Euro : on en sort... ou pas ?!
Le débat sur la sortie ou le maintien de la monnaie unique souffre malheureusement de n'être qu'un sujet soumis aux caricatures simplistes et affrontements idéologiques de campagne présidentielle.
D'autant qu'il est défendu par le "mauvais camp"... ce qui, de facto, le disqualifie et pourtant rien ne garantit que l'euro n'explose pas un jour et ce, sans concertation et donc au détriment moins des "élites" que des "peuples" censés n'être protégés que si la monnaie reste aussi unique que la pensée qui la défend... !.
Le programme déprogrammé de MLP :
Il est regrettable que le débat de maintien ou de sortie de l’euro ne se soit posé que comme adhésion ou refus d’un projet porté par la candidate honnie par à peu près l’ensemble de la classe médiatico-politique française renforcée par la technocratie européenne toute entière dévouée au seul discours pro-euro jusqu’à l’outrance de certains arguments plus proches de la propagande simpliste que de la volonté de débattre sereinement.
Et parmi ces faux arguments qui se veulent anxiogènes, le plus fréquemment avancé par les ayatollahs de l’euro est celui de la (pourtant seulement supposée) dévaluation d’une dizaine de % de la nouvelle monnaie vis à vis de l’euro qui, c’est certain pour ces « experts » toucheraient de plein fouet ces pauvres épargnants et retraités, alors même que non plus dans des projections hasardeuses mais bien dans les faits, sans même pointer les cours extrêmes (1,40/0,80 vs USD) car pris sur plusieurs années, on a connu une chute brutale et rapide de la valeur de l’euro (1,40/1,04 vs USD) sans que cela n’affole les gardiens du temple euro visiblement moins préoccupé d’une éventuelle perte de pouvoir d’achat pour les épargnants et retraités.
De même qu’en période longue de stagnation voire de recul économique, peu semblent s’alarmer des premières fortes hausses des cours d’actions bancaires et de l’euro dès la confirmation de la qualification de leur candidat attitré Macron.
Pourtant, ces renchérissements peuvent, en cette période économique et financière toujours en convalescence mettre à mal un retour à une situation plus favorable notamment au travers de hausses de la dette et/ou des intérêts tant sur celle-ci que sur les taux d’emprunt alloués aux particuliers.
Etant donné la dégradation entamée presque concomitante entre un déclin européen et la création de l’euro, il n’est pas certain que la remise en question de ces certitudes d’hier ou d’aujourd’hui ne soit nettement plus proche que ce qui semble, pour certains, relever non des réalités mais bien exclusivement du phantasme !.
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