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Investissements à l’étranger : la France victime d’une hémorragie

Investissements à l’étranger : la France victime d’une hémorragie

 Se trouvera-t-il un journaliste pour accepter d’aller plus loin que les communiqués de l’Elysée et se pencher sur les statistiques de l’OCDE ? Les capitaux fuient la France et personne n’en parle, le pays est peut-être attractif pour les étrangers mais les investisseurs français le considèrent comme l’enfer sur terre.

Une France attractive pour les étrangers

Il existe un paradoxe, la France s’en sort bien pour attirer les IDE entrants (investissements directs venant de l’étranger ) mieux que l’Allemagne mais moins bien que l’Espagne ou que le Royaume Uni (trois fois plus) en plein Brexit…

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Attirer 37 milliards d’euros d’investissements étranger dans un contexte de ralentissement généralisé démontre que nous avons encore des atouts. Les activités de R&D représentent 10 % de l’ensemble des investissements étrangers en France en 2018 ; elles ont progressé de + 3 % par rapport à 2017 et de + 9 % en moyenne depuis 5 ans. 2 793 emplois ont été créés ou maintenus par des activités de R&D, en hausse de 23 % par rapport à 2017. Les Etats-Unis sont le 1er investisseur étranger en R&F en France, avec 26 % des décisions d’investissement enregistrées dans cette fonction. Nos pépites intéressent les investisseurs étrangers… Selon le Baromètre réalisé par Kantar Public, 88 % des chefs d'entreprise étrangers estiment que la France constitue une destination attractive pour les entreprises, et 78 % des entreprises tirent un bilan positif de leurs investissements en France

 

La France plus encore répulsive pour le capitalisme français

Hélas les investisseurs français fuient notre pays comme le démontrent les flux d’IDE sortants ( investissements directs des Français à l’étranger ). Nous sommes après le Japon le deuxième pays au monde pour l’hémorragie des capitaux alors que les Américains désinvestissent à l’étranger pour réinvestir chez eux.

Une telle situation a des conséquences sur les performances de notre système productif, c’est une maladie qui frappa durement la Grande Bretagne du XXème siècle.

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Avec 102 milliards de dollars de flux sortants pour 2018 il faut parler d’hémorragie, c’est plus du double qu’en 2017 ! Chacun remarquera que le Royaume Uni du Brexit n’a pas connu de fuite des capitaux et que nos fantasmes en la matière ne représentent pas la réalité. Il y a bien un problème et une preuve s’il en fallait une que la suppression de l’ISF n’a eu aucun impact positif sur les capitalistes français…

Plus concrètement le premier rang de la France en matière de prélèvements obligatoires affecte notre capacité à séduire les investisseurs nationaux. En France les profits d’aujourd’hui sont les investissements et les emplois… à l’étranger

 

Ce qui compte c ‘est le solde …

Des ide entrants et des ide sortants, mais quel est le solde seule mesure de l’attractivité ? Malheureusement la Balance des Paiements enregistre un lourd déséquilibre. Nous perdrions 67 milliards d’euros dans ces flux d’investissements, 3% de notre Pib, le plus mauvais résultat de toute l’Europe quand le Royaume Uni enregistre un excédent d’arrivées de 2 milliards et les Etats Unis de 330 milliards …

La Banque de France confirme ce mauvais bilan 2018 avec d’autres chiffres : 51 milliards d’excédents de sortants ( sortants 102, entrants 51).

Une amélioration semble avoir lieu au dernier semestre 2019…

https://www.banque-france.fr/sites/default/files/webstat_pdf/bdp_fra_2209_fr_bdp_stat_info_novembre_2019_fr_v2.pdf

 


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74 réactions à cet article    


  • Rantanplan Gogole 20 janvier 2020 18:36

    « En France les profits d’aujourd’hui sont les investissements et les emplois… à l’étranger  »

    Et les emplois qui restent en France fournissent des profits aux investisseurs étrangers qui ont investi en France.

    De toutes façons, les profits produits par le travail des salariés ne va jamais aux salariés !


    • Ecométa Ecométa 21 janvier 2020 17:17

      @Yaurrick

      C’est bien connu les riches s’appauvrissent en France : de qui vous vous moquez ?

      Vous nous présentez la façon dont est produit le revenu national, comment est constitué la valeur ajoutée, et non comment elle est ensuite répartie. Vous êtres un fumiste !

      En 2016, et la répartition est restée relativement stable pour les années suivantes, 42.6 % de la Valeur Ajoutée est allée aux salaires et traitements bruts, 32.9 % à l’excédent brut d’exploitation  ; pour le reste 15.7 % aux cotisations sociales, et autres pour 8.8 % (impôts, subvention …).

      Il ne s’agit, dans votre lien, que des bénéficiaires du partage de la contribution sociale et fiscale des entreprises du CAC 40. C’est-à-dire que 265milliards ont servi à la rémunération du travail des salariés ; 72 milliards sont revenus à l’état et 36 milliards sont allé dans la poche des actionnaires.

      Quant au deuxième podium, ces entreprises du CAC 40 n’ont qu’à investir davantage, et sur ces 43 milliards combien reviennent à ces entreprises sous différentes formes. L’État, au titre des interventions économiques (Titre 7 de dépenses du budget) redistribue, bon an, mal an, quelque 100 milliards d’euro aux entreprises. 

      L’Institut Molinari … quelle blague !

      En ce qui concerne les investissements à l’étranger, l’objet de cet article, il existe une étude publiée par le Fonds monétaire international (FMI), qui montre que 40 % de ce que l’on considérait comme des investissements à l’étranger des multinationales correspondent en fait à des flux artificiels d’optimisation fiscale agressive ; et cette part est en nette progression.

       « Tous les investissements directs étrangers ne correspondent pas à une intégration économique réelle », affirment d’emblée les trois auteurs de l’étude. En se plongeant dans les données officielles d’investissements internationaux, ils font la part entre les investissements réels et ceux destinés à des sociétés écrans servant les stratégies de contournement fiscal des firmes. Ils trouvent ainsi que la part de ces investissements dit « fantômes », comme ils les appellent, est passée de 32,2 % en 2009 à 38 % en 2017, avec une progression constante.

      Il existe un « Shadow Banking » mondial qui est aussi, voire plus important que le PIB mondial qui est de 84 000 milliards de $. Certains l’estime à plus de 100.000 milliards de $ ce Shadow Banking.

      Pour une année, le marché des changes fait 2.500.000 milliards de $ et celui des produits dérivés 1.5000.000 milliards de $. Faites donc la division de ces chiffres par le nombre d’habitants de cette planète, j’ai enlevé les milliards pour simplifier le calcul ; soit 4.000.000 : 8 = 500.000 $ par pékins ! Hallucinant : NON ?

      Tout ceci avec un PIB mondial de 84.000 milliards de $....


