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Accueil du site > Tribune Libre > Fonctionnaires et Système Public : l’irresponsabilité (...)
#2 des Tendances

Fonctionnaires et Système Public : l’irresponsabilité structurelle

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Il est urgent d’ouvrir les yeux sur une réalité inacceptable : un tabou que les interessés eux-même refusent de voir, la déresponsabilisation structurelle et intellectuelle qui gangrène la fonction publique et le service public.

Ce phénomène, loin d’être anodin, s’enracine profondément dans la structure même de notre administration. Il se manifeste par des comportements irresponsables qui compromettent non seulement l’efficacité et la qualité des services, mais minent également la confiance des citoyens.
 

Syndrome du "Ce n’est pas chez moi" ou "Ce n’est pas moi qui paye" : des exemples éloquents
Prenons l’exemple frappant d’un agent d’entretien dans une mairie qui, par manque de consignes claires et de suivi adéquat, abandonne des travaux de réparation dans une école. Les conséquences ? Un bâtiment dont la décrépitude menace non seulement la sécurité des élèves, mais aussi leur apprentissage. Cet agent ne subira aucune sanction, alors que ce sont les élèves et la collectivité qui paient le prix fort. Ce type de comportement, loin d’être isolé, révèle un management rigide qui infantilise les agents au lieu de les responsabiliser.

Autre illustration tragique : dans les nombreux services administratifs, des dossiers peuvent s’éterniser pendant des semaines, simplement parce que personne n’ose prendre d’initiative ou assumer des décisions. Un citoyen attend désespérément un document crucial ? La réponse lamentable : “Ce n’est pas de ma faute, c’est la procédure.” Cette mentalité, fondée sur le principe du “c’est le système” ou “c’est l’ordre du chef”, encourage chacun à se dérober à toute responsabilité, conduisant à une dilution insupportable de la responsabilité.

Regardons du côté des entreprises publiques comme la SNCF. Des grèves opportunément placées pendant les fêtes de fin d'année illustrent cruellement le contraste entre un salarié protégé par un statut et un petit commerçant ou un employé du secteur privé, qui n’a pas le luxe de fermer sa boutique sans risquer la faillite ou laisser tomber la satisfaction du client pour ses petits propres interets. Là encore, la logique du “ce sont les autres qui paient ou subissent” prévaut, et les usagers (qui ne sont pas considérés comme des clients) se retrouvent les grands perdants de cette irresponsabilité collective.

La critique du système public et de certaines pratiques dans la fonction publique ne se limite pas à des anecdotes sur la motivation ou la mentalité des agents. Elle s’appuie aussi sur des mécanismes structurels qui permettent à certains de profiter du système, parfois légalement, mais contestable sur le plan éthique. On peut citer le “coup du chapeau” : optimiser sa retraite sur les 6 derniers mois. Un agent public obtient, grâce à son réseau ou à l’appui de sa hiérarchie, une nomination temporaire à un poste à haute responsabilité dans les six derniers mois de sa carrière. Cette hausse de traitement, même très brève, sert alors de base au calcul de sa pension à vie, générant un avantage structurel difficilement justifiable par rapport à la logique contributive du privé.

Autre pratique : certains hauts fonctionnaires partent en disponibilité, puis demandent à être réintégrés dans la fonction publique quelques jours avant leur retraite. Cette réintégration, même de courte durée, leur permet de faire valoir leurs droits à une pension calculée sur leur dernier poste plus avantageux que leur situation antérieure.

Rappelez-vous : Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, qui joue l'ange immaculé dans les médias en ce moment, avait quitté la fonction publique pour ses activités politiques, puis avait été réintégré brièvement avant son départ à la retraite, afin de bénéficier du mode de calcul avantageux des six derniers mois. Cette pratique, bien que légale, illustre comment certains agents peuvent "profiter" des failles du système pour maximiser leurs droits à pension. Comment en bas de l'échelle ne copierait-on pas un ministre qui en plus joue le fanfaron dans tous les medias sans que quelqu'un lui fasse remarquer son comportement individuel passé ?
 

