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DGSE : le Service Action

Un militaire âgé de 27 ans qui suivait le cursus pour l'obtention de l'agrément de la DGSE (brevets BSAT et TAP & stages aux CPES et CPIS) afin de rejoindre le Service Action est décédé le lundi 7 octobre 2019 suite à un tir accidentel, à Cercottes (Loiret). Le 20 juillet 2016, le porte-parole du ministère de la défense avait annoncé : « la perte de trois sous-officiers français décédés en service commandé en Libye  ». Les autorités taisant leur patronyme et l'unité engagée, il en a été déduit qu'ils appartenaient, très vraisemblablement, au Centre parachutiste d'instruction spécialisée dans la guérilla et contre-guérilla caserné dans le Palais des Rois de Majorque, à Perpignan. Le 30 mars 2009, deux militaires du CPIS ont perdu la vie à Opioul-Périllos (Pyrénées) lors de la manipulation d'explosifs. Les pertes de la DGSE avoisinent une douzaine d'opérateurs et personnels en opérations extérieures (Opex) sur une dizaine d'années. Selon un sondage récent, 89 % des Français font confiance à la DGSE et 82 % s'en remettent à elle pour assurer la sécurité de la France. Peu de corps constitués peuvent se prévaloir d'un tel satisfecit !

Les qualifications renseignement « Services spéciaux » à destination des officiers comprennent les stages : QR1 d'intégration de la DGSE - QR2 d'Officier traitant - QR3 approfondi de recherche. L'Armée de terre dispose de trois qualifications Interarmées au renseignement (QIAR), la qualification Renseignement Recherche (QRR) concerne les sous-officiers titulaires du Brevet de spécialiste de l'armée de terre (BSAT, niveau IV). Les personnels en formation de chaque centre reçoivent une instruction d'une durée de neuf mois, dont une période de tronc commun à l'ensemble de ces unités. Le Centre parachutiste d'instruction spécialisée dispense une formation complémentaire fortement imprégnée de l'expérience de la résistance et des guerres révolutionnaires.

En 2018, les unités regroupées au sein du 44° Régiment d'infanterie ont reçu la fourragère de l'Ordre de la Libération : « Parmi les 1038 Compagnons, 129 étaient membres des Services Spéciaux, dont 43 sont morts pour la France ». La défaite de juin 1940 a surpris tout le monde par sa rapidité. La lutte contre l'occupant allemand est légitime, morale et la résistance un devoir patriotique, du moins pour certains, d'autres vont se complaire dans la collaboration voire s'y vautrer. Des Français vont rapidement passer de la résistance passive à la lutte active, leur mot d'ordre ? « Prenez les armes, sabotez, restez Français. » Les forces contre l'occupant vont d'abord se constituer au sein de groupes ou de corporations animés de la volonté de participer activement à la libération du pays et des initiatives vont voir le jour ça et là sous l'autorité de chefs autoproclamés. La seule bonne volonté ne saurait suffire, il manque à ces hommes et à ces femmes l'expérience de cette nouvelle forme de guerre clandestine. Le 6 juillet, Étienne Chavanne est fusillé pour avoir sectionné les lignes téléphoniques assurant la liaison entre la Kommandatur à Rouen et la base aérienne de Boos. L'inexpérience et les imprudences allaient conduire bien des patriotes au peloton d'exécution et les idéologies antagonistes se révéler contre-productives.

Le 19 juillet 1940, Winston Churchill décide de la création du Special Operations Executive (SOE) pour soutenir les opérations militaires, le service est subdivisé en zones géographiques correspondant aux pays occupés. Deux sections françaises indépendantes vont être créées, la section F et la section RF. A la fin de l'année 1940, des émissaires clandestins arrivent en France avec pour mission d'informer Londres de la situation et des possibilités de regrouper divers mouvements de la résistance. Les premiers véritables réseaux vont voir le jour l'année suivante et l'entrée de l'armée allemande en Russie au mois de juin va donner une nouvelle dimension au conflit.

