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Accueil du site > Tribune Libre > L’argent a dissout le politique et la démocratie

L’argent a dissout le politique et la démocratie

Quelle horreur s’exclament les blanches colombes républicaines, les marchés ont eu la peau de Papandréou et Berlusconi. C’est un désastre démocratique ! Si le printemps arabe a vu les peuples chasser Ben Ali et Moubarak, alors l’automne des marchés s’est révolté contre les chefs d’Etat grec et italien et les ont mis à la porte. Cela s’est fait dans la douceur, pas besoin d’immolation, d’intrépides blogueurs, de jeunes exécutés sur les places publiques par une méchante police dictatoriale. Le renversement des dirigeants par les marchés se joue dans les alcôves du pouvoir, entre gentlemen en costard, en discutant et en plaçant à la direction deux experts en économie, pour rassurer. Les peuples veulent de quoi manger et du travail, alors ils se révoltent. Les marchés veulent rentabiliser leurs investissements et se faire rembourser les créances, alors ils se fâchent. C’est la loi de l’argent qui domine alors que quelques commentateurs niais feignent l’étonnement et semblent découvrir que les sociétés sont maintenant régies par l’ensorcellement financier. Le phénomène est quand même assez ancien. L’argent est la valeur dominante dans nos sociétés. Pour s’en convaincre, il suffit de constater à quel point le chiffrage et la comptabilité ont envahi les discours médiatiques des journalistes et politiques. A la une, place de choix accordée aux marchés et aux fluctuations de la bourse. Berlusconi et Papandréou sitôt partis que nos médias se foutent royalement du sort des Italiens et des Grecs mais nous abreuvent des nouvelles en provenance des marchés qui ont bien ou mal réagi. Un peu comme si dans une croisière plutôt secouée on s’inquiétait de la reprise de la puissance dans la salle des machines en ignorant comment se portent le personnel et les passagers.

 L’argent ne domine pas seulement les discours venus des autorités médiatiques. Il a aussi pénétré toutes les couches sociales. Observons ces gens en larmes après avoir gagné 5000 euros dans un jeu télévisé, ou bien remporté une vitrine de cadeaux. Combien ça coûte le juste prix, se demandent en chœur Lagaf et Pernaud. En flânant parmi les passants un dimanche ensoleillé, on finit toujours par entendre quelques amis ou connaissances parler de fric. Et souvent, ce ne sont pas les plus démunis qui en causent et se plaignent de la vie chère. Le prix est d’actualité, il est aussi dans l’actualité. Les augmentations, les réductions, les salaires, les avantages, les matières premières, le carburant, les légumes, tous ces chiffres ont leur quart d’heure de célébrité dès lors qu’ils fluctuent, comme s’ils faisaient exprès de sortir de la moyenne pour qu’on parle d’eux. Cela ne date pas d’hier. Et si l’on se souvient bien de la campagne électorale de 2007, on entendra l’Astérix du pouvoir d’achat proposer de gagner plus en travaillant plus. Hélas, la potion magique qui muscle les revenus n’a concerné que quelques-uns, essentiellement les plus hauts protégés par le bouclier fiscal et ceux qui ont pu bénéficier des heures supplémentaires défiscalisées. La société est marquée par les inégalités certes, mais elle est aussi dominée idéologiquement par une valeur, l’argent, omniprésent dans les médias et les discours politiques. Des mots nouveaux sont apparus pour servir la sémantique du fric. Les gens ont découvert les subprimes en 2008. Les CDS n’ont pas encore de visibilité médiatique mais le triple A, c’est du solide. Un bon mot attribue à Sarkozy cette formule pas sibylline pour un sou : entre Carla, le triple A et moi, c’est du solide !

 Comme on le voit, l’impact de la dette influe de tout son poids la rhétorique politicienne. Le développement durable n’a plus la cote. On est passé à la rigueur durable. Les Français ne savent plus très bien où vont les politiques mais ils savent ce qu’ils veulent. Leur principale préoccupation étant de maintenir leur situation, ou à défaut, de faire en sorte qu’elle soit à peine réduite. Les Français sont à l’image des marchés. Les investisseurs ne cherchent plus des profits de dingue. Ils veulent au moins récupérer leurs billes et si possible, obtenir un rendement de père de famille. Les questions d’argent dominent complètement la société et donc, sont présentes dans les intentions politiques diffusées alors que la campagne pour 2012 se met en route. L’argent et la sécurité, voilà les deux thèmes de la politique actuelle. Et comme ces thèmes sont assez creux, alors les politiciens inventent des formules pour amuser la galerie. Luc Châtel, le ministre de l’école primaire, suggère un affrontement entre Astérix et Babar en 2012. Hollande à la babarre, c’est plus ringard que Giscard à la barre, se disent en rigolant les militants de l’UMP. Hollande, c’est même un capitaine de pédalo nous dit Mélenchon. Le pilier de bistrot surenchérit en affichant une perplexité de circonstance avant de s’exclamer, oui, bien sûr, la politique pédale dans la semoule. Mais la semoule, elle augmente, comme le riz, le café et la baguette, ma brave dame ! On en revient toujours à l’essentiel, au fondamental, l’argent. Les indemnités parlementaires, le loyer de Chevènement, le salaire du président. 