    • méditocrate méditocrate 21 janvier 2020 17:50

      @Ecométa
      Bien vu ! J’avais commencé à décortiquer cet article du point qui me semblait biiiiien capillotracté (comme souvent avec les think tank libéraux) et qui permet au point d’asséner ses vérités économiques sans l’assumer (c’est pas nous qu’on le dit c’est Molinari...) mais votre mot de fumiste résume assez bien l’ensemble smiley


    • méditocrate méditocrate 21 janvier 2020 19:45

      @Yaurrick
      Que les salariés empochent la plus grande part de la richesse produite par eux n’a rien d’une nouveauté, est-ce que ce la vous surprend ? les modèles salaires/investissements/actionnaires souvent donnés en référence : 60/20/20 (l’investissement tendant à maigrir vers les actionnaires).

      Le point truque un peu ce rapport puisqu’il ne parle pas d’investissement mais de la part de l’état (en intégrant l’impôt sur les revenus financiers qui plus est, ce qui est une méthode un peu douteuse, vu que c’est payé après distribution  il faudrait le faire sur les revenus des salariés de la même façon, le déduire des 71% et l’ajouter à l’état avec peut-être même la TVA puisqu’ils ont inclus les taxes sur le travail et je ne sais quels autres impôts).

      Bref, de toute façon la bataille en fin d’année ne se fait pas sur la VA (puisque les rôles sont déjà distribués) mais sur les augmentations possibles de salaires en fonction des gains de productivité (terme générique) de l’année.


    • méditocrate méditocrate 21 janvier 2020 21:02

      @Yaurrick
      Les ordres de grandeurs sont « un peu » bricolés en une pierre trois coup par le think tank, ils comparent le brut des salariés avec le net des actionnaires en omettant aussi peut-être la part d’investissement (ce qui diminuerait d’autant leurs résultats) et transfert sur l’état comme une accaparation coupable.

      Les cotisations payées sur le salaire sont selon certains également du salaire (?)
      Ça ne me parait pas stupide comme réflexion, si on prend l’hypothèse de supprimer la sécu, il faudrait en contre-partie augmenter sérieusement les salaires pour que les gens puissent se soigner, s’éduquer, etc... Il n’y aurait pas forcément de baisse drastique des sommes versées pour les salariés (sauf à profiter du changement pour précariser leurs vies).


    • Ecométa Ecométa 22 janvier 2020 09:40

      @assouline
      Effectivement ils ne renseignent que sur l’activité financière mondiale comme le PIB indiqué est celui mondial. Est-il normale que l’économie financière fasse 50 fois l’économie normale ? Non !

      Ceci, cette comparaison, est faite pour relativiser les choses ! Et quand on pense que des habitants de cette planète, vivent avec 2 $ par jour... Selon ATD Quart Monde International, 2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, vit avec moins de 2 $ par jour (moins de 720 $ par an), à rapprocher avec les 400.000 $ annuel par habitants sur des marché pseudo financier essentiellement spéculatifs et manipulateurs.

      Est-il normal de vendre un produit (un sous-jacent qui est un « actif » financier ou physique comme des marchandises sur lequel est porté des options ) plusieurs fois, à plusieurs opérateurs ? On est chez quasiment « Ponsi » : non ?

      D’ici peu, car les arbres ne montent pas au ciel, tout ceci va imploser, et il y aura alors un gros, un très gros déficit d’actifs : vous me suivez ? 

      Relativisons :

      Certes, le PIB n’est pas du tout une somme de transactions de biens et de services, comme une somme de chiffres d’affaires ou de « productions vendues », c’est une somme de valeurs ajoutées. Prenons un exemple : l’industrie manufacturière a un chiffre d’affaires (ses transactions de vente) environ quatre fois supérieur à sa valeur ajoutée, ce qui est normal ; c’est « pire » pour le commerce (gros et détail), dont la valeur ajoutée en 2011 représentait 13,9 % du chiffre d’affaires HT, on va dire 10 fois (comptes du commerce, Insee, en ligne).

      C’est même encore plus compliqué que cela, car ce qu’on appelle les « transactions dans l’économie réelle » devraient sans doute inclure les versements des salaires, pensions et allocations, difficiles à ranger du côté de la sphère financière et de la spéculation… Vu du côté du PIB, on ne peut pas ajouter les salaires et la valeur ajoutée, ce serait compter deux fois les mêmes montants, mais si le sujet est le volume des transactions « faisant tourner » l’économie réelle, alors cela pourrait être le cas.

      Il est probable que si l’on avait les moyens de distinguer ces deux types de transactions, on diviserait les ratios cités entre l’économie financière et le PIB par un facteur 2 à 4 selon les conventions.

      Mais cela ne changerait strictement rien au constat de démesure galopante, même stratosphérique, de la finance.

       


    • Ecométa Ecométa 22 janvier 2020 12:32

      @Yaurrick

      Pour relativiser, et je l’ai déjà exprimé, pour la France, et il faut prendre les vrais chiffres de la répartition de la V. A. et non ceux de sa formation ;, pour les salariés on parle de 25 millions de personnes qui se partage en salaires 42,6 % de la Valeur Ajoutée, et pour les actionnaires qui seraient 7 à 8 millions de personnes ils se partagent 32,9 % de la même Valeur Ajoutée !

      Une petite idée des chiffres pour la France
       :
      42 % du PIB : 2.500 milliards € x 0.42= 1.050 milliards / 25.000.000 = 42.000 € / an

      33 % du PIB : 2.500 milliards € x .033 = 825 milliards / 8.000.000 =

      103.000 € / an

      Il conviendrait de connaître pour ces actionnaires, entre petit et gros, la répartition par quintile ou même par décile. Si c’est comme la,répartition de la richesse, et on doit être dans cet ordre d’idée il y a là un jackpot pour le 10 et 5 % de la tranche supérieure, et que dire des 1 %.

      Calcul : en sachant, qu’en France, chiffres de l’Insee, que 5 % des plus riches possèdent 33 % de la richesse, et 1 % possède 16 %. 

      Les 1 % sont aux alentours du 1.000.000 €, voire même 1.500.000 € / an de partage de la V. A. , soit 10 à 15 fois la moyenne. Pour les 5 % des plus profiteurs, on doit être dans les 700.000 €.

      Pour les 95 % restant, c’est à dire 7.500.000 actionnaires il reste à peu près 273 milliards à partager, ce qui fait 36.500 € de moyenne, à rapprocher de la moyenne de départ de 103.000 €. Et il y a, là encore, chez les 95 % restant de très grandes disparités. Il faut aussi rapprocher ce chiffre de 36.500 € à celui de 42.000 € pour les salariés à savoir que le revenu moyen est de 20.400 €/an (1700 €/ mois)

      A bon entendeur


    • Ecométa Ecométa 22 janvier 2020 16:49

      @Yaurrick

      Il est très difficile de faire boire un « équidé » qui n’a pas soif .... si vous ne voyez pas la différence entre petit et gros actionnaires... entre un verre qui déborde et un verre quasiment vide, si vous êtes sans nuance c’est peine perdue et ce n’est pas la peine d’insister !


