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Accueil du site > Tribune Libre > Flic, un métier de femme

Flic, un métier de femme

Je ne compte pas le nombre de fois où la question m’a été posée…
« Un métier d’homme, ce n’est pas trop dur ? »
— Il arrive que ce soit dur, parce que les situations sont dures, non pas parce que je ne serais pas à ma place dans la police. Quand c’est dur, c’est dur pour tout le monde.
— Oui mais quand même, une femme n’est pas faite pour ça.
— Pas faite pour quoi au juste ?... »

Et là, s’ensuit généralement une énumération de lieux communs et de présupposés.

Je réponds alors que, rationnellement, les qualités d’un bon flic sont asexuées.
Avoir une bonne connaissance de la loi et de la procédure, être intègre et juste, faire preuve de patience, de rigueur, persévérance, diplomatie, sang-froid. Être ferme mais objectif, avoir ce qu’il faut d’empathie, ni trop ni trop peu, mais une écoute sincère et sans jugement. Être solidaire dans les moments difficiles. Savoir s’adapter rapidement, surmonter et mettre de coté l’émotion, la colère, le dégoût. Etc, etc.
(de même que les défauts des mauvais flics sont tout autant asexués. Lâcheté, manque de fiabilité, arrivisme, etc.)

Immanquablement, c’est prévisible, arrive l’argument supposé mettre à mal mon argumentaire.
« Et la force physique ? Ça pose un problème tout de même…
— On ne peut pas résumer le métier de policier à la force et aux muscles. C’est totalement réducteur.
— Et quand il le faut ? Si vous devez maitriser un type très énervé de cent kilos, vous êtes dans la panade, non ?
— Dans ce cas de figure, tout le monde l’est.
— Mais dans une situation d’affrontement physique, vous êtes plus vulnérable qu’un homme...
— Pas forcément. Il y a des hommes plus faibles que certaines femmes. Il y a des hommes peureux aussi. Et d’autres qui seraient enclins à envenimer des situations. Globalement, plus puissants musculairement, mais aussi moins souples et moins agiles que les femmes. Mais tout ça est pondéré par le fait que la police de terrain est un travail d’équipe. »

Soit dit en passant, à propos de l’agressivité (au sens large et non péjoratif) que l’on a tendance à associer à la virilité et à la biologie masculine, voilà déjà plusieurs années que les endocrinologues ont établi qu’elle n’est pas une incidence de la testostérone. Au contraire, cette hormone mâle (mais que les femmes produisent naturellement en plus faible quantité, tout comme les hommes produisent des œstrogènes) tiendrait un rôle dans l’aptitude à gérer le lien social.

« Enfin, c’est indéniable, si vous portez un uniforme, une arme, vous devez bien mettre votre féminité de coté…
— Qu’entendez-vous par féminité au juste ?
— Hé bien par exemple, dans ce métier vous ne pouvez pas vous habiller "en femme", vous maquiller, porter une jupe, des talons hauts… être féminine.
— Bien évidemment, mais cette définition de la féminité est réductrice elle aussi. À mon sens les gestes que vous citez relèvent de l’image, voire de la séduction. Objectivement, ce sont des artifices qui n’ont pas nécessairement leur place dans l’exercice d’une profession, à moins de considérer que la féminité se résume à une apparence. »

Dans le discours commun, le mot féminité est très souvent associé à l’image, laquelle image est une sorte de caricature essentiellement à l’usage des hommes. Ce concept est ensuite décliné sous forme de comportements et de tâches prétendument dédiés au genre féminin.

« Heureusement tout de même qu’il y a des femmes dans la police. Vous tenez certainement un rôle privilégié quand il s’agit d’intervenir sur des différends conjugaux, des femmes battues, des victimes viols, des enfants en détresse…
— Cliché. Dans ces situations qui nécessitent beaucoup de tact et d’écoute, voire de la douceur, ce ne sont pas nécessairement les femmes flics qui sont les plus à l’aise et efficaces. Dans l’absolu, c’est bien davantage une question de ressenti, d’expériences, de situation familiale ou d’âge. Dans la pratique, femme ou homme, chacun fait au mieux.
— Une femme ne se confie pas plus facilement à une femme ?
— Pas forcément, mais une victime peut en formuler le souhait si c’est son cas. »

Lors d’une intervention, l’expérience ou la situation (généralement désagréables) d’autrui peut faire écho au vécu de l’interlocuteur policier, et le rendre à même ou difficilement capable d’avoir l’attitude attendue. Être femme ou homme ne fait pas la différence. Dans le domaine de la compétence policière, il y bien plus de différences d’atouts ou d’entraves, à prendre en compte que la différence de genre.

