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Accueil du site > Tribune Libre > De l’individualisme à la négation de la lutte des classes

De l’individualisme à la négation de la lutte des classes

Bonnes feuilles du du roman ADI-4 Les pêcheurs de Krill. La partie de réflexion sur l'individualisme et la contrainte sociale. En quoi la modernité change-t-elle la donne.

Un voyage de l'évolution du primate humain à la crise actuelle, vu par un homme qui juge depuis notre futur.

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L’homme est-il fait pour vivre en groupe ? Nous avons pris l’habitude de répondre à cette question en termes politiques, et selon les époques, les différents partis et idéologies ont fourni des réponses tellement variées que, si une bonne réponse existait, elle eût sans doute été trouvée. En réalité, comme souvent, faute de bien poser la problématique, les débats s’enlisent dans l’idéologie.

Tentons de reprendre à la lumière des différents éléments : Tout d’abord, l’homme n’apparaît pas sur Terre, armé de pied en cap  ; il est le fruit d’une longue évolution et, même si cela nous dérange, le primate a encore son mot à dire dans sa formation. Ensuite, l’époque agraire imposa ses contraintes. Et si le rôle de la philosophie des Lumières fut de libérer l’individu des carcans de la société dans un lent mouvement d’émancipation qui s’étend de la fin du Moyen Âge à la seconde moitié du XXᵉ siècle, cela doit autant pour autant condamner l’ordre antérieur ?

Avait-il ses mobiles, sa grandeur ? Et pourquoi est-il devenu obsolète ?

 

 

Pendant longtemps, toute analyse sur le rôle de l’homme nia l’aspect animal en lui, vu comme dégradant pour l’œuvre de Dieu. Hélas, si cette vision divinisée est sûrement agréable pour notre égo, les poèmes d’Homère ou si nous nous réjouissons d’un Athéna sorti armé de pied en cap de la cuisse de Jupiter, ces visions ont toujours eu peu à voir avec l’analyse scientifique et seul le XXᵉ siècle commença à poser le débat en termes paléographiques.

L’analyse des caractéristiques physiques de l’hominidé humain et de son évolution poserait les bases du nouveau raisonnement : Les caractères de la spécialisationi,

notamment la vue binoculaire stéréoscopique, accordent une meilleure acuité pour séparer les éléments et percer les camouflages, mais elle se paie d’une réduction du champ de vision. Le primate s’expose à un prédateur venu de l’arrière et la vie en groupe permet de compenser ce désavantage. Elle offre aussi de nouvelles opportunités pour mieux gérer les sources de nourriture : Par exemple, la spécialisation entre cueilleurs et chasseurs.

Autre différence, l’humain et le chimpanzé sont des mammifères où le petit se développe dans le ventre de la mère. Elle investit d’ailleurs une très large part de ses capacités dans la reproduction et s’en trouve fragilisée. Il faut donc la protéger, mais, plus essentiel, ils appartiennent au groupe des rares animaux où la femelle est aidée pour s’occuper de son petit par une partie des autres membres du clan. L’humain naît dans un état de vulnérabilité totale. La bipédie, utile pour nous permettre de dominer notre environnement, se paie d’une complexité à l’accouchement, surtout en combinaison avec le cerveau développé caractéristique de notre espèce. De longues années de maturation seront nécessaires pour le rendre capable de survivre dans la natureii.

Finir cet humain, incapable de se nourrir, exige un investissement énergétique important et, là encore, la mère a un besoin impératif du support du groupe. La tribu apporte d’ailleurs une diversité de savoirs, de connaissances qui permettent au petit de trouver des modèles et de transmettre les modèles d’un savoir et d’une vision du monde partagée à la base de la culture. Enfin, la multiplicité des petits permet le jeu, instrument de socialisation supplémentaire inaccessible aux animaux isolés.

On le constate, la tribu, ou la vie communautaire, est inscrite au plus profond des lois de l’évolution de notre espèce. En ce sens, elle ne saurait être négociée, sauf pour des isolés pour un temps ou, au prix d’un renoncement à la reproduction. L’instinct de groupe, le besoin de société sont inscrits au cœur de l’homme et Margaret Mead fit remarquer à bon escient que le premier signe de civilisation était un os soigné, car cela signifiait que quelqu’un était demeuré auprès du blessé le temps qu’il récupère, alors que dans la nature, les animaux meurent.

