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Accueil du site > Tribune Libre > L’école à la base de tout ?

L’école à la base de tout ?

L’école à la base de tout ?

 

« Songeons-y bien, l’école en or change le cuivre

Tandis que l’ignorance en plomb transforme l’or ! »

Victor Hugo

(Quatre vents de l’esprit)

 

 

 On incrimine volontiers l’école quand tout va mal. On lui reconnaît rarement des mérites quand tout va bien. Victor Hugo, lui, avait la religion de l’école, à une époque où la scolarisation des petits Français était bien inégale.

 Jules Ferry et ses semblables ont beaucoup fait pour que tous les petits Français aient accès à l’école, ce qui n’arrangeait pas tout le monde, depuis les ménages ouvriers pour qui les quelques sous rapportés par leurs enfants au travail dans les usines ou les mines permettaient de ne pas mourir de faim, jusqu’aux petits paysans qui manquaient de bras pour les récoltes ou le gardiennage des troupeaux.

 Certains ont avancé l’idée que l’amélioration de l’instruction publique, la généralisation de la scolarisation et sa relative prolongation servaient surtout un patronat moderne à la recherche de personnel qualifié.

 La scolarisation gratuite et obligatoire de la fin du 19° siècle n’a pas changé le cuivre en or mais il a permis à certaines pépites de briller. L’école a constitué pour une élite ouvrière ou paysanne une extraordinaire chance de promotion. L’ « ascenseur social » a relativement bien fonctionné pendant quelques lustres.

 Il ne faudrait cependant pas mythifier l’ « école de Jules Ferry ». Les enfants n’y étaient pas toujours heureux. Ne lit-on pas ceci, dans les mémoires d’un ouvrier né à la campagne en 1904 [1] : « Je n’ai vraiment souffert que de l’école, que ce soit la maternelle ou la grande. . Je reçus comme tous quelques gifles, des coups de règle sur les doigts, mais sans exagération,(…) sans qu’il y ait de quoi garder haine à la vieille demoiselle qui apprenait l’ABC aux petits garçons, ni à l’instituteur qui s’occupait seul d’une classe de soixante garçons de sept à treize ans.

 « J’ai souffert à l’école d’être enfermé et je n’ai rien appris, ni l’orthographe, ni la grammaire, ni le calcul [2](…) On m’a inutilement battu pour que je sois un bon élève(…) Et bien que je sois allé à l’école régulièrement, je ne savais rien de plus, tout juste, à dix ans, que faire une addition, lire couramment, et écrire avec quelque embarras pour tracer certaines majuscules.

 « J’ai plus appris avec les livres de la bibliothèque de l’école… »

 Et tous ne sortaient pas nantis du fameux Certificat d’études qu’on obtenait entre 11 et 13 ans jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale. Comme le note M. Lelièvre : « On peut estimer à seulement 25 % la proportion d’une classe d’âge qui obtient le certificat de fin d’études dans les années 1880, au tiers dans les premières années de l’entre-deux-guerres et à presque la moitié juste avant la seconde guerre mondiale. La proportion de lauréats du certificat de fin d’études primaires ne dépassera jamais 55 % d’une classe d’âge ».

 Certes, les exigences de cet examen lui donnait une valeur qu’est loin d’avoir le Brevet des collèges d’aujourd’hui. Et il avait l’avantage de bien préparer à la vie d’alors. On ne savait rien de l’anglais mais on connaissait mieux le français que bien des bacheliers d’aujourd’hui. On ne résolvait pas d’équations mais on savait compter sans calculette électronique…

 Il n’empêche que l’école d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle d‘hier. Parce que nul ne sait bien à quoi elle sert. Elle est d’ailleurs à l’image de notre société : diverse et inégalitaire. Qu’y a-t-il de commun entre une petite école rurale à trois ou quatre classes et une caserne multiethnique de banlieue ?

 Avec les meilleures intentions du monde, on a voulu réformer l’institution en l’améliorant, le plus souvent pour la rendre plus égalitaire, plus démocratique… En fait, on a dépensé beaucoup d’argent et d’énergie pour de bien piètres résultats.