Si on analyse pratiquement tous les discours politiques, on constate la domination des questions d’argent. Très à droite, Marine le Pen parle d’une sortie de l’euro. Très à gauche, Jean-Luc Mélenchon veut aller chercher l’argent chez les financiers, ce qui est plein de bon sens puisqu’il faut prendre l’argent où il est, mais l’argent est bien défendu. Entre les deux, Nicolas Sarkozy et François Hollande doivent répondre de leurs propositions pour budgétiser leur programme et réduire le déficit. Au milieu, François Bayrou parle de la dette en criant victoire comme s’il avait enfin été entendu, lui qui avait tiré le premier sur ce point. Cela dit, cette victoire ne fait pas de Bayrou un prophète de l’économie. Il avait soulevé le problème de la dette d’un point de vue moral, au nom de la préservation de l’avenir des jeunes générations. Et si les politiques prennent enfin le problème de la dette, ce n’est pas pour l’avenir des jeunes mais pour éviter l’engrenage du déficit et risquer la faillite. La situation est donc sauvée, les jeunes pourront travailler pour payer les retraites, les rentes et rembourser la dette.

 Les discours politiques ont été dissous par l’argent qui n’a pas d’odeur et en tant que valeur sociale et politique, se caractérise par son vide abyssal. L’argent est ce trou noir qui a absorbé l’invention sociale, l’innovation politique, l’imaginaire public. L’essentiel des programmes politiques se réduira à des questions d’argent. Qui va participer à la rigueur, qui va avoir des augmentations, qui va être taxé, qui sera exonéré par les niches fiscales, quels postes seront supprimés et le tout, bien entendu doit être chiffré. Qui, quand et combien ? Cette infernale question politique va dominer la campagne électorale alors qu’un consensus sera de mise. Il faut de la croissance et bien entendu, tous les candidats affirmeront qu’ils se mettront à la tache pour soutenir la croissance. Si les uns se moquent de l’allégeance à la Bible lors de l’investiture à la Maison Blanche par le nouveau locataire, que penser alors de l’allégeance à la croissance exprimée par nos politiciens. Nul n’imagine être élu en criant haut et fort : la politique ne se fait pas à la corbeille et la croissance, elle sera ce qu’elle sera !

 Les questions d’argent sont importantes. Angéliques ceux qui pensent contourner ces problèmes. Mais inconséquents ceux qui sont obsédés par l’argent au point d’en faire une question centrale. Ils sont comme des accros à une substance, prêts à tout lui sacrifier en ayant oublié l’ivresse des débuts. Bref, l’argent est un problème à résoudre pour des millions d’individus qui en manquent mais au niveau politique, cet argent est devenu une priorité et même un fardeau. La crise financière conjuguée à la dette a asséché les finances publiques. Et si l’argent domine la campagne politique, c’est parce qu’il fait défaut et qu’il faudra proposer des coupes budgétaires ou des prélèvements supplémentaires. Pas très excitant. La politique ne fait plus rêver, ni espérer. La crainte de la perte du triple A semble tétaniser la classe politique. Les infos égrènent les chiffres économiques chaque jour. Que des questions de sous. L’argent est devenu aussi obsessionnel que Dieu au Moyen-Age.

 Le citoyen croyant posséder quelque bon sens réfléchit et se dit que cette dette est vraiment une source de problèmes et de difficultés, plombant toute espérance d’inventer une autre politique. Seul option, se serrer la ceinture. La dette a dissout le politique et fait de l’argent un problème dominant et universel. En vérité, notre citoyen se trompe sur un point, celui des causalités. Ce n’est pas la dette qui engendre un problème d’argent, c’est l’inverse, c’est la place de l’argent dans nos sociétés qui a poussé les gouvernements européens vers l’endettement. Pour preuve, les légèretés avec les critères de déficit de la monnaie unique en 2005, autant du côté de la France que de l’Allemagne et d’autres pays. Pourtant, il n’y avait pas encore de crise financière. Les sociétés manquent d’argent en général, les histoires d’argent finissent mal, en général… Peut-être a-t-on touché ici la question centrale des sociétés hyperindustrielles, la question de l’argent, du manque d’argent généralisé, toutes classes confondues puisque le bouclier fiscal sous-entend que les plus riches n’ont pas assez d’argent. Le manque d’argent généralisé n’est pas un fléau mais un problème majeur plombant le politique si bien qu’il n’y a plus de possibilité de progrès social proposé à des électeurs qui sont devenus la plupart des calculateurs. Ce qui confirme la dissolution du politique. Le problème de l’argent ne se résoudra jamais (tant que l’argent sera un problème). Car le différentiel, entre ce qui est devenu nécessaire, additionné à ce qui se présente comme désirable, et la quantité d’argent disponible, ne pourra que croître. La société hyperindustrielle a façonné un type d’homme insatisfait. Il n’y a pas d’issue hélas, même si quelque solution alternative puisse résorber les inégalités.