Pour renforcer la responsabilité individuelle et garantir un service public de qualité, il faut en finir avec la gangrenne d'irresponsabilité qui affecte aujourd'hui tout le service public et donne partout des résultats si lamentables pour un coût hors de prix pour la collectivité.

-1-Payer aux résultats intuitu-personnae au lieu du statut du poste de travail, comme on le fait dans le secteur privé. Aujourd'hui le système décourage l’initiative. La tradition hiérarchique rigide et la culture du contrôle omniprésente dans la fonction publique créent un environnement où la prise d’initiative est synonyme de risque et de méfiance et même pire, de déclassement par non respect des procédures même si elles sont débiles. Les agents sont souvent cloisonnés dans un carcan de directives strictes, dépourvus de la liberté d’innover ou de résoudre des problèmes concrets sur le terrain. Résultat ? Une motivation en berne, une efficacité qui stagne et un usager qui souffre de cette inertie paralysante.

-2-En finir avec l'obsolète sur-protection statutaitre Le statut de fonctionnaire, censé garantir continuité et impartialité, est devenu un rempart contre toute forme de remise en question. Pour sortir de cette spirale de déresponsabilisation, il est impératif de se diriger vers une refonte complète du système. Cela implique de **mettre fin aux statuts indéfendables** qui protègent l'inefficacité et de remplacer ceux-ci par un système de **rémunération basé sur l'objectif et la performance**. Les agents devraient être récompensés non seulement en fonction de leur ancienneté, mais aussi et surtout en fonction de leurs résultats concrets.

Pour renforcer la responsabilité individuelle et garantir un service public de qualité, il faut :

-3-Faciliter le licenciement des agents qui ne remplissent pas leurs obligations. Le maintien en poste de fonctionnaires incompétents ne devrait plus être une option. La crainte de perdre son emploi peut inciter à un engagement plus fort et à une meilleure qualité de service. Ce n'est qu'en instaurant un environnement où chacun est tenu de rendre des comptes que nous pourrons espérer voir émerger la motivation, l’initiative et le progrès au sein de la fonction publique.

-4-Découper à la tronçonneuse le réglementarisme public C'est une nécessité de déréglementer pour moderniser et dynamiser la fonction publique. Aujourd’hui, l’excès de normes et de procédures bride l’initiative et la capacité d’adaptation des agents, qui se retrouvent souvent cantonnés à l’application mécanique de règlements sans marge d’interprétation ni pouvoir d’innovation. En allégeant le carcan réglementaire, on permettrait aux fonctionnaires de mieux répondre aux besoins concrets des usagers et d’adapter leur action à la réalité du terrain. Leur confier un rôle normatif, c’est aussi leur donner la responsabilité de proposer, d’expérimenter et d’ajuster les règles, au lieu de simplement les subir. Cette évolution favoriserait la responsabilisation, la motivation et la reconnaissance du mérite individuel, tout en renforçant l’efficacité du service public face aux défis contemporains.


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28 réactions à cet article    


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 7 juin 10:44

    Salut Sparta,

    « la déresponsabilisation structurelle et intellectuelle qui gangrène la fonction publique et le service public. »

    T’as raison, la conscience professionnelle que j’ai connue quand je travaillais n’existe plus. Une des raisons : Il faut aller vite, trop vite...

    C’est vrai mais ce n’est peut-être pas uniquement dans le secteur public uniquement.

    C’est plus général que ça.

    On veut un emploi rémunéré mais pas nécessairement du travail.

    Des vacances tout de suite... mais

    Chez nous, la politique vacille toujours entre gauche et droite

    Il faut écouter ce débat entre PS et MR

    Cela vaut de l’or 

    Mon prochain billet est en route....

    Toujours dans la catégorie « Parodie »

    Une catégorie que j’adore.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 7 juin 10:46

      Juste une précision.
      J’ai toujours travaillé dans le secteur privé sauf une fois, pendant peu de temps, à la RTT.
      Là, je n’aurais pas pu continuer


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 7 juin 10:48

      J’ai été un des« Company men »

      Très bien décrit dans ce film

      https://youtu.be/Pl7hsmRSrBQ


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 7 juin 10:54

        Cela veut dire quoi ?

