Droits de douane !
Les droits de douane sont des taxes, dites à l’importation, sur les marchandises qu’un pays achète à un pays étranger. Ces taxes augmentent le prix des marchandises. Le pays qui achète est nommé importateur. Celui qui lui vend est nommé exportateur.
Le montant des droits de douane est encaissé par les autorités douanières du pays importateur.
L’objectif principal des droits de douane - en première analyse, et au-delà de remplir les caisses de l’État, pour permettre une baisse des impôts ou, ce qui est plus logique, combler un déficit commercial – est de « protéger » l'économie du pays et/ou de favoriser sa réindustrialisation, en renchérissement le prix des importations,
En rendant les produits importés plus chers pour les consommateurs, le pays espère les encourager à changer leurs comportements et acheter des biens fabriqués dans leur pays.
Cependant, la préférence des consommateurs pour les produits importés subsistera tant que l’appareil productif du pays ne répondra pas spécifiquement à leurs besoins. Pour cette raison, l’État peut être amené à subventionner la création de nouvelles entreprises et/ou à favoriser le retour de celles parties produire dans des pays à bas coût. L’histoire économique récente montre que, dans une économie totalement mondialisée, cette solution a des effets modestes et coûte cher au budget de l’État, in fine, aux contribuables.
Par ailleurs, mettre des droits de douane élevés tous azimuts, c’est un peu comme si le pays voulait être autarcique. C’est une véritable aberration économique. Même la Corée du Nord, pays le plus fermé et l’un des plus pauvres de la planète, ne vit plus totalement en autarcie.
Rappelons que les droits de douane existent depuis la nuit des temps. Au moyen-âge le commerçant qui souhaitait vendre sa marchandise dans la ville ou la seigneurie d’à côté, devait s’acquitter d’un péage, nommé octroi. Certaines marchandises pouvaient être exemptées : le blé et la farine par exemple.
Rappelons aussi la guerre entre la France et la Hollande (1672-1678). Colbert, ministre de Louis XIV, avait mis en place des tarifs douaniers protectionnistes entre 1664 et 1667 pour limiter l’influence économique des Provinces-Unies hollandaises. La paix de Nimègue mit fin à ce différend commercial, le 10 août 1678.
Comment sont calculés les droits de douane ?
- Forfaitairement, quand il s’agit d’une taxe fixe sur chaque produit entrant sur le territoire ;
- Forfaitairement aussi, quand il s’agit d’une taxe fixe en fonction du poids du produit ;
- Ad valorem, quand la taxe est exprimée en pourcentage de la valeur monétaire de la marchandise importée.
Leur calcul est une affaire de spécialistes, d’adultes responsables.
Quelles sont les conséquences possibles, si les exportateurs et les importateurs ne peuvent réduire suffisamment leurs marges bénéficiaires afin d’absorber tout ou partie des surcoûts tarifaires, sans mettre en péril leur entreprise ?
- Représailles des pays exportateurs ! Les pays exportateurs vont réagir en imposant à leur tour des droits de douane similaires. Ces représailles seront d’autant plus importantes que les droits de douane seront élevés et jugés contraires au droit international, c'est-à-dire à l’OMC, créé en 1995. Organisation mondiale du commerce, remplaçant le GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) du 30 octobre 1947, inspiré par les États-Unis ;
- Risque de guerre commerciale ! Faute de négociations gagnant / gagnant, ce sera un « jeu » perdant / perdant, dont la responsabilité est du fait du pays importateur !
- Inflation ! Elle sera d’autant plus forte dans le pays importateur, que les droits de douane seront élevés et toucheront la plupart des marchandises importées. Le pouvoir d’achat des consommateurs en sera affecté, surtout celui des plus modestes !
- Baisse du taux de change de la monnaie du pays importateur par rapport à la devise de facturation de la marchandise ! Cette baisse va renchérir le coût des marchandises importées, et donc aggraver l’inflation. Par ailleurs, il n’est pas exclu que la Banque centrale des pays exportateurs fasse baisser le cours de sa monnaie pour contrer la baisse de la devise du pays importateur ! Possibilité d’une guerre des taux de change !