« De toutes façons, il y a une application de quotas au recrutement dans les écoles de police.
— En effet, mais ça ne présume en rien des aptitudes des uns et des autres. Un recrutement sans quotas pourrait d’ailleurs réserver des surprises.
— Plus de femmes ?
— Non, mais peut-être une parité naturelle… Quand je suis entrée dans la police, les quotas étaient très défavorables aux femmes. Du coup, au concours de gardien de la paix, toutes épreuves confondues, les femmes ont été reçues à partir de 17/20 et les hommes 9/20. En revanche, à la fin de la scolarité, la tête de promotion était constituée de 5 femmes et 5 hommes. »

Ce n’est pas parce que la police a été un bastion masculin très résistant à la féminisation de ses effectifs – Police nationale, un métier d’homme - qu’elle devait arbitrairement rester un domaine réservé.
Les hommes l’ont néanmoins plutôt mal vécu au début, et ont longtemps couiné à l’aberration de cette mixité. Un peu comme si leur virilité s’en était trouvée affectée, puisque du jour au lendemain, ils s’étaient retrouvés à ne plus exercer... un métier d'homme.

Objectivement, aujourd'hui beaucoup de métiers d’homme ne le sont plus, et beaucoup de métiers dits pour femmes, de façon similaire, le sont uniquement en application d’un conformisme social et culturel et de prédispositions supposées.

Une femme qui envisage de devenir flic, pompier, mécanicienne, chef d’orchestre, pilote de ligne ou astronaute n’usurpe la place de personne. Pas plus qu’un homme qui souhaiterait faire de la puériculture son métier, ou devenir danseur classique. La bonne place est celle que l’on choisit hors du carcan de conventions qui n'ont pas ou plus de sens..

Au nom de quel aveuglement hors d'âge faudrait-il qu’on tolère encore d'entendre parler de sexe fort et sexe faible ? et que perdurent des stéréotypes sans autre fondement que le dictat d’une phallocratie devenue sans objet ? si tant est qu’un jour, elle en ait eu un…

Si l’école enseigne que des nations se sont émancipées, que le temps de l’esclavage et de la ségrégation est révolu, que le racisme n’a aucun sens, que la colonisation était inéquitable, invivable – et pourtant, dans ces époques-là, tout le monde trouvait ça parfaitement normal et cohérent   – s'il est démontré que l'héritage du passé n'est pas toujours beau à voir et qu'il faut en tirer des leçons, mais encore, si l’éducation civique et les Droits de l’Homme font partie des programmes scolaires, si le mot discrimination est dit et expliqué, alors il est logique que le sexisme et tous les déterminismes abscons qui lui toujours sont liés, soit abordé, expliqué et démonté, tant le principe du stéréotype justifie une approche intellectuelle.

L’égalité n’est pas synonyme d’uniformité, et dégagés du poids des clichés et préjugés, de Vénus et de Mars, féminité et masculinité trouveraient enfin un sens qui ne soit pas synonyme d’entrave sociale. Et la seule parité acceptable, qui aurait un sens authentique, serait celle qui, non contrainte par des textes inefficients et à courte portée, se construirait hors de tout stéréotype.

Alors ne vous moquez pas des fillettes qui jouent au cowboy, trouvent qu’en rose elles ressemblent à une fraise tagada, ou se rêvent dans un 38 tonnes. Ou au volant d’une voiture de police.
Plus le garçon est manqué, plus la fille est réussie.
 


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50 réactions à cet article    


  • bakerstreet bakerstreet 12 février 2014 15:26

    L’avez vous remarqué, votre argumentaire est à peu près le même qui compose les métiers infirmière : Prendre en charge, conceptualiser, faire des rapports, mais aussi parfois se servir de ses muscles, porter un patient, savoir tenir à distance l’agressivité, mais sans avoir de pistolet en bandoulière. 

    L’injection, il est vrai, pouvant parfois faire allure de menace..

    « Avoir une bonne connaissance de la loi et de la procédure, être intègre et juste, faire preuve de patience, de rigueur, persévérance, diplomatie, sang-froid. »
    Changeons procédure par consignes médicales, et c’est du copié collé.

    Etant moi même infimier, je sais de quoi je parle, et ne ferait que l’apologie de la capacité des mes collègues. Ce n’est pas pour rien qu’elles sont majoritaires dans la profession. Je pense, et c’est une intuition qui a été confirmé par les sciences cognitives, que le cerveau de la femme a des capacités d’empathie et d’intelligence, dans le plus noble sens du terme, qu’il n’est pas difficile de comprendre, au vu de son genre. 

    Car le genre quoi qu’on en dise, et quel que soit notre déguisement nous influence. 
    J’en reviens encore à la neurologie, qui le confirme, par des expérimentations de cobayes sous IRM. On s’en doutait un peu, c’est vrai, mais ça fait du bien de se le voir confirmer à l’heure où les tartufes ont tendance à nier ces choses.