L'organisation du BCRAM dirigée par Passy est restreinte, la section A/M (action/militaire) est chargée du recueil du renseignement tandis que la section Documentation et diffusion en assure l'analyse qui est ensuite transmise aux Britanniques. En mai 41, une section évasion destinée à rapatrier les pilotes des avions abattus en France occupée est mise sur pied avec la participation du MI-9, L'année suivante voit la création de la Section opérations aériennes et maritimes (SOAM) chargée du transport des agents de renseignement et de leur matériel. Le 138 Squadron dédié aux Special duties apporte le soutien aérien aux opérations du SOE et au Service de renseignement de la France libre, bientôt suivi du 161° Squadron auquel des pilotes français sont affectés, la France reste subordonnée aux Britanniques. Les agents français reçoivent leur première mission au mois de juin 41. La mission Savannah prévoit la destruction d'un autocar transportant des pilotes et des observateurs allemands sur la route reliant Vannes à l'aéroport de Meucon. L'opération montée sur un renseignement datant du mois de janvier est un échec. Au mois de septembre, les agents appartenant au service reçoivent leur première formation de la 1 compagnie de l'Air de Bergé. Le 1 janvier 42, la 1° compagnie de parachutistes de la France Libre devient la 1° brigade Strategic Air Service placée sous les ordres du lieutenant colonel Stirling.

En mars 42, Passy crée une section action étude coordination (A/EC ) dirigée par Maurice Duclos, le territoire français est divisé en 25 régions. Le 28 juillet, le BCRAM devient Bureau central renseignement et action (BCRA), il regroupe des militaires et des civils et sa vocation politico-militaire gaulienne commence à transparaitre. Le chef de la section renseignement est l'ancien directeur technique de Radio-France et de Radio-Saïgon, c'est lui qui va organiser le réseau des émetteurs (Electre) ; un décret du Comité français de libération national (CFLN) daté d'août 43 porte la création de la direction technique des chiffres. Le 8 novembre, les alliés débarquent en AFN, le général Giraud qui est à couteau tiré avec de Gaulle va créer la Direction des services spéciaux à Alger. Le bataillon de choc prend ses quartiers à Staouelli. En novembre 43, la DSS et le BCRA fusionnent et donnent naissance à la Direction générale des services spéciaux (DGSS) et au BCRA-Alger et BCRA-Londres

Fin septembre 44 la France est quasiment libérée. La résistance y a apporté sa participation avec les plans : vert (sabotage ferroviaire) - violet (les communications) - jaune (les dépôts de munitions) - noir (les pc ennemis) - rouge (les dépôts de carburants) - bleu (la production d'électricité) - tortue (le ralentissement des colonnes blindées) - Bibendum (entraver les transports). La Seconde Guerre mondiale terminée, la France se retrouve sans Service Action, le Bureau central renseignement et action (BCRA) ayant été dissous. En octobre 44, la Direction générale des études et recherches (DGER) succède à la Direction générale des services spéciaux (DGSS), plus de 8.000 agents sont remerciés...

Si le SA a été officiellement créé le 5 août 1944 sur décision du Comité de défense nationale (CDN), des éléments ont participé à des opérations clandestines et subversives en Indochine au côté de la Force 136 dans le cadre des Forces expéditionnaires françaises en Extrême-Orient (FEFEO). Le SA disposait, à Calcutta, d'une section de transmission, du chiffre, d'opérations aériennes, de guerre psychologique ayant pour but de soutenir la résistance contre l'occupation Japonaise et de conduire des opérations contre les forces navales du Pacifique. « La résistance militaire n'ayant pas été soutenue par les alliés, (..) le Comité d'Action Interministériel sur l'Indochine a décidé le 21 avril (1945) de transférer le SA à la DGER. ». Le 28 novembre 45, le Conseil des ministres adoptait le décret portant la création du Service de Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage (SDECE) ; le Service Action sera le Service n° 29, le 28 étant la recherche du renseignement et le 25 celui des opérations spéciales.