 Certains en rendent responsables les « pédagogistes » soucieux de rationaliser l’enseignement. D’autres, les « réactionnaires » attachés à la transmission des savoirs par la méthode de l’entonnoir…

 En fait, il n’est pas possible de transmettre les savoirs sans un minimum de pédagogie. Cependant, un certain scientisme a laissé croire que de « bonnes » méthodes scientifiquement conçues suffiraient à faciliter la transmission. Des méthodes expérimentées trop souvent sur des échantillons privilégiés et rarement évaluées. Presque chaque ministre y est allé de sa réforme dont on n’a jamais sérieusement évalué les effets. Si bien qu’on en est arrivé à demander aux maîtres de moins en moins d’enseignement et de plus en plus de paperasserie. Sans compter l’accent mis sur les activités « ludiques » susceptibles de faire mieux avaler la pilule des acquisitions de base. Au mieux, l’école s’est muée en centre de loisir… au pire en cage aux fauves ! Car la démagogie ludique ne suffit pas à donner à un certain public l’envie d’apprendre. L’école n’étant plus un sanctuaire, on y a importé toutes les tares de la société. Et les élèves passent désormais le plus clair de leur vie les yeux rivés sur les écrans de leurs téléphones plutôt que tournés vers les dispensateurs du savoir…

 Pour ne rien arranger, on a voulu faire des instituteurs des « professeurs » dont la haute qualification universitaire ne suffit pas à susciter le respect des élèves et des familles et auxquels on n’apprend guère les ficelles du métier. Les maîtres d’école d’autrefois, nantis de leur seul Brevet supérieur savaient mieux tenir une classe que leurs successeurs surdiplômés et obtenaient souvent de meilleurs résultats.

 Aussi, actuellement, non seulement l’école ne change pas tout en or, mais il y a de plus en plus de plomb dans notre monde où l’ignorance est devenue vertu quand elle se pare du cuivre des réseaux sociaux !

 Est-il encore temps de redresser la situation ? Peut-être, à condition de changer d’abord ou en même temps de société.

 Plus facile à dire qu’à faire !

 

[1] / Georges NAVEL : Travaux

[2] / Il devait exagérer car il a prouvé depuis qu’il maîtrisait toutes ces matières auxquelles il n’avait pas pu accéder hors de. L’école !


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27 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 27 juin 2022 09:14

    Depuis 1789, on est passé d’une « éducation libérale » sélective vouée à la formation d’érudits faisant progresser les connaissances, à une école « émancipatrice » qui était censée fournir à la république des « citoyens éclairés ». Ensuite, on a attribué à l’école le soin de préparer les jeunes à la vie active. Ces trois orientations se sont développées sur le mythe de « l’égalité des chances » : le caractère «  démocratique » de l’école reposerait sur des conditions d’accès et de fonctionnement, égales pour tous.

    Or, Tocqueville disait déjà : « en n’accordant à personne de privilège, en donnant à tous d’égales lumières et une égale indépendance, l’inégalité naturelle se fera bientôt jour et la richesse passera d’elle-même du côté des plus habiles ». Il était en fait bien optimiste, puisqu’on peut constater que, école ou pas, Bourdieu et Passeron ont expliqué dans « Les Héritiers » comment fonctionne réellement « l’inégalité des chances ».

    Mais les enseignants aiment bien se complaire dans l’illusion pédagogique.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 27 juin 2022 09:51

      @Séraphin Lampion

      Ivan Illich va plus loin encore : pour lui, l’école entrave le développement personnel des élèves et les prépare à un environnement programmé dans leur future vie d’adultes.


    • Clocel Clocel 27 juin 2022 10:08

      @Séraphin Lampion

      Il n’est pas le seul, s’il fallait résumer, je dirais que l’école empêche l’individu de se rencontrer, d’accomplir sa légende personnelle comme disait cet escroc de Coelho dans sa resucée affadie qui l’a rendu célèbre : L’alchimiste.


    • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 27 juin 2022 10:58

      x @Clocel
      Donc on a le choix entre le plomb de l’ignorance ou l’or du préceptorat... Quant au petit peuple, moins il en saura mieux ce sera pour ceux qui l’exploiteront (l’État belliqueux ou le Patronat rapace !)


    • mmbbb 27 juin 2022 11:09

      @Séraphin Lampion à moins d être rentier ( ce que j aurais aimé être ) , j ai été obligé comme tant d autres de me plier à l enseignement obligatoire .
      Ces intellos sont formidables . Ivan Illich , il est vrai était à la mode dans ce monde d intellectuels .


    • Clocel Clocel 27 juin 2022 11:29

      @ Jean J. MOUROT

      Hors de l’école laïque que des crétins ? 

      Retournez-vous et regardez ce que nous a laissé l’ancien régime et ce que nous laisse les produits de l’instruction républicaine.

