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Accueil du site > Tribune Libre > Je ne suis pas Grec

Je ne suis pas Grec

Si en Suisse des blogs se sont enflammés pour la Grèce depuis le référendum, certains blogueurs français ont carrément joui ! Pour témoin ce titre emblématique : « Je suis Grec. » Pour ma part, réflexion faite, je ne suis pas Grec.

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D’abord ce « Je suis machin » n’a aucun sens ici. Mis à toutes les sauces il devient comme un vieux torchon qui a trop servi. L’inflation du langage tue le sens. A moins de l’utiliser en provocation, comme l’excellent site la cause des hommes qui diffuse l’image 1.

Plus symptomatique : tous ces tenants du « Je suis Grec » ont en commun d’utiliser la posture de Tsipras pour exprimer leur excrétion du monde qui les nourrit. Le mythe de David contre Goliath fait recette chez nos voisins. La victimisation est un business. Je lis ailleurs : La Grèce esclave de la dette. Cela voudrait-il dire esclave d'elle-même ?

Je ne suis pas opposé aux frontières quand elles permettent de poser une identité et d’ouvrir un champ de négociations avec d’autres communautés. Poser les différences par des frontières c’est reconnaître que l’amitié entre les peuples n’est pas un fait acquis et qu’elle se construit sur la reconnaissance et le respect mutuel. Mais je ne suis pas non plus opposé par principe à l’Union européenne, bien que je lui trouve un déficit de démocratie et une volonté hégémonique sur trop de choses. Quoique que cela se discute aussi. 

Et surtout je pense qu’elle s’est faite un peu trop vite. Mais c’est un autre débat. Je suis enclin favorable à un régionalisme intégré dans un plus vaste ensemble, pour de nombreuses raisons, tout en constante que l’on ne peut freiner certaines décisions supra-régionales au nom de la défense de trois arbres et deux cascades. On ne peut aller trop loin dans ce sens sans risquer la décomposition ou l’incohérence des Etats dont, jusqu’à preuve du contraire, l’utilité se fait encore sentir. Sans cohérence, le pouvoir devient aussi dangereux qu’un tigre acculé.

Dans la question grecque l’UE a commis des erreurs. Ce pays n’était visiblement pas prêt à l’euro. La Grèce a reçu beaucoup d’aide de l’UE. Où en est-elle ? Qui est responsable de la situation ? La Grèce d’abord en tant que nation. Mais l’UE aurait pu être plus circonspecte. Elle a fait un pari. Son empressement lui confère une part de responsabilité. Pour autant on peut aussi comprendre que les créanciers soient aujourd’hui refroidis.

 

Gueule de bois

Aujourd’hui les pourfendeurs de l’Europe doivent déchanter. La gueule de bois les guette. Car ce 10 juillet le premier ministre grec, monsieur Tsipras, admet quasiment toutes les demandes européennes. Le seul point qui sera discuté est la gestion de la dette. Pour le reste c’est comme si le référendum n’avait pas eu lieu.

Qu’en penser ? Tsipras a-t-il cherché une nouvelle légitimité ? Un supplément d’honneur ? Ou simplement à découpler l'aide financière de la gestion de la dette ? Possible. Mais j’y vois aussi un potentiel défaussement : si les choses se passent mal ce sera la faute au peuple qui a voté non, pas à ses gouvernants. Drôle de manière de faire.

Au-delà d’un référendum organisé très, très rapidement, donc sans le temps d’un véritable débat public (tant pis pour la démocratie), que penser de ces appels à la solidarité avec les grecs ? Ils viennent principalement d’une gauche désorientée, qui croyait encore il y a peu que la dignité des peuples était retrouvée grâce au référendum. Or le peuple grec agit selon les règles d’un nationalisme que l’extrême-droite ne renierait pas. La confusion règne. Mais ça on le sait, et pas qu’en politique. D’un autre côté c’est peut-être une bonne période pour changer les paradigmes et les vieux clivages éculés. Les crises ont souvent une fonction correctrice.