        Une évaluation annuelle entre 1 et 5.

        Avoir 5 : c’est juste avant de pouvoir reprendre ton baluchon et revenir chez toi.

        Avoir 4 : c’est un avertissement. Il faut faire mieux.

        Avoir 3 : C’est bon continuez

        Avoir 2 : c’est avoir un award

        Avoir 1 ; C’est que tu n’es plus dans les limites de salaires où tu es, il faut te faire monter dans la hiérarchie. 


        • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 10:55

          Assez insignifiant il me semble. Le niveau baisse. Il n’y a pas si longtemps, à droite et à l’extrême-droite, il y avait encore ici un peu de peps et de contenu et tout cela s’est effondré peu à peu devant l’écart rédhibitoire entre les affirmations, les annonces, les politiques réellement menées et bien sûr la contradiction entre les promesses et les votes des élus. Reste tous les vieux poncifs dont on espère que des citoyens mal réveillés pourraient encore s’y laisser prendre. Autant à mon avis sacrifier des poulets ou s’en remettre à des rebouteux. Dans le genre, ce n’est pas encore assez caricatural à mon goût, vous devriez pouvoir faire mieux. Les gens vont se rendre compte que vous n’avez rien de sérieux ni de consistant à proposer.Il ne reste plus qu’à forcer la dose, on sait jamais. Je sais, c’est difficile d’expliquer à des gens que l’on essaie de convaincre de croire en des idées politiques qui sont en réalité contraires à leurs intérêts.Qui plus est avec de telles balivernes simplistes qui datent de Mathusalem comme on dit et que nous avons déjà tellement entendues. Vous savez, nous sommes un pays où le mot citoyen veut encore dire quelque chose pour un noyau de citoyens qui va grandissant et qui, à force de s’être faits avoir se sont mis à être atttentifs, à s’informer et à réfléchir.


          • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 7 juin 12:36

            @Octave Lebel
            Salut,
             Mécréant, je suis apolitique. En France vous êtes beaucoup plus attiré par la politique que chez moi. Patriote mais pas nationaliste. Jamais pris une info pour agent comptant.
             C’est obligé de voter en Belgique. Ok, j’ai déjà voté pour tous les partis et pour les tester. Jamais essayé d’influencer quelqu’un. J’écris tout d’abord pour mon plaisir. 
             De formation scientifique, je suis très sérieux, pragmatique tout en aimant rire de tout de manière parodique..
             Etre citoyen, est-ce chanter « Aux armes citoyens » ?


          • Seth 7 juin 13:50

            @Réflexions du Miroir

            Se dire « apolitique » et avoir fait partie des « company men », ça permet de cerner clairement la position de la personne.  smiley


          • Com une outre 7 juin 11:05

            Bof. A partir du moment où l’Etat ne veut plus de services publics, je ne vois pas pourquoi il ferait quoi que ce soit pour les améliorer. Pourtant, la privatisation des services publics n’a amené aucune amélioration, voire une dégradation des services, mais permet à quelques copains-coquins des politicards véreux en place de faire de beaux profits sur le dos de tous les contribuables.


            • Decouz 7 juin 11:13

              J’ai vu toutes sortes de fonctionnaires, des consciencieux, consciencieuses, des je m’en fout tistes, mais certains postes ne vous permettent pas de vous reposer, et entre les différents modes de progression pour un prof par ex, il y a à la fin la différence qui est (grosso modo) l’équivalent du prix d’une maison.

              Dans la police on a voulu introduire la culture du résultat, mais le résultat justement c’est qu’on s’est mis à tricher avec les statistiques en sélectionnant les résultats probants, dans les clinique privées on se spécialise dans les domaines rémunérateurs et on ne reçoit pas pathologies non rémunératrices.


              • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 7 juin 12:42

                @Decouz
                  La culture du résultat ne sera efficace que quand il profitera à tout le monde.
                  Comment ? Simple faire participer aux intérêts tous les membres d’une société.
                  Cela peut être actionnaire de la société où on travaille..


              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 7 juin 13:37

                @Decouz

                Vous noterez que j’ai exposé le résultat « intuitu-personnae », et non pas d’objectifs ou résultats collectifs.