      Que de chemin de Pasteur à Bourla, l’escroc de nos jours est beaucoup moins profilé, à quoi bon, le hotu « moderne » est tellement prévisible et la justice si souple et accommodante.

      Les anciens n’étaient pas des lettrés, mais ils étaient tout sauf des idiots, il a fallu beaucoup d’énergie et de mensonges pour faire « resplendir » les Lumières.

      « La termitière future m’épouvante et je hais leur vertu de robots, moi, j’étais fait pour être jardinier »... Saint-Exupéry

      PS : Je vous recommande la lecture de Zomia, des communautés asiatiques qui ont fait l’expérience de l’école et qui décident dans l’intérêt de leur harmonie, de s’en passer...


    • Clark Kent Séraphin Lampion 27 juin 2022 12:12

      @mmbbb

      Moi aussi, je préfère avoir « subi » l’école gratuite, laïque et obligatoire plutôt que d’être condamné à garder les oies comme ma grand mère qui était illettrée.
      Est-ce une raison pour se satisfaire d’une situation qui pour être moins ségrégationniste n’en devient pas pour autant égalitaire ?
      Les intellectuels ? Oui, il y en a, comme Assange !


    • mmbbb 27 juin 2022 12:20

      @Jean J. MOUROT Connaissez vous le zigoto BEGAUDAU François, l archétype du pédago moderne . 
      Il est le chantre de la disparation du « maitre » . Le résultat est là .
      « le patronat rapace » , bon lorsque vous êtes en charge de faire tourner « une boîte » ,vous laissez un peu les sentiments de côte 
      N oubliez pas que ce sont les prélèvements qui paient les fonctionnaires 
      C est un poncif un peu rapide !


    • mmbbb 27 juin 2022 12:52

      @Séraphin Lampion je ne comprends pas , c est trop savant pour moi ! Ne vous fâchez pas , c est mauvais pour la bile comme me le disiat ma grand mere qui gardait les vaches .
      D ailleurs lorsque j ai en souvenir l air bovin de « Cerise » je me sentais à la hauteur, je n avais pas de frustration intellectuelle . 


    • Clocel Clocel 27 juin 2022 09:41

      Vieux catéchisme républicain, l’école dans la tronche d’un Jules Ferry servait surtout à dompter les jeunes esprits, à les couper de leurs racines, de leurs ancêtres, de la tradition, de l’héritage, les préparer à aller crever en rangs serrés dans les tranchées de la guerre de 14 d’où la plupart ne sont jamais ressortis...

      Une abomination élevée au rang de religion, le laïcisme incontestable, indépassable qui a commis des générations d’abrutis bornés sous contrôle permanent de la doxa, piégés par leurs désirs et leur procrastination continuellement entretenue.

      D’ailleurs aujourd’hui, l’école, totalement décomplexée assume totalement de fabriquer des crétins qui n’accéderont jamais à leur plein potentiel pour lequel il n’y a aucun débouché, elle reproduit la chiourme et ses gardiens recrutés parmi les plus vils, la nouvelle aristocratie féodale se réservant de cornaquer le tout.

      Que l’école soit le premier budget devrait vous interpeller, si elle ne fabrique pas de l’excellence alors que fait-elle ?

      Un Blanquer ou une Najat Vallaud Belkacem Ministres, ça ne choque que moi ?


      • velosolex velosolex 27 juin 2022 11:44

        @Clocel
        On voir en vous lisant que la crétinerie ne concerne pas que les jeunes esprits. C’est même la chose la plus partagée, la culture n’étant qu’un vernis parfois sur une meuble bancal....
        Je viens pourtant d’une culture opprimée, et colinisée. La Bretagne eut en effet à subir la vexation de la négation de la langue. Mais nos grands parents jugèrent utile de ne pas la transmettre à leurs enfants, condtionnés par un état français jacobin et niant les langues autres, les affublant du terme infamant de patois. La même chose qu’en Afrique, ou dans n’importe quelle colonie.
        Cependant ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain....
        N’importe qui d’un peu sensé comprend que la culture, et la capacité d’intégrer les régles fondamantales de la lecture, de l’écriture, et du calcul, permettent simplement de ne pas se faire rouler par le premier démagogue ou margoulin venu, qui le mettra sous influence.
        « Influenceur » Un terme en vogue, tant ils sont agissant maintenant, surfant sur les esprits fragiles, nommés « followers », pour ne pas dire « moutons de panurge »
        Que l’école ne soit pas parfaite, ou adaptée à l’époque, ou independantes de lobbys conservateurs, est un autre problème, qui ne se résoud pas en simplifications abusives !
        Mas on ne donne pas du foin à un âne s’il le recrache. Le principal est lié au désir d’apprendre. La plupart des enfants qui n’ont pas d’écoles dans les pays d’Afrique ou d’asie y font tout pour y accéder, comme les fillettes en Afghanistan. Ils sont dans le même état d’esprit que nos arrières grands parents, qui voulaient sortir de leur condition. 
        Faire disparaitre l’école laïque : Une solution à la « Bolsonaro », qui supprimerait les forêts pour éviter les incendies. Je crois pour ma part qu’il faut s’attaquer aux incendiaires, et à ceux qui font des coupes sauvages !. 


