. Et "les inégalités de revenus, les divisions sociales et le réchauffement climatique arrivent en tête", rapporte Le Figaro.
   Pour en souligner la teneur explosive, le compte Twitter du Forum économique mondial reprend même l'information principale du rapport publié le 16 janvier par l'ONG britannique Oxfam : "Huit personnes sur la planète détiennent autant de richesses que les 3,6 milliards les plus pauvres. Il faut rééquilibrer cette société injuste." "

   Oui, huit personnes sont plus riches que la moitié la plus pauvre du monde...
      Et cette moitié ne mange même pas de la brioche, comme l'aurait souhaité Marie-Antoinette..
La théorie du ruissellement ne marche donc pas.
   En France, 21 milliardaires possèdent autant que les 40% les plus pauvres de la population en 2016...
  Il y a matière à réflexion. Nul doute que les doctes assemblées se pencheront gravement sur se problème en colloques savants, entre séances de ski et plantureux repas.
    ’Un monde à l’envers ?
      Heureusement, les grands patrons gardent le moral.
          C'est rassurant.

   Et puis ce n'est pas si important. Comme disait Jacques Attali : "les gens se rencontrent là-bas pour coordonner leurs agendas, planifier des rencontres ou faire du réseautage. [...] Il ne faut y voir rien de plus qu'une machine à café mondiale où des gens se rencontrent, bavardent, se serrent la main, échangent des tuyaux et s'en vont". "Davos est surtout une opération commerciale, très efficace et très réussie, où il faut payer pour participer et les places sont très chères".


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12 réactions à cet article    


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 18 janvier 2017 12:15

    Toute entreprise normalement constituée n’autorise jamais qu’une faible proportion de ses cadres à voyager dans le même avion : la perte serait trop lourde en cas de catastrophe aérienne.


    Il faut croire que les gens qui se réunissent à Davos ne sont pas si indispensables que ça, sinon ils éviteraient une telle concentration qui constituerait une cible idéale pour des terroristes ;

    A moins qu’ils soient bien placés pour connaitre ces cibles et leurs véritables enjeux ?

    • Francis, agnotologue JL 18 janvier 2017 13:00

      @Jeussey de Sourcesûre
       

       ’’Il faut croire que les gens qui se réunissent à Davos ne sont pas si indispensables que ça, sinon ils éviteraient une telle concentration qui constituerait une cible idéale pour des terroristes’’
       
      Bien sûr qu’ils ne sont pas indispensables : ce sont leurs fortunes qui le sont du point de vue du Système ; mais elles sont indestructibles simultanément.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 janvier 2017 13:59

      @Jeussey de Sourcesûre
      Allons, ce sont eux qui tirent le plus grand bénéfice du terrorisme.... !
      Comment croyez -vous qu’ils s’enrichissent ? En pillant les pays du monde.
      Quand les opinions publiques s’opposent aux interventions militaires, comme c’est le cas aux USA depuis le Vietnam et l’ Irak, que font -ils ? Ils utilisent des mercenaires.


    • ZEN ZEN 18 janvier 2017 12:22

      Bonjour,

      Donc à éviter pour le ski...


      • lloreen 18 janvier 2017 13:54

        "On avait oublié les pauvres, dans ce haut-lieu huppé du business mondial.
         Cette année, c’est promis, on va faire un effort, on va (un peu) en parler, non pour le scandale que cela représente, mais pour les dangers potentiels que les inégalités peuvent engendrer pour les intérêts des nantis. Il ne manquerait plus qu’ils se révoltent ! Il ne manquerait plus qu’ils ne consomment plus !« 

        Votre article m’a immédiatement fait penser à la »campagne pour le revenu universel" relancée depuis quelques temps sur Agoravox et, à mon sens, à un rythme un peu trop soutenu pour que ce soit innocent.
        Effectivement, la pauvreté est un sujet qui de temps en temps, entre deux gorgées d’Armagnac à la fin d’un repas gastronomique, interpelle ces messieurs-dames d’un autre monde.
        Il est possible d’éradiquer cette pauvreté, non pas par une de leur mesure miraculeuse que certains attendent encore de leur part , puisqu’ils en ont un impérieux besoin de cette indigence pour pouvoir exister eux-mêmes, c ’est à dire pour étendre leur règne et leur contrôle sur le monde.

        Cette classe dominante est à la tête du système financier avec lequel ils jouent en actionnant plusieurs leviers, lesquels ont pour résultat la précarisation à outrance.
        En effet, le revenu universel présenté par monsieur Hamon à 750 euros mensuels, donc inférieur même au SMIC, il fallait oser !