 

Si le groupe est non négociable, sa taille l’est-elle ?

Les humains s’agrègent donc en groupes, mais ceux-ci ne sont pas condamnés à être figés. Ils évoluent par fusion, fissioniii où la taille du groupe évolue en fonction des ressources de l’environnementiv.

Sans surprise, la ressource alimentaire domine les choix, mais l’homme y ajoute un second élément : la régulation sociale.

La séparation des groupes permet de gérer les désaccords  ; à l’inverse, la parole permettra d’établir ou de maintenir la communication entre les groupes, prélude aux sociétés claniques. Déjà, l’homme est un animal politique, comme le concevait Aristotev.

En ce sens, cette structure de fusion-fission pose les termes du débat moderne : Si la nature contraint l’homme à vivre en groupe, il conserve la liberté de choisir son rattachement, voire d’errer un temps avant de trouver celui qui lui convient.

Autre avantage, l’évolution du groupe permet de gérer la nécessaire exogamie à l’époque où les tribus étaient trop petites pour assurer une variété génétique suffisante. Bien vite, les groupes humains tissent des liens profonds, des parentèles, et déjà pointe la notion d’ethnie, prologue de la nation et de l’État. Alors, de vastes territoires peuvent être occupés par des groupes humains unis par des similitudes culturelles profondes. Modes de vie, liens familiaux tissent alors des solidarités pas toujours sensibles pour l’observateur extérieur.

 

Le groupe Horizon, indépassable.

La civilisation agraire maintient ces liens, mais la sédentarisation impose sa loi. Les tribus cessent d’être mobiles et les groupes humains se rattachent désormais à un territoire dont la mise en valeur assure la subsistance de la communauté.

Sortir du groupe, partir, revient alors à renoncer à cet actif commun et à abandonner les autres. À l’inverse, à entrer les mains vides dans une autre communauté. Autrefois, le chasseur pouvait apporter un gibier, sa compétence. Dans la civilisation agraire, l’investissement marxiste, au sens d’un travail accumulé et immobilisé, est bien plus conséquent. Il existe des maisons, des champs, souvent des systèmes d’irrigation, dont la mise en place a exigé des efforts conséquents. Par exemple, ceux nécessaires pour défricher et arracher le territoire à la forêt en Europe occidentale.

De là se développent des pratiques d’entrées et sorties du groupe. Les logiques de dots, d’achats de vies traduisent cette subordination relative de l’individu à la communauté, mandataire de ce précieux actif. On remarquera d’ailleurs l’importance des lois et règles d’héritage à compter de cette époquevi.

La tribu disparaît d’ailleurs au profit du concept de village qui ne marque pas seulement la sédentarisation du groupe, mais la mise en place de services de première nécessité permettant une forme de vie communautairevii.

Le temple religieux, église, mosquée, vient naturellement à l’esprit, mais aussi certains commerces ou artisans : poterie, tanneur, dinanderie pour le travail des métaux essentiellement à froid pour réaliser des objets utilitaires, teinturerie et bien d’autres. Souvent aussi, le village se conçoit avec des installations défensives : palissade, castel… Toutes choses inaccessibles à un individu ou à une famille.

Le terroir, les exigences de la terre imposent leurs contraintes pour profiter des avantages de cette spécialisation du travail, mais l’individu doit se couler dans ce moule, ses règles et ses obligations. Il abdique donc sa liberté et une fois tout le territoire colonisé par les communautés paysannes, il ne reste aucune place pour les individus forcés d’accepter de rentrer dans le jeu.

En ce sens, le passage à l’ère agraire, considéré comme la naissance de la civilisation, marque un recul pour les individus : Plus d’échappatoire, un labeur harassant pour l’essentiel de la population, car la culture exige un travail bien plus intensif que la chasse (bien souvent, d’ailleurs, les nobles se la réserveront).

La ville naît de territoires assez riches pour dégager des excédents suffisants pour assurer l’entretien de la population urbaine, tributaire des zones agricoles avoisinantes pour sa subsistance. Les villes apparaissent dès la période néolithiqueviii

et permettent de concentrer les excédents de régions entières pour créer des centres marchands, des concentrations d’artisans spécialisés et des dirigeants. Nourrie par les régions avoisinantes, la ville jouit d’un statut à part, en raison de ses sources de revenus : Impôts, flux d’affaires des princes marchands. Sa finalité est la production de richesses et non la solidarité, comme souvent dans des communautés plus petites et exigeantes sur le plan social. Surtout, elle est trop grande pour enfermer les individus dans un carcan social, car il est possible de se dissimuler dans la masse.

