L’argent n’achète pas tout !
Le pauvre monde ne cesse de courir après l’argent, on se demande bien pourquoi. Car en vérité, l’argent ne peut pas tout acheter et, surtout, il ne peut absolument pas acheter ce dont on a le plus envie, ce dont on a vraiment le plus besoin.
L’argent permet seulement d’acheter l’illusion grâce à laquelle on oublie que rien de ce qui est vraiment essentiel ne peut s’acheter :
L’amour : L’homme tombe amoureux de telle jeune fille et il espère être aimé d’elle. Ça ne marche pas toujours ! Et l’argent n’y peut rien. La fille qui tombe amoureuse d’un homme parce qu’il a beaucoup d’argent est seulement vénale, il n’y a pas d’amour réel dans une telle relation !
La difformité, l’infirmité : Combien d’hommes et de femmes naissent avec une infirmité, une difformité, un handicap ? S’il est vrai que la médecine a fait des progrès considérables, l’argent ne peut en aucun cas acheter ce que la médecine ne sait pas corriger, réparer ou rectifier. Elle ne sait pas faire repousser une jambe manquante ou un doigt coupé. Elle ne sait même pas faire repousser les cheveux du chauve !
Le destin : Ces pauvres gens qui défilent chez les voyantes, astrologues ou cartomanciennes sont autant à plaindre qu’à blâmer. Qu’espèrent-ils ? Les diseuses de bonne aventure leur vendent de l’illusion car le destin n’est qu’un champ d’incertitudes.
Le temps qui passe et l’âge que l’on a : Les riches ont souvent recours à des moyens artificiels pour retarder les effets du vieillissement. S’ils ont des cheveux blancs, ils les cachent avec une teinture, si leur peau se ride et vieillit, ils dépensent beaucoup d’argent pour faire une chirurgie esthétique. Ce gaspillage d’argent ne change rien à la réalité : le temps passe, les cellules vieillissent, les cheveux blanchissent même s’ils sont chimiquement colorés. Les gens qui trichent avec leur âge s’auto-illusionnent. Ils vieilliront et mourront quand même et leur cher argent n’y changera rien.
La santé : Les riches ne sont pas plus à l’abri que les pauvres des maladies graves. Certes, l’argent permet de mieux se soigner, d’avoir du confort et de l’hygiène. Mais il y a des maladies dont on ne guérit pas, avec ou sans argent, comme les maladies de Creutzfeldt-Jacob, Huntington, Parkinson, la myopathie, la drépanocytose, la sclérose en plaques, le cancer, le sida, la chondrodystrophie, etc.
La mort : L’argent ne sert à rien face à la mort. Même si le mort est très riche, cela ne lui permet pas de revenir dans le monde des vivants. Les morts riches sont aussi morts que les morts pauvres. La résurrection ne s’achète pas. Curieusement, aux USA, certaines entreprises proposent de congeler votre corps une fois que vous êtes mort, dans le but de vous ramener à la vie le jour où la science en sera capable. Quelle illusion !
Le bonheur : Tout le monde connaît le proverbe « L’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue ». Il est bien vrai que l’argent ne permet pas d’acheter le bonheur ; combien de gens riches ou aisés font des dépressions nerveuses ? C’est même le syndrome le plus répandu chez les gens aisés. Les pauvres n’ont pas le temps de “gamberger” et de s’angoisser. Les soucis sont un passe-temps de bourgeois ! Ceux qui vivent dans la misère se préoccupent de survivre, il n’en ont rien à faire de chercher la sagesse ou la vérité, il cherchent d’abord à manger. Et puis, comme dit un autre proverbe, « plaie d’argent n’est pas mortelle »... Bref, il n’est même pas sûr que l’argent contribue au bonheur. On observe très bien dans notre société comment l’argent entretient plusieurs sortes de névroses : vice du jeu, achats compulsifs, besoin de dépenser dans les boutiques, d’acheter n’importe quoi, de s’endetter, l’acte d’achat devenant une sorte de rituel, un geste addictif compensateur, un toc, souvent lié à une névrose (recherche d’une sensation de puissance, “j’achète donc je suis”, projection de ses angoisses ou de ses malaises sur le faux prétexte du manque, du besoin). Freud avait parfaitement démontré comment l’argent est intimement lié à la névrose maniacodépressive.