    • Ecométa Ecométa 23 janvier 2020 12:15

      @Yaurrick

      Sachez que je ne suis pas contre l’actionnariat qui est utile à l’économie, je n’aime tout simplement pas ses excès ; et surtout la manipulation qui s’y cache qui est connue mais que vos feignez d’ignorer ! Renseignez-vous, la manipulation y est énorme !

      Nous ne faisons plus de la « Bourse » (système pratique d’échanges), mais exclusivement du « financiarisme », de la finance poussée à son paroxysme dans laquelle l’argent fait de l’argent et à la nanoseconde : pourquoi investir alors dans la vraie économie !

      Je suis un « libéral »... mais je suis contre le libéralisme économique qui refuse toute contrainte de nature sociétale : qui exploite les sociétés au lieu de les servir ! 

      Je suis pour l’usage du capital en économie mais contre le capitalisme qui phagocyte l’économie pour son plus grand profit.

      je suis pour la finance en économie...mais contre le financiarisme.

      Je suis pour la « rationalité » mais contre le rationalisme.

      En fait je déteste les mots en « isme » qui sont des « paroxysmes » ; qui sont comme autant d’abus de tout ! Je déteste cette civilisation paroxysmique que nous avons développé et qui nous mène à notre perte.

      Je ne suis pas un envieux, ni un jaloux. J’aime ce qui fonctionne de façon satisfaisante, en terme d’entendement, de bonne intelligence ; de démocratie. Je déteste la prévarication, la manipulation, la malignité des politiciens et des dirigeants de toute sorte ! C’est malheureusement la malignité qui mène ce monde moderne au modernisme « paroxysme de modernité » et plus simple modernité.
       
      Qu’il y ait des gens plus riches que d’autres ne me pose pas de problème ; la pauvreté m’en pose d’énorme et surtout la manipulation économique en tout genre.

      Je ne suis pas un « communiste », ni un « socialiste », je suis un « sociétal » car nous autres les humains vivons en société humaine. Pour autant, je trouve inadmissible que des personnes, aussi méritantes quelles puissent être, aient réussi à constituer en l’espace de 50 ou 60 années des fortunes de plusieurs dizaines de milliards d’Euros ! Ceci ne peut se faire qu’au détriment des autres !



    • Parrhesia Parrhesia 20 janvier 2020 20:38

      Il est sûr que pour l’acheteur et revendeur étranger de l’aéroport de Toulouse, la France aura été un pays attractif !!!

      Et ce n’est pas fini !!!


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2020 12:00

        @Parrhesia

        Il est sûr que pour l’acheteur et revendeur étranger de l’aéroport de Toulouse, la France aura été un pays attractif !!! Et ce n’est pas fini !!!

        .
        C’est normal, avec la liberté de circulation des capitaux (incluse dans le TFUE), il n’y a plus de contrôle des mouvements de capitaux, ni entrants, ni sortants.
        .
        C’est la porte ouverte aux capitaux qui sortent pour délocaliser les entreprises.
        La France ait perdu 40% de ses usines en 20 ans.
        .
        Et c’est la porte ouverte aux capitaux chinois ou américains, qui font tranquillement leur marché dans nos entreprises, et notre patrimoine...
        .
        Même les entreprises stratégiques, le Gouvernement ne peut pas empêcher leur vente ! Il suffit de voir Alstom et maintenant Latécoère ...
        .
        La France est en train de se faire piller, dans l’indifférence générale de la classe politique. Exemple : « la liste des entreprises vendues aux Américains depuis une douzaine d’années. »
        .
        Pour les Chinois, ce n’est pas mieux, ils ont acheté l’aéroport de Toulouse, des hôtels de luxe, des terres agricoles et des dizaines domaines viticoles dans le Bordelais, mais ce n’est pas réciproque.
        .
        Vous pouvez essayer d’acheter le patrimoine chinois : nada, wallou, rien du tout ! Les dindons de la farce, ce sont les pays européens, qui ont ouvert toutes grandes les portes à la mondialisation, sans demander la réciprocité.
        .
        Le but était de délocaliser les entreprises vers des cieux plus cléments pour booster les profits. Que les pays européens soient vendus à la découpe, c’est une aubaine pour ceux qui détiennent des capitaux à profusion, dont les Chinois qui ont plein de $ dans leurs caisses.


      • Parrhesia Parrhesia 21 janvier 2020 13:47

        @Fifi Brind_acier
        Exact !
        C’est à peu près ce que j’ai voulu exprimer entre mes deux lignes et ailleurs, sous le thème du l’incontournable protectionnisme.
        Mais avec l’âge, on devient paresseux !
        Merci, donc de l’avoir écrit !


      • Parrhesia Parrhesia 21 janvier 2020 14:33

        @assouline
        >>>Et pour les amateurs de patrimoine, signalons que l’aéroport de Toulouse est toujours en place... à Toulouse.<<<

        En un sens, cette ironie pourrait être assez amusante !

        Il semble clair, en effet, que quiconque de censé désirant se faire de l’argent sur le trafic aérien desservant Toulouse et son arrière pays industriel, ne saurait avoir l’idée hilarante de délocaliser Blagnac où que soit ailleurs !!!
        Par contre la propriété du capital de l’aéroport ainsi que les intérêts induits se sont bel et bien évanouis loin de la Cité Rose et probablement loin de la France !
        Et cela, c’est moins drôle !


      • republicain 21 janvier 2020 17:45

        @assouline Belgrade... les opportunités que vous célébrez plus loin....Admettez que nous avons un problème avec nos exportations de capitaux


      • republicain 21 janvier 2020 19:35

        @assoulineque racontez vous là ? les investisseurs allemands investissent en Allemagne et les Français à l’étranger


      • Jamais de la main gauche Jamais de la main gauche 21 janvier 2020 04:38

        Paradis des multinationales, enfer des petites structures !

        Quittez donc ce pays musulman à la mentalité socialo-moyen-âgeuse. L’europe est morte sous les coups de butoirs de l’anglo-vénalité mâtinée de soumission constante depuis des siècles.

        Il y a belles lurettes que les créateurs de richesses sont partis, seuls restent les parasites.


        • Clark Kent Séraphin Lampion 21 janvier 2020 09:34

          @Jamais de la main gauche

          et vous avez l’intention de partir un jour, ou bien vous allez rester parasiter ici ?


        • Jamais de la main gauche Jamais de la main gauche 21 janvier 2020 11:24

          @Séraphin Lampion
          J’y suis j’y reste comme on dit, et vu que mon boulot débile m’ennuie vous allez pouvoir vous délecter de ma grande passion des banquiers anglo-sionistes promoteurs d’immigration massive.

          Et puis parfois, je dis des trucs censés quand même. Vous ne voudriez pas rater cela quand même.

          De Gaulle me file la gaule en Gaule !