 Enfin si, il existe une porte de sortie, comme après le Moyen Age, quand les hommes ont commencé lentement mais sûrement à se libérer de cette emprise obsessionnelle de Dieu véhiculée par un clergé qui deviendra rusé et fera fructifier ses services théologaux, symbolisant de ce fait le passage de témoin entre le Dieu ineffable et le nouveau Dieu comptable, l’argent. En 1789, l’Eglise avait un patrimoine conséquent. Quand les hommes auront compris le mal occasionné par l’obsession de l’argent et l’inutilité des productions industrielles et des technologies de pointe utilisées dans l’acharnement perfectionniste et les causes pas défendables, alors le culte de l’argent fera place à une société débarrassée de cette religion du fric. 


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34 réactions à cet article    


  • L’ARGENT TUE TOUS LES JOURS
    .
    VOIR CHOMEURS ET SDF QU.....SE SUICIDENT...FINIES LES GUERRES TERRESTRES...ON MEURT DE MISERE.

     nous aussi nous avons notre BUSH/ SARKO pour les politiques ...non....ILS SE FONT DES TAS D ARGENT EN DEVENANT DU PRESIDENT...AUX MINISTRES...SENATEURS ET DEPUTES...LES LOBBYSTES DES MARCHANDS D ARMES...DES GROUPES FINANCIERS ET PHARMACEUTIQUES.. ILS ONT TUE LA DEMOCRATIE

    IL FAUT LES JUGER POUR HAUTE TRAHISON ENVERS LE CAPITAL...
    REOUVRIR LE BAGNE DE CAYENNE.....ET EN FAIRE UNE PRISON POUR LES CORROMPUS...POLITIQUES


    • bigglop bigglop 15 novembre 2011 19:42

      Bonsoir à tous,

      Merci pour cet article, aujourd’hui nous assistons à une grande campagne de propagande sur les jours de carence des IJSS.  En effet, cette campagne a plusieurs objectifs : -diviser, opposer les français pour mieux régner -affirmer la présomption de culpabilité : « ceux qui ont trahi l’héritage du CNR », « des voleurs ». -ne pas parler des moyens déjà mis en place pour détecter les fraudes des salariés et l’insuffisance de ceux consacrés à la fraude employeur. -appeler à la morale, l’honnêteté par des interventions moralisatrices dans les médias avec des personnages comme E. Woerth, B Apparu...

      Sans oublier :
      - durcissement de l’accès à l’aide médicale d’état
      - refus presque systématique de l’AME par les médecins, spécialistes libéraux

      - augmentation des publics fragiles : salariés pauvres, femmes seules avec enfants, jeunes, mais aussi des retraités, et la liste s’allonge.
      - insuffisance de logements, du logement d’urgence, la loi DALO inapplicable, loi de réquisition jamais mise en oeuvre.
      - deux fois plus de maladies chroniques ou graves non traitées
      http://www.maire-info.com/article.a...
      - le SAMU Social au bord de l’implosion
      - aide alimentaire européenne de la PAC diminuée de 350 millions d’euros

      Et nous payons, au prix fort, les pertes spéculatives des hedge funds, fonds de pensions, banques qui mènent les peuples à la misère...

      Ni pompiers, ni Samu social : que faire d’un SDF trouvé sur le trottoir ?

      Virgie
      Traductrice

      Si, en rentrant un dimanche soir chez vous, vous voyez la silhouette d’un homme étendu sur le trottoir dans le faisceau de vos phares, et que vous descendez immédiatement de votre voiture pour lui porter secours ; si cet homme présente des blessures certes impressionnantes (une énorme plaie au front, un œil tellement abîmé que vous savez rien qu’en le regardant qu’il est déjà fichu) mais datant visiblement de plusieurs jours ; s’il parle d’une voix empâtée par l’alcool, ce que confirment fortement son haleine et le fait qu’il ne tienne pas debout ; s’il vous demande d’avoir la gentillesse de bien vouloir le ramener dans son centre d’hébergement à 3 km de là ; alors vous avez deux solutions :

      • soit vous prenez la responsabilité de transporter cet homme blessé et en état d’ébriété ;
      • soit vous lui cassez la gueule. Vous l’amochez encore plus qu’il ne l’est déjà. Vous lui démontez la tronche.

      Parce que personne, PERSONNE le transportera à votre place :

      • ni les pompiers, qui ne prennent pas en charge une personne ayant bu sans blessures évidentes ;
      • ni le Samu social, car il ne se déplacera que si la personne n’a pas d’hébergement. Le Samu médical fera le trajet, mais constatera, comme vous, impuissant, qu’une personne qui refuse l’hospitalisation ne peut être prise en charge par leurs soins.

      Les compagnies de taxis, elles, accepteront sans rechigner une femme aux derniers stades de l’accouchement, mais refuseront catégoriquement un passager ivre sous prétexte qu’il pourrait vomir dans leur véhicule.

      Reste la police, qui, si elle daigne se déplacer, collera le quidam – qui veut juste regagner sa chambre au foyer pour regarder France 2 – en cellule de dégrisement.

      Il est alcoolique et SDF en plus

      Vous pouvez toujours le laisser dehors, ce monsieur inconnu, comme s’il n’avait jamais croisé votre chemin, parce que, comme il vous l’a dit, il est alcoolique, et SDF en plus. Les températures descendront sous les 7°C dans la nuit et, l’alcool aidant, l’hypothermie devrait le faire s’endormir vite, très vite...