On le constate lors des grandes urbanisations : par exemple, la chute de l’Empire romain est parfois attribuée à la perte de sens moral des élites romaines urbaniséesix. De même, la croissance numérique de l’Europe après la Renaissance et les grandes pestes mènera à une augmentation des populations urbaines. On peut corréler le phénomène avec la philosophie des Lumières, émancipation de la population de la morale classique. Ce phénomène se développera d’autant plus durant les siècles suivants que la richesse conférée par la modernité rendra ces modèles sociaux viables. Ainsi, au début du XXIᵉ siècle, des millions de foyers monoparentaux constitueront un élément de la norme dans les sociétés occidentalesx sans pour autant provoquer un effondrement de la société. Un siècle et demi plus tôt, les femmes hors couple subissaient un mépris social considérablexi.

On peut donc sans peine établir l’hypothèse que l’augmentation de la taille du groupe conduit à des changements de comportements. L’anonymat rendu possible par un grand groupe conduit à l’établissement de sous-groupes, à une socialisation choisie et à la préférence des avantages pour l’individu.

En ce sens, l’urbanisation porterait un changement de valeurs et la modernité rendit physiquement possible l’approvisionnement de ces immenses métropoles. Soit par l’augmentation des zones d’approvisionnements étendues à la terre entière au début du XXIᵉ siècle, mais surtout grâce à l’augmentation des rendements agricoles qui réduit le besoin de populations ruralesxii.

 

Un mouvement inéluctable ? Selon nombre d’écopoètes, seul un retour à la terre et de petites communautés pourraient corriger les déséquilibres du mode de vie moderne. Si l’argumentaire peut sembler attirant de prime abord, constatons qu’une large partie de la population est demeurée fidèle à la ville et à ses luxes. Bien souvent, le retour à la terre s’accompagne d’une peine physique pour réhabituer le corps à l’effort et, s’il peut être compensé par une libération psychique, ce ne fut pas toujours le cas.

Surtout, plus important au plan social, malgré toutes tentatives, il fut rare d’observer le retour à des communautés soudées sans imposer de force cette unité. La libération de la contrainte du travail de la terre fut pour une large partie de la population synonyme d’un abandon des solidarités villageoises.

Abandon voulu ou choisi ? Question intéressante, constatons qu’au XVIIIᵉ siècle en France et en Angleterre, briser les solidarités permettait de mettre la main sur les terres administrées en commun par le village. Il en alla de même dans les territoires coloniaux où nombre de communautés furent spoliées de leurs biens communs, car la propriété du village n’était pas reconnue. Chose étrange, l’URSS procéda de la même façon pour établir ses kolkhozes. Difficile en tout cas de séparer la cause et la conséquence, mais la dispersion du patrimoine du village fut concomitante à celle de nombreux liens locaux.

Beaucoup de ruraux venus en ville conservèrent encore pendant une certaine période une partie des liens du village, mais les générations suivantes les perdirent.

 

On le constate, la disparition des caractères contraints fit disparaître ces solidarités et la morale liée. Peut-on en déduire que celle-ci correspondait à une société odieuse et interpréter favorablement sa disparition au profit de la liberté pour les individus.

La philosophie des Lumières, la Déclaration des droits de l’homme et les textes postérieurs considèrent en effet que la volonté de l’individu devait primer sur celle du groupe tant qu’il ne causait pas de dommage aux autres citoyens.

Notons toutefois que si cette conclusion semble évidente, les mouvements fascistes tentèrent de mettre en place une autre vision du monde où l’individu cède le pas aux besoins du groupe. Les fascistes rassemblèrent un temps des centaines de millions d’individus qui se considéraient comme les ultimes défenseurs d’une société organisée.

Le communisme pratiqua finalement la même philosophie, avec un simple changement d’objet politique où la classe sociale remplaça race et nation. Beaucoup trouvèrent dans ces idéaux une cause digne de leurs sacrifices et ce dévouement ne saurait être nié. Pourtant, ces organisations furent aussi la couverture d’un égoïsme féroce et de pillage par des individus sans scrupules qui profitèrent du masque doctrinal pour s’enrichir démesurémentxiiixiv.

