John Fredenberger accuse la BRI d’assassinats au Bataclan
L'avocat américain John. C. Fredenberger lors d'un débat sur la peine de mort organisé à la cour d'appel de Paris, n' a pas hésité à porter de graves accusations à l'encontre de la célèbre brigade d'intervention et d'enquête. J. C. Frendenberger se positionne en faveur de la peine capitale. Thierry Paul Valette
Mercredi 20 juin se tenait à la cour d'appel de Paris un débat sur la peine de mort. Étant invité à participer et intervenir au sein de la cour d'appel de Paris, j'ai donc préparé mon intervention. Le cadre est magique mais surtout historique. C'est dans cet lieu chargé d'histoire que le Maréchal Philippe Pétain avait été jugé. Pour contradicteur se tenait au sein de l'estrade l'avocat américain John C. Fredenberger.
La brigade d'intervention et d'enquête © Thierry Paul Valette
Présentations faites, les débats ont commencé. L'ex garde des sceaux Marylise Lebrenchu, avec humanité, explique sa position concernant cette sentence. Puis au tour de l'avocat de s'exprimer... Très vite les visages ont commencé à virer au rouge jusqu'au moment ultime. Une seule raison : les accusations portées par l'avocat à l'endroit de la BRI, la célèbre brigade de recherche et d'intervention !
Par ailleurs l'avocat, sur son programme de communication, résume sa pensée...
LA PEINE DE MORT EN FRANCE : EN FRANCE-ABROGÉE OU DÉLÉGUÉE À LA BRIGADE D'INVESTIGATION ET DE RECHERCHE"
RAPPEL DE L'ARTICLE 29 (modifié par Ordonnance du 6 mai 1944 - art. 4)
Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l'identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés. Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure. La diffamation publique est passible d’une amende pouvant atteindre 45 000 euros et d’une peine d’emprisonnement d’un an. Comment caractériser la diffamation publique ?
RAPPEL DE CE QUE LA BRI EST :
Les Brigades de recherche et d'intervention (BRI), communément appelées brigades antigang ou simplement l'Antigang, sont des unités d'enquête et d'intervention de la police judiciaire française. Mis à part la BRI-PP qui dépend uniquement de la DRPJ de Paris, les autres BRI dépendent de l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO, ex-OCRB) et sont mises à disposition des DRPJ ou DIPJ, (directions régionales ou interrégionales de police judiciaire) et de leurs composantes (SRPJ, antennes PJ), ainsi que des autres services de police qui les sollicitent (sécurité publique, GIR, police d'un état étranger, etc.) La plus ancienne des BRI est celle de la Préfecture de police de Paris ou BRI-PP1. En cas de crise, elle forme la brigade anticommando (BAC), avec le renfort d'autres unités de la PP. On parle également de BRI en formation BAC ou de BRI-BAC. La brigade anticommando fait partie, avec le RAID et les GIPN implantés outre-mer, de la Force d'intervention de la Police nationale.
Selon donc les propos de l'avocat, la peine de mort existe en France et c'est la BRI qui est chargée d'executer les peines... Par ailleurs, il n'avait pas hésité à les pointer du doigt pendant le débat concernant les attentats du Bataclan... Les familles apprécieront et les services concernés également. Libre à eux d'engager d'éventuelles poursuites...
Nos policiers sont confrontés à la montée d'une forme d'hostilité. Oui des dérives policières existent et sont fort heureusement souvent condamnées. Seulement jeter l'opprobre sur une profession entière est inacceptable. Ces accusations d'assassinats sont inadmissibles !
Thierry Paul Valette, Christophe Hondelatte et Marylise Lebrenchu
La peine de mort au États-Unis montre les limites de sa non-efficacité . Les couloirs de la mort demeurent des zones de non-humanité et les problèmes de la socièté americaine sont toujours aussi nombreux : meurtres, viols, tueries , utilisation des armes librement, etc. Quant aux violences policères aux États-Unis, elles restent meurtrières et sont un véritable fléau de socièté dont sont principalement victimes les minorités.
Thierry Paul VALETTE
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