- Hausse des taux d’intérêt ! Pour réduire l’inflation, la Banque centrale du pays va appliquer une démarche orthodoxe, c'est-à-dire : augmenter le taux d’intérêt auquel elle prête sur le marché monétaire, notamment. Face à l’augmentation de son taux, les banques commerciales, présentent sur ce marché, vont le répercuter sur les prêts et crédits faits à leurs clients. Donc réduire la demande d’investissements ;
- Réaction négative des marchés financiers. Cela va entraîner une baisse des bourses du pays importateur et celles aussi des pays exportateurs. Cette baisse sera d’autant plus importante et durable que la volonté du pays importateur sera inébranlable, durable et emprunte d’incertitude, d’imprévisibilité et d’irrationnel. Certaines entreprises ne pouvant plus faire appel à ces marchés pour financer leur croissance, réduiront leurs investissements, voire licencieront, avant de fermer ;
- Refroidissement du climat des affaires internationales. Cela va obérer la croissance économique de tous les pays concernés, et même planétaires si la hausse des droits de douane impacte la plupart des pays ;
- Risque de stagflation ! C'est-à-dire : hausse du chômage + inflation = récession avec de l’inflation !
- Risque de perdre des partenaires acquis de longue date ! Les pays exportateurs vont rapidement devoir trouver de nouveaux débouchés s’ils ne veulent pas voir leur croissance économique fortement pénalisée. De nouvelles alliances vont se former ;
- In fine : affecter durablement les liens de confiance, tant commerciaux que diplomatiques, des pays exportateurs visà-vis de l’administration du pays importateur !
On l’aura compris, la fixation du montant des droits de douane est une affaire complexe. Ses conséquences peuvent échapper au gouvernement qui les a installés, si les taux ressortent de calculs politiciens et s’éloignent des fondamentaux économiques.
Rappelons ici, l’erreur commise par les États-Unis d’Amérique, juste après le krach boursier de l’automne 1929.
Deux politiciens américains, conservateurs et protectionnistes : le sénateur de l'Utah Reed Smoot et le représentant de l'Oregon Willis C. Hawley, eurent l’idée, en juin 1930, d’augmenter les droits de douane sur 20 000 marchandises achetées par les importateurs américains. Cette idée fut adoptée par le Sénat américain sous le nom de « Hawley-Smoot Tariff Act ou Smoot-Hawley Tariff Act », et fut signée par le Président Herbert Hoover, un homme ayant un optimisme à toute épreuve. En mars 1930, il proclame : « la prospérité est au coin de rue ! »
La loi « Smoot/Hawley » fut l’un des facteurs qui transformèrent la crise boursière de 29 en récession mondiale puis en Grande Dépression, et amena la Seconde Guerre mondiale !
Crédit photo : lien.
31 réactions à cet article
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Je pense que ce qu’elle dit va dans le même sens, ce qu’elle a d’intéressant c’est l’animation visuelle des théories :
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Merci de ces explications claires.
Il aurait pu être pertinent de mettre des droits de douane ciblés pour les secteurs pouvant être partiellement relocalisés, comme l’automobile (c’est pareil chez nous), mais taxer comme un bourrin à des taux prohibitifs, c’est totalement contre-productif. Et ça crée une nouvelle crise économique mondiale (ça commence par la bourse, le reste suit).
Il faudra quand même en profiter pour revenir à davantage de localisme économique, éviter les transports intercontinentaux polluants des pièces détachées ou aller-et-venue des produits pendant leur cycle de fabrication.
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@Eric F
Le but est de créer une crise économique et politique.
Peut-être pour faire défaut sur la dette américaine et remettre les compteurs à zéro, mais aussi pour faire pression sur les pays européens qui s’accrochent au projet mondialiste (guerre en Ukraine, immigration, wokisme, arnaque climatique...).Il y a eu un changement de régime aux Etats-Unis. Trump a dit à plusieurs reprises que son but était de faire tomber l’Etat profond, c’est ce qu’il fait.
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@berry
D’accord avec vous. Mais l’UE ne semble pas avoir écouté Trump avant son élection et/ou n’avoir rien compris. L’UE avait misé sur une réélection d’un démocrate, ce qui montre combien elle manque d’analyse intelligente des situations géopolitiques, combien elle est incapable de se projeter dans le monde qui l’entoure. Vivement son implosion, cela va forcément se produire. -
Trump est depuis toujours partisan du protectionnisme (déjà dans les années 80 il publiait des articles en ce sens), pas spécifiquement contre l’Europe mais contre ’’tout le reste du monde’’, l’Asie se ramasse des taux encore supérieurs à nous. Mais ça va ruiner les industriels américains, qui utilisent par exemple du lithium ou autres ingrédients des batteries ’’from China’’.
