Satisfaire la sexualité des handicapés ?

La position ici développée plaide in fine par la négative mais pour autant l’argumentation défendue ne relève pas d’une interprétation qui s’accommode aisément d’une absence de sexualité chez les handicapés.
Dire qu’il n’y a pas "besoin de sexe" comme il y a nécessaire "besoin de nourriture" ne permet pas de comprendre que certains se contentent de manger sans en parler particulièrement et sobrement le cas échéant (si l’effort quotidien ne réclame pas une prise alimentaire conséquente) mais se plaisent à vivre une sexualité épanouie tant que faire se peut. C’est ici il importe de dire que la sexualité est relationnelle mais aussi de l’ordre de l’imaginaire. Ces deux aspects expliquent que la psycho-sexualité soit importante chez les humains même s’il y a des différentiations parmi les humains et même chez le même individu au cours de son existence.
A partir de là, on pourrait pencher assez nettement en faveur de la masturbation des handicapés hommes ou femmes qui ne peuvent ni avoir de relations sexuelles ni se procurer par eux même une jouissance sexuelle. Pour être plus explicite, j’éprouve de la compassion pour ces handicapés ainsi privés du plaisir sexuel ordinaire que la plupart des humains connaissaient pour peu qu’ils n’aient pas subi la répression des intégrismes religieux. Pour autant peut-on en faire un droit ?
Christian Delarue
EROTISME POUR L’EMANCIPATION HUMAINE
CONTRE LA VIOLENCE, LA PROSTITUTION ET LA PORNOGRAPHIE
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