Dormez petits, c’est Noël...

La fête de Noël a inspiré de nombreuses chansons aux accents majestueux et lumineux : on connaît l'Adeste fideles, l'Ave Maria, Minuit Chrétiens, Mon beau sapin... Mais on connaît moins cette chanson écrite par Jean Broussole, intitulée : "Amis mes frères"...
Ce titre interprété par les Compagnons de la chanson rayonne par son rythme dansant, son dynamisme.
Ce chant de Noël s'ouvre sur une apostrophe qui semble s'adresser à chacun d'entre nous : "Amis, mes frères..."
Le poète insiste aussitôt sur le caractère unique de ce jour de Noël, "où tout est Paix et tout Amour." Les majuscules soulignent une sorte de mystère sacré, et donnent toute leur importance à ces deux mots.
Des impératifs : "Ouvrez vos coeurs, ouvrez vos yeux" apportent une certaine vivacité au texte... Et la phrase : "Voici le Noël du Bon Dieu" évoque l'imminence de ce jour d'exception...
Et bien sûr, comme Noël est avant tout une fête consacrée aux enfants, le poète s'adresse d'abord à eux, de manière familière et directe : "Dormez, petits"... L'apostrophe utilisée "petits" marque affection, tendresse, proximité.
Et le souhait qui suit : "Rêvez longtemps au gai matin qui vous attend" suggère tous les cadeaux de Noël qui vont ravir les enfants. Le superlatif : "c'est la plus belle nuit" met en évidence toute la magie de cette nuit de Noël et son caractère exceptionnel.
Dans un deuxième couplet, le poète parle, cette fois, à un "marin"... Le mot, employé au singulier révèle encore une fois une familiarité, d'autant que ce marin est appelé, aussi, "mon frère".
Les impératifs se répètent de manière insistante : "Ouvre tes yeux, ouvre ton coeur." Le marin est interpellé par une interjection familière :"Ohé, marin..." Le décor est suggéré rapidement : "le vent, l'hiver"... Et "le ciel clair" semble s'être apaisé, pour cette occasion : le soir de Noël.
Le dernier couplet met en scène un soldat auquel s'adresse encore le poète... On retrouve une succession d'impératifs "Ouvre tes yeux, ouvre ton coeur"... et le poète demande à ce soldat de "ne pas tirer"...
L'interjection "holà" vient brusquement interrompre le soldat dans son geste, et lui impose une trêve. Les négations associées au fusil et aux ennemis soulignent une volonté de paix retrouvée : "Tu n'as plus besoin de fusil, tu n'as plus d'ennemis"...
Cette chanson de paix et d'amour s'ouvre sur une musique très douce, puis elle se déroule sur un rythme empli de gaieté et de bonheur...
Dans sa simplicité, elle évoque l'essentiel de la fête de Noël : fête de fraternité, fête des enfants, fête d'amour et de paix, message d'espoir et de sérénité...
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2017/12/dormez-petits-c-est-noel.html
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