    C’est bien que dans la police leur nombre s’accroît,comme dans toutes les sphères possibles et imaginables. Variation des sexes, tout autant que des ages ; c’est bien d’avoir différentes personnalités, différents points de vue, différents interlocuteurs à offrir, la meilleure façon de lutter contre les stéréotypes, le genre du con, étant celui à combattre.


    .



    • Fergus Fergus 12 février 2014 17:37

      Bonjour, Bakerstreet.

      Des qualités qui rejoignent également ce qui est demandé aux « sapeuses-pompières » (j’aime bien féminiser les noms de métier).


    • bénédicte desforges bénédicte desforges 12 février 2014 18:18

      Merci Bakerstreet, c’est très vrai.
      Quant à la biologie des uns et des autres, nos variables en terme de neurotransmetteurs ou d’hormones, il n’est bien sûr pas question de les nier. Ni d’en faire abstraction. Les stéréotypes les ignorent d’ailleurs, ou bien s’élaborent sur des contre-vérités.
      Il faut surtout faire le ménage des idées reçues, pour que certains choix ne soient plus considérés comme atypiques.


    • izarn izarn 13 février 2014 13:38

      Que les femmes soient moins agressives, et moins portées à justifier leur amour propre viril, est quand meme une bonne chose pour la police.
      Que l’on cesse de croire que l’armée et la police recrutent spécialement les connards à la gachette facile, comme en voit tous les soirs à la télé amerloque.

      Qu’on en finisse avec ça, ce qui n’a RIEN A VOIR avec les théories du genre...Vaut mieux un Colombo qu’un couillu tout noir avec son pétard à deux main, marchant comme un australopithèque.


    • bénédicte desforges bénédicte desforges 13 février 2014 15:45

      @izarn :
      Oui, mais discriminer les Australopithèques ce n’est pas très urbain.
      mais bon, je ne jurerais pas que j’en ai jamais vus...


    • tf1Groupie 12 février 2014 15:26

      D’ailleurs la majorité des délinquants sont des hommes, il est urgent qu’on installe la parité dans ce domaine également.


      • LE CHAT LE CHAT 12 février 2014 16:08

        chanteur dans un groupe de black metal , c’est aussi un métier pour les femmes ! smiley

        • foufouille foufouille 12 février 2014 16:41

          y en a pas beaucoup, des comme ça


        • LeS_GeNs LeS_GeNs 13 février 2014 11:29

          Arch enemy est un groupe de death métal mélodique... Faut savoir de quoi on parle..

          Mais il y a des chanteuses dans quasiment tous les styles de métal maintenant :
          Les mentalités évoluent oui :D
          Après, on aime ou on n’aime pas ! :)

        • LE CHAT LE CHAT 13 février 2014 12:16

          @les gens 


          une voix comme ça , faut vraiment le savoir que c’est une belette pas plus grande que Shakira qui est au micro ! smiley

        • foufouille foufouille 13 février 2014 13:30

          « Arch enemy est un groupe de death métal mélodique... »

           ?? c’est une blague ?
          tu l’as entendu hurler ?


        • foufouille foufouille 12 février 2014 16:39

          Du coup, au concours de gardien de la paix, toutes épreuves confondues, les femmes ont été reçues à partir de 17/20 et les hommes 9/20

          la vache ! et les CRS, ils ont combien 5/20 en moyenne ?


          • bénédicte desforges bénédicte desforges 12 février 2014 18:19

            CRS, c’est le même concours !


          • Fergus Fergus 12 février 2014 19:50

            Salut, Foufouille.

            J’ai un cousin qui a réussi naguère le concours d’OPJ (il ne s’appelait pas encore comme cela) avec une assez bonne note. Pas suffisamment bonne pour prétendre à une affectation prestigieuse, mais assez pour éviter les CRS. C’est pourtant cette affectation qu’il a choisie, non par vocation, mais pour les primes afférentes à ce type d’activité.

            Bonne soirée.


          • foufouille foufouille 12 février 2014 20:55

            si c’est le même, il les recrute a combien ?
            en dessous de 9/20, vu ton âge (sans vouloir te vexer), c’etait inquiétant. c’est la maternelle superieure de nos jours ?


          • bleck 13 février 2014 01:46

            @ Fergus


            Demandez à votre cousin l’intellectuel si ses primes n’ont pas été augmentées depuis que les socialos sont là ?

            A voir la façons dont ils gazent les landaus des mamans fachos qui manifestent ; tout porte à le croire

            CRS métier de putes : saviez-vous Fergus qu’à la fin des événement de 68 chaque CRS s’est vu octroyé une prime 4000 F ( salaire moyen de l’époque 800 f)

            Et ce pour services rendus à la Nation


          • Fergus Fergus 13 février 2014 14:45

            Bonjour, Bleck.

            Désolé, mais je n’ai pas revu depuis fort longtemps. Et cela fait un bon moment qu’il est en retraite après avoir fait l’essentiel de sa carrière ailleurs que dans les CRS.