Reste au fond d’une partie de la population ce besoin d’une cause plus grande, transcendante, à laquelle se dévouer. L’effondrement du communisme fut l’occasion d’un triomphe de l’individualisme, avec d’autres conséquences…

Cela pourrait se traduire par le besoin d’une participation au groupe plus importante, ou peut-être moindre. Certains sont faits pour vivre en famille et y trouvent leur bonheur, d’autres s’investissent dans des causes plus larges. Ou peuvent y être contraints, car les facteurs socioéconomiques les empêchent de fonder une famille. Après la Seconde Guerre mondiale, la misère sociale fut identifiée comme l’une des causes ayant mené aux horreurs du nazisme. Toujours est-il qu’une société équilibrée doit offrir des débouchés à tous, quitte à créer des incitatifs discrets et peu contraignants pour corriger les macrodéséquilibres trop voyants.

 

 

Le passage du groupe à l’individu, l’exemple du crime suprême.

En moins d’un siècle, l’Occident effectua sa transition d’un modèle social fondé sur une morale communautaire empreinte de la religion chrétienne à une structure largement dominée par l’individualisme.

L’évolution sociale trouve un écho dans l’opinion publique. Au début du XIXᵉ siècle, le crime le plus condamné par l’opinion est le parricide, l’assassinat du parent. Il traduit la condamnation qui place son intérêt égoïste avant le respect dû aux anciens.

À la fin du XXᵉ siècle, qui en parle encore ? Le viol, rapport sexuel non consenti, l’a remplacé dans l’échelle de la réprobation. Il traduit la place accordée à l’individu victime dans son intimité.

De la même manière, le devoir conjugal sera vidé de toute obligation et la notion de viol conjugal finira par occuper les cours. La justice, autrefois élément pour contraindre à respecter les obligations dues au couple, se place désormais au milieu pour protéger l’individu.

Le droit criminel suit ainsi l’évolution de la société et les emphases mises sur tel ou tel type d’actes marquent symboliquement le rôle attribué au groupe comme à la personne. Les droits de l’homme prennent de l’importance, là où autrefois il s’agissait de protéger la société contre l’individu, désormais, il convient de protéger l’individu contre la société.

Certes, les grands totalitarismes ont montré la nécessité de telles barrières, même si elle demeure des tigres de papier reposant sur une limitation par l’État lui-même dans l’utilisation de ses forces répressives. Leur existence témoigne cependant du nouvel équilibre dans les structures sociales et économiques. Elles sont concomitantes du libéralisme économique où le rôle, l’engagement de l’individu doivent être reconnus pour l’inciter à s’investir au moment où le monde accumule le gigantesque capital nécessaire pour entrer dans la modernité.

 

 

Le rôle économique de l’individu.

Dans les sociétés traditionnelles, le travail manuel l’emporte par son importance. Peu d’outils, des années d’apprentissage pour finalement gagner une maigre pitance. Les textes religieux sont honnêtes : Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, la terre est une vallée de larmes. L’homme maudit doit, par ses sacrifices, acquérir la faveur du paradis où il sera libéré des contraintes matérielles, ou, dans le catharisme ou l’hindouisme, par un détachement du monde, acquérir la possibilité d’arracher son âme à l’univers de la matière. En ce sens, les religions cautionnent simplement la faiblesse des rendements agricoles.

La modernité change cela. La machine travaille pour l’homme et les rendements horaires explosent. Inutile de punir, de réprimer, il devient possible de récompenser. Jusqu’à un certain point, Marx montrera que le système capitaliste conduit à la baisse des salaires pour augmenter le profit.

Seulement, Joseph Schumpeter mettra en évidence un second phénomène qui contrebat les effets du premier : L’entrepreneur qui réalise de nouvelles combinaisons de facteurs et permet ainsi une augmentation de la productivité. Dès lors, inutile de pressurer les salaires, il suffit d’augmenter le rendement pour diminuer la part relative de la rémunération du personnel dans les coûts de production.

L’auteur invente ainsi un monde gagnant-gagnant où tout le monde a un avantage, et bien sûr la théorie de l’entreprenariat sera reprise pour combattre les idées marxistes dérangeantes dans un monde de grandes fortunes privées transmises par l’héritage.