Le 28 décembre, le SDECE emménageait dans ses nouveaux locaux situés au 141 du boulevard Mortier à Paris, à proximité de la piscine des Tourelles ce qui lui vaudra d'être désigné par les journalistes « la piscine », en interne on préfère la « Boîte » ou le « Smerch » en référence à sa cible prioritaire d'alors. Le 1er septembre 1946 voit la création du 1er Bataillon de choc aéroporté composé de 35 hommes, pour la plupart des anciens du Bureau central renseignement et actions militaires (BCRAM), unité qui va constituer l'unité de soutien du SDECE. Au mois de mai 1947, les effectifs du SA sont regroupés au Fort de Mont-Louis. Le 11e choc est né, il doit son appellation à l'indicatif téléphonique le 11 à Montlouis. Le 10 avril 1951, le SDECE dispose d'une unité parachutiste destinée à l'accomplissement de missions clandestines en accord avec les nouvelles formes de combat non conventionnelles apparues lors du conflit de 39-45. Le Groupement de commandos mixtes aéroportés (GCMA) va être chargé de la lutte contre le Viêt-minh en Indochine avant de faire place au Groupement mixte d'intervention (GMI). Ses missions sont : le sabotage - l'encadrement des maquis - l'infiltration - le renseignement et la capture de prisonniers.

Au mois de septembre 1950, Maloubier est envoyé à The School of combined operations beach & boar section des Royal marines pour y suivre un stage d'une durée d'un trimestre. De retour au Centre interarmes des opérations amphibies (CIOA) d'Arzew en Algérie, il y rencontre l'enseigne de Vaisseau Claude Riffaud qui lui revenait de la Spezia (Italie) où il avait suivi les cursus des Nuattatori Givastatoridu (nageurs-saboteurs) du groupe Gamma et celui des Sommozzatori (hommes-torpilles) qui s'étaient illustrés pendant la Seconde Guerre mondiale par leurs attaques audacieuses ; avant d'aller suivre l'entraînement des Underwater Demolition Teams aux États-Unis qui s'étaient eux illustrés lors de la reconnaissance des plages et de la destruction des obstacles pendant la bataille du Pacifique. Ce mélange de formations éclaire la spécificité des nageurs de combats français.

La première session du Groupement amphibie des Nageurs de combat (GANC) regroupe 12 hommes du 11e choc et 12 Commandos marine. Quand l'École des Nageurs de combat sera transférée sur la base de la Marine nationale à Saint-Mandrier et l'unité NC intégrée au commando Hubert en 1953/54, le SDECE demandera au capitaine Maloubier de rechercher un endroit pouvant servir de base à des nageurs de combat pour y poursuivre des formations complémentaires et préparer des actions clandestines. Son choix allait se porter sur une base aéronavale désaffectée au sud d'Ajaccio. Le 16 avril 1956, le Centre d'instruction des nageurs de combat (CINC) débarquait à Aspretto et au fort de Calvi. La formation du Groupement amphibie des Nageurs de combat de l'Armée de terre reste assurée par la Marine.

En 1955, le 11e choc devenu 11e Bataillon parachutiste de choc (BPC), est envoyé en Algérie après le massacre de colons par les fellaghas pour y renforcer les effectifs locaux et accomplir des missions « moustaches ». Le 11e qui n'a de compte à rendre qu'au ministre, n'est pas organisé en compagnies mais en centaines ou Groupement léger d'intervention (GLI). L'aventure algérienne terminée en 1962, le 11e choc devient demi-brigade parachutiste de choc (DBPC) et va former les futurs cadres des Centres nationaux d'entraînement commando (CNEC) de l'Armée de terre et du 13 RDP. Le 11e choc est dissous l'année suivante et le Gouvernement décide d'« épurer » le SA et d'en « virer » 800 réservistes et honorables correspondants (HC)...