          • Fergus Fergus 12 février 2014 16:41

            Bonjour, Bénédicte.

            Content de vous retrouver car vos articles sont toujours intéressants et très bien rédigés. Entièrement d’accord avec le contenu de celui-ci. L’augmentation du nombre des femmes dans la police est un « plus » incontestable pour la profession, n’en déplaise aux machos invétérés ou aux personnes enfermées dans des stéréotypes éculés.


            • bénédicte desforges bénédicte desforges 12 février 2014 18:09

              Bonjour Fergus :)
              Le plus de la profession est aussi qu’aujourd’hui, cette mixité est devenue un non-problème. Si la police demeure masculine par le nombre, l’état-d’esprit n’y est pas macho. Sauf peut-être pour quelques irréductibles de plus en plus rares, et certains officiers ou patrons dans des petits costards de chefs de guerre et toujours perturbés par l’hétérogénéité des troupes.^^


            • egos 12 février 2014 17:19

              parfois un métier de chien,
              aussi


              • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 12 février 2014 17:40

                Un bon papier, authentique, incisif et autrement plus sensé que tout le tralala de la théorie du genre. Je vote pour l’absence de quota et la féminisation de la police. Un peu moins de testostérone, ça fera beaucoup plus d’empathie dans les rapports humains.


                • bénédicte desforges bénédicte desforges 12 février 2014 18:24

                  Merci !
                  Le tralala sur le gender studies, ces temps-ci, ce sont surtout ceux qui connaissent le moins ces études et travaux (loin d’être récents) qui en parlent le plus. Avec les grands délires paranoïaques que l’on sait...


                • nemotyrannus nemotyrannus 12 février 2014 18:54

                  La testotérone n’est pas forcément lié à l’agressivité , au passage.



                • bakerstreet bakerstreet 12 février 2014 22:07

                  nemothyrus


                  Y a quelque chose de faussé dans la direction de cette bagnole. Même quand on évite d’en parler, le volant nous ramène vers le genre. 

                • Aldous Aldous 12 février 2014 22:17

                  La théorie du genre part du constat que quand on donne les mêmes droits à deux groupes différents (hommes et femmes en l’occurrence) ils font des choix différents.

                  Du coup les militantes féministes constatent éplorées que les garçons choisissent spontanément de jouer plutôt à la voiture, de courir, de faire des jeux de compétition entre eux.
                  Et spontanément les filles choisissent plutôt de jouer à la dinette, de sauter à la corde et de porter du rose.

                  Au final, les femmes ne sont pas 50% dans les concours d’ingénieur et les hommes ne sont pas 50% au concours de sages-femmes. Et nos amies féministes ne voient pas les femmes se bousculer pour envahir les allées du pouvoir...

                  Face à cette réalité démontant leur théorie de victimisation certaines ont préfèré le déni de réalité et l’ultra-féminisme du Gender :

                  Si les garçon et les filles ont des comportements divers, il FAUT les contraindre à adopter un comportement indifférencié pour « supprimer les stéréotypes » qui vont empêcher les pôv’ jeunes filles de désirer devenir maçonnes. (comme si c’était un aboutissement !) 

                  Autrement dit ont entre dans un processus totalitaire hostile aux garçons, mais pas qu’à ’eux puisqu’il éduque les filles à la misandrie ce qui leur sera par la suite néfaste dans leur vie amoureuse.

                  On bascule du combat pour les droits des gens à faire leurs propres choix à l’ingénierie sociale par la négation de ces droits.

                • Duke77 Duke77 13 février 2014 11:29

                  Et ça c’est de la parano ? 11 documents qui prouvent que nos politiques veulent mettre en place la théorie du genre : http://www.theoriedugenre.fr/?11-documents-qui-prouvent-que-la

                   la Théorie du Genre existe
                  Read more at http://www.theoriedugenre.fr/?11-documents-qui-prouvent-que-la#4kjT1wJU5GWbgc5C.99
                  11 documents qui prouvent que la Théorie du Genre existe
                  Read more at http://www.theoriedugenre.fr/?11-documents-qui-prouvent-que-la#4kjT1wJU5GWbgc5C.99
                  Si vous ne comprenez pas où cela peut menez, lisez ceci : page 40 du raaport de l’OMS, il est question de masturbation pour des enfants en bas âge : http://www.egaliteetreconciliation.fr/OMS-la-masturbation-pour-tous-a-la-maternelle-22778.html

                • 65beve 65beve 13 février 2014 12:26

                  Hola la, Bénédicte,

                  Votre article est super mais votre commentaire sur le gender va attirer tous les coincés du cul d’AV.
                  cdlt


                • bénédicte desforges bénédicte desforges 13 février 2014 13:27

                  à 65beve :
                  Je vois ça et c’était prévisible.
                  L’avis des rageux sur les études de genre et les commentaires sur les démonstrations telles que la mienne sont cousus de fil blanc et révèlent une paranoïa délirante. Ils ont nourri leur supposée connaissance du sujet de ce qu’ils croient être de l’information mais n’est que de l’opinion. Autrement dit, de la propagande. D’où, leurs réactions hystériques.
                  Mais je m’en fous.
                  Primo, dans ces conditions d’agressivité, le débat contradictoire sur internet est une perte de temps. Deuxio, cet apprentissage sera bel et bien entrepris dans les écoles malgré les glapissements.