Lors de la campagne présidentielle, les affairistes [= les financeurs du ’’système’’] avaient fini par se rallier à Trump à cause des baisses d’impôts sur les profits et hauts revenus qu’il avait promis. Mais quand la bourse plonge, c’est qu’elle prévoit un ralentissement économique et donc baisse les profits (le sacrée Grall pour les Yankees). Musk doit se demander s’il a misé sur le bon cheval ...et les salariés aussi.
Il est vrai que l’UE n’avait pas vu le coup venir avec cette ampleur (ni les autres pays, du reste), il est temps de larguer les amarres d’avec les USA et de s’engager vers le multilatéralisme.
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@Com une outre
Le vieux monde panique, les médias s’affolent à relayer des « chutes » boursières, fantastiques de quelques %, qui remontent l’émoi passé.
C’est panique à bord, le chacun pour soi, un pour tous, tous pour un, notamment celui qui à le plus à perdre dans ce jeu.Ce jeu de droit douanier est incommensurablement dangereux pour les produits français, rendez vous compte brave gens, l’industrie du luxe, des champagnes vont être malmenées, comment ces Entreprises vont elles faire faire, les pauvres.
Comment vont elles faire ? Leur marge indécentes fondant comme neige au soleil, perdre des centièmes équivaut à l’ablation d’un membre.....Que vont ils nous faire croire encore ?
Il y a peu, nous avons appris que l’Ukraine était le grenier du Monde, tout était fabriqué la bas, sans que nous le sachions, le conflit justifiant ainsi une augmentation des prix. Même les pates Italienne étaient fabriquées avec du blé Ukrainien, le pain de notre boulangerie aussi, puis tellement d’autres choses. L’huile d’olive et que sais-je....
D’ici peu, nous allons apprendre que tout nos produits dépendent des U.S. Tout va coûter beaucoup plus cher, par les droits de douanes que nous allons leur appliquer.
D’un autre coté, le mondialisme forcené y est pour beaucoup.A nouveau, les grandes déclarations d’indépendance de tout vont fleurir, nos « politiques » vont chanter comme il se doit, sans que cela soit suivi d’effet comme d’habitude. Réindustrialisation ! Indépendance énergétique ! etc, etc, etc.....
Rendez vous compte, l’horrible M. TRUMP va renforcer les recettes de l’état, par les droits de douane, et la TVA qui sera appliquée par derrière. Comment combler les caisses vides ? Par une bonne guerre commerciale..
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Grand tapage médiatique sur cette affaire d’augmentation des droits de douane par l’administration Trump.
Pourtant depuis longtemps, nous payons bien plus cher les tomates (et toussa) produites en France que celles qui sont importées d’Espagne ou d’ailleurs, sans moufter.Va comprendre !
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@Francis, agnotologue
J’ai vu des légumes locaux vendus en local deux fois plus chers que les importés en supermarché.
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@Francis, agnotologue
ben ouiah, nos standards de couts du travail et de règlementation sont plus élevés qu’ailleurs dans à peu près tous les domaines, ainsi l’agriculture espagnole a des contrats avec le Maroc pour des saisonniers à cout discount. -
Le libre échange fonctionne avec des pays qui ont les même coûts salariaux, mais il est suicidaire avec des pays comme la Chine. Nous ne devons pas nous faire hara-kiri pour respecter un dogme économique devenu obsolète.
En ce moment, l’Europe est en train de couler notre industrie automobile en laissant rentrer des voitures chinoises moins chères. Nous avons déjà perdu les 2/3 de notre production au fil des années, les voitures électriques et les importations chinoises vont lui donner le coup de grâce.
A moins que le but non avoué de cette mondialisation soit de mettre nos salaires au niveau de ceux des chinois et des turcs. Quand nous aurons un smic à 500 euros, il n’y aura plus de problème de compétitivité.