      • mmbbb 27 juin 2022 12:08

        @velosolex je regrette de ne pas avoir fait la scolarité dans le prive comme Mitterrand Hollande et Macron .
        L ecole publique du pire au meilleur , in fine si je fais un bilan , il est mitigé 
        Que de gâchis .
        J avais le désir d apprendre mais l ecole publique est une « usine à enseigner » 
        On est loin du gai savoir .
        Nous allons vers l IA , autant avoir un bon programme structuré qu un prof bancal .


      • velosolex velosolex 27 juin 2022 12:46

        @mmbbb
        Mes parents s’avisèrent de me mettre en sixième dans le privé, afin de me faire« une éducation », ma mère pourtant ayant souffert de son passage chez les soeurs. Néanmoins, comme on demandait à l’époque un examen de contrôle afin de valider le niveau des élèves venus du public pour aller dans le privé, on m’inposa cet examen. Il n’était pas bien difficile, et je n’eu aucune difficulté, ayant été un bon élève
        . L’ayant presque fini, je regardais effaré où j’étais tombé. Il me semblait que cette institution était restée figé dans l’avant guerre. Comment allais je pouvoir supporter cettte horreur, les prières trois fois par jour, le dortoir aux 30 lits alignés contre le mur gris ?
        Je repris mes copies, et changeait les résultats, fit de nombreuses fautes aux mots, et aux accords. Je retournais soulagé chez moi, certain d’être recalé et d’aller dans le collège proche, où tous mes copains allaient naturellement..
        . Une semaine plus tard, j’appris éffaré, que j’avais été reçu à l’examen. Deux mois plus tard, je rentrais donc dans cette institution, et ne mit pas longtemps avant de m’apercevoir qu’ils m’avaient intégré de nouveau en CM2.
        Je protestais et mes parents exigèrent mon entrée en sixième, sous la menace de me retirer. Pour ne pas perdre un client, on me fit donc passer dans cette classe, mais en me mettant au dernier rang, et en faisant de moi une sorte de mouton noir, avec un acharnement que je n’ai pas oublié, dévalorisant mes notes, mon travail. Le mot « stigmatisation » n’est pas un vain mot. 
        Une année plus tard, je regagnais enfin mon collège, avec un an de retard. Je me souviens alros que les profs, qui s’attendaient au pire, s’interrogèrent souvent sur la raison de mon redoublement, me demandant mes anciens devoirs. J’étais incapable de leur avouer la vérité. Quand aux vestiges de cette années maudite, j’avais tout brûlé. 


      • mmbbb 27 juin 2022 11:11

        «  Est-il encore temps de redresser la situation ? Peut-être, à condition de changer d’abord ou en même temps de société. » VASTE PROGRAMME ! 


        • velosolex velosolex 27 juin 2022 11:23

          Impossible de ne pas revenir sur le sort de Sylvie Germain, qui après qu’un texte d’elle est été proposé au bac, s’est vu menacé par des élèves, furieux de ne pas avoir compris le sujet. 

          https://bit.ly/3QJfG9z
          « Sylvie, sache que des millions de personnes te détestent », « J’ai fait du hors sujet par ta faute, ton texte il tournait en rond »« J’espère que t’es en fin de vie parce que je vais pas avoir la moyenne »,