        Il est possible de retourner à ces imposteurs esclavagistes une claque magistrale en utilisant un système qui relèguera leur monnaie de singe (argent-dette) aux oubliettes.
        C’est la proposition très intelligente de Michael Tellinger qui propose le contributionisme c’est à dire un monde sans argent et l’échange de compétences.

        http://www.alterinfo.net/UN-MONDE-SANS-ARGENT-le-Systeme-UBUNTU-de-Contribution-ou-l-Ordre-Naturel-des-Choses_a98383.html

        Ainsi, au lieu de se réunir aux quatre coins de la planète pour décider de l’exploitation et de l’extermination de l’espèce humaine ils seront priés de contribuer positivement au développement de la planète ou à défaut, de s’abstenir de polluer les espaces aériens à bord de leurs jets privés et de cultiver leur désormais incontournable potager.


        • Xenozoid 18 janvier 2017 14:28

          ils on même un jeux de rôle/simulation,sur les sort des réfugiés,une heure,moi a mon avis on devrais les mettre sur le terrain ,sous les bombes que nous leur envoyons pour leurs ètrennes...


          et puis comme ça ils paieraient leurs contributions, seulement s’ils peuvent s’enfuire,car a 60 000 euros l’homme ou 550 000 pour un an (si ils survivent), cela leur ouvrira la réalité,et on verra vraiment qui est empathique ....hahaha

          • Samson Samson 18 janvier 2017 22:10

            "Huit personnes sur la planète détiennent autant de richesses que les 3,6 milliards les plus pauvres. Il faut rééquilibrer cette société injuste."

            Nul doute qu’il est urgent de réduire cette scandaleuse proportion ! D’autant qu’eu égard à l’avantageuse automatisation de la production, tous ces pauvres deviennent définitivement excédentaires, Et que malgré les louables efforts, notamment de la fondation Bill Gates, pour, sous couvert de campagnes de vaccination, stériliser en douce les populations, elle continue d’augmenter !
             
            Ah ben ! Au moins à Davos, elles pourront s’intéresser en bonne compagnie à des solutions plus radicales en savourant les petits fours !



            • velosolex velosolex 19 janvier 2017 00:44

              Je préférais Davos première version, déjà un balcon sur le monde, mais romanesque et philosophique. C’est dans le cadre de Davos que se passe ce livre étrange, très long, un de ceux qui m’a sans doute le plus marqué : « La montagne magique », de Thomas Mann. 

              Juste deux ou trois ans avant la guerre de 14, Hans Kasper (je crois de mémoire) élève officier vient rendre visite à son cousin tuberculeux, dans ce sana bourgeois perdu au milieu des montagnes. Pour quelques jours pense t’il et il va y rester deux ou trois ans. Mais le temps n’a plus d’importance quand on est malade et qu’un écrin virtuel vous met en marge de la société, dans ce décor douillet, où même la mort est anesthésiée, avec ces cinq repas que l’on vous sert par jour, et où la belle Claudia Chauchot, envoie ses radios pulmonaires à Hans comme s’il s’agissait de photos intimes. 
              Le cousin finira par mourir et bien d’autres ,entre deux chapitres où deux philosophes, adversaires d’opinions et de sensibilités opposés, serviront de mentors au jeune homme. Il y a des passages étranges et visionnaire, d’une sensibilité exacerbée, propre à la maladie ; et l’on frisonne parfois d’effroi, quand le récit se fait visionnaire des temps et des menaces futures, sur fond de tempète de neige, avec ce pauvre skieur ayant perdu sa trace.
              Mais le temps n’avance pas à Davos, dans cette ambiance surréaliste, où l’on ne sait pas si l’on est anesthésié par l’air trop pur, son manque d’oxygène personnel, ou les gaz hilarants que prodiguent les brillants doktors, entre deux pneumotorax. « Alors jeune homme, vous avez une petite mine !...On va s’occuper de vous !..Avez vous seulement bien suivi le régime prescrit ? »
              Finalement rien de changé à Davos, depuis Thomas Mann. Ce n’est plus le jeune Hans qui est malade, mais le monde, hors bien sûr les doktors, qui savent néanmoins vous remettre sur pied, et même quand vous êtes mort, font un compliment à la famille, disent que vous avez été un bon malade, quoique parfois un peu « rebelle »
              Et ceci explique implicitement cela. Dans les dernières pages on apprend que la guerre arrive, et que le jeune Hans est définitivement guéri, sur le front et fier d’y être, exalté par ce grand courant de renouvellement propre à la guerre. Et oui, on oublie que beaucoup d’intellectuels des deux cotés du Rhin s’égarèrent autant que les militaires, dans l’exaltation de la nation, et des solutions faciles. 
              IL va falloir nous trouver des solutions pour sortir de Davos autre que la guerre et le nationalisme. 

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