      Il n’y a personne, on vous dit... Ah ! si, il y a vous. En colère, triste, vous allez le faire – difficilement – monter dans votre voiture et le raccompagner jusqu’à la grille de son lieu d’hébergement. Et ne vous éloigner que lorsque la personne qui n’a pas décroché le téléphone quand vous avez appelé une demi-heure plus tôt va répondre à l’interphone et l’admettre dans l’enceinte de l’établissement.

      Ce n’est pas cette fois qu’il mourra dehors.

      Et vous, vous avez mal. Vous avez du mal aussi... Du mal à croire que ce que vous avez vécu ce dimanche soir, ça se passe ici, en France.

      http://www.agoravox.fr/spip.php?pag...



    • Gabriel Gabriel 15 novembre 2011 09:47

      L’argent, la démocratie, c’est l’huile et l’eau. Tant que l’homme en tant qu’individu pensera unité et non globalité, je et non nous, quelque soit les guides qu’il choisit, si ceux-ci ne sont pas contrôlé par la majorité avec des règles strictes alors, la plupart d’entre eux, par faiblesse ou cupidité, sombreront automatiquement dans la corruption.


      • Robert GIL ROBERT GIL 15 novembre 2011 10:07

        Il est en péril celui qui croit qu’avoir réussi sa vie c’est d’avoir pu s’acheter une
        Rolex à 50 ans........


        • Marc P 15 novembre 2011 12:34

          En somme il ya une analogie partielle avec l’adage :

          « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants... »...

          En l’occurence non seulement on hérite de la richesse que nous lèguent nos parents, non seulement on jouit de la richesse qu’on produit par notre activité de son vivant, mais en plus on emprunte (on s’octroie par anticipation) la richesse que produirons nos enfants...

          Si bien qu’on leur lègue une planète détérioré et une ardoise à la naissance...

          C’est un tour de passe passe comptable peu glorieux...

          Bien sûr Bernard, de cela résulte la fascination envoûtante pour l’argent et la capacité de consommation qu’il fournit... Notre génération ferait bien de chercher le moyen de rompre avec cette gloutonnerie qui hypothèque gravement les conditionsde vie de nos héritiers...

          A part ça le cynisme des gouvernants et des banques n’est plus à démontrer... rien de bien différent des escroqueries légales tels les crédits revolving du Cetelem ou autre organisme bancaire...

          Je pense quant à moi que les revenus de la classe moyenne sont sans doute trop élevés...
          En effet il y a 50 ans 50% des employés étaient des ouvriers, et nombre de femmes ne travaillaient pas... Il semble que les salaires moyens supérieus à supérieurs ont cru aussi vit que le nombre relatifs de petits salaires (ouvriers, petits employés) a diminué...

          Sans parler de salaires permettant d’élever des enfants de plusieurs lits suite à la multiplication des divorces-séparations... et des transmissions de patrimoine en cercle « vertueux »chez les plus aisés

          On a laissé filer les salaires moyens supérieurs trop par rapport à la réalité de la richesse produite et des choix de redistribution sociale...

          Deux fois le smic ce n’est pas peu et c’est déjà le salaire moyen (salaire médian : 1550 à 1600 euros)...

          Le prix que nous payons pour cela est un chômage élevé (surtout chez les jeunes) et une dette on le sait bien abyssale non remboursable en l’état...
          Cdlt...

          marc P


           


          • Marc P 15 novembre 2011 12:49

            PS : on a toutefois toutes les raisons d’être optimiste puisque la richesse mondiale rapportée au nombre d’habitants n’a jamais été aussi élevée qu’il s’agisse des revenus (PIB mondial) et du patrimoine (infrastructures etc...)...
            Les points faibles sont évidemment les énergies non renouvelables et le patrimoine naturel détérioré).... j’ajouterai une forme de corruption des esprits y compris instruits voués au cosnumérisme et hypermatérialistes..
            Il ne reste qu’à ajouter du sens au sens et mettre fin aux tours de passe passe comptables (finance débridée) pour embrouiller tout le monde et dont on sait à quoi ils mènent...


          • Robert GIL ROBERT GIL 15 novembre 2011 13:18

            Le bonheur est désormais assimilé à la consommation. Jamais au cours de
            l’histoire il n’a été produit autant de richesses, mais 80% des ressources de la
            planète sont consommées par seulement 20% de la population. Notre économie
            veut que nous fassions de la consommation notre mode de vie, il nous faut
            consommer, toujours plus, nous sommes la civilisation du « prêt-à-jeter ». Les
            spécialistes du marketing s’efforcent de nous vendre de plus en plus d’objets
            inutiles, pour faire croire aux consommateurs que l’accumulation matérielle est
            une fin en soi.....
            http://2ccr.unblog.fr/2011/01/03/de-quoi-avons-nous-besoin/


          • Pyrathome Pyrathome 15 novembre 2011 13:22
            L’argent a dissout le politique et la démocratie...
            C’est une façon élégante de dire que l’argent a presque tout corrompu.....
            C’est le moment de promouvoir la société de la gratuité et du bénévolat, et de mettre un terme à l’argent fiduciaire....toute une philosophie radicalement différente et totalement opposé au système actuel en phase terminale de trépas....Mais avant, une bonne lessive s’impose !!