              • mmbbb 7 juin 13:57

                @Spartacus Lequidam ’ Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, qui joue l’ange immaculé dans les médias en ce moment, avait quitté la fonction publique pour ses activités politiques, puis avait été réintégré brièvement avant son départ à la retraite, afin de bénéficier du mode de calcul avantageux des six derniers mois.«  

                Sur ce point tu n as pas tort , ils sont tous ainsi les » liéberaux à la Francaise " ils aiment aussi la soupe de l etat .

                La femme de Giscard , affirmait que les Francais ne bossait pas assez : Elle n a jamais rien foutu de sa vie ! 

                et son mari comme l elite francaise ne sont jamais responsable 

                Il n a jamais rembourse l emprunt indexe sur l or , Quatre fois le montant nominal ( les intérêts )  Les avions renifleurs ! 

                L etat n assume plus ses fonctions regaliennes securite justice education sante et ce malgre le taux de prelevement obligatoire et le taux d imposition le plus eleve des pays de l OCDE .

                La je suis assez en accord .

                PS la dotation d etat pour le soutien a la presse , dont certains titres appartiennent a des milliardaires !


              • Decouz 7 juin 11:25

                Le but n’est pas le même c’est tout, bien sur à une époque PTT c’était « petit fonctionnaire tranquille » et c’était vrai, on pouvait faire une carrière sans trop se fatiguer ou selon les individus, en se préoccupant de la qualité du service.

                Il y a eu combien de réformes de « modernisation » de la fonction publique dans le but d’améliorer la qualité ou de mettre en avant le résultat ? Peut être des dizaines.

                Entre la fonction publique de l’état, des collectivités, des hôpitaux, la gestion est différente.

                Dans les collectivités on est plus proche du privé, il faut à chaque fois recommencer lors des entretiens, et faire ses preuves, mais les dérives sont le népotisme le favoritisme, c’est à dire qu’à compétence équivalente on préférera la personne proche soit politiquement, soit faisant parti des connaissances ou d’un réseau.


                • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 7 juin 12:47

                  @Decouz,
                    Si vous parlez du secteur non marchand.
                    C’est tout autre chose.
                    Le népotisme, on le connait dans tous les domaines. D’accord.
                    On ne peut malheureusement pas l’éradiquer.
                    Le « fils de ... » 
                    « Epaulé et jeté », un vieux billet qui en parle.


                • Decouz 7 juin 12:02

                  Et un cinquième environ des agents de la fonction publique sont des contractuels, sans garantie d’emploi et dans une situation équivalente à celle du privé, sauf quelques emplois supérieurs bien rémunérés.


                  • OJBA 8 juin 15:11

                    Bon, je ne parlerai que de ce que je connais. A Orange, ex administration, on a un mix « fonctionnaire/CDI » depuis très longtemps . Les fonctionnaires voyaient leur rémunération de base augmenter selon le GVT, augmentation régulière mais amortie au fil du temps, avec un maximum atteint 10 ans avant la retraite en majorité. Après, il n’y avait ... rien en matière d’augmentation de traitement, si ce n’est par changement de grade (concours interne). A Orange, dernier concours externe en 1991, interne 1988, Par contre, le taux des cotisations peuvent augmenter, ce qui fait que le salaire net peut diminuer. Les CDI sont quant à eux payés au traitement indiciaire de début du grade de la fonction occupée, à charge pour eux de négocier une augmentation lors de l’entretien annuel. Entretien également pour les fonctionnaires (notation pour tout le monde et évaluation du bonus variable et augmentation « managériale » pour les cadres, fonctionnaires et CDI). Mais les CDI étaient « protégés » par le « contrat social », qui empêche de les licencier, hors « faute lourde » avérée, pour ne pas créer de « différence de traitement » vis à vis des fonctionnaires.
                    A noter, un manager dispose d’une enveloppe financière pour les boni variables (cadres fonctionnaires et CDI) et les augmentations managériales, tous CDI.


                  • rogal 7 juin 12:32

                    Comme un parfum d’excès dans le style.