           Mes propres parents, qui sont rentrés en apprentissage à 14 ans, maitrisaient le Français, et ses règles bien mieux que ces élèves, n’ayant pas même intégrés celles fondamentales qui regident les liens sociaux, et la simple capacité à dépasser leurs difficultés, d’une autre façon que par la violence envers un tiers ; en l’occurence une auteure qui leur propose de s’élever.
          Il y eut une époque, pas si lointaine, celle des années 60, où dans n’importe quel village, les livres de poche, proposaient tous les grands textes au public. Les gens s’en emparaient, et beaucoup découvraient ce qui avait été l’apanache d’une élite jalouse de ses privilèges : La culture, cette possibilité de compréhension et d’émulation dans la société.
          Les puissants, et certains auteurs réactionnaires eux mêmes, tentèrent de s’opposer à cette démocratisation par le prix, qui leur retirait ce substrat de prestige qui les hissait au dessus du vulgaire, disant que cela « dévalorisait la culture ».
          (Tout comme certains médecins s’opposèrent à la sécu, disant que cela allait dévolrisait le soin...)
          Des auteurs, comme Giono, ou Prévert furent par contre enthousiastes. Une excellente émission en pod cast sur france culture : « L’invention du livre de poche, entre démocratisation de la lecture et réactions épidermiques »
          Des faits divers, parlent bien mieux que toute la sociologie, de l’état d’une société. Celui ci en est un. Faut il regarder ailleurs et surnoter les copies pour s’illusionner sur l’état des choses ?...

          • mmbbb 27 juin 2022 11:34

            @velosolex quand Rosemar prof éminente emploie « c est quoi » , quand sous la pression des féministes , l ecriture inclusive est imposée , quand sous la pression des racialisme du wokisme , les oeuvres du passe sont rejetes ect qu attendez vous ?
            Il est aussi a noter que cette mouvance a été promue par les progressistes de gauche 


          • velosolex velosolex 27 juin 2022 12:02

            @mmbbb
            Gauche et droite, quelle importance dans un pays où il y a tant de manchots et de borgnes. La découverte de la réalité du wokisme en particulier sur Médiapart où un de mes fils m’a abonné, m’a proprement sidéré par sa bétise décomplexée, avançant avec le même sectarisme militant que naguère les maoïstes, déclinant les fadaises de leur président Mao.
            Le wokisme déploie ses tentacules de façon ostentatoire. On l’a vu à l’oeuvre dans les universités, avec des ateliers défendus aux hommes, et réservés aux soi disant descriminés.
            A Lyon, le maire faisant dans la provocation a tenté d’imposer le burkini dans les piscines. L’idée de pistes cyclabes « genrées » fait son chemin, sur l’hypothèse qu’un cycliste homme ressemblerait au gorille de Brassens monté sur un vélo, et serait lubrique et brutal..... Faut il dire « un vélo », ou « une bicyclette d’ailleurs »...Des symposiums s’imposent.
            Comble de la tartuferie, je suis tombé sur un article qui m’a semblé d’abord sympathique, puisqu’il parlait d’ateliers participatifs liés à la réparation des vélos.....La suite l’était moins...Je vous livre un extrait. Son titre « les heures félines...La réparation des vélos en mode choisie »...Le père Ubu se retournerait dans sa tombe. 
            "C’est dans l’Atelier du chat perché, lieu associatif de réparation de vélos, que le collectif lyonnais « À vélo Simone » organise une permanence de mécanique en mixité choisie sans hommes cisgenres. Un moment pour déconstruire certains préjugés et développer l’implication des femmes. L’atelier promeut la vélonomie, terme qui définit l’autonomie dans la réparation mécanique.

            Lyon, Atelier du chat perché, 12 mai 2022. Il est 18 heures dans le quartier de la Guillotière. À peine les portes de l’atelier s’ouvrent-elles qu’un cycliste arrive pour une auto-réparation. Nadia l’informe qu’aujourd’hui se tient la permanence sans hommes cisgenres.

            En blaguant, le jeune homme lui répond. «  Je n’ai pas le droit, j’ai tout faux alors  !  », puis il ajoute, serein : «  Rien d’urgent, je venais pour refixer mon garde-boue. Je repasserai mardi.  »

            Je vous laisse chercher sur internet ce qu’est un homme cisgenre, dans cet univers d’apartheid qui évoque un roulement à billes, sorties de leur cage,dans un pédalier. 


          • mmbbb 27 juin 2022 12:30

            @velosolex J habite pres de Lyon , avec les ecolos à la tête de la ville , les lyonnais auront ce genre de connerie durant la mandature du maire
            Il a fait voter un « budget genré » .
            Il s est fait remarque avec une autre connerie sur les « pistes cyclables genrées » .
            BHL a écrit un article dans le FIG aujourd’hui, un va t en guerre contre la Russie pour défendre les valeurs occidentales,
            Il s est fait ramassé et correctement par les commentateurs .
            Des écrits directs sans ambages . 
            Moi je n irai pas me faire éclater les boyaux pour défendre ces valeurs « occidentales » .   Un occident en décadence .