Le 6 novembre 1970, le Comte Alexandre de Marenche s'installe dans le bureau du Directeur général en remplacement du général Gibaud et « inaugure » une chasse aux sorcières qui va saigner nos services qui seront longs à s'en remettre. Le SA devenu service R1 va recevoir le renfort de cadres venus des : 13e RDP - 1e RPIMA - 9e RCP, et il peut compter sur l'appui du Groupe d'action mixte 56 d'Évreux, l'escadrille électronique 51 rattachée au Groupement des contrôles radioélectriques (GCR) lui même intégré au R5 (service technique). Le SA est rattaché désormais à la Direction générale.

Après la disparition en 1965 de Mehdi Ben Barka, un sous-agent au service d'un pays de l'Est qui avait pour maîtresse une employée du Cabinet du ministre des Armées..., le SDECE fut placé sous l'autorité du Ministère de la Défense et non plus sous la tutelle du Premier ministre qui allait cependant conserver le contrôle des fonds spéciaux. François Mitterrand élu président le 10 mai 1981, le comte Alexandre de Marrenche ne voulant cautionner la présence de quatre ministres communistes au gouvernement, remettait sa démission. Au mois d'avril 1982, le SDECE cédait la place à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Sous la direction de Pierre Marion surnommé " dégraissage ", le SA devient division action scindée en : logistique aérienne et maritime, la formation. Les cellules : Sphinx pour les opérations aériennes - Delta l'informatique, photo-vidéo, l'intrusion - Lyra le renseignement fin action - Hercule le sabotage.

L'affaire du Rainbow Warrior (1985) va entraîner de lourdes conséquences pour le SA que Mitterrand avait tenu à remettre en selle... L'Amiral Lacoste sera remplacé par le général Imbot. Le 25 septembre, la base d'Aspretto est fermée et le Centre d'instruction des nageurs de combat (CINC) dissous. Son successeur, le Centre d'entraînement aux opérations maritimes (CEOM) prendra ses quartiers en Bretagne à Querlen ; le 89e Bataillon des services est dissous et remplacé par le 44e Régiment d'infanterie puis le 11e choc est reconstitué (il a participé à l'assaut de la grotte d'Ouvéa le 5 mai 1988). La Direction des opérations (DO) dont dépend le SA, « chapeaute » : le Centre d'instruction des réserves parachutistes (CIRP), le Centre parachutiste d'entraînement spécialisé (CPES) de Cercottes. Le 11 est dissous une nouvelle fois le 30 juin 1995 ; le CEPS qui avait succédé au Centre d'entraînement à la guerre spéciale (CEGS) de Margival et le Centre parachutiste d'instruction spécialisée (CPIS) sont regroupés.

En 1986, Alexandre de Marenches rapportait à Christine Ockrent de biens étranges propos : « Les archives des services faisaient mention d'activités de collaboration chez des personnalités françaises considérées jusqu'alors comme de parfaits résistants ». En réaction à ce pavé dans la mare aux grenouilles, le ministre de la Défense déclarait en septembre, que les archives des caves de Mortier seraient déposées aux archives du Service Historique de la Défense au château de Vincennes en 1999. Ce fond qui représente 500 mètres de linéaires ! concerne les archives du BCRA, celles du Contre-espionnage en Afrique du Nord, de Vichy, et celles rassemblées par la DGER qui fut chargée de rechercher les collaborateurs et criminels de guerre. Gageons que les historiens auront à cœur de rétablir certaines vérités historiques... Peut-on dénoncer tout un réseau et envoyer ses hommes et ses femmes vers une mort certaine pour sauver une seule personne dont on est épris ? La personne bénéficiaire aurait sans doute préféré la mort à une telle ignominie !

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11 réactions à cet article    


  • leypanou 18 octobre 2019 09:03

    Article toujours très instructif de la part de l’auteur : la conclusion fait réfléchir.