                    • Buzzcocks 7 juin 16:27

                      Je bosse dans le privé, j’ai aussi tenu un blog où j’écrivais ma vie de bullshiteur consultant... et j’ai été viré en 2011 pour celà. Mon chef de service me disait « je me suis bien marré, tu as 100% raison mais la balle est venue de très haut ». 

                      Et des blogs comme le mien, il y a en a des milliers.. et pourtant, jamais spartacus n’en prendra un pour illustrer son propos sur la branlette généralisée dans le monde professionnelle. 

                      Mais il le fait juste pour la Ponction Publique... on se demande bien pourquoi ? 


                      • Goldo Du 7 juin 19:22

                        Une succession de clichés alignés par un imbécile qui ne connaît pas le sujet.


                        • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 7 juin 22:02

                          Dans le système mis en place et développé depuis 1789, c’est le « quidam-lambda » qui est responsable, par Droit de VOTE. Pour en-fermer l’affaire, ils ont codé la Justice. Les codes qu’ils nous appliquent ne les concernent tout simplement pas.

                          A mon sens, la problématique évoquée est non-avenu ( :- ?)


                          • https://www.eclaireur.eu/p/en-categorisant-ces-logements-on

                            « En catégorisant ces logements, on fait payer aux citoyens une politique de l’État »Retour avec Jean-Pierre Pervès sur les DPE, les diagnostics de performance énergétique. Ou comment pour cet expert en énergie, l’Etat se défausse de sa responsabilité sur les citoyens.
                            La ministre du logement Valérie Létard à Saint-Nazaire © compte X Valérie Létard

                            Le gouvernement a décidé de suspendre les aides à l’isolation des bâtiments jusqu’à la fin de l’année, rajoutant une brique aux contraintes qui pèsent sur les propriétaires sommés de rénover leur logement catalogué “passoire thermique” par la grâce d’un diagnostic de performance énergétique, le DPE, dont L’Eclaireur a expliqué combien il était vicié.

                            Rappelons que le DPE avait, à son lancement en 2006, pour objectif principal de fournir une indication de la performance énergétique d’un logement, dont la qualité de l’isolation est un facteur clé.

                            Le DPE posé et lancé, les interdictions de location et obligations de rénovation tombant en cascade – logements étiquetés G depuis le 1er janvier 2025, F à suivre en 2028, etc – le gouvernement a donc jugé utile, histoire d’alléger ses finances mais de continuer de maintenir la tête sous l’eau de ceux qui avaient eu l’idée de se lancer dans les affaires immobilières pour arrondir les fins de mois ou subvenir à leur retraite, de fermer le robinet.

                            Nouvel épisode dans le bazar et l’ineptie du DPE ? Pour bien comprendre le fonctionnement du diagnostic de performance énergétique, et ses très grosses limites, pour comprendre combien le dispositif ne peut pas fonctionner, en tout cas pas en termes de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, objectif principal du DPE, nous avons fait appel à un spécialiste du sujet.


                            • LeMerou 8 juin 07:33

                              @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                              « Le gouvernement a décidé de suspendre les aides à l’isolation des bâtiments jusqu’à la fin de l’année »

                              Devant le coût prohibitif, pas forcément justifié est mis en exergue par la « profession » avant même de vous annoncer la douloureuse, les aides de l’état. La « déductibilité » d’une partie du coût sur vos « impôts » et autres. Ne regardez pas ce que cela coûte mais ce que vous pouvez déduire et ça fonctionne...

                              Bref tout « système » bénéficiant « d’aide de l’état » n’est pas viable, car générant obligatoirement des « abus » et des inégalités. L’état aide les pauvres propriétaires à réduire leur dépenses énergétiques, pour les qualifier dans un second temps de « riches » pour lever des taxes.... Le gueux des citées ouvrières à aidé sans le savoir l’aisé pour sa deuxième voiture électrique par exemple.... La fraternité n’a pas de limite....

                              Le coût prohibitif étant justifié principalement par des hausses spectaculaires du coût des fournitures, ou des composants entrant dans ces dernières, par leur rareté (moins il y en a, plus il faut en mettre) avec des arguments parfois étranges....Il faut dire aussi que dans notre Pays, ont ne fait pas les choses à moitié, ont ne fait que le top du top, le must, l’excellence...le superflus parfois..