Seulement, cette théorie, si elle contient une certaine vérité, impose d’au moins nourrir le faux-semblant. L’entrepreneur réalise une disruption, la société doit lui accorder la liberté nécessaire pour le faire. D’où l’accent placé à la fin du XXᵉ siècle sur les droits fondamentaux des individus : droit de l’homme, liberté de conscience et d’expression. Les droits de l’homme sont promus comme fondement du développement économique et, dans une certaine mesure, il existe une réalité derrière.

Le long délai exigé pour passer à la fusion allait cependant en mettre les limites en exergue. Durant cette période, les entrepreneurs n’auront que peu de nouveaux moyens à combiner, donc les progrès diminuent. Le corollaire est de ramener l’analyse marxiste en avant avec ses baisses de salaires, ses reculs des droits sociaux et la violence sociale prévue par la théorie du rendement décroissant du capital. La lutte des classes revient sur le devant de la scène.

Sans surprise, les humains de ce temps auront l’impression de vivre dans un monde devenu fou, car la machine se fausse au moment où les formules magiques semblent se réaliser. Alors, l’individualisme exacerbé passera pour la solution, sans qu’il produise d’autre avantage économique que d’empêcher les luttes collectives. D’émancipateur, il devient surtout un outil de lutte contre la conscience de classe des salariés. Ainsi instrumentalisé, il livre les travailleurs et les citoyens isolés à la pression globale, et l’époque sera marquée par un appauvrissement des populations occidentales parallèle à d’immenses profits.

On comprend que les pouvoirs de notre époque ne soient pas été pressés de percer ce brouillard.

 

 

NB : Ce texte est extrait du roman suivant :
https://www.atramenta.net/lire/adi-4-les-pecheurs-de-krill/100180

viPar exemple le code d’Hamourabi codifie l’héritage : Code de Hammurabi — Wikipédia


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40 réactions à cet article    


  • toto toto 28 avril 10:00

    ^^. La lutte des classes revient sur le devant de la scène.  

    Au désespoir de ceux qui clamaient :^l’histoire est finie...


    • Jules Seyes Jules Seyes 28 avril 18:12

      @toto
      L’histoire est toujours finie… Pour les vainqueurs et les profiteurs qui ne veulent surtout pas de la revanche.


    • Buzzcocks 28 avril 11:12

      Je m’attendais à un nouvel article sur les nords coréens absents du conflit ukrainien, avec un régime nord coréen qui vient de se vanter d’avoir triomphalement contribuer à libérer la région de Koursk.... 

      Mais là, bizarrement, notre ami Jules Seyes est passé à autre chose... on se demande bien pourquoi....


      • toto toto 28 avril 11:25

        @Buzzcocks
        A l’époque personne n’avait fourni de preuves concernant l’implication de troupes nord coréennes,aujourd’hui les russes le reconnaissent ...


      • chapoutier 28 avril 11:43

        Les Russes n’ont jamais démenti la présence de nord-coréens en Russie !

        Les nord-coréens n’ont jamais mis les pieds en Ukraine.

        Les nord-coréens avaient besoin de se mettre à niveau face à la Corée du sud.

        C’est choses faites.

        Autre chose ?


      • Buzzcocks 28 avril 12:17

        @gros tachon de Chapoutier
        Tu m’as black listé, ce qui ne me dérange pas... mais ignore moi partout. Merci grosse tache.


      • Jules Seyes Jules Seyes 28 avril 18:09

        @Buzzcocks
        Mon cher, vous nous faites le complotisme du pauvre.
        Évidement, vous auriez pu lire, le début du texte et comprendre que cela accompagnait la parution de mon ADI 4 sur Altramenta.
        Je suis désolé de ne pas travailler comme vous le désirez, rassurez-vous, je recommencerais à mitrailler la propagande NAFO, mais, pardonnez-moi : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
        J’essaie donc, entre deux stupidités de la propagande kievienne d’écrire des articles sur des sujets qui exigent de la réflexion.


      • chapoutier 28 avril 19:08

        @Buzzcocks
        ca vas le mal embouché ?tu es « black listé » ? il suffit de voir ton niveau d’injure pour en comprendre la raison.
        donc mon petit gars, toi je t’ignore, vas donc sucer les boules de biden, mais en l’occurrence je faisais mon commentaire à toto.
        ne te crois pas plus important que tu es.
        petite anecdote, les petits mectons dans ton genre qui jouent les grandes gueules derrière leur clavier sont ceux qui rasent les murs dans la vraie vie.