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@berry
Oui, à l’époque des pères du libéralisme, les distorsions de parités monétaires ou salariales n’existaient guère. La Chine sous-évalue volontairement sa monnaie par dumping.
Les échanges internationaux sur les produits manufacturés devraient être corrigés à ’’parité de pouvoir d’achat’’ -
@berry
"l’Europe est en train de couler notre industrie automobile
«
Quand Peugeot a lancé la 605, une »voiture de riches", les usines de Mulhouse se sont mises en grève.
Quand Renault demandait à ses ouvriers de faire des heures supplémentaires pour répondre à la demande des Clio IV en 2012, ils refusèrent.
Dernièrement les ouvriers de l’usine de Douai se sont mis en grève pour demander une prime suite au lancement de la nouvelle renault 5 et nouvelle Alpine.
L’Europe a bon dos...
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https://x.com/R_DeCastelnau/status/1908947211867570341
La décomposition de l’Occident permet d’assister à d’étranges spectacles. Après l’intervention russe en Ukraine, l’appareil politico-médiatique français nous avait fait la démonstration de toutes ses tares. Mensonges, racisme, servilité, délires, ignorance crasse, bêtise, déni du réel, corruption (coucou les généraux de plateaux), opportunisme, aucun symptôme d’une pathologie lourde ne manquait. Et voilà que ça continue.
Après avoir enfourché tous les canassons du bellicisme le plus grotesque, les mêmes se précipitent sur leur nouvelle cible : Donald Trump. Comme Poutine, c’est un tyran fou (sic) qui mange les petits enfants, et les furies de LCI reprennent du service sous le regard énamouré et complice de Darius Rochebin. Le service public quant à lui, nous ressort de sa naphtaline la vieille carne d’Elie Cohen, « l’économiste » qui n’a jamais rien prévu et s’est toujours trompé. Et le voilà qu’il nous annonce qu’à cause du Donald, le monde va s’effondrer.
« Les bourses américaines chutent, mais aussi celles de Milan, Francfort ou encore Paris. C’est un phénomène mondial, c’est un choc… Tous les pays seraient touchés, l’Europe, les Etats-Unis. »
Un phénomène mondial ? Mais c’est terrible !
Oui parce que les bourses de Wall Street, Milan Francfort et Paris, faut pas croire, c’est l’ensemble du monde. Les autres pays, où habitent les deux tiers des habitants de la planète, Élie Cohen il en a jamais entendu parler. Et puis de toute façon, ils sont pleins de gens avec des yeux bridés pour les uns, et des couleurs de peau pas comme nous, pour les autres. Donc ça compte pas.-
@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
Le GVT n’a plus les moyens de faire la guerre en Ukraine .
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@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
ce n’est pas seulement en occident que les bourses s’effondrent, aussi en Asie https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/La-chute-des-marches-asiatiques-est-la-plus-forte-depuis-2008-49546714/
La bourse de Moscou a baissé de 11% depuis un mois (malgré moindre impact des mesures de Trump).il est anticipé une contraction de 1 % pour l’économie mondiale, 1 % pour l’Europe, 2,5 % pour la Chine et 3 % pour les États-Unis
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Un petit déjeuner à Paris : cinq cafés, trois desserts et une bouteille d’eau pour 83 € ! Qu’en pensez-vous ?
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@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
Trois repas au Portugal=36€ -
@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
Le verre de vin blanc, c’est 18€ au café des officiers en face de l’école militaire de Paris. -
@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
Et le petit noir ? -
Les cours de bourse étaient à un niveau surréaliste par rapport à l’état réel de l’économie (le CAC était à 8000, alors qu’on n’a pas de gouvernement stable, que le budget est en déficit considérable, que même sans les décisions de Trump la croissance était infime). On assiste donc à une correction qui n’attendait qu’une occasion de s’effectuer.
Aux USA l’économie était en bien meilleure posture, mais les cours des actions étaient plus ubuesques encore qu’ailleurs. Vu le niveau de capitalisation considérable sur cette place, chaque pourcent de baisse fait s’envoler des centaines de milliards de dollars virtuellement créés par la gonflette, sauf les derniers épargnants qui venaient d’investir et perdent une partie de leur mise (épargne retraite souvent).
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Merci pour votre article.
Il n’y a surtout aucune progressivité. On ne construit pas une usine automobile en une nuit !