        • Traroth Traroth 21 janvier 2020 11:27

          @Jamais de la main gauche
          Je trouve toujours bizarre les gens qui assènent en permanence leur monomanie concernant les musulmans. Encore un facho qui en réalité, déteste un pays qu’il conseille d’ailleurs de quitter. Allez, au revoir. Allez donc vous faire voir ailleurs !


        • Trelawney 21 janvier 2020 12:13

          @Jamais de la main gauche
           vu que mon boulot débile m’ennuie
          Au moins vous êtes raccord !


        • Jamais de la main gauche Jamais de la main gauche 21 janvier 2020 12:19

          @Traroth
          D’ac, la sodomie c’est mon truc en plus.

          Je suis comme beaucoup de français, j’en ai juste marre que des hordes d’étrangers ne s’intègrent pas et ne VEULENT PAS partager nos us et coutumes.

          ETRANGERS, intégrez vous et partagez la culture française ou CASSEZ-VOUS ! Simple non ?


        • Jamais de la main gauche Jamais de la main gauche 21 janvier 2020 12:24

          @Trelawney
          Au moins vous êtes raccord !

          Merci, c’est plutôt balèze pour quelqu’un qui n’a même pas le bac !


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2020 13:30

          @Jamais de la main gauche
          ETRANGERS, intégrez vous et partagez la culture française ou CASSEZ-VOUS ! Simple non ?

          C’est vous qui remplacez Cadoudal ?

          Attaquez vous aux causes, plutôt qu’aux effets !
          Adressez vos doléances au MEDEF.
          Le bénéficiaire des vagues migratoires, c’est le patronat.
          Il se fiche bien de leur intégration, et il aime beaucoup les sans papiers.
          .
          Et voir aussi du côté de Piétra, le remplaçant de Delevoye, qui avait dit que pour payer les retraites, il faudrait en Europe, 50 millions d’étrangers.


        • Traroth Traroth 21 janvier 2020 14:49

          @Jamais de la main gauche
          Comment savez-vous que je suis les mêmes us et coutumes que vous ? Vous n’en savez rien, et dans mon cas, vous vous en foutez complètement. Mais quand il s’agit d’un Africain ou d’un musulman, subitement, la question devient primordiale. Vos excuses masquent mal votre haine. Heureusement que ce n’est pas vous qui décidez. La loi définit ce qui est permis ou non aux habitants de la France. C’est la seule règle.


        • Jamais de la main gauche Jamais de la main gauche 21 janvier 2020 23:50

          @Fifi Brind_acier
          Quand on est étranger dans un pays, voire dans un Dom-Tom, et bien on se met au pas des locaux. Bien sûr pour le comprendre il faut être sorti de France.

          Les causes, c’est mort. Asselineau n’aura jamais les médias, et on va se faire pourrir jusqu’à ce que le capitalisme ou l’empire se casse la gueule.


        • Jamais de la main gauche Jamais de la main gauche 22 janvier 2020 00:06

          @Traroth
          C’est simple (dialogue imaginaire, le tu ne vous est pas destiné) : soit tu bosses, tu fermes ta gueule et tu fais pas chier à demander des droits différents ou des mosquées pourries. Tu fais profil bas et tu la fermes ! Tu n’est pas chez toi !

          Se référer à l’immigration précédente de chrétiens Italiens, Portugais, Espagnols, Polonais, Roumains. Bénis soit ces gens qui eux ont vraiment apportés à la France et qui sont maintenant français jusqu’au bout des doigts. Marie Curie, Octave Klaba etc... comparé à Zidane le mauvais perdant... Y’a un fossé ! Où sont elles nos chances pour la France ? Que produisent elles ? Du rap dégueu ou des footballeurs au cerveau atrophié.

          Soit tu rentres en musulmanie et tu arrêtes de nous casser les bonbons avec ta culture et ta religion dont les français, les vrais ceux qui se définissent comme tels, ne veulent pas.


        • Jamais de la main gauche Jamais de la main gauche 22 janvier 2020 00:24

          @Traroth
          Note à moi même : après avoir guillotiné les banquiers et foutus les musulmans dehors. Faire la peau au gauchisme bien pensant droit de l’hommiste neuneu tout le monde il beau.

          Vous voyez, je suis infiniment plus gentils avec les musulmans qu’avec les banquiers qui eux ne viennent pas pleurnicher sans arrêt ouin ouin les gens sont banquierophobe, vite appelons la LICRAbankster.


        • Traroth Traroth 23 janvier 2020 11:25

          Vos menaces, je me torche avec avant de vous les re-balancer à la gueule. Les courageux-de-derrière-leur-clavier, il n’y a pas grand chose de plus ridicule. Un canard qui essaierait d’enculer un ours, peut-être ? smiley


        • Traroth Traroth 23 janvier 2020 11:27

          @Jamais de la main gauche
          Je ne suis pas surpris que vous considériez qu’un bon citoyen, c’est quelqu’un qui ferme sa gueule. Ca montre juste que vous n’êtes pas un démocrate. Mais vu que vous faites des listes de gens que vous aimeriez tuer si vous arriviez au pouvoir, c’était déjà évident d’entrée de jeu. Heureusement que ce n’est pas prêt d’arriver !


        • Coeur de la Beauce France Républicaine et Souverainiste 21 janvier 2020 09:41

          Les investissements font comme les diplômés, ils migrent vers des cieux plus cléments que la France des grèves, des attentats et des contre-valeurs...


          • Clark Kent Séraphin Lampion 21 janvier 2020 09:45

            @France Républicaine et Souverainiste

            ben alors, bon voyage et bonne chance, on fera sans vous !
            laissez quand même quelques bisons à manger aux indiens !


          • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2020 09:52

            @France Républicaine et Souverainiste
             
             ’’Les investissements font comme les diplômés, ils migrent vers des cieux plus cléments que la France’’
             
             En attendant, c’est la France qui détient les records en versements de dividendes, de milliardaires et de hausse des profits.
             
            Va comprendre !


          • Eric F Eric F 21 janvier 2020 10:42

            @JL
            les réductions de prélèvements obligatoires vont directement dans la case « profits non réinvestis », donc empochés par les détenteurs de capitaux


          • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2020 11:06

            @Eric F
             
             C’est exact : les réductions de prélèvements sociaux au détriment des salariés profitent aux actionnaires. Ces manœuvres sont parmi les dispositifs mis en palace pour attirer les capitaux, et qui sont responsables de l’appauvrissement de la classe laborieuse au profit la classe possédante.
             
            Ce qu’il faut dire et redire aux travailleurs-actionnaires, c’est qu’ils sont complices et la base « à l’insu de leur plein gré », de l’enrichissement des millionnaires et milliardaires, leurs ennemis de classe.
             
            Beaucoup de travailleurs le savent et refusent de se compromettre dans les dispositifs de participation et intéressement.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2020 13:15

            @JL
            Beaucoup de travailleurs le savent et refusent de se compromettre dans les dispositifs de participation et intéressement.