      • toto toto 28 avril 20:59

        @chapoutier
        C’est vrai,il s’agit de Koursk


      • Goldo Du 29 avril 07:25

        @chapoutier
        "Les Russes n’ont jamais démenti la présence de nord-coréens en Russie« 
        Ils ne l’avaient jamais admins non plus et tous leurs petits trolls enaient nous dire ici que c’était une manip’ de l’Otan que de prétendre qu’ils combattaient aux côtés des russonazis !
        Il y a même un de ces petits salopards qui a écrit ici un »article« intitulé »Coréens en Ukraine ou l’homme qui a vu l’homme qui a vu le Coréen"...

        Devinette : qui donc est ce petit salopard ?

        Tu n’as vraiment aucune vergogne !


      • Goldo Du 29 avril 07:26

        @chapoutier
        « il suffit de voir ton niveau d’injure pour en comprendre la raison »
        Dit l’hôpital se foutant de la gueule de la charité...
        J’avais eu l’occasion de faire la liste de tes insultes dans quelques commentaires récents... Tu veux que je recommence ? Histoire de voir comment toi tu évites ou pas singulièrement l’injure ?

        Pauvre mec ! T’as honte de rien hein ?!


      • chapoutier 29 avril 07:59

        @Goldo Du
        Comme toujours, tu n’es pas capable d’écrire une phrase sans éructer des insultes, c’est le propre de tous les trolls au service de macron dans ton genre.
        je te l’ai déjà écrit à plusieurs reprises : il faut te faire soigner, toi et tous les trolls de ton genre.


      • Goldo Du 29 avril 08:01

        @chapoutier
        Réponds sur la Corée du Nord au lieu de me faire une leçon d’hygiène alors que t’as les fesses sales... !


      • chapoutier 29 avril 08:08

        @Goldo Du
        tu te prends pour l’instituteur qui exige une réponse  smiley
        il n’y a jamais eu de coréens en Ukraine, Koursk n’est pas en Ukraine, ouvre un livre de géographie !


      • Goldo Du 29 avril 08:39

        @chapoutier
        Comme tu joues sur les momts !
        Que manipulateur !
        Si je suis l’instit, tu es le cancre. Qui nous prends pour des cons... As usual...
        Pauvre vieillard décati ! Prêt à tout pour son nouveau maître !


      • Goldo Du 29 avril 08:40

        @Goldo Du
        *Comme tu joues sur les mots 


      • chapoutier 29 avril 08:48

        @Goldo Du
        comme d’habitude, aucun argument !
        continues donc à défiler au pas de l’oie derrière tes idoles.


      • Goldo Du 29 avril 20:05

        @chapoutier
        Je n’ai pas besoin d’argument. C’est à toi d’en fournir. Et à quel propos devrais-je donc en fournir présentement ?

        Alors ? Coréens du Nord ? Oui ou non ? Sans ergoter sur Russie ou Ukraine. Ils sont aux côtés des RuSSes oui ou non ? Arrête de chipoter, vieillard. Dis-nous ! Oui ou non les Coréens du Nord combattent-ils aux côté de l’armée ruSSe contre l’Ukraine ? Et pourquoi as-tu prétendu le contraire quand c’est officiellement admis maintenant par les RuSSes ?

        Et la listes de tes insultes ? Tu la veux ? Parce que, bien entendu, tu n’insultes personne toi ! Et pourtant... J’ai déjà fait ce travail qui m’a valu que tu me censures puis me bloques.

        Pourquoi tu te défiles (au pas de l’oie) à chaque fois qu’on te coince dans les cordes ? C’est à l’OCI qu’on t’a appris ça ?
        Allez, les Français veulent savoir, Chaprout’ !

        Quant à défiler au pas de l’oie, les miens objecteurs de conscience et anarchistes quand ils défilent ce n’est pas au pas de l’oie, contrairement à TES idoles à toi, les fascistes russes.


      • Astrolabe Astrolabe 1er mai 10:49

        @Buzzcocks
                  

        « Je m’attendais à un nouvel article sur les nords coréens absents du conflit ukrainien, avec un régime nord coréen qui vient de se vanter d’avoir triomphalement contribuer à libérer la région de Koursk.... »


        Très juste !


