Emmanuel Macron à la Cité de la langue française : l’oxymore absolu

@ZenZoe

Lorsque vous dites : « il s’exprime en anglais, mal d’ailleurs, », vous avez tort, il ne s’exprime pas mal en anglais, il ne sait tout simplement pas l’anglais. Je suis parfaitement bilingue français-anglais¹,

je pense donc être suffisamment qualifié pour parler du galimatias que parle Macron lorsqu’il pense parler anglais. Certes, il connaît sans doute les 600 mots du globish qui sert de sabir international d’origine US (et pas anglaise²), mais en aucun cas, on peut dire qu’il parle anglais.

Je rappelle à ce propos qu’en 2018, lors d’une visite officielle en Australie, à cause de sa méconnaissance du sens usuel des mots anglais, il avait pratiquement traité l’épouse du premier ministre australien de « pouffiasse ». Cela aurait pu être un incident diplomatique, les Australiens, qui ont gardé un sens de l’humour « so british », ont préféré en rire et considérer que Macron n’est qu’un prétentieux ridicule.
En tout cas, ils ont cessé de prendre Macron au sérieux. Alors, lorsqu’en 2021, est venu le temps de rompre le contrat des sous-marins, ils n’ont pas vraiment pris de gants.

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1. J’ai passé les quelque 40 ans de ma vie professionnelle en utilisant l’anglais les 3/4 du temps. On peut même dire presque trilingue si l’on ajoute l’allemand, langue que j’ai apprise, mais peu pratiquée et que j’ai, en partie, oubliée.
   
2. Les Anglais cultivés sont eux-mêmes choqués de la façon dont leur langue est maltraitée.
   

@amiaplacidus

Macron cite parfois des formules qu’il a entendues dans les milieux qu’il fréquente et qui sont un sabir issu du globish qui est lui-même un jargon fabriqué à partir de l’anglo-américain en le simplifaiant pour pemettre aux ressortissants des colonies de l’empire d’effectuer des transactions commerciales, un peu comme le créole dans le vieil empire colonial français sous l’ancien régime.
Il fait sans doute ça pour se faire mousser auprès des anciens élèves d’HEC qui se gargarisent avec la même potion, pour leur montrer qu’il est des leurs. Vous et moi, il s’en branle comme vous pouvez pas savoir. On n’existe même pas pour lui et il ne voit pas pourquoi il faudrait nous prendre en compte

@ZenZoe

all the way down under, the australian kiss
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@ZenZoe

Je vous accorde que j’ai un peu forcé le trait. Mais, face à une monstrueuse baudruche, infatuée d’elle-même, l’absence de modération s’impose.
D’ailleurs, les Australiens ne s’y sont pas trompés, ils ont pris la chose à la rigolade et Macron a perdu une occasion de ne pas se ridiculiser.

Je suis d’accord avec vous, un homme politique français, a fortiori le président, à l’étranger DOIT s’exprimer publiquement en français, même s’il maitrise parfaitement la langue de ses interlocuteurs.
Ce qui n’est pas le cas de Macron, qui ne sait que le dialecte financier du globish, et encore, le prononce-t-il avec un accent lamentable.