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Exact !, la crise de 1929 a été provoquée par l’anticipation de l’annonce de la loi de « Smoot/Hawley » avant même qu’elle soit appliquée.
C’est le facteur principal déclancheur de la crise.
Anticipant les augmentations des matières premières et produits necessaires à l’activité, les investisseurs se sont retiré en masse de la bourse et de l’investissment productif avant même le début de la mise en place de cette loi.
C’est interessant de le signaler, car souvent la gauche et les livres et lectures historiques et economiques ont tendance a donner d’autres explications à la crise de cette époque....
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Excellente décision l’augmentation des taxes sur les importations dans la plupart des pays (mais exclusivement sur les produits que l’on peut et que l’on sait produire). Globalement, cela devrait conduire à un peu plus d’autonomie pour chaque pays.
Ainsi,
- en tant qu’écologiste, bravo, cela va réduire la circulation des produits tout autour du monde avant d’arriver chez nous, et toute la pollution liée
- en tant que nationaliste, bravo, cela va permettre une plus grande indépendance de la France. Car nous sommes fiers d’avoir la bombinette, mais il suffit de nous priver de quelques médicaments, quelques circuits électroniques, voire de simples masques (covid) pour nous neutraliser !
- en tant que défenseur des droits de l’homme, bravo, moins d’’exploitation des humains de certains pays pour produire notre consommation. Nous devrions en avoir honte !
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@lecoindubonsens
Sachant que 80% des jeunes obtiennent le bac, et sont donc automatiquement admis au moins en fac...
Vous pensez mettre qui au cul des machines ? Ceux qui ont échoué en psychologie ? Ou ceux qui ont échoué en fac de sport ?
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@titi
Votre remarque est intéressante et met bien en évidence la folie de notre organisation collective actuelle.
Il faudrait partir des besoins, définir les biens et les services que collectivement nous souhaitons consommer. Ensuite organiser leur production, et en déduire les formations nécessaires pour les futurs producteurs.
Alors qu’actuellement, nous payons des formations totalement inutiles pour des compétences dont nous n’avons pas besoin. Il faut bien sur un niveau de formation minimale afin que chacun ait le niveau et les connaissances de base, mais pourquoi former davantage dans des spécialités qui ne répondent pas à un besoin (ou alors considérer cela comme des loisirs financés par celui qui en bénéficie).Par ailleurs, certes 80% des jeunes ont le bac, mais cela ne signifie pas qu’ils ont meilleur niveau, c’est simplement que le niveau du bac a baissé. Faites passer aux bacheliers actuels le certificat d’étude de 1930 et vous verrez la catastrophe
Donc, pour répondre à votre question, au cul des machines, je mets des bacheliers ou +, en étant conscient que collectivement nous aurions pu les former plus efficacement pour moins cher
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Le libre échange c’est bien, quand il est controlé c’est mieux.
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@L’apostilleur
La Chine ne se contrôle plus, elle est en roue libre. Elle réalise 1 000 milliards d’excédent dans ses échanges économiques avec les autres pays et dévalue sa monnaie pour accélérer le mouvement.
Il est urgent d’arrêter ce jeu de dupes, sinon toute notre industrie et notre commerce (avec internet) vont y passer. Nous ne devrions leur acheter que ce qui nous est indispensable. -
@berry
« ..Nous ne devrions leur acheter que ce qui nous est indispensable... »
Montebourg Président !! -
Rapatrier les productions de pays tiers est contraire à l’idée qui voudrait que leur développement industriel notamment, devrait les encourager à conserver leur population et donc enrayer l’immigration économique.
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@L’apostilleur "Rapatrier les productions de pays tiers est contraire
..."
Non. Déjà ce serait bien qu’ils tentent de produire chez eux l’essentiel de leurs consommations. Pour payer le surplus incontournable (tout le monde ne peut produire du pétrole ou des avions), mettre en valeur et vendre les richesses de leurs pays, que ce soit du tourisme, des minerais, ou tout ce que vous voudrez.
Mais pas nécessaire de produire ce que nous savons faire chez nous, juste parce qu’un mauvais taux de change fait apparaitre un prix inférieur. Mais comparez en heures de travail, est ce réellement moins cher ? Sans doute pas.
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