            .
            Toucher de l’argent des bénéfices, mon Dieu, quelle horreur ! C’est vachement compromettant. La participation aux bénéfices, c’est une idée de de Gaulle.
            Elle est aussi dans le programme de l’ UPR.
            .
            Elle a valu à de Gaulle, avec son allergie au dollar et à la construction européenne, la révolution colorée de 1968. Le but était de le faire partir, comme ils ont essayé de faire partir Assad.
            .
            De Gaulle était la bête noire des Américains, un rebelle, un résistant à l’hégémonie US, un empêcheur de tourner en rond, et de construire l’Europe comme ils l’entendaient. A peine enterré, son successeur Pompidou, a organisé un referendum pour faire entrer la GB, dont de Gaulle ne voulait absolument pas.
            .
            C’est dire si les capitalistes, n’aiment pas du tout l’idée de la participation des salariés aux bénéfices de l’entreprise. S’ils ne touchaient pas cet argent, il irait aux actionnaires, quand il y en a, ou dans la poche du patron. Ce serait mieux ??
            .
            Vous êtes exagérément strict sur la doxa marxiste.
            Beaucoup de salariés aimeraient participer aux bénéfices ! Quand on voit leur montant, je me dis qu’une partie de cet argent serait mieux dans les poches des salariés. Mais pour vous, c’est caca boudin, mieux vaut que les salaires soient bloqués.
            .
            En attendant, bien sur, que vous ayez fait la révolution !
            Et que les apparatchiks qui vont prendre le pouvoir, ne fassent pas comme les capitalistes, qu’ils ne s’en mettent pas plein les fouilles et vivent comme des nababs, au détriment de la population...


          • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2020 13:24

            @Fifi Brind_acier
             
             vous avez raison, j’aurais dû préciser : certains travailleurs refusent d’investir en actions d’entreprise, ces fonds qui leurs sont alloués.
             
             C’est un débat. Qu’en pense l’UPR ?


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2020 13:33

            @JL
            C’est un débat. Qu’en pense l’UPR ?

            .
            Je viens de l’expliquer dans le post précédent. Perso, je pense que vous allez bientôt faire la révolution, que les lendemains vont chanter, et que le débat sera clos !


          • JC_Lavau JC_Lavau 21 janvier 2020 13:37

            @Fifi Brind_acier. Caius et Tiberius Gracchus aussi ont connu une fin violente. Ils voulaient limiter les profits des patriciens pour conserver une nation en armes efficace, avec des citoyens-soldats. Vision défensive de l’armée, quand les patriciens voulaient une armée de métier offensive, payée pour conquérir de nouvelles colonies rapportant de l’or, du fer, des céréales, des esclaves, et des produits de luxe.


          • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2020 13:52

            @Fifi Brind_acier
             
             vous répondez à coté. La question n’est pas de savoir s’ils doivent acce^ter ou refuser cet argent, bien sûr qu’ils doivent l’accepter : c’est une part variable de salaire en fonction des résultats de l’entreprise.
             
             La question que je pose est dans la droite ligne de mon post de de 11:06 avec la précision apportée à 13:24 : les travailleurs ont-ils raison de refuser de placer ces bonis en actions ?
             
            Plus généralement, les travailleurs ont-ils raison de ne pas d’acheter des actions ? Je précise que ces actions détenues par les salariées faussent la pertinence du ratio rémunération des actionnaires vs rémunération des travailleurs, comme indicateur social.
             


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2020 14:26

            @JL

            Je préfèrerais, et de loin, que la répartition des richesses entre le capital & le travail, soit équitable, que ça se voit sur les salaires et donc sur les cotisations sociales.

            Sauf que c’est tout l’inverse, Bruxelles refuse toute augmentation de salaire, au nom de la sacro sainte compétitivité. Alors on fait quoi dans un contexte néolibéral ? On en sort !


          • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2020 14:38

            @Fifi Brind_acier
             
             ’’Alors on fait quoi dans un contexte néolibéral ?’’
             
             On vote pour des partis de la vraie gauche, celle qui ne veut pas laisser le capital régner ? J’ai bon ?
             


          • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2020 16:00

            @Yaurrick
             
            ’’La plus grande part de la valeur ajoutée va aux salariés pour environ 71%...
            ’’
             
            ça c’était avant. Aujourd’hui c’est 60%
             
             « La valeur, au sens de l’économie capitaliste, des connaissances est indécidable. Il est impossible de mesurer le travail qui a été dépensé à l’échelle de la société pour les produire. Car elles sont produites de façon diffuse partout où les hommes interagissent, expérimentent, apprennent rêvent. » (André Gorz)
             
            En conséquence la répartition des richesses entre le travail et le capital n’a aucun fondement rationnel et n’est que le résultat d’un rapport de force : c’est ce qu’on appelait la guerre des classes. Cf (Warren Buffett)
             
            Aujourd’hui la guerre des classes n’est plus visible du fait que des salariés sont aussi des possesseurs de capital : il y a des agents économiques qui sont dans les deux camps à la fois. Ce sont des chevaux de Troie malgré eux, et schizophrènes. De petits épargnants parce qu’ils ont quelques centaines de milliers d’Euros défendent becs et ongles les intérêts du grand capital, celui qui les broie dans les crises systémiques récurrentes.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2020 19:14

            @prong
            Chaque fois que nous achetons un produit non-francais de A a Z , nous faisons du dumping Economique et social contre notre sociétés . 


            .
            Je suis bien consciente du problème, j’essaye de privilégier les produits français. Mais pour certains produits, il n’existe tout simplement plus d’entreprises françaises qui les fabriquent !

            Et le Made in France ne peut prospérer que dans « des niches », qui ne sont pas confrontées à la concurrence déloyale des pays dont les salaires sont 20 fois plus bas !
            .
            Les seules protections que l’on connaisse, ce sont les taxes aux importations ciblées, et/ou les quotas sur les importations d’une filière. Ou des accords bilatéraux avec un pays producteur de quelque chose que nous ne produisons pas.
            .
            Mais on va vous traiter de « protectionniste, repli sur soi, Corée du nord, facho, complotiste », toussa, toussa !
            .
            Mettre des freins à la mondialisation des échanges est interdit par les Traités européens, tout doit circuler librement à l’intérieur de l’ UE, et avec les pays tiers, c’est à dire le reste du monde.


          • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2020 20:08

            assouline plus macronien que Macron, puisque Macron lui-même a reconnu que le partage de la plus value est trop favorable au capital.


          • ZenZoe ZenZoe 21 janvier 2020 09:47

            Des ide entrants et des ide sortants, mais quel est le solde seule mesure de l’attractivité ?

            Oui, je me suis posé la question aussi.

            Typiquement, une entreprise étrangère arrive en France, rafle toutes les subventions (toujours en place malgré les nombreux ratés), siphonne la trésorerie hors de France, rapatrie les brevets...et plie bagage au bout de quelques années en laissant sur le carreau les salariés et les contribuables.