Une femme grecque disait aux infos, il y a quelques jours, que l’Europe s’occupait trop de finance et pas assez des humains. Cette accusation est discutable. Elle se nourrit justement du mythe de David contre Goliath. Le mythe remplace-t-il désormais la lucidité ? Je le crains et je n’exclus pas que l’on ouvre ainsi la porte à toutes les dérives émotionnelles, dont on sait qu’en politique elles mènent parfois en enfer. Mais en positif on peut aussi voir que la construction européenne est en panne d’un nouveau mythe pour l’ancrer dans les coeurs, et que sans mythe les garde-fous politiques sont plus faibles. Après tout la gauche a bien ses mythes : pourquoi l'UE n'aurait-elle pas les siens ? Le désir d'Europe a du sens.

Je n’ai pas d’idée sur ce qui serait bon pour les Grecs, ni sur ce qui se passe dans les couloirs. Je suis un simple spectateur, sensible à la solidarité nécessaire entre les humains, mais convaincu que l’on doit aussi s’aider soi-même sans tout attendre des autres. Le souci de l’humain n’est d’ailleurs pas entièrement du ressort des nations. A moins que l’on ne désire l’instauration d’un contrôle toujours plus grand de l’Etat sur les individus.

Alors, non, je ne suis pas Grec.


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37 réactions à cet article    


  • confiture 13 juillet 2015 12:09

    « Je suis qui ? » non mais cet homme est un gigantesque nombril...


    • hommelibre hommelibre 13 juillet 2015 22:42

      @confiture

      Gigantesque nombril ? Venant d’un français, c’est l’hôpital qui se fout de la charité...
       smiley

    • Ben Schott 13 juillet 2015 12:40

       
      « Je n’ai pas d’idée sur ce qui serait bon pour les Grecs »
       
      Alors pourquoi écrire un énième article niais sur la Grèce ?
      Non, vous n’êtes pas Grec, vous n’êtes pas spécialement Français (« je suis enclin favorable à un régionalisme intégré dans un plus vaste ensemble »), et vous ne serez jamais Européen non plus, à part dans vos rêves.
       


      • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 13 juillet 2015 12:42

        Alors voilà, les mythes sur les grecs ont étés déconstruits un à un, riches, fainéants... zou !

        Fallait bien qu’il y en ait un qui arrive sans avoir quoique ce soit à dire.

        Rappelons que les grecs n’ont souhaité renégocier une dette impossible à payer, et l’on a tout vu : souvraineté, frontières, Russie, USA, Sarko sorti du bois... yen a même un qui a dit qu’on devait rétablir la royauté en France.

        Non hommelibre, tu n’es pas grec, t’es français et c’est pour ça qu’on t’aime !


        • howahkan Hotah 13 juillet 2015 13:04

          Plus symptomatique : tous ces tenants du « Je suis Grec » ont en commun d’utiliser la posture de Tsipras pour exprimer leur excrétion du monde qui les nourrit

          salut

          le vocable « libre » sans la précision libre de quoi n’a absolument aucun sens..pour moi , ce mot est surtout utilisé par le maitre à tout bout de champs pour créer une réaction instinctive positive pour essaye de faire passer l’innommable....il signale pour celui qui sait que derrière il y aune arnaque

          quand à l’expression « ce monde qui les nourrit », ceci est tout aussi superficiel et bien sur tout aussi faux, que le reste..car ce qui nourrit les humains c’est la collaboration et le VRAI travail collectif qui devrait être partagé à égalité...

          le vrai travail que ne connaitrons jamais les parasites comme banquiers, politiques, juges, journalistes, artistes policiers ,militaires, chômeurs forcés à l’être, etc etc etc

          ces parasites qui sont au sommet bien sur...

          quand à l’argent qui n’a jamais rien fabriqué, cela n’est donc pas un problème ..
          ce monde est encore pour le moment et depuis genre 2500 ans dirigé par des voleurs violents et criminels parasites du vrai travail qu’ils ont asservi et qui disent ceci : sans nous vous n’aurez rien du tout

          ce qui est une inversion totale,car la réalité est exactement à l’opposé..sans réel travail nous aurions tous disparus depuis le début,

          dans l’histoire le voleur parasite et fainéant qui domine est le berger et c’est lui qui a besoin du mouton pour exister en tant que tel , le mouton lui n’a aucunement besoin du berger il ne le sait pas encore..

          le mouton étant le plus nombreux la question du changement radical le concerne lui seul..que veut le mouton ??

          Mais avant tout ne suis je donc que un mouton ? etc etc.....