                              Ce système « Ma prime quelque chose » n’a pas généré la baisse drastique du chômage tant déclamée, affirmée avec force de convictions, par le nombre d’emplois créés devant le chantier gigantesque, les « chômeurs » se précipitant par milliers pour résoudre un problème National.
                              Par contre comme l’ont dit, il à mis « du beurre sur les épinards » de certains et à fait naître tout plein de « très petites entreprises polyglottes » à la durée de vie éphémère, mais attirées par le système....Ils sont venus butiner.... la dette ? Noooooon...

                              Votre doux foyer, est désormais isolé comme jamais, le monde entier vous envie de la technicité mise en oeuvre, vous pilotez de n’importe ou dans le monde ou depuis le métro votre système. A vous donc les restaurants ou autres activités ludiques grâces aux économies d’impôts et d’énergie.
                              Mais l’affaire tourne très vite, vous économisez drastiquement de l’énergie, mais vous payez plus ! Le KWh ayant explosé pour de sombres raisons..

                              Mis ça rapporte des voix, certes chèrement payées.....


                            • JulietFox 8 juin 09:32

                              @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                              Je plussoie.
                              Si votre arrivée de gaz (dit de ville) traverse le mur de votre garage (partie de la maison) et que vous n’ avez pas obturé avec du mastic souple genre tour de baignoire, vous avez un mauvais point.


                            • LeMerou 8 juin 06:53

                              ça

                              @Spartacus Lequidam

                              Bonjour, 

                              Ah les « Fonctionnaires » !

                              Qui n’a pas rencontré un jour un pur produit, de cette catégorie professionnelle particulière représentant tout de même 20% de la population active, censée être au service de la Nation, donc du citoyen. Faut-il pour cela généraliser à l’ensemble ? Il vrai que parfois l’on peut raisonnablement se poser la question sur cette notion qui semble désuète au vue de la transformation sociétale favorisant l’individualisme.

                              Bref Il y a la fonction publique et ses agents.

                              La première est une hydre, qui a grossie au fil des décennies, ont ne sait trop pourquoi et dans quel but, peu de « politiciens » avouent bien connaître non seulement ses arcanes mais les règles qui la régissent, encore moins l’efficacité ou l’efficience de cette dernière.

                              Elle fut créée, institutionalisée, elle à prospérée, elle est là. Pour tout « politicien » professionnel c’est à dire la majorité, elle est indispensable au fonctionnement de la Nation, il ont appris ça dans leur « école », ce qui en un sens n’est pas faux non plus. Si l’on exclu « l’armée » au sens large, il reste trois « monde », dont le fonctionnement, les règles, n’ont cessées d’être complexifiées au fur et à mesure, par les mêmes « politiciens ». 

                              Nous mourrons d’administration, de règles nouvelles établies, incessantes, alors que n’est pas mesuré les effets des anciennes et j’en passe. J’irais à dire qu’il y a plus d’agents dans la part « administrative » que sur le terrain. Les premiers freinant l’action des seconds, non pas par volonté, mais complexité. Sans compter non plus les ramifications fort nombreuses, de diverses agences et assimilées aux interconnexions complexes.

                              Le fameux « fonctionnaire » appelé désormais « agent », en effet il fallait tuer l’image, donc ont change de nom, ont diversifie les « statuts », pour tenter de faire ressortir une transformation, une pseudo « réduction », alors que les principes restent, etc.. Mais à la finale ils/elles sont toujours là. Fonction évolutive au fil des décennies, rappelons nous pour certains l’époque ou entrer dans ce système avait pour but la garantie de l’emploi (ça perdure toujours), Si hier cette « protection », ce statut générait une « différence » de salaire par rapport à son équivalent dans le privé (exclus, un certain nombre d’avantages compensatoires assez cachés) ; le delta s’est très fortement réduit, pour ne pas dire devenu inexistant.