            Est-ce que les coûts négatifs induits par ce phénomène-là entrent dans le calcul, hmmm ?


            • Eric F Eric F 21 janvier 2020 10:48

              @ZenZoe
              là est le problème, ces investissements directs sont parfois des achats d’entreprises pour capter leur savoir faire, ou faire des plus valus à la revente comme l’aéroport de Toulouse cité par un autre intervenant.

              Les réelles créations (comme l’usine Toyota) sont rares et on peut les saluer, car pendant ce temps là les constructeurs français délocalisent, plus de la moitié des voitures du groupe Renault achetées en France sont produites à l’étranger.


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2020 13:19

              @ZenZoe
              Est-ce que les coûts négatifs induits par ce phénomène-là entrent dans le calcul, hmmm ?

              C’est ce qui arrive a de nombreuses entreprises, comme Arcelor, acheté par l’indien Mittal... C’est certainement compté dans le PIB.

              Quand vous avez un accident de voiture, et que vous faites réparer, c’est compté dans le PIB, comme les inondations etc..

              Pour les dégâts humains et les régions dévastées, je ne sais pas si le PIB les prend en compte.


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 21 janvier 2020 14:53

              @assouline

              La découverte de l’eau chaude...Néanmoins pour être positif sur ce site de retraités neurasthéniques il y a de beaux renouveaux régionaux...Voir Valenciennes. Et pas que Toyota..


            • Et hop ! Et hop ! 21 janvier 2020 15:18

              @ZenZoe

              Votre remarque est juste, les investissements étrangers consistant à racheter en France une entreprise qui marche très bien et qui aurait continué à marcher sans cela, ou un grand hôtel bien situé, ou des immeubles à Paris, pour faire des placements, n’apporte absolument rien à l’économie française, ça ne crée aucune richesse ou production supplémentaire, acun emploi supplémentaire, donc ce n’est pas des investissements, c’est de la spéculation, ça vise a augmenter les prix pour faire une plus value.

              Ce n’est pas comparable à un vrai investissement d’un Français qui construit un garage, ou un hôtel, ou une usine, ou qui crée une entreprise nouvelle.


            • Et hop ! Et hop ! 22 janvier 2020 10:35

              @assouline

              Un fonds d’investissement qui achète des logements dans des immeubles haussmaniens à Paris pour les revendre dans 5 ans avec une plus-value, fait seulement monter le prix de l’immobilier, il provoque de la plus-value mais ne crée aucune richesse. Même chose pour un émir arabe qui rachète l’hôtel Negresco à Nice, ou une société financière qui achète des cargaisons deblé ou de minerai.

              Ce sont des spéculateurs, donc des parasites, tout le contraire des investisseurs qui créent ou augmentent des activités productives, créent des emplois, augmentent la production et les recettes fiscales.


            • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2020 10:07

              ’’ ... les subventions (toujours en place malgré les nombreux ratés), ’’

               

              Je me demande si, pour détenir le record en versements de dividendes, le gouvernement n’entretient pas nos entreprses sous perfusion, aux frais des contribuables.

               

               Quand la méthode Coué rend malade ...

               

               Alors que la conjoncture mondiale cumule les déboires, les dividendes versés aux actionnaires au deuxième trimestre 2019 affichent un nouveau record, selon une étude d’une société de gestion de fonds américaine. Ils ont atteint la somme folle de 514 milliards de dollars. Avec 51 milliards de dollars de dividendes, la France conforte sa place de meilleur rémunérateur d’actionnaires en Europe.



              • olivier cabanel olivier cabanel 21 janvier 2020 10:18

                @ l’auteur

                merci de cette démonstration irréfutable, alors que le petit roi crie sur tous les toits que « la France est attractive ».

                ce type est vraiment un guignol de la pire espèce...

                 smiley


                • Buzzcocks 21 janvier 2020 10:19

                  Quand Mittal rachète Arcelor, on crie au scandale, à la perte d’influence. Et c’est vu comme un drame. Donc le Français ne veut pas que les étrangers viennent investir ici.

                  Dans le sens contraire, on peut aussi dire que si les boites françaises investissent à l’étranger, c’est qu’au contraire, nous sommes devenus très compétitifs et que nos boites ont des moyens pour investir, racheter des concurrents. Et donc ça peut être vu comme une très très bonne nouvelle. Mais là, vous dites que c’est aussi un drame, car l’argent fuit.

                  On résume, si les étrangers viennent investir ici, c’est un drame, si les français investissent à l’étranger, c’est un drame. En gros, vivons en autarcie ? C’est ça la morale de votre histoire ?


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2020 14:01

                    @Buzzcocks
                    En gros, vivons en autarcie ? C’est ça la morale de votre histoire ?


                    Ben oui, je préfère que les entreprises ne soient pas liquidées après essorage et aides d’argent public, et que les emplois restent en France, on dirait que je demande la lune !?
                    .
                    Dès qu’on attaque le libre échange, c’est comme si on criait « Allah akbar » dans un dîner mondain ! Aucune théorie économique n’est à l’abri de la critique, surtout quand elle provoque des dégâts. Il faudra vous y faire, nous, on ne se fait pas aux dégâts, permettez qu’on vous le dise !
                    .
                    Garder en France les entreprises et les emplois, même du point de vue écologique, c’est mieux que les cargo porte conteneurs et les produits qui font 100 fois le tour de la planète ! Et puis, l’obsolescence programmée qui remplit les déchetteries, ça commence à bien faire aussi.
                    .
                    La Chine a un marché intérieur, qu’elle s’en occupe. En France, on produit quasiment de tout depuis le néolithique, pas besoin des pays étrangers.
                    .
                    Le but d’une économie, c’est de fournir à sa population, les biens et les services dont elle a besoin, pas d’engraisser les actionnaires, au détriment des populations.Le libre échange est une économie comprador.
                    .
                    Il faudrait relire, la Charte de Havane, écrite et signée par 53 de pays, après la guerre, pour refonder une économie de coopération.
                    .
                    Les USA n’en n’ont pas voulu. Ils sortaient de la guerre sans aucun dégât chez eux, au sommet de leur puissance et de leur production industrielle, alors qu’une bonne partie du monde était en ruine. Ils ont préféré imposer leur sacro-saint libre échange, qui bat furieusement de l’aile aujourd’hui... !


                  • Buzzcocks 21 janvier 2020 15:55

                    @Fifi Brind_acier
                    On roule Français en conduisant une Yaris ou une Citroen C3 produite en République Tchèque ?

                    On crie aussi cocorico quand la RATP gère des métros à Ryad ou Doha. 

                    Pour que la RATP gère des lignes de bus aux USA, il faut accepter que des boites étrangères viennent aussi investir ici.
                    Bombardier produit des trains fabriqués ici.

                    Un investisseur, ce n’est pas qu’un sale type qui fume le cigare qui vient piller un pays. Même si ça existe.