          • bernard29 bernard29 13 juillet 2015 13:59

            La question de la dette, de sa légitimité et de sa renégociation, n’est pas qu’une question grecque . Elle est cruciale actuellement pour une Grèce exsangue économiquement , mais cette question touche de nombreux pays (Espagne, Italie, et France ... ), et elle se fera de plus en plus sentir. .


            • bernard29 bernard29 13 juillet 2015 15:12

              @bernard29

              allez lire cette tribune , vous y apprendrez quelque chose

              « la crise grecque ; un-armistice qui ne résout rien » en page « Idées » de Libération. http://www.liberation.fr/debats,18 


            • hommelibre hommelibre 14 juillet 2015 07:22

              @bernard29

              Merci pour ce lien. L’analyse est claire, mais on le savait déjà un peu, il me semble. La disparité des économies entre pays européens subsiste. La construction de l’UE est allé trop vite à un moment. 

              Que faire maintenant ? La sortie de l’euro aurait demandé d’énormes sacrifices aux grecs. Mais même dedans ces sacrifices vont continuer. Le souverainisme semble être un idéal aujourd’hui pour ceux qui contestent l’Europe ou l’euro. Etrange boucle qui voit une certaine gauche boucler une boucle historique en reprenant à son compte et en présentant comme libérateur un thème traditionnellement très à droite : la souveraineté nationale. On rêve ! On voit que cette opposition de gauche en France tient plus de la posture systématique et réflexe d’opposant que d’une réflexion équilibrée.

              La zone euro aurait pu être élargie plus lentement, laissant plus de temps aux accords de partenariat privilégiés entre membres de l’UE dans et hors de l’euro. A terme il pourrait y avoir un retour en arrière, même si ce n’est pas le cas aujourd’hui.

              On remarque aussi que des petits pays d’Europe de l’est ne comprennent pas que la Grèce veuille un statut spécial, alors qu’eux-mêmes travaillent à restructurer leur économie. 

              Il y a encore beaucoup de gens et de pays qui sont d’accord avec l’euro et l’Europe. Ils ne sont pas aveugles, ils ont pesé leurs intérêts.

              En l’état actuel la Grèce aurait pu rompre. Elle ne l’a pas fait. Les européens ont peut-être fait du maintien de la Grèce un symbole, comme ce fut peut-être le cas lors de son admission. Valls parle du désastre du Grexit. Et ils vont continuer à payer. 

              Annuler ou diminuer la dette grecque ? Pourquoi pas, puisque le pays ne peut payer que si on lui en prête l’argent. Comble du paradoxe. Tsipras au final sert à quoi ?

            • hommelibre hommelibre 14 juillet 2015 07:34

              @bernard29

              Je lis aussi nombre de réactions anti-allemandes. C’est n’importe quoi. Sans l’Allemagne il n’y aurait pas d’UE. Dans Marianne, par exemple, on tape sur une Allemagne non solidaire, dominatrice. Il se trouve que l’Allemagne paie beaucoup, depuis longtemps. Alors c’est encore n’importe quoi. Les responsables politiques et les intellectuels de service ne font pas leur boulot, ils se contentent de désigner un coupable facile.


              La France n’est de plus pas un modèle, que je sache. Hollande essaie de tirer des dividendes en se faisant passer pour l’homme sage. En fait il a simplement dû accepter les faits, n’ayant rien d’autre à proposer, ce que ses discours illisibles confirment. 

              La mise sous tutelle de la Grèce est évidemment une chose problématique, voire dangereuse. On sait comment des pays humiliés peuvent se venger de l’Histoire. Mais comment les grecs peuvent-ils accepter d’être sous perfusion de l’Europe et en même temps vouloir retrouver leur dignité morale ? Il y a quelque part un discours inutilisable.

            • Ruut Ruut 13 juillet 2015 15:55

              Je reste surpris, le résultat est a l’opposé du résultat des urnes....
              Attendons son explication.....
              A croire qu’une fois dans la zone euro, la démocratie n’existe plus et le peuple n’est juste bon qu’a se faire tondre.