      • chapoutier 29 avril 08:54

        Jules

        Tu comprends pourquoi j’évite de faire des commentaires, les vautours rappliquent !

        C’est une forme de harcèlement propre aux nazillons de ce site.


        • Jules Seyes Jules Seyes 29 avril 09:02

          @chapoutier
          Je comprends, mais pas que sur ce site.
          C’est une doctrine que ces gens pratiquent : Sur Discord, sur d’autres sites. Ca fait partie de leur stratégie d’intimidation pour inciter les opposants à se taire. J’aimerais bien connaître les canaux par lesquels ces gens parviennent ainsi à se coordonner. (Et qui a payé pour ces canaux)


        • chapoutier 29 avril 09:24

          @Jules Seyes
          J’aimerais bien connaître les canaux

          il n’y a que l’embarras du choix : Bruxelles, Washington, Londres Paris ;
          les formes à trolls dirigées par l’armée française et les services de Levallois-Perret pour la France ne sont pas un mystère, cela avait été annoncé officiellement.

          il suffit de lire ce que racontent les trolls, on y perçoit les éléments de langage repris en même temps sur tout les « réseaux sociaux » sans changer une virgule. exemple
          RuSSe
          fils de Putin
          les russes trahissent toujours leur paroles
          ect ect
          la nouvelle ligne est de dire :
          le nazisme est l’enfant naturel du communisme ( sous différentes formes ), l’angle d’attaque est le« pacte hitler-staline »
          ils en sont déjà à expliquer que dés 1920 les bolchéviques étaient alliés aux allemands ( sous-entendu nazis, alors qu’ils n’existaient pas encore ! )
          l’union européenne est (d’après moi ) la continuation du reich nazi, c’est pourquoi il leur faut expliquer que le nazisme n’est pas pire que le communisme, et que les vrais nazis sont les russes ou plutot les ruSSes comme ils l’écrivent.


        • Goldo Du 29 avril 20:21

          @chapoutier
          « ca vas le mal embouché ? »
          « vas donc sucer les boules de biden »
          « le foutage de gueule de l’auteur »
          C’est de qui, ça Caliméro ? Et encore, je ne suis remonté que de 24 heures !
          Qui a tenu les propos rapporté ci-dessus ?

          On continue ? La pêche est toujours fructueuse.
          « des idiots pervers mâtinés de nostalgiques du nazisme »
          "rien ne lui fait peur pas même sa nullité

          « 
           »mais qu’il ferme sa gueule rien qu’une fois !

          « 
          les pauvres petits chatons chouineurs, ils sont martyrisés par les méchants poutiniens.
          ils font leur gros caca partout et après ils s’étonnent qu’ils ne sont plus les bienvenus. »
          "tiens, une autre momie sortie de sa naphtaline !!!

          « 
           »je remarque que la psychologie inversée fonction très bien avec les cafards et leurs cousins trolls« 
           »sauf DACH bien sur, tellement débile qu’il ne comprend rien.« 
          Et on n’est qu’au 15 mars...
          On continue ?

          Arrête voir de jouer les victimes, pauvre naze manipulateur. Arrête de faire la leçon, façon »faites ce que je dis, pas ce je fais" ce qui est l’apanage des autocrates dont tu es l’adorateur dévot.


        • Jules Seyes Jules Seyes 29 avril 22:32

          @chapoutier
          Je connais la méthode, ce que je cherches ce sont les preuves de financement.
          Même si nous avons appris que la commission européenne finançait des associations pour faire du lobbying auprès des députés.
          On sait que Reichstadt est financé sur nos impôts (Au moins en partie)
          Il faut tout trouver, puis passer une législation qui empêche ce genre d’abus.


        • chapoutier 30 avril 07:26

          @Jules Seyes
          ha oui, les preuves ! c’est beaucoup plus compliqué !
          bon,ceci dit je me disais bien que la méthode était connu smiley


        • chapoutier 30 avril 07:33

          @Goldo Du
          le mal embouché

          serait une insulte, première nouvelle.
          tu n’en a pas marre de faire les poubelles ?
          tu as dégoté 5 malheureuses insultes de ma part envers des trolls de ton acabit sur 7000 commentaires que j’ai posté, la bonne affaire que voilà.
          toi, par contre, c’est chaque commentaire, et je n’ai pas besoin de faire les poubelles pour l’affirmer.
          je te l’ai déjà dit, cesses de faire une fixette sur ma pomme.
          de toute façon, tu n’est qu’un charlatan basé aux USA, faut-il te rappeler, prétendu anarchiste breton, que tu ne connaissais pas la différence entre la CGT et la LCR et summum, en tant qu’anarchiste tu ne connaissais pas la FA et la CNT.
          branquignole vas !