                  • republicain 21 janvier 2020 17:40

                    @assouline Puis je vous rappeler que le libre échange suppose la réciprocité ce qui n’est pas le cas. Enfin les théories du libre échange supposent la mobilité des biens et des services et pas celle des facteurs de production et en particulier du capital . On le voit bien pour la France qui n’exporte plus de biens et de services mais des capitaux...


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2020 19:30

                    @Buzzcocks

                    Un investisseur, ce n’est pas qu’un sale type qui fume le cigare qui vient piller un pays. Même si ça existe.

                    Investir et piller, ce n’est pas exactement la même chose. Je maintiens que de nombreuses entreprises ont bénéficié de fonds publics, ont été essorées, puis fermées.
                    .
                    Je n’ai rien contre les collaborations, Airbus est une collaboration internationale, on trouve dans son financement, des investisseurs chinois et américains.
                    .
                    Mais je ne vois pas le rapport avec les entreprises innovantes et/ou stratégiques, que la France laisse vendre ?
                    .
                    Et je ne vois pas le rapport non plus, avec les délocalisations dans des pays à bas coûts, pour optimiser les profits comme le textile en Éthiopie, où le salaire est de 20 euros par mois.


                  • Eric F Eric F 21 janvier 2020 10:41

                    « une preuve s’il en fallait une que la suppression de l’ISF n’a eu aucun impact positif sur les capitalistes français »

                    Il était prévu une « évaluation » de l’impact de la suppression de l’ISF, mais on n’en entend évidemment plus parler. Elle est évidemment empochée, et non pas investie.


                    • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2020 11:12

                      @Eric F
                       
                       ’’Il était prévu une « évaluation » de l’impact de la suppression de l’ISF, mais on n’en entend évidemment plus parler.’’
                       
                      Je crois qu’ils s’attendaient à un impact positif. Le gouvernement ne va évidemment pas publier des résultats qui démontreraient cet échec.
                       
                      Je crois que nos gouvernants ne sont pas des « flèches » en économie politique.


                    • republicain 21 janvier 2020 19:31

                      @assouline qui vous dit que c’est un investissement productif


                    • Eric F Eric F 21 janvier 2020 20:30

                      @assouline
                      Il y a beaucoup de chance qu’elle ait été placée sur le marché financier. Les transactions sur des actions déjà existantes représentent 95% des mouvements en bourse, dont l’« économie vraie » ne voit pas la couleur, et moins encore les transactions sur les monnaies ou dérivés. Rien à voir avec les investissements directs.


                    • lala rhetorique lala rhetorique 21 janvier 2020 10:54

                      Les chiffres à prendre en compte, sont les rémunérations des actionnaires.... donc d’un côté les capitaux français quittent le pays, de l’autre les investisseurs étrangers achètent des entreprises françaises et touchent pour cela des aides financières, mais ne développent pas la production, attendent de pouvoir ensuite filer, sans rembourser les aides ! N’oublions pas que nous ne sommes plus du tout dans le capitalisme, mais dans la financiarisation mondiale de l’économie


                      • Alain Alain Alain Alain 21 janvier 2020 11:25

                        Quand on sait à qui appartient les médias et la presse, à part radio-france-télévision et quelques rares titres papier, on sait que les journalistes sont soit soumis, soit partisans et parfois aussi incompétents. Sauf pour jouer les pucelles effarouchées sous prétexte qu’on attente à leur honneur. Attention ceux du service public ne dérogent pas à la règle même si en principe ils pourraient être plus libres.

                        Exemple : lors d’un débat télévisé en décembre 2018, Christophe Couderc un gilet jaune dénonce la politique d’Emmanuel Macron en faveur de « ses amis, les banquiers internationaux ». Bruno Jeudy, BFM, JDD, l’apostropha violemment ainsi : « vous avez des obsessions qui sont des obsessions politiques et qui ne sont pas démocratiques (...) Vous êtes un faux gilet jaune. » Réponse de Christophe Couderc : « vous n’êtes pas un vrai journaliste. » Et c’est tellement vrai ! Surtout concernant Bruno Jeudy.

                        Qui veut donner son exemple ; allez-y, ça soulage.


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2020 14:12

                          @Alain Alain
                          Qui veut donner son exemple ; allez-y, ça soulage.

                          Les grands journaux (et peut-être aussi, les petits journalistes), sont corrompus et cornaqués par la CIA, pour défendre les intérêts de Washington.
                          .
                          Les plus vicieux, sont ceux qui font du vrai journalisme en ce qui concerne la vie politique et sociale à l’intérieur de la France, comme Médiapart ou Marianne, pour attirer le chaland et li donner confiance.
                          .
                          Et qui vous collent la version du Pentagone, ou du Parti Démocrate, bref, de l’ Etat profond US, sur la politique extérieure : sur l’Iran, la Russie ou la Syrie, ou sur un quelconque sujet sensible concernant l’OTAN, ou le Moyen Orient, ou Israël etc
                          Là, ce n’est plus de l’information, c’est de l’intox.


                        • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 21 janvier 2020 14:39

                          Bonjour, l’article est très intéressant, merci à l’auteur, mais l’on parle ici d’investissement couleur tricolore ou internationale. Or, il n’existe plus de secteur d’affaires purement national, puisque l’économie française a été absorbée par la Finance internationale qui s’appuie sur les technologies de pointe. Il règne chez les politiques une pure malhonnêteté sémantique, en parlant d’investissement français, sortant ou entrant. La France n’ayant plus de limites douanières d’échanges, ni règles économiques suffisamment protectionnistes depuis Maastricht, la privatisation étant le maître-étalon de Macron, tous secteurs même la police qui se privatise, c’est un comble !! il ne reste rien de l’industrie dans notre pays, livrée à une cinquième colonne financière qui défait le tissu social et institutionnel de .la France.

                          La seule façon donc de réintroduire dans le pays des secteurs économiques performants et dynamiques et faire disparaître le chômage endémique qui ruine le pays, c’est le retour au bercail des entreprises purement françaises délocalisées avec la bénédiction de l’UE, c’est de changer tout le système actuel et de reprendre notre destin en main.

                          En sortant de l’UE, de l’Euro et de l’Otan, en retrouvant notre souveraineté pleine et entière, notre indépendance économique, loin des compromissions avec la Finance et l’invasion systématique des investisseurs étrangers qui colonisent notre économie.

                          1l faut revenir et c’est urgent à un patriotisme économique.


                          • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 22 janvier 2020 13:30

                            @assouline

                            Nous sommes dans la globalisation, oui ou non ? La France a-t-elle perdu ses entreprises et ses industries ? Oui ou non ? La France est-elle colonisée par l’UNION EUROPEENNE ? Oui ou Non ? Je ne parle pas ici d’Europe mais bien de cette construction idéologique, l’UE, branche pourrie à laquelle s’accrochent désespérément tous les morpions du mondialisme ! Alors parler de la France et de ses entreprises comme si elles n’étaient pas en phase de disparition totale au moment où Macron vend la France à l’ancan, eh bien c’est soit de la mauvaise foi, soit une sorte de béatitude proche de l’inconscience. Bien à vous.