            PS le quartier de la « GUILL » deviendra notre Goutte d or , Un bordel sans nom 



            • Lynwec 27 juin 2022 14:27

              L’école est un moyen neutre. Mise dans les mains de dirigeants humanistes bienveillants, elle serait bénéfique à tous.

              Sous la république, elle a d’abord été un moyen de formatage des citoyens (couper l’influence familiale ou religieuse) relativement profitable à tous, puis, après 1968, elle a été graduellement sabotée d’en haut avec des programmes incohérents, un nivellement par le bas (sous prétexte d’égalité), la destruction du respect et de l’autorité, des recrutements et des salaires montrant bien où se situent les priorités des dirigeants.

              Quand les gens ouvrent les yeux et prennent conscience que les dirigeants ne veulent pas d’une population instruite et éclairée, capable de réfléchir par elle-même, ils comprennent pourquoi l’école ne fonctionne plus.

              Les autres se contentent de crier haro sur les enseignants.


              • mmbbb 27 juin 2022 15:03

                @Lynwec Il y a une selection qui ne veut pas die son nom ; la selection par l argent.
                L ecole fonctionne mais celle du prive , celle ci qui est encore a l abri de « lamixité sociale et du vouloir vivre ensemble » 
                Quant à avoir des « crétins à la chaine » c est peut être un dessein funeste de notre élite mais quand les « gentils sauvageon » descendent en ville , ils dégradent tout La société francaise est envahie par cette violence , les premiers sur la ligne de font sont les profs ( je n ai pas de compassion ) .
                Comme en mathématique , on atteint certaines limites .


              • Les guerres et les génocides ne se développent pas avec la désobéissance mais avec l’obéissance .

                L’école sert à quoi ?
                1. A obéir

                ou

                2. A désobéir .

                N’est ce pas !


                • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                  Les guerres et les génocides ne se développent pas avec la désobéissance mais avec l’obéissance .

                  L’école sert à quoi ?
                  1. A obéir

                  ou

                  2. A désobéir .

                  N’est ce pas !


                  + 1 million , cf l’experience de milgram
                  Ou par contre je serai plus mesuré , c’est sur la connaissance (cad son éducation ET de maniere continue) ET sa reflexion , peut à l’inverse nous proteger des pires absurdités, bref une ecole qui apprends et pousse à la reflexion et meme jusqu’a la remise en cause lorsque la démonstration ne peut etre duement étable :
                  OUI...
                   
                  Une ou l’on recite connement comme les afficionados de BFMwc et/ou deviens un singe savant qui ne pense pas mais annone : NON

                • @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

                  Hé ouais , exactement , la fameuse expérience de milgram ...

                   smiley
                  Que nous vivons en grandeur nature avec à la baguette le machiavélique Macron et son GVT de menteurs .... tout ce petit monde harangué par la sorcière Ursula Vend’La-hyène .

                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 27 juin 2022 21:59

                  L’école est un des 4 piliers corrompus au gauchisme, à coté des médias, de la culture et la justice, sachant qu’il n’existe qu’un pilier de droite, le pilier du réel et la fin des illusions mensongères des 4 piliers de gauche qui ne marchent pas.

                  L’école, politisée a rendu l’âme. C’est l’égalitarisme qui l’a tué, Plus que l’égalitarisme des enfants, c’est l’égalitarisme des enseignants, ou le compétant n’a rien a gagner de plus et l’incompétent est gardé a vie.

                  Il existe des pays ou les "bons enseignants enseignent devant des milers d’élèves, gagnent comme des stars de football et on vire les burnes qui n’ont aucun résultats.

                  Mais allez expliquer cela a un pays ou les 4 piliers gauchistes verrouillent tout.

                  Une vidéo pour voir un pays ou l’école, c’est bien autre chose d’efficace.

                  https://www.youtube.com/watch?v=TxMPfY_YDsE


                  • Le bébé de Macon Le bébé de Macon 27 juin 2022 22:07

                    @Spartacus Lequidam
                    Tous u neurone de la machine. Tu te mets où ?


                  • Avec ou sans l’école .

                    La peur collective favorise l’instinct grégaire et la cruauté envers ceux qui n’appartiennent pas au troupeau !

                    La cruauté est exactement ce qui caractérise le comportement et les intensions de Samuel Macron

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