              • Le421... Refuznik !! Le421 13 juillet 2015 18:02

                Tout ce bordel parce qu’un type (de gauche en plus, quelle horreur !!) a voulu prendre les problèmes à bras le corps et voir les choses en face.
                Parce qu’un gars a décidé que ça suffisait comme ça l’escroquerie en bande organisée, voilà que tout le monde se ligue contre lui.
                Parce que, qu’est-ce qu’il a fait Tsipras à part être le représentant d’un peuple qui en a marre de se faire tondre. Au cas où vous ne le sauriez pas, les riches armateurs ou les religieux n’ont pas voté pour lui.
                En outre, il n’est en place que depuis Janvier et on dirait que les 50 dernières années en Grèce ont été (mal) gérées par Syriza.

                Faut quand même avoir un minimum d’honnêteté, au moins vous, les simples citoyens !!
                On n’a jamais vu un gouvernement trouver des solutions en 24H à coup de baguette magique.


                • Le421... Refuznik !! Le421 13 juillet 2015 18:03

                  @Le421
                  Ah oui !! Au fait, moi, je suis français... Pour répondre au titre !!


                • hommelibre hommelibre 13 juillet 2015 23:21

                  @Le421

                  Le nationalisme a encore de beaux jours devant lui. Cela me rappelle une autre époque...

                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 08:36

                  @hommelibre
                  Vous confondez nationalisme qui est la haine des pays des autres, et le patriotisme qui est l’amour pour son pays, lequel ne rencontre que des problèmes depuis l’ Union européenne.
                  La Suisse, ni dans l’ UE, ni dans l’euro, se porte comme un charme. L’Islande et la Norvège itou.


                • hommelibre hommelibre 13 juillet 2015 18:21

                  Je ne m’attendais évidemment pas à être approuvé sur cet article...



                  • hommelibre hommelibre 13 juillet 2015 22:38

                    @Minipsig :


                    Un article est un article même s’il ne vous plaît pas. 
                    Le français ? Oui, j’ai oublié d’ôter un mot et je n’ai pas vu deux bugs de correcteur. A moins que ce soit ma manière décrire qui vous dérange et que vous ne vouliez me donner des leçons. Dans ce cas, puis-je vous signaler que Grèce ne s’écrit pas grêce ?

                     smiley

                    Votre commentaire est - je vous rends la politesse - brillamment stupide.

                    Les peuples qui votent sont responsables du choix de leurs élus. A moins que vous ne considériez que les peuples sont bêtes. Le peuple n’a pas été consulté ? Ah ? Il a élu et réélu. N’y avait-il personne, pas un seul opposant, pour regarder les chiffres de près et alerter le peuple ? Zut alors ! Si les grecs ne sont pas responsables de leur passé et de qui ils ont élus, s’ils sont irresponsables, alors la tutelle est inévitable. C’est comme ça au civil pour les individus. Pourquoi auraient-ils un passe-droit ?

                    Je dis que l’Europe a une part de responsabilité. Pour autant je ne fais pas de procès injuste. La construction européenne avait pour objectifs de tourner une page historique sur les guerres récurrentes liées aux rivalités des différents pays, et d’être plus forte sur la scène mondiale face aux autres puissances. Entre autres. Elle est allé trop vite à un moment, et il y a probablement de bonnes et de mauvaises raisons à cela.

                    Le fédéralisme en Suisse fonctionne. En Allemagne aussi, et aux USA et Canada. Il n’y a qu’en France, pays de démocratie autoritaire, où la culture est constamment clivée, que cela ne prend pas. En France on reste absolutiste. La pensée y manque de souplesse, on y aime trop la brillance de gueule et les tacles à répétitions, à une époque où les politiques deviennent plus gestionnaires qu’idéologues - liberté oblige. On peut créer un fédéralisme avec néanmoins un gouvernement fédéral fort dont les attributions sont clairement définies. Si votre pensée est encore trop archaïque pour imaginer cela, renseignez-vous quand-même. Ailleurs cela existe. Ce qui manque ce ne sont pas de nouvelles structures, ce sont des hommes et des femmes de dimension exceptionnelle qui osent. Donc ni Hollande, ni Valls, ni Merluche, ni Marine, ni Sarko. Et avec votre mentalité, Minipsig, la France n’est pas prête d’avancer.

                    Perte de souveraineté ? Partielle, fédéralisme oblige. On peut tenter de revenir à l’Europe d’avant. On verra alors la procession de pays aller à Washington en quête d’un protectorat. Cela ne sera pas très différent de maintenant.