La bonne ou la mauvaise récolte : Bien qu’il y ait fort à parier qu’un jour l’homme, à la faveur du progrès technologique, parviendra à maîtriser la climatologie et la production agricole, aujourd’hui, l’argent n’est capable d’exercer aucun pouvoir sur le temps qu’il fera demain. Les milliards ne peuvent acheter ni la pluie, ni le beau temps et ne peuvent empêcher ni les inondations, ni la sécheresse, ni les tornades.
La richesse pour tous : étonnant paradoxe, la richesse n’existe qu’en proportion de la pauvreté. Si tout le monde était riche, qui ferait le travail ? La richesse de quelques-uns va nécessairement de pair avec la pauvreté de beaucoup d’autres.
La qualité de l’eau que l’on boit : Le monde actuel est pris en otage à l’échelle planétaire par un grand fléau, celui de la pollution. Il n’y a plus moyen, aujourd’hui, de trouver une eau potable parfaitement pure. La santé de l’humanité et des autres êtres vivants est menacée par une eau polluée par des résidus industriels toxiques. Les mers, les lacs, les cours d’eau, l’eau de pluie, tout est “sale”. Même l’eau achetée en bouteille n’est pas pure à cent pour cent. Et l’argent n’y peut rien !
La pollution : Le fléau planétaire de la pollution est tel qu’il n’existe plus un lieu sur Terre où l’on soit à l’abri des effluves polluants. Les traces de la pollution mondiale se retrouvent aussi bien dans les glaces de l’Antarctique qu’au fin fond de la forêt amazonienne. Certes, il y a des endroits où c’est pire, mais le fait est qu’on aura beau être riche, il n’existe aucun refuge, aucun sanctuaire qu’on puisse se payer pour être assuré d’être parfaitement à l’abri.
L’intelligence : Voilà encore quelque chose qui ne se vend pas sur les marchés ! À l’ère des manipulations génétiques et du décryptage du génome humain, on sait que l’intelligence ne dépend d’aucun gène, n’est pas réservée aux fortunés et qu’on ne saura jamais inventer une pilule pour devenir intelligent.
Le génie artistique : ne peut ni se vendre, ni s’acheter... Aucune chance non plus de voir de sitôt la pillule qui fera de vous un nouveau Rembrandt ou un nouveau Chopin !
Les espèces animales menacées ou disparues : Tout l’or du monde ne rendra malheureusement pas à la vie les créatures massacrées et exterminées par l’homme. Nombre d’espèces animales ont aujourd’hui disparu : le dernier Aurochs en 1627, L’hippotrague bleu africain éliminé par l’Homme en 1799 ; les derniers zèbres couaggas vers 1870-1880, la rhytine de Steller, le plus grand des siréniens (8 mètres de longueur), localisée dans les mers entourant les îles du détroit de Béring, a disparu en 1768, soit vingt-sept ans après sa découverte (1741), exterminée par les marins et les chasseurs de fourrure. Ont également disparu les notongulés, les édentés géants (Glyptodon ) d’Amérique du Sud, les grands lémuriens de Madagascar et, tout récemment, en 2006 disparaissaient les derniers spécimens de dauphins de Chine, le lipotes vexillifer.
Les oiseaux n’ont pas été épargnés : la perruche de la Caroline exterminée en 1914, le grand pingouin des îlots de l’Atlantique Nord, incapable de voler, constituait une proie facile ; le dernier a disparu vers 1844. Le dronte de l’île Maurice, le dodo de la Réunion et le solitaire de Rodriguez, trois gigantesques pigeons terrestres ont été anéantis, le premier vers 1680, les deux autres aux cours du XVIIIe siècle.
Dieu : Même si de nombreuses sectes et religions ont, depuis la nuit des temps, cherché à monnayer la clémence et la miséricorde divine, Dieu, si tant est qu’Il existe, n’est pas à vendre et ne peut pas s’acheter !
L’argent ne permet pas non plus d’acheter la gentillesse, la bonté, la générosité, la sympathie, l’amitié, etc.
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