            • ffi ffi 15 novembre 2011 13:44

              J’ai l’opinion inverse quant à la conclusion :
              c’est l’absence de Dieu qui amène à l’idolâtrie de l’argent.
              N’est-ce pas la révolution qui légalisa l’usure ?

              Raison vient du latin ratio, qui signifie « calcul, compte », lui même issu du verbe latin reor, ratus, qui signifie « calculer, compter ». La politique fondée sur la raison vise à tout compter, tout calculer, y compris de manière machiavélique, d’où l’argent qui finit par y prendre toute la place.

              Hors des petits calculs, il y a aussi le sacré. Ce n’est pas parce que le calcul montre que je peux faire quelque chose, que j’ai le droit de le faire... Du sacré, découle le principe de la loi. Le libéralisme a déconstruit le sacré, pour déconstruire la loi, laissant le monde se gouverner par la comptabilité monétaire, ce qui aboutira au rationnement.

              Hors de la quantité, il y a aussi la qualité. Ce n’est pas parce qu’une grande quantité d’avoir est désirable, que ces avoirs sont désirable effectivement du point de vue de leur qualité. Juger des quantités peut se faire par le calcul rationnel. Mais juger de la qualité, non. La qualité ne peut se juger que par rapport au sacré, donc à Dieu.

              L’occident, et la France en particulier, est retombé dans le péché mignon de l’Empire Romain : le calcul de la loi. En dessous de 20%, l’usure est légale. Au-dessus elle est illégale. Cet artifice de comptage est étrange. Soit l’usure est impie, soit elle ne l’est pas.

              Il y a des choses dont la nature est qualitativement mauvaise.


              • ffi ffi 15 novembre 2011 14:00

                Vous notez que l’église avait un patrimoine conséquent avant 1789. Mais n’oubliez pas que l’église gérait l’éducation (collèges, universités), les soins (maisons-Dieu, Hôtel Dieu, Hôpitaux), des orphelinats et des hospices. Elle était l’institution de la charité, mise au service du peuple. C’est comme si reprochiez aujourd’hui à l’éducation nationale, à la sécurité sociale, à l’assistance publique d’avoir un patrimoine conséquent... C’est vrai, mais il y a des services rendus au peuple en échange.

                Nous sommes d’ailleurs dans un situation similaire à 1789. L’insupportable patrimoine des institutions de la charité républicaine (éducation, santé, caf,...etc) fait des envieux. Faut-il détruire ces institutions, comme fut détruit l’institution de la charité, l’Eglise, en 1789, pour des raisons comptables ?

                A vous de voir. Pour moi, les services rendus au peuple sont sacrés. Aucune raison comptable ne peut les remettre en cause.


                • ON VOUS EMPECHE PAS DE CROIRE MAIS GARDER POUR VOUS VOS CROYANCES..  !!!!!!!ON A D AUTRES VALEURS COMME LA REPUBLIQUE...

                  PUTAINS ET SALAUDS DE BANQUIERS  !!!!!!!!!!!!!!!!!

                  PUTAINS ET SALAUDS DE POLITICARDS LOBBYSTES...DES GROS GROUPES FINANCIERS PETROLIERS OU PHARMACEUTIQUES.. !!!!!!!!!!!!!!!!

                  AVEC MOINS DE 3000 EUROS MOIS CAS DE LA MOITIE DES FRANCAIS....ESSAYEZ D AVOIR UN PRET CE JOUR....CES SALAUDS NE VOUS VENDRONT QUE DU REVOLVING A 22%.. !!!!!!!!!


                • Gérard Menvussa 15 novembre 2011 14:03

                  Le culte du veau d’or et de Mammon remis au goût du jour... pas mal smiley


                  • ffi ffi 15 novembre 2011 14:12

                    C’est quand-même extraordinaire que, alors que l’église n’a aujourd’hui aucun pouvoir, tandis que le monde s’enfonce dans la crise, vous arriviez quand-même à lui taper sur la gueule !

                    Depuis le temps que cette étrange attitude persiste, et que l’état du pays se détériore...

                    Je me demande si ce n’est pas plutôt la persistance des intelligences dans ce faux combat contre l’église, qui n’a strictement aucun pouvoir politique, qui empêche de résoudre les problèmes.

                    Pourquoi faire diversion ainsi sur l’église, si ce n’est que votre haine a été « éduquée » à se défouler sur cette institution de l’ancien régime ? Comment ce « réflexe » s’est-il insinué en vous ? Par les stéréotypes du régime républicains ? La République sait bien que pour se maintenir, elle doit absolument noircir la royauté et l’Eglise.

                    Il n’empêche, ce régime s’effondre périodiquement et va de crise en crise. Il n’est donc pas le nec plus ultra, le régime parfait, loi de là.


                    • Mylène 15 novembre 2011 14:54

                      « l’automne des marchés s’est révolté contre les chefs d’Etat grec et italien et les ont mis à la porte ».