                    Grader la souveraineté ? Ok, mais on la délimite comment ? On revient aux pays d’Oc et d’Oil ? A la Savoie sarde ? A l’Italie du Moyen-Âge ? Car la France actuelle est le résultat d’un hold-up, vu sous un certain angle, et un conglomérat de cultures très différentes.

                    La Pensée politique en France est archaïque. Avec la culture de la victime, c’est un problème actuellement insurmontable. Il n’y a pas d’espoir pour ce si beau pays, pays que j’aime.

                  • hommelibre hommelibre 13 juillet 2015 22:40

                    @Minipsig

                    Si vous ne me laissez qu’un choix binaire, je n’ai rien à répondre. Je ne suis pas assez archaïque pour vous.

                    Entre être grec ou Sachs, il y a de l’espace. Beaucoup d’espace. Vous devriez regarder, c’est surprenant l’espace qu’il y a.

                  • hommelibre hommelibre 13 juillet 2015 23:16

                    @Minipsig

                    La démonstration de ce que j’écrivais précédemment... 

                    Vous êtes incapable de vous remettre en question et de la moindre amorce de dialogue. Et la majorité n’a pas raison parce qu’elle est la majorité. La critique mutuelle n’est pas encore interdite. Ça ce sont les intégristes qui le voudraient. Et puis les français ne se privent pas de tacler les suisses. Alors, à moins que vous ne mettiez un mur aux frontières, il faut vous y faire. 


                  • hommelibre hommelibre 13 juillet 2015 23:19

                    @Minipsig

                    Et non, vous ne faisiez pas allusion à mes commentaires sur les français, mais sur la langue française. Relisez-vous au moins avant de dire des bêtises :

                    « Déjà vous avez un sacré problème avec la langue française. Je passe sur les passages en question tellement ils sont nombreux. »

                  • hommelibre hommelibre 13 juillet 2015 23:34

                    @Minipsig

                    Vu votre mépris pour vos contradicteurs, je ne sais pas s’il faut vraiment vous répondre :

                    « Sur ce j’ai perdu assez de temps avec vous. »

                    Vous croyez sans doute que les Suisses ne vivent que sur l’argent des autres ? Ah, le stéréotypes glorieux une pensée kleenex, qui révèle une autocomplaisance sans limites. 

                    Les Suisses ont bossé dur, ils bossent, ne se plaignent pas à tout propos, ne sont pas forts en gueule. En 1850 beaucoup ont émigré vers d’autres cieux parce qu’en Suisse c’était la famine.

                    Et je n’ai personnellement pas voté contre l’Europe à l’époque, même si aujourd’hui mon point de vue est plus nuancé.


                  • hommelibre hommelibre 13 juillet 2015 23:37

                    @Minipsig


                    Ah bon ? Vous disiez quelque chose de précis et d’intelligible ?

                    « non je faisais bien allusion à votre commentaire sur les français, ma remarque sur votre syntaxe se limitait à ce que j’ai dit dans mon premier commentaire. »


                    Ben tiens... 

                    Comme vous le disiez :

                    « Mais bon les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait. »

                  • hommelibre hommelibre 13 juillet 2015 23:59

                    @Minipsig


                    Il en faut plus pour me vexer, et surtout de meilleur niveau. Je ne sais pas à qui vous vous adressez avec ce dernier commentaire ridicule. Démonstration, une de plus.

                    J’arrête. 

                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 08:37

                    @hommelibre
                    Les citoyens ne sont en rien responsables des mensonges des candidats et des médias.


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 08:46

                    @hommelibre
                    Vous dites autant de sottises que de phrases. On dirait TF1...
                    Mais rien n’est perdu ! Fréquentez donc le site de l’ UPR, le 2e site politique le plus consulté de France, vous y apprendrez le dessous des cartes qu’on nous cache depuis 40 ans.


                  • Ben Schott 14 juillet 2015 10:01

                    @hommelibre
                     
                    « Car la France actuelle est le résultat d’un hold-up, vu sous un certain angle, et un conglomérat de cultures très différentes. »
                     
                    Alors pourquoi voudriez-vous faire avec l’Europe ce que vous contestez avec la France ? En quoi l’Europe actuelle ne serait-elle pas moins « le résultat d’un hold-up » ?
                     


                  • titi titi 13 juillet 2015 19:38

                    Pour ma part je n’avais aucun doute sur l’issue des négociations.