                • Julien30 Julien30 13 février 2014 16:58

                  « Agressivité » tout de suite, pauvre petit choux, on est pas d’accord avec vous donc on est agressif ? Personne ne vous a insulté que je sache, bref apprenez à tenir un débat contradictoire au lieu de vous réfugier derrière des caricatures de vos contradicteurs pour l’éviter.


                • Kevorkian 12 février 2014 21:05

                  Les quelques femmes policiers que j’ai rencontré se comportent plutôt comme leurs homologues masculins : attitudes, façon de parler... c’est valable pour tous les métiers où une autorité et un pouvoir sont exercés. Soral avait fait une vidéo intéressante à propos du meurtre des deux gendarmettes de Collobrières (faites pas attention au t-shirt ! smiley) : www.youtube.com/watch ?v=mpzQDt-eu6I


                  • Aldous Aldous 12 février 2014 22:21

                    Y’en a pas deux qui se sont fait désarmées puis butées avec leur propres armes par un type violent il y a de ça quelque années ?

                    La réalité se concrétise parfois avec dureté.

                    • Julien30 Julien30 13 février 2014 09:08

                      Chut Aldous, puisque les bisounours plus haut veulent qu’une femme flic ce soit tout pareil, voir mieux qu’un flic homme, ne venez perturber pas leurs gentilles rêveries, vous allez les énerver.


                    • Aldous Aldous 13 février 2014 15:51

                      Ho pardon...

                      Heu sinon, l’uniforme ça fait sexy, vous trouvez pas ? 

                    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 février 2014 10:54

                      Les femmes ont bien sûr un rôle à jouer dans la police mais ce rôle n’est pas forcément le même que celui des hommes. Il n’y a d’ailleurs pas à théoriser au départ cette différence de manière abstraite et systématique, les rôles se distribuent naturellement selon les inclinations biologiques. Inclinations biologiques qu’ils faut comprendre et certainement pas supprimer sous prétexte que ce serait des stéréotypes. Comme toujours, c’est la négation du réel et de l’évidence qui serait stupide. S’il se trouve que les femmes font généralement mieux certaines choses que les hommes - et inversement -, il faut seulement prendre acte de cette tendance et ne pas la nier au nom d’une théorie qui voudrait tordre le cou à la réalité, point barre. 


                      • Duke77 Duke77 13 février 2014 11:35

                        Enfin une parole censée. On voit ce que ça donne quand on envoie des femmes gendarmes interpeller un criminel... Vous vous souvenez ? Il n’y a pas si longtemps. Une gendarme tuée immédiatement et une autre que le tueur a poursuivi et fini par achever sous une voiture... en ayant résussi à retourner l’arme de la gendarme contre elle. Confier des tâches ou la force est requise à une femme, c’est tout simplement stupide et contre-nature, sauf si elle fait 1m80 et du bodybuilging, ce qui reste vous en conviendrez excetionnel. Une femme flic doit pouvoir assurer au corps à corps contre un homme violent. C’est pourtant logique.


                      • 1984 13 février 2014 11:42

                        Plein de choses vraies dans votre article.
                        Malgré tout un truc me dérange, ça parle de la police ou de la dialectique hommes/femmes ?
                        Le mélange des thèmes est certainement dû à votre expérience personnelle, mais ça laisse une drôle d’impression.
                        Le fait est que puisque vous semblez disposer de toutes vos facultés intellectuelles vous devriez approfondir votre questionnement sur ce qu’est un « bon flic ».
                        J’essaie de toujours respecter l’humain sous l’uniforme, mais malheureusement l’uniforme est une aliénation de l’humain et est inhérent à la société hiérarchique autrement appelée patriarcale !
                        Accepter une société hiérarchique c’est accepté la soumission aussi.
                        Et face au nombre de vies féminines gâchées - et quand la femme est aliénée l’ hommes l’est aussi par rebond - par cette soumission, le rôle d’une femme est-il d’endosser l’uniforme de son aliénation ?