                      Mais c’est exactement çà ! j’ai trouvé cette image drôlement symbolique ! et demain à qui le tour d’ailleurs ! un article évoque « Sarkozy qui envisage de perdre en 2012 » .... hum, c’est de l’humour noir biensure, mas qui sait !

                      • ffi ffi 15 novembre 2011 15:02

                        Bref, l’oubli de Dieu a versé nos sociétés dans l’inquiétude quant à la survie, dont la seule résolution proposée est de s’obstiner à l’augmentation de cette quantité qui donne le droit d’avoir : l’argent

                        Mais cette stratégie est erronée, car elle mène à une foule de vices, tel l’arithmomanie, l’avarice,..etc.

                        Une société de malades moraux ne peut rien produire de bon.
                        L’homme a besoin de soins sur le plan moral.

                        Or les maux sur le plan moral ont été décrit il y a très longtemps, et les remèdes ont été conçus.
                        Nous les trouvons dans la théorie des péchés capitaux (voir par exemple ici).


                        • dawei dawei 15 novembre 2011 15:04

                          "nos médias se foutent royalement du sort des Italiens et des Grecs mais nous abreuvent des nouvelles en provenance des marchés qui ont bien ou mal réagi. Un peu comme si dans une croisière plutôt secouée on s’inquiétait de la reprise de la puissance dans la salle des machines en ignorant comment se portent le personnel et les passagers."
                          j’aurais plus comparé ça aux sacrifices sanglants d’enfants et autres êtres pures innocents qui étaient fait pour calmer la colères des Dieux dans l’antiquité. Vu qu’ont a de mystiques barbares à la tete de l’oligarchie, je pense que leur structure mentale n’a pas évolué d’un iota depuis 5 000 ans ... et nous ?



                            • Slipen’Feu 15 novembre 2011 16:55

                              lloreen

                              excellente vidéo
                              un petit bug chez moi dans le premier tiers de la vidéo
                              passer le avec le curseur d’avance manuel
                              et ça repars.


                            • Slipen’Feu 15 novembre 2011 17:08

                              LLoreen suite

                              on peu télécharger
                              Les nouveaux maîtres du monde
                              télécharger le doc : http://www.megaupload.com/?d=NMVUEF7Q

                              topo

                              Comment Goldman Sachs, petite maison de courtage fondée en 1869 par un immigré allemand,
                               est-elle devenue la banque d’affaires la plus puissante du monde ? La première chose que
                              l’on apprend chez Goldman Sachs c’est que l’on ne doit pas parler de Goldman Sachs.
                              Les anciens ont peur, les stagiaires se cachent. Depuis décembre 2006, les banquiers de
                              Goldman Sachs savaient qu’une crise financière se préparait et ont largement tiré profit
                              de cette précieuse information. Les Américains, eux, en ont subi les conséquences et
                              commencent à se réveiller. Ce plongeon au coeur de l’une des plus grandes institutions
                              de Wall Street permet de lever le voile sur les méthodes de la finance mondiale.


                            • Voxien2011 15 novembre 2011 18:18

                              Marc

                              Laissez moi partager votre opinion.

                              La nature (notre Humanité) à horreur du vide.

                              L’homme vidé de son humanité est en effet un crime. L’humanité assassinée ?

                              La petite lucarne, la pub, le cinéma et le roman actuels avec les rêves qu’ils étalent, qu’ils prodiguent, qu’ils prescrivent, qu’ils inoculent servent à remplir le vide abyssal. Un vide infini que n’arrivent pas à remplir aussi les inti-dépresseurs, les drogues, les prises de risques et la fièvre acheteuse.


                            • Taverne Taverne 15 novembre 2011 16:58

                              Et oui tout est dissout et dix sous c’est pas cher.

                              « François Bayrou parle de la dette en criant victoire comme s’il avait enfin été entendu ». Il ne crie pas victoire, il dit juste qu’il a eu raison avant tout le monde et nous rappelle qu’on aurait pu éviter tout cela. Maintenant je le trouve bien courageux de se proposer malgré tout au poste parce que ce ne sera pas un cadeau pour le futur président qui risque de se prendre des tomates dans la tourmente perpétuelle : 5 ans c’est long. Très long... Ah ! Ce sens de l’abnégation. Respect ! Pour rien au monde, je ne voudrais sa place. Mais je l’encourage, il le mérite : Allez François !


                              • @TAVERNE

                                POUR RIEN AU MONDE JE NE VOUDRAI RETRAVAILLER AVEC DES ELUS

                                 ex ANIMATEUR D ’UN CLUB SANTé......JE LES AI COTOYé LES PS...IMBUS D EUX MEMES OU

                                 BOBOS ET LES UMP PARANO ET COLERIQUES...ils ne pensent pas comme les communistes

                                 ou les sans etiquettes au bien de leurs concitoyens....mais au leur...


                              • chacaldu06 chacaldu06 15 novembre 2011 17:49

                                2 MECS

                                UN TAS DE FRIC

                                TU REVIENS DANS 1 HEURE  : 1 MORT

                                Faut pas chercher + loin...


                                • Voxien2011 15 novembre 2011 18:04

                                  Bonjour Bernard

                                  Vous faites sans doute référence à la crise anthropologique qui frappe une partie de l’humanité.