                    Aucun dirigeant Européen n’avait les baloches pour mettre la Grèce dehors
                    Aucun dirigeant Grec n’avait les baloches pour en sortir.

                    C’est un non évènement.
                    J’en étais tellement sûr que j’avais même essayé d’acheter la semaine dernière (pas beaucoup, je ne suis pas très riche) de la dette grecque. Mais ma banque a bloqué l’ordre.

                    Tout ça ce n’était que du cirque !!

                    Je vais devoir me rabattre sur la dette souveraine du Venezuela ou de la Bolivie.
                    Ils servent quasiment 30% d’intérêts...
                    Y’a bon la révolution bolivarienne !!! Surtout ne changez rien !!


                    • Pierre Régnier Pierre Régnier 14 juillet 2015 09:01

                      hommelibre

                       

                      Vous devez aller plus loin. Ici, pas plus que Tsipras ou Varoufakis vous ne condamnez le pire : ce « détail » du Traité de Maastricht, confirmé par la suite, qui très explicitement soumet les peuples européens aux lois du marché.


                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 09:14

                        @Pierre Régnier
                        Exact, ce sont les Traités européens qui en laissant circuler les hommes, les capitaux, les services et les marchandises, ont ouvert la porte à la mondialisation.
                        C’est à dire à la concurrence de chacun contre tous, au niveau européen, et au niveau international.

                        « D’où vient la mondialisation ? » par Asselineau


                      • Osis osis 14 juillet 2015 09:14

                        Pas eu le courage de lire jusqu’au bout.
                        Ne m’en voulez pas, je n’aime pas trop les pigistes.

                        Je sais qu’il faut bien gagner sa vie, mais tout de même...


                        • fcpgismo fcpgismo 14 juillet 2015 09:27

                          Ce pseudo (hommelibre )ne peut être que celui d’un imposteur alors le reste !



                          • egos 14 juillet 2015 10:04

                            L’empire Eclaté, remake


                            La condition préalable à la constitution d’un ensemble géopolitique viable, les Etats-Uinis ie exemple récent de qqs siècles, réside en premier lieu ds une langue , garantie incontournable à l’établissement d’us et coutumes partagées, d’une gestion de la cité donc des affaires et de la finance juste efficace, accessoirement l’élimination des indigènes et de leur culture, les indigènes sont nombreux et parfois rusés ici.

                            L’Europe, le Parlement et la commission Européenne, c’est un peu le mix de la Rome Papesse dite la Grande Babylone ou Grande P..., au faîte de son influence, 
                            peuplée de curés dépravés , shootésaux psaumes de l’économie libérale.

                            Tour de Babel ,Mur de Berlin, Ligne Maginot , Muraille de Chine qui se rigidifient et se fragilisent à mesure qu’on les renforce ;

                            tt ceci finira bien par s’effondrer ss son propre poids, 

                            beau spectacle en perspective.

                            • Jean Keim Jean Keim 14 juillet 2015 10:22

                              Les moments les plus entiers de notre vie sont quand nous sommes dans l’action sans pour autant étre qq. chose.

                              Je ne lis plus sinon en diagonale les articles sur la Grèce et à chaque fois je ne cherche pas (plus) à démêler le vrai du faux car il ne peut être ni dans l’expression d’une opinion, ni dans la recherche d’une solution, le problème grec est un problème humain, un problème planétaire de terriens.
                              Bien évidemment il y a des mesures palliatives et urgentes à mettre en place et cela c’est le travail des experts, ils sont légions bien que même dans l’urgence ils seront encore enclins à se chamailler.
                              Comme à chaque fois, un problème est isolé et analysé, nous allons dans nos banques de données (notre propre savoir ou des savoirs extérieurs mais c’est la même chose) chercher des cas similaires et des solutions déjà mises en œuvres et réagissons en conséquence et parfois ça marche et souvent ça fait long feu et pour mettre le feu nous sommes incomparables, mais jamais au grand jamais la source des problèmes n’est véritablement identifiées, c’est toujours la faute des grecs ou celle des financiers, des armateurs, des popes, etc., mais ce ne sont que des vocables et toujours derrière il y a des individus, le monde est la totalité de ses composantes et chaque unité élémentaire est le monde et c’est là que se situe la sources de TOUS les problèmes, nous sommes le problème, je suis le problème, le dire n’est pas suffisant, je suis celui qui analyse et qui en fait un problème.