                        • Algunet 13 février 2014 11:53

                          Article has been, rien à fiche de savoir qu’il y a des femmes flics ou autres métiers... c’est normal : elles font ce qu’elles veulent, y compris de leur corps, comme tous le monde ! Après, c’est la compétition que le meilleur gagne (version neutre, lui ou elle ou autre...) Là c’est la vie réelle, le reste étant bisounourserie & cie


                          • Sylvain62 13 février 2014 12:07

                            Article bien construit, l’auteure connait son sujet ça se lit, semble toutefois et malheureusement un peu trop focalisée sur son propre exemple, manque de sources mais compréhensible car les situations de « femmes flics » ne sont pas légion. Avis mitigé pour ma part car le message délivré semble un peu généraliste tandis que sur le fond, tout part d’un vécu individuel.

                            Qu’une femme puisse réussir dans un métier traditionnellement dévolu aux hommes ne fait aucun doute suivant les personnalités, pas sûr du tout que ce soit à la portée de toutes les femmes. Ce n’est pas parce que certains métiers ont intégrés un pourcentage de femmes qu’ils cessent d’être des métiers d’hommes, pas plus que parce que l’armée américaine a consenti récemment à autoriser aux femmes de se battre en première ligne dans les textes que cela se fera dans les prochaines guerres. Il y a la théorie, il y a la pratique.

                            Triste exemple qui a fait grand bruit des deux gendarmettes dotées du même esprit envoyée pour appréhender un cambrioleur. Résultat des courses l’individu a désarmée l’une et tuée les deux avec l’arme de service. Certaines diront que cela aurait pu tout aussi bien arriver avec deux gendarmes hommes, on répondra « peut-être mais ce n’est pas certain ». Pas très sexy ni très vendeur d’en parler quand on parle parité.

                            Le fait est qu’un policier bien bâti sera toujours mieux perçu qu’une policière qui serre les lèvres, parle un peu fort et fait les gros yeux pour masquer la petite taille et la silhouette d’ombre. Sexe fort, sexe faible ? Qu’on veuille le reconnaître ou non, les différences sont indifférentes aux opinions/éducations/visions des individus, les comportements et le rapport à l’autorité varient grandement en fonction du sexe de l’individu, c’est ainsi. 

                            Des femmes fortes et des hommes peureux et faibles il y en a mais évidemment très largement moins que l’inverse, notamment dans le banditisme. Vous même avez très certainement été confrontée à des situations où vous avez du faire appel à votre « backup » masculin face à un loulou de deux fois votre taille et corpulence. Ce n’est pas écrit pour vous diminuer mais simplement pour rappeler que la réalité des choses est beaucoup plus complexe qu’un « yes we can because we want ».

                            Personnellement à l’armée, n’étant pas particulièrement sportif ni entraîné, j’ai planté la plupart des épreuves physiques dont les tractions en pronation en particulier, les jeunes femmes ont inversement réussi la plupart de leurs épreuves et sont restées suspendues à leur barre pour le temps réglementaire. Mais je n’en connais pas une seule qui aurait réussi à faire une traction, ça ne veut pas dire qu’elles sont plus physiques que ma personne (haute taille et constitution de déménageur dit-on, le tout sans sport), mais sur le papier elles été « égales » voire « meilleures », plus « endurantes » et c’est vrai sur le papier en fonction des épreuves sportives passées. Pas une n’aurait cependant pu me tenir tête physiquement pas plus qu’au maigrelet (il a réussi toutes ses épreuves cependant !) du groupe, mais ses jeunes femmes avaient plus de mérite pour avoir réussi ce qu’elles ont réussi et c’est tout à leur honneur. Si j’en cause c’est avant tout parce que mon cas n’est pas rare et peut se vérifier assez facilement.

                            Vous comprenez où je veux en venir ? 

                            L’égalité n’existe pas par elle-même, on a jamais vu y compris dans les civilisations les plus reculées et les tribus primitives encore existantes à l’heure actuelle, de modèles égalitaires au sens où certains l’entendent aujourd’hui. L’éducation portant sur la chose ne faisant qu’au mieux sublimer les uns et regaillardiser les autres pour atteindre une espèce de juste milieu qui volerait en éclat sitôt un peu en marge du cadre policé et officiel d’une société policée. C’est le cas pendant les guerres. C’est le cas dans certaines banlieues et zones de non-droit.

                            La parité naturelle est donc une fiction, en atteste l’existence de quotas officiels quand ils ne sont pas officieux, des amendes pour les partis politiques, pour les entreprises, ect. Tout ceci n’a rien de « naturel », c’est une orientation poussée, acceptée car aujourd’hui être femme militaire dans une armée de métier en temps de paix et suivant les régiments, c’est accepté par l’ensemble du corps social. Les corps « masculins traditionnels » qui n’ont pas changés de mission dans la théorie ou la pratique restent réservés aux hommes, le meilleur exemple que je puisse vous donner c’est celui de la légion étrangère mais il en existe bien d’autres, principalement dans les métiers des armes et du bâtiment, tout ce qui sollicite un mental et un physique en somme, ce qui n’a rien d’anormal et se pratique dans bien d’autres corps de métier que ceux sous le feu des projecteurs de la parité.