    • SATURNE SATURNE 18 octobre 2019 09:43

      Article un peu inutilement dithyrambique ( et incomplet pour la période récente.)

      Comment peut-on ne pas parler de Bulomarer et l’opération ratée du 11/1/2013 ?, qui constitue à la fois un échec retentissant pour ce service et un acte de bravoure extrême pour les 2 agents décédés au combat.


      • Trelawney 18 octobre 2019 14:15

        @SATURNE
        3 il y avait aussi l’otage


      • Decouz 18 octobre 2019 09:54

        Ben Barka, juste un « sous-agent au service d’un pays de l’Est », allons, c’est quand même d’une autre envergure, et une affaire complexe qui n’a peut-être pas fini de livrer ses secrets. Il avait de nombreux ennemis, était connu mondialement du fait de son action politique.

        Tué par Oufkir, avec l’aide du Mossad, implication d’agents français. En tout cas De Gaulle a rompu les relations avec le Maroc après l’affaire, donc pour lui le Maroc était responsable (ou un de ses membres importants.


        • Traroth Traroth 18 octobre 2019 10:55

          Ben Barka était d’abord un opposant au régime marocain, suffisamment important pour réussir à créer un véritable espoir de démocratisation du pays, assassiné par les services de sécurité marocains, Khashoggi-style, sur le territoire français, avec la complicité des services de renseignement français. Les tentatives de l’auteur de l’article pour salir un mort sont assez répugnantes...


          • Traroth Traroth 18 octobre 2019 10:56

            Mais qui sert la DGSE, en réalité ? Le principe militaire est toujours le même : on croit mourir pour la France, alors qu’en réalité, on meurt pour Total, Bolloré et Areva.


            • agent ananas agent ananas 18 octobre 2019 14:25

              Mehdi Ben Barka, un sous-agent au service d’un pays de l’Est.

              Mehdi Ben Barka était avant tout un nationaliste (indépendance du Maroc) et aussi un anti impérialiste proche des mouvements tiers-mondistes (Che Guevara, Almicar Cabral et Malcom X). C’est pourquoi qu’il s’est fait assassiné comme les autres leaders tiers-mondistes précités.

              Epoque de la guerre froide où les mouvements de libération à tendance marxiste et panarabisme étaient en vogue dans le monde arabe. Pour contrer ce « péril rouge » dans cette région, l’islamisme fût notamment encouragé et supporté par les US.

              On en voit aujourd’hui les conséquences...


              • lloreen 18 octobre 2019 15:02

                « La personne bénéficiaire aurait sans doute préféré la mort à une telle ignominie ! » Et les millions ou centaines de milliers de victimes des conflits ? Et la mort des agents qui se soumettent à des services dont ils ignorent tout des tenants et aboutissants ?

                C’est ahurissant de vouloir « s’engager » sans même savoir ni à quoi ni pour qui...

                Le seul motif est la plupart du temps l’argent. Et quand on sait qui le contrôle...l’engagement le plus intelligent serait celui de se sortir de la soumission aveugle à des escrocs et à des criminels.


                • adeline 18 octobre 2019 18:54

                  le 11ème rpc n’a pas été dissout ?


                  • rhea 1481971 18 octobre 2019 19:55

                     Expliquez comment on provoque une schizophrénie 13 ans après une

                     une certaine opération sur un individu ciblé, il aura un trou noir sur ce

                     qui c’est passé.


                    • gaijin gaijin 21 octobre 2019 08:43

                      « Selon un sondage récent, 89 % des Français font confiance à la DGSE et 82 % s’en remettent à elle pour assurer la sécurité de la France. Peu de corps constitués peuvent se prévaloir d’un tel satisfecit ! »

                      et quel pourcentage au juste de la population sait ce que fait la DGSE ?

                      il est bien évident que moins on sait plus on est satisfait smiley smiley smiley

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