                                  L’homme est un être croyant ; même les athées sont des croyants, une partie des athées croient dans l’humanité, une partie a la croyance dans le marché, une partie dans le pouvoir de l’argent, une autre partie dans la science, une autre dans l’évolution, une autre dans le progrès, ...etc. En attendant, la question qui se pose : veulent-il faire tout simplement société ?

                                  L’homme est un croyant. La Culture des sociétés humaines n’est pas le cinéma, n’est pas l’histoire, n’est pas la géographie, elle sont ses croyances, ses passions, ses plaisirs, ses peurs, ses espoirs, ses sentiments, ses gouts, ses habitudes, ses perceptions de ses relations avec ses amis, ses parents, ses proches, ses voisins.

                                  L’homme est un croyant.

                                  Les partis politiques ont beau nous bassiner avec les chiffres, l’efficacité, la performance, la bonne gouvernance...etc., leurs actes leur sont dictés souvent par leurs croyances, càd leurs idéologies.

                                  Ce ne sont pas les croyances des gens simples qui veulent vivre simplement qui menacent le bien vivre, mais ce sont les hommes ambitieux de pouvoir, avec leurs croyances, qui menacent notre Humanité, cette dernière étant elle même un ensemble de Croyances.

                                  C’est pour cela que j’adhère à la conception du pouvoir (qui inclue le contrôle et la limitation démocratique du pouvoir) défendue par Etienne Chouard. C’est une conception qui donne le pouvoir au peuple sans pour autant créer un pouvoir qui fait face au peuple et le défi.


                                  • anty 15 novembre 2011 18:49

                                    La belle démocratie française a réduit les citoyens français
                                    en cochons payeurs des impôts et autres taxes divers
                                    voilà de ce qu’on peut dire de ce sujet.....


                                    • herbe herbe 15 novembre 2011 19:36

                                      Je ne sais plus qui est l’auteur de :

                                      « l’argent manque à ce qui nous sert et sert à ce qui nous nuit »


                                      • Marc Bruxman 15 novembre 2011 20:22

                                        Ce que l’on ne veut pas comprendre c’est que le politique ne peut être fort que si il y a du fric. Et inversement lorsqu’il y a pénurie de fric il n’est rien.

                                        Un état qui dépend de ses créanciers extérieurs pour sa survie n’a aucun pouvoir. La seule façon qu’il retrouve du pouvoir c’est qu’il mette ses comptes à l’équilibre.

                                        Inversement un état comme la Chine qui a les poches pleines a tout pouvoir surtout si c’est lui qui vous préte du fric. Ce n’est pas injuste ou quoi que ce soit.

                                        Pour gagner, légalisons le canabis et la prostitution (volet recette) et diminuons les dépenses inutiles (aide au développement, anciens combattants, dépenses de communication, missions anti tabac et autres branleurs, etc...). Lorsque les comptes seront de nouveau à l’équilibre, vous verrez subitement que nos politiques pourront faire des choix.

                                         


                                        • BA 15 novembre 2011 21:10

                                          Mardi 15 novembre 2011 :

                                           

                                          Le Trésor espagnol a émis mardi pour 3,158 milliards d’euros de bons à 12 et 18 mois, à des taux d’intérêt en très forte hausse par rapport à la dernière opération similaire, souffrant d’un effet de contagion dans un climat de tension élevée en zone euro.

                                           

                                          L’Espagne a dû concéder un taux de 5,022 % pour les bons à 12 mois, et 5,159 % pour ceux à 18 mois, contre moins de 4 % dans les deux cas pour la dernière émission, le 18 octobre 2011, a annoncé la Banque d’Espagne.

                                           

                                          Le niveau atteint mardi est un record depuis 2000, selon les médias espagnols.

                                           

                                          Conclusion :

                                          Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Espagne à rembourser ses dettes.

                                          L’Espagne emprunte à des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants.

                                          L’Espagne va bientôt demander l’aide du FMI et de l’Union Européenne.

                                           

                                          http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___L_Espagne_emet_3158_mds_EUR_de_bon s_a_12_18_mois_taux_au_dessus_de_5151120111111.asp


                                          • ddacoudre ddacoudre 15 novembre 2011 23:23

                                            bonjour dugué

                                            c’est exactement cela.
                                            nous sommes partie pour une bonne implosion, en Allemagne de plus en plus de voix réclament le retour au marc, et ils se pourrait bien que naisse l’idée d’une Europe sans l’Allemagne, dont le ministre.