                          • Pierre 21 janvier 2020 15:03

                            Compréhensible puisque les investisseurs d’ici connaissent la débilité et l’indigence de la pensée économique du franchouillard moyen et des conséquences à en attendre...


                            • tashrin 21 janvier 2020 16:10

                              Si je résume

                              D’un coté : les etrangers ont bien compris quel etait l’interet d’investir dans un pays politiquement stable, dont le systeme juridique est coherent, dont la population est formée, dispose de filets de securité sociaux qui leur permettent de se consacrer pleinement à leur boulot, qui dispose d’infrastructures en état de fonctionnement, etc... Ils nous taillent à longueur de journée pour nos supposés travers, mais en réalité investissent leurs billes ici.

                              De l’autre coté : nos supers patrons français et nos super millionnaires nationaux eux retirent leurs billes pour aller les foutre dans des pays « moins arriérés » selon leurs propres critères moyenageux :)

                              En bref, on a les grands patrons les plus cons du monde quoi

                              Ceci expliquant peut etre cela...


                              • republicain 21 janvier 2020 16:59

                                @tashrin vous avez compris l’essentiel


                              • Initiativedharman Initiativedharman 21 janvier 2020 17:10

                                Plus ils investissent, plus la précarité augmente...Allez chercher pourquoi...Désolant.


                                • republicain 21 janvier 2020 19:46
                                  Pour Assouline et ceux qui ne comprennent pas le paradoxe français
                                  Les entreprises françaises investissent davantage que la plupart de leurs voisines européennes. Pourtant, les effets de ces dépenses sur l’économie sont peu visibles, que ce soit sur le plan de l’emploi ou du commerce extérieur. Ce phénomène s’explique peut-être par le choix des industriels de miser sur la conception des produits au détriment de la production. 



                                  Si on se focalise sur les industries de fabrication, le taux d’investissement en France, c’est-à-dire les dépenses d’investissement par rapport à la richesse créée, est de 25,7% contre 19% en Allemagne en 2016. Seule la Suède fait mieux.

                                  Pourtant, malgré davantage d’efforts la productivité est « comparable en France et en Allemagne », note l’étude. De même, de précédents travaux ont démontré que pour résorber son déficit commercial, la France doit améliorer le « rapport qualité-prix » de ses produits. Des investissements soutenus devraient donc logiquement améliorer la qualité des produits « made in France » et les rendre plus compétitifs. Ce n’est pas ce qui s’est produit. Au contraire, la part de marché française dans les exportations mondiales a recommencé à chuter en 2017.

                                  Bref, « on ne trouve pas », dans les indicateurs économiques habituels (PIB, balance commerciale...) « de traduction de cet effort supérieur [d’investissement] en France », résume l’étude.

                                  En revanche, celle-ci bat en brèche l’hypothèse selon laquelle les entreprises françaises devraient, plus que les autres, dépenser pour se mettre en conformité aux normes et réglementations du pays. Ce n’est en tout cas pas cela qui expliquerait ce niveau soutenu d’investissements dans l’Hexagone.


                                  Parmi les raisons qui expliqueraient ce « paradoxe » français, les auteurs ont constaté la faiblesse des investissements dit « matériels », autrement dit en équipements et en machines, des entreprises françaises. 

                                  Le taux d’investissement en machines et équipements atteint 6,2% en France en 2015, soit moins que son niveau d’avant crise. À l’inverse, il s’élève à 7,7% en Allemagne et 15,1% en Italie. 

                                  En plus, les entreprises françaises préfèrent renouveler leur matériel plutôt que de le moderniser ou d’augmenter leurs capacités de production. D’après l’étude, cet arbitrage peut expliquer en partie la moindre efficacité de l’investissement en France, car miser en priorité sur le renouvellement des machines « ne contribue pas a priori à améliorer l’offre de produits et donc la compétitivité ».

                                  Selon les auteurs, les dispositifs incitatifs mis en place sous le quinquennat de François Hollande n’ont pas montré d’effets significatifs. Et les mesures prévues par Emmanuel Macron ne devraient guère améliorer la situation.

                                  Innover en France, produire à l’étranger ?

                                  Si les industries françaises dépensent peu en investissements matériels, elles mettent en revanche le paquet sur « l’immatériel », qui regroupe un champ vaste : de la recherche et développement (R&D) aux les logiciels, en passant par la formation et la publicité. Ces dépenses sont plus élevées qu’aux États-Unis et se rapprochent du niveau de la Suède.


                                  Les industries tricolores mettent surtout le paquet sur la R&D, qui « apparaît comme la première destination des efforts d’investissement du secteur ». En effet, sur 10 euros investis, 4,30 euros partent dans la recherche (cette part est similaire en Allemagne). Le phénomène a été encouragé par la réforme en 2008 du « CIR », le fameux « crédit impôt recherche ».

                                  Là est le cœur du « paradoxe » français, car en théorie stimuler l’innovation devrait améliorer la qualité des produits et redresser les parts de marché à l’export des entreprises françaises. Or, on l’a vu, ce n’est pas le cas. Les auteurs notent cependant que cette stratégie peut être « encourageante pour le futur », car on peut considérer que les effets de ces investissements sont « plus longs à se matérialiser ».

                                  Ils avancent aussi une autre hypothèse, selon laquelle, les entreprises françaises auraient choisi de mettre le paquet sur la qualité de la conception des produits, au détriment de leur production. Mieux, les industries tricolores auraient choisi de satisfaire la demande extérieure, non pas en exportant, mais en implantant leurs sites de production à l’étranger.

                                  « Pour les groupes français en question, la France verrait ainsi se réduire son rôle de site de localisation d’activités de fabrication mais conserverait un rôle important pour les activités des sièges sociaux avec, à la clé, d’importants investissements immatériels (R&D, logiciels, publicité, etc.). »

                                  On comprend mieux le paradoxe français , les profits de nos entreprises sont investis à l’étranger , d’où le record d’ide sortants


                                  • pallas 21 janvier 2020 20:20
                                    republicain

                                    Bonsoir,

                                    On ne peut pas dire que le français brille par son intelligence.

                                    Les exemples sont nombreux.

                                    Mise a part le bla bla, et bla bla.

                                    Du vent

                                    Il est facile de changer le langage, la syntaxe, le verbe.

                                    Salut


                                    • sleeping-zombie 22 janvier 2020 16:21

                                      Hello,

                                      (question bête d’un type qui n’y connait rien)

                                      si on fait la séparation entre « entrants » et « sortants », n’est-on pas sensé n’avoir que des montants positifs ?

                                      Comment expliquer le « -68000 » des USA pour les sortants 2018 ?

                                      .. finalement, c’est quoi, concrètement un « IDE » ?

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