                              Toutefois règne toujours le même état d’esprit, fort différent du privé, je vous invite à consulter la première page du statut, sur le portail de la fonction publique, vous trouverez un récapitulatif des « droits », mais rien sur les devoir. Heureusement nous sommes tout aussi nombreux je pense à avoir eu à faire avec des « Agents » consciencieux, responsables, aimant leur métier, au service du citoyen. Mais pour certains croulants sous une hiérarchie impensable, sans compter les règles.

                              A l’heure ou l’ont cherche des sous de partout, il est clair que le réflexe primaire du « politicien » est de faire payer les actifs par quelques moyens que ce soit. La question de l’économie interne (hors dépenses « électoralo-sociale » qu’il faut préserver à tout prix, ses effets étant quinquénaux) , indispensable étant pour eux génétiquement impossible.

                              Ils/Elles sont tous dans le déni que la complexité administrative est non seulement un frein au développement, mais qu’elle coûte fort chère. Il est clair aussi que le « statut » protectionniste avec tous les avantages associés des « agents » n’a plus de raison d’être depuis pas mal d’années. 

                              Prenons un exemple, Pourquoi les « agents » de la sncf peuvent encore bénéficier de « voyages » aux frais de la princesse, alors qu’ils sont loin d’être sous-payés par rapport au privé ? L’accumulation de petits « privilèges ancestraux », l’accumulation de ces derniers (pas qu’à la sncf bien sûr) de ci delà fini par coûter. Je pense que l’ont serait horrifié si ces derniers étaient dressés avec exactitude sur une liste publique.

                              Pour ma part, je ne jette pas la pierre aux « agents », ou alors un gravillon parfois, mais jetterais un rocher aux « politiques » de tous bords, qui maintiennent à tout pris ce système sans vouloir vraiment le réformer en profondeur, pour être moins coûteux, plus juste et égalitaire et surtout moins mégalo...


                              • JulietFox 8 juin 09:34

                                @LeMerou
                                Lors du Covid, on s’est aperçu que le système de santé avait 9 étages ou strates.


                              • https://www.off-investigation.fr/laffaire-dati-crispe-lelysee/

                                Les nouvelles révélations chocs de Complément d’Enquête (France 2) sur des faits de « trafic d’influence » et de « corruption passive » visant la ministre de la Culture ont été largement passées sous silence par les médias et le monde politique, mais en coulisse, elles auraient contrarié le président de la République.

                                « C’est dingue, pas une seule question ! », s’étrangle un cadre de France Télévision au lendemain des révélations chocs de Complément d’Enquête et du Nouvel Obs sur Rachida Dati. Les matinales sont restées, il est vrai, mutiques ce vendredi 6 juin alors que la ministre de la culture est soupçonnée d’avoir perçu d’importantes liasses en échange d’un travail de lobbying pour GDF Suez (désormais Engie) au Parlement européen, ce qu’elle dément. France 2 révèle pourtant l’existence de plusieurs paiements intitulés « Dati honoraire GDF Suez ».

                                La ministre a été nommée ministre de la culture du gouvernement Attal avec le soutien d’Emmanuel Macron en janvier 2024, malgré sa mise en examen pour « corruption » et « trafic d’influence » dans l’affaire « Ghosn-Renault ». Elle y est soupçonnée par le PNF et les juges d’instruction d’avoir touché 900 000 euros de Renault, entre 2010 et 2012, ce qu’elle nie aussi.

                                Emmanuel Macron en colère

                                Ni le député RN Jean-Philippe Tanguy sur TF1, ni le ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur RTL, pourtant membre du gouvernement, ne sont questionnés sur le sujet.


                                • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                                  LR ET MACRONIE,COPAINS COMME COCHONS DANS LE DOS DES FRANÇAIS Voici la preuve que Dati a accepté d’entrer au gouvernement contre le soutien de Macron pour la municipale à Paris en 2026. Les maires LR des 6e(Lecoq) et 15e arrdts(Goujon) et la sénatrice LR Dumas approuvent ce troc.
                                  x.com/TribunePop23/status/1930751605617438976


                                • Seth 8 juin 15:31

                                  C’est marrant : quand on voit le portrait de lequidam le doigt sur la bouche donc préconisant le silence, on s’étonne qu’il puisse sortir tant d’insanités à la pelle.  smiley

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