                                            il faut se rappeler ceci qui préfigure mal l’avenir et à fait démissionner les deux chef de gouvernement
                                            Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a plaidé pour un renforcement de la gouvernance en zone euro via des "modifications limitées du traité" européen, dans un entretien accordé au journal Le Monde paru samedi.
                                            "Nous avons besoin de modifications limitées du traité pour avoir des mécanismes de contrôle plus efficaces du respect des engagements pris, une politique budgétaire commune et une amélioration de la compétitivité des différentes économies", a-t-il déclaré en précisant qu’il ne souhaitait « pas un nouveau traité ».
                                            "Pourquoi a-t-on le droit de porter plainte devant la Cour de justice des communautés européennes pour violation du droit européen mais pas du Pacte de stabilité ?", censé éviter les déficits budgétaires trop importants, s’interroge M. Schäuble dans cette interview.
                                            Le ministre allemand a rappelé que les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro avaient chargé le président du Conseil européen Herman Van Rompuy de faire des propositions pour modifier le traité de Lisbonne.
                                            L’Allemagne appelle à un changement des traités européens pour y inscrire de manière plus coercitive la discipline budgétaire. Parmi les réformes envisagées figurent la possibilité de porter plainte devant la Cour de justice européenne (CJE) contre les contrevenants aux règles d’orthodoxie budgétaire ou encore leur mise sous tutelle en cas de violation répétée des règles.
                                            La chancelière Angela Merkel avait estimé début octobre que "réviser les traités européens ne (devait) pas être un tabou". Elle avait été rejointe par Jean-Claude Trichet, alors encore président de la Banque centrale européenne (BCE) : "demain, à mon avis, il faut changer le traité pour être capable d’empêcher un membre de la zone euro de vagabonder et de créer des problèmes pour tous les autres", avait-il déclaré.

                                            ddacoudre.over-blog.com .

                                            cordialement.


                                            • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 16 novembre 2011 03:06

                                              Après le printemps arabe, celui des banquiers. Bien vu Bernard.

                                              +1


                                              • kiouty 16 novembre 2011 08:46

                                                On retrouve ici la bonne vielle rhétorique néolibérale : les populations se gavent en profitant du système, ils sont comme les traders, chacun est cupide...

                                                C’est omettre tout le problème de la concentration du capital en un nombre de mains réduites, au lieu que ce capital profite à tout le monde.

                                                Bref, encore une vaine litanie de Dugué, désillusionnée et aigrie. Allez, une pilule et au lit, hein.


                                                • hacheii 16 novembre 2011 09:09

                                                  L’article est incohérent. Ce qui me gène chez les gens de gauche c’est leurs contradictions, un jour ils disent un chose, le lendemain, ils affirment le contraire, et ils faut les croire sinon ils se fâchent.
                                                  .
                                                  Jusqu’à aujourd’hui Berlusconi était accusé d’être de droite, pour les puissants, du coté des riches, des marchés financier, et voilà-t-y pas que les mêmes personnes nous explique aujourd’hui que les marchés financiers se sont débarrasser de Berlusconi qui les génaient.
                                                  .
                                                  C’est de la faute de l’argent et des politiques, c’est pratique, c’est tout le monde et personne, comme si la gauche ne descendait pas tous les matins dans la rue manifester pour réclamer de l’argent, what else ? Comme si Royal et Hollande n’avait pas créé une SCSI immobilière pour gérer un patrimoine entièrement du à leurs indemnités politique, 60 000 euros par mois à eux deux. La gauche est obsédée par l’argent, ils ne parlent que de ça, ne s’intéressent qu’à ça.
                                                  .
                                                  L’argent est un concurrent des gens de gauche qui ne sont pas du tout démocratique, ils veulent dominer sans partage, et l’argent qui permet aux individus d’être libres leur paraît être un affront ; Il est aussi un concurrent à leur volonté de domination impériiale (mussolini) dans la mesure où c’est le moyen de contraindre les gens qui n’en ont pas à faire ce que l’ont veut, à leur imposer le mode de vie qu’on estime qu’ils devraient avoir, en cela l’argent concurrence la gauche fasciste.
                                                  .
                                                  C’est la gauche la responsable du désastre actuel, ce n’est ni l’argent, ni la politique, ni l’église.
                                                  Vous avez juste besoin de boucs émissaire à qui faire porter le poids de vos propres fautes.


                                                  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 16 novembre 2011 09:38
                                                    « L’argent a dissout le politique et la démocratie »
                                                    Ce n’est pas tout à fait cela : Il faut dire LA CORRUPTION GÉNÉRALISÉE A EU RAISON DE LA POLITIQUE ET DE LA DÉMOCRATIE INTELLIGENTE !

                                                    L’argent est seulement le moyen de cette corruption comme l’est d’abord la femme, tout le monde le sait !

                                                    Les peuples ont été longtemps travaillés par la propagande, par la réclame d’une consommation sans retenue et par diverses utopies de bonheur collectif qu’ils sont aujourd’hui incapables de penser !

                                                    C’est bizarre de voir la France du bébé soleil de Cadarache, de la grotte où est attendue la publication du secret de l’Univers et de l’annonce quotidienne d’une « première mondiale’ » qui promet à chaque fois l’immortalité aux humains ...de voir cette France incapable de donner du pain à ses SDF !

                                                    Où va la richesse de la France et pourquoi le peuple français est incapable d’avoir une vision démocratique ?   

                                                    Peut-être est-ce à cause du Pendule Gauche-Droite qui les hypnotise depuis un demi-siècle ? Les Français auront assez de conviction et assez de volonté pour voter Front National en 2012, ou resteront dans leur état amorphe, là est la question !

                                                    Mohammed MADJOUR.


                                                    • chantecler chantecler 16 novembre 2011 13:12

                                                      EH, c’est pas vous qui étiez à fond pour signer le TCE de V.G d’ Estaing en 2005 ?

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