        • Goldo Du 30 avril 07:33

          @chapoutier
          Tu as du mal à me répondre avec des éléments tangibles ?
          Étonnant !


        • chapoutier 30 avril 11:50

          @Goldo Du
          surtout du mal à répondre avec des éléments de langage qui te soient accessibles.

          relis les ordures que tu écris : m’insulter avec mépris de « vieillard » , mais quelle déchéance, et en plus, tu exige des réponses de ma part ! il faut vraiment penser à te soigner.


        • Goldo Du 30 avril 12:26

          @chapoutier
          C’est vrai que comme je l’ai démontré, tu n’insultes personne toi !
          Tu es un vieillard parce que visiblement sénile. Une sénilité un peu précoce pour quelqu’un de 66 ans...


        • Goldo Du 30 avril 12:30

          @Goldo Du
          Et au demeurant, tu liras la définition de « vieillard » :
          "Homme d’un âge avancé. Sage, vénérable vieillard. Un bon vieillard. Il se dit au pluriel des Personnes d’un âge avancé, hommes ou femmes.« 
          https://www.cnrtl.fr/definition/academie8/vieillard
          Ce n’est une insulte que pour les crétins comme toi. Ici »crétin« n’est pas une insulte mais une caractérisation objective ( »T. de Médecine. Celui, celle qui est affecté de crétinisme. La plupart des crétins sont sourds et muets. Les crétins des Alpes. Il se dit, par analogie, en langage scolaire, d’un Élève inintelligent et surtout paresseux. Fig., et Fam., C’est un crétin, se dit d’un Homme stupide.", sur le même site).


        • chapoutier 30 avril 12:38

          @Goldo Du
          t’en loupes pas une toi, une connerie à dire et hop tu t’y colles, donc d’après toi les crétins sont sourds et muets, ce qui revient donc à stigmatiser un handicap.
          ton petit laïus est pénalement répréhensible.


        • Goldo Du 30 avril 12:53

          @chapoutier
          Tu lis mal. Par paresse. Ce qui prouve que tu es crétin.
          Merci de ta contribution.


        • chapoutier 30 avril 12:57

          @chapoutier
          ha bon tu n’as pas fais l’association sourd-muet et crétin ?
          relis toi mon facho.


        • Goldo Du 2 mai 18:59

          @chapoutier
          Me faire traiter de fachos par quelqu’un qui fréquente le même site que des négationnistes pour publier ses crottes, c’est savoureux...
          T’as vraiment honte de rien.
          Mes amitiés à Meyssan et Maria Poumier.


        • Astrolabe Astrolabe 2 mai 19:09

          @Goldo Du
                
          Et pour la censure , on devrait lui remettre la palme d’or des auteurs d’agoravox ! smiley


        • Goldo Du 2 mai 19:25

          @Astrolabe
          Ca, j’en parle même pas, je suis censuré !





        • Astrolabe Astrolabe 2 mai 19:25

          @Goldo Du
                      
          Moi aussi comme tant d’autres ...


        • Goldo Du 2 mai 19:43

          @Astrolabe
          C’est sa façon de nous donner raison :)
          S’il n’avait pas peur de nous, il ne nous censurerait pas.


        • chapoutier 2 mai 19:49

          @Astrolabe@Goldo Du

          Alors mes petits loups, vous jouez à touche-pipi ?
          Qui gagne ?
           smiley  smiley


        • Goldo Du 2 mai 19:59

          @chapoutier
          Ah oui. C’est ta façon de ne pas être insultant, d’être toujours sur le fond et dans l’argument.
          Toi, t’es pas trop touche-pipi hein ?! Tu préfères essayer de nous la mettre profond derrière ! Enfant de Putin ! Qu’en pense Maria Poumier ? Tu nous as pas dit, à propos de tes amis négationnistes !

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