                            Ce qui est vrai c’est que les femmes sont acceptées en de plus nombreux corps de métier qu’auparavant si et seulement si, elles démontrent une aptitude sportive convenable (pas de parité dans les résultats sportifs donc niveau inférieur à celui attendu de la part des candidats) ainsi que mentale (là où effectivement les différences sont les moins évidentes), ce qui est faux c’est de prétendre que c’est universel et dans l’ordre des choses alors que dans les faits chacun peut s’apercevoir que c’est sociétal et conjoncturel.

                            L’esclavage et la ségrégation sont toutefois hors sujet, ici l’attribution genrée des activités n’est pas propre à une civilisation ou une race mais à l’humanité en tout temps et en tout lieu, sous une forme ou sous une autre, évidente ou moins. 

                            • rototo 13 février 2014 13:59

                              c’est bien gentil tout ca madame et je vous en félicite mais tout ca ne résiste pas a la critique. Le boulot d’un policier « de terrain » est souvent d’appréhender des « hommes » violents ou dangeureux et c’est la que le bat blesse. J’ai rien contre les femmes mais la nature ne les a pas doté des memes capacités physiques qu’un homme. il y a des métiers ou la force se couple avec les qualités que vous avez énoncé et ce boulot en fait partie. Peut etre que 99% du temps le boulot du policier se passe comme vous le décrivez mais lorsqu’il faut mettre a l’épreuve sa propre force face au déchainement de violence d’un délinquant de 100 kg a ce moment on se demande qu’est ce que vous foutez dans cette galère. Il y a eu un précédent, ou un dangeureux délinquant a neutralisé 2 femmes expérimentées, facilement. elles sont mortes, dont une s’est meme fait prendre son arme alors qu’elle dégainait, tout simplement parce qu’une femme aussi motivée qu’elle soit ne peut pas rivaliser avec un mastodonte dangeureux pour le quel deja 2 hommes aurait du mal. est ce que vous comprenez ou je veux en venir ? c’est pas un terrain de jeu pour les femmes, désolé, tout simplement parce qu’en face ce sont souvent des hommes dangeureux déterminés et sans pitié pour certains.. Je n’accepte pas cela , au nom de l’égalité.. demandez vous plutot si vous l’auriez accepté au nom du bon sens ?


                              • bénédicte desforges bénédicte desforges 13 février 2014 14:22

                                Si je l’aurais accepté ??
                                Mais j’ai des années de police derrière moi. Toujours en uniforme et en anticriminalité.
                                Alors votre opinion ...


                              • chapoutier 13 février 2014 15:47

                                le drame du Var ( les deux gendarmes assassinées) ne valide en rien certaines théories arriérées. un minimum de sécurité impose au moins un trio, or elles n’étaient que deux (dont une très jeune donc avec moins d’expérience) et s’étaient déplacé pour un vol de sac à main. deux hommes auraient peut-être subit le même sort.


                              • Aldous Aldous 13 février 2014 16:04

                                Du grand n’importe quoi ? Y’a jamais eu de trio dans la gendarmerie.


                                Si fait 3 gendarmes pour compenser le fait que ce soit des femmes, il est plus rentable de ne pas les mettre sur le terrain.
                                Et si on ne les met pas sur le terrain, c’est pas des gendarmes.
                                C’est d’ailleurs exactement le cas â l’armée où les femmes « soldats » n’ont de soldat que le nom et sont en pratique des planquées.

                                J’ai vu d’ailleurs ça dans mon métier d’enseignant professionnel.
                                Avec la suppression des appariteurs et des techniciens, les enseignants ont dût prendre en charge la maintenance technique et la manutention des équipements.

                                Devinez quoi ? C’est aux enseignants mecs que la direction (constituée de femmes uniquement) a demandé de le faire pour leurs collègues féminines.

                                Bel exemple de non discrimination : sur le papier tout le monde est il est beau tous le monde il est égaux. Sauf que y’en a qui sont encore plus égaux que les autres.

                                C’est l’expression concrète d’ une vision doctrinale féministe et misandre imposée par l’autorité. 


                              • chapoutier 13 février 2014 16:11

                                dans le cadre de ma profession, il m’arrive fréquemment de faire appel à la police ou gendarmerie.ils se déplacent minimum trois sur le terrain . point barre

                                Gueant à effectivement décidé de faire passer les patrouilles ’’ de terrain ’’ de trois à deux au détriment de la sécurité des personnels concernés ( en 2011 il me semble) .

                                la bac sont toujours à trois dans leur véhicule banalisé, c’est pas un hasard, c’est un minimum de bon sens.