                              • Jean Keim Jean Keim 14 juillet 2015 14:30

                                @Jean Keim
                                L’Europe est une belle idée, elle n’est pas en soi une erreur pas plus que sa monnaie commune, l’erreur est bien ailleurs, il y a pour chaque état le désir de n’en tirer que des avantages et d’accepter la tutelle de la finance et l’ingérence flagrante des USA. 

                                L’Europe n’est pour le moment qu’un assemblage hétéroclite d’états en compétitions économiques et donc avec des intérêts contraires, le bien étre des européens n’est pas pour le moment un objectif, ce serait même le contraire. 

                              • Pierre Régnier Pierre Régnier 14 juillet 2015 10:44


                                Fifi

                                 

                                Dans la vidéo que vous nous invitez à regarder, François Asselineau et les reportages qui le précèdent montrent bien, avec beaucoup de clarté, pourquoi l’Europe de Maastricht est une gravissime erreur.

                                 

                                Il reste cependant à élaborer, contre l’économisme mondialisé, le socialisme qui prendra en compte - et prioritairement - la nécessité, le devoir, des pays riches d’aider les peuples les plus pauvres à sortir de la misère, donc de les aider à se développer plus vite, même si les pays riches doivent pour cela régresser en termes de richesse matérielle.

                                 

                                C’est facile à dire mais j’avoue ne pas savoir, dans la situation d’in-humanisme, d’anti-humanisme où nous sommes rendus, comment il faudrait s’y prendre. Je sais seulement que ça ne peut pas se faire tant que la croissance de la production et de la consommation globales sera présentée comme un évident progrès, voire même comme le but de la vie sur terre.

                                 

                                On peut au moins affirmer sans se tromper que décroissance de la population, de la production, de la consommation, et répartition radicalement différente des richesses est l’alternative indispensable à la folle philosophie dominante.

                                 

                                Déduction corrélative : nécessité d’une ABSOLUE RÉVOLUTION DES MOYENS D’INFORMATION, DE LEUR POSSESSION ET DE LEUR FONCTIONNEMENT.


                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 19:26

                                  @Pierre Régnier
                                  La question de l’information et des médias est traitée dans le chapitre 3 du programme de l’ UPR.

                                  Les Français ne sont pas tous d’accord avec le type de société qu’ils souhaitent. Inutile de perdre de l’énergie et de se diviser. Ce qui est sûr, c’est qu’ aucune autre société n’est possible en restant dans l’ UE, que celle décidée par les banksters.


                                  La politique, c’est de savoir quelles sont les priorités. Pour l’ UPR, c’est de rassembler une majorité de Français pour sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN.
                                  Sur un programme de consensus, en laissant de côté les questions qui divisent, (Dette, immigration, énergies)

                                  L’UPR veut instaurer le referendum d’initiative populaire. Ensuite, les Français décideront :
                                  sur l’écologie, le social, la consommation, la répartition des richesses, payer la dette ou pas, ou en partie, quelles énergies nous voulons ? quelle immigration ? etc.

                                  Actuellement, à part des questions sociétales, les citoyens ne décident de rien.


                                • Pierre Régnier Pierre Régnier 15 juillet 2015 06:58

                                  Fifi

                                   

                                  Il est certain que la volonté de renationaliser TF1, présente dans le point 3 du programme de l’UPR, tranche avec la démission généralisée de presque tous les autres partis politiques - fausse gauche au pouvoir comprise - face à la scandaleuse privatisation décidée par Chirac.



                                • alinea alinea 15 juillet 2015 10:04

                                  La Grèce, comme les pays baltes, de l’est et de l’ancienne Yougoslavie, fait partie de ce plan américain, pour affaiblir l’UE ; les US y voulaient même la Turquie, mais là, ça a coincé !
                                  Ce sont des américains du nord qui ont magouillé les comptes pour pousser la porte de l’enfer aux Grecs...Ce sont les américains du nord qui ont bataillé pour qu’on ne l’exclut pas.
                                  Être Grec, c’est s’identifier au faible, dans nos contes, dans nos histoires ; c’est être un peu enfant, épris de justice, rempli d’empathie ; certes, il vaut mieux s’identifier au vainqueur, quitte à fermer les yeux sur ses horreurs !!

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