                              • bénédicte desforges bénédicte desforges 13 février 2014 16:21

                                @chapoutier :
                                Ne vous fatiguez pas, leurs conclusions sont décidées d’avance, et aucun argument de pure logique n’en viendra à bout.
                                Les exemples de flics (mâles) très gravement blessés avec des séquelles irréversibles, ou tués en intervention sont pléthore. La question des gendarmes n’est pas qu’elles aient été désarmées, mais que certains risques sont imprévisibles.


                              • Aldous Aldous 13 février 2014 17:31

                                Que voulez-vous Bénédicte.

                                Nous sommes incapables de nous résoudre à ce qu’il arrive la même chose à des femmes.
                                Sales machos que nous sommes !


                              • rototo 15 février 2014 17:47

                                Ce n’est pas parce qu’il n’est vous ait rien arrivé pendant votre carriere que forcément c’est pareil partout, il y a des quartiers plus chauds que d’autres. alors vot’ exemple , hein, comme vous dites...
                                Ensuite des délinquants de 100 kg ne sont pas si rares que ca, hein, j’aurais pu vraiment exagérer pourtant je suis resté assez réaliste.
                                Ensuite pour un délinquant un peu chaud, voir 2 hommes policiers enervés en face est plus dissuasif que 2 femmes énervées, ca je crois que ca coule de source pour tout le monde, par conséquent les conflits se finissent plus souvent de facon négative.

                                C’est un métier ou il faut employer la force dans certains cas, et il suffit d’une fois pour que ca finisse tres mal pour le policier, alors l’égalité c’est bien gentil mais avant tout il faut réfléchir. Vous avez beau venter les mérites d’une femme policier (que je ne nie pas d’ailleurs) sur le terrain c’est une autre paire de manches... si vous pensez que vous faites le poids avec un mec chaud qui a envie d’en découdre sans faire appel a la moitié du commissariat, alors tant mieux.. mais vous avez tort..

                                Ensuite qu’on me retorque qu’il y a aussi des victimes policiers males, je crois que je n’ai jamais dit le contraire, mais la logique voudrait qu’on minimise les dégats QUAND CELA EST POSSIBLE.. ce n’est pas pour rien que dans le sport les équipes males et femelles sont bien distinctes et ce n’est pas pour rien qu’il faut une taille minimale exigée lorsqu’on veut devenir policier. parce qu’a un moment il faudra employer la force et pour cela il faut maximiser les chances de réussite..

                                si ca vous permet de vous consoler en pensant que nous sommes rétrogrades tant mieux, en attendant j’attends toujours de voir un match de boxe entre un homme et une femme ou la femme sortirait victorieuse. mais ca n’arrivera jamais parce qu’on est pas des betes. ca devrait etre pareil pour ce métier « dangeureux ». bref, j’espere pour vous ne jamais avoir affaire a un cas comme je l’ai décrit plus haut, car a ce moment la peut etre vous comprendrez ce que je voulais vous faire passer comme message...


                              • Alpaco 13 février 2014 14:49

                                Bon les mecs,

                                les « flics » ne passent pas leurs journées à se battre avec des monstres de 100 kilo. Sauf dans vos rêves.

                                Pour une charge de CRS, par exemple contre des agriculteurs bretons, on choisira des couillus plutôt costauds et entrainés, pas forcément très malins, on est d’accord.

                                Et pour tout le reste du travail de « flics », pas besoin de poils au menton.

                                Nous ne sommes plus en 1970 ...


                                • bénédicte desforges bénédicte desforges 13 février 2014 15:41

                                  @Alpaco :
                                  Merci. Il est clair que le bon sens peine à se faire entendre.
                                  C’est à croire qu’il n’y a plus que fantasmes et idées reçues pour nourrir le sentiment de « virilité » de certains.


                                • Sylvain62 13 février 2014 16:01

                                  Vous savez, pour être crédible en règle générale on évite de verser dans les clichés quand on a la prétention de les combattre car cela discrédite toute la portée du message.


                                • Alpaco 16 février 2014 12:24

                                  Justement Sylvain62,

                                  regarde les commentaires précédents : beaucoup sont dans le cliché. Le travail de flic ou de gendarme, n’est pas que l’affrontement avec des « forcenés » comme on dit à la télé. Parlons de la police scientifique, de la cybercriminalité, du travail d’enquêtes, de filatures, etc. Nul besoins d’être taillés comme Teddy Riner.

                                  Le même préjugé existe dans l’armée : « on a plus de peur de gros costauds en treillis barbus et puant la sueur, que de petites gonzesses maquillées et parfumées en treillis. »
                                  C’est ancré dans nos préjugés culturels, on n’y peur rien. Nos pères nous l’on appris à l’époque où nos mères n’avaient pas droit à la parole.

                                  Donc à un moment, pour casser ces caricatures, ces archétypes, il faut les dénoncer tels qu’ils sont.

                                  Même captain titin, en dessous, fantasme sur les femmes en uniformes.
                                  Moi je préfère les femmes sans bikini ...

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