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Accueil du site > Tribune Libre > L’effondrement tranquille

L’effondrement tranquille

Une série d'évènements sociaux et politiques, des révoltes, surviennent de par le monde, géographiquement éloignées, où l'on repère cependant des similitudes : une remise en question des inégalités institutions allant jusqu'à une contestation radicale du système politique... Un effondrement pas si tranquille que cela se prépare...

 

  1. TENSIONS SOCIALES DE PAR LE MONDE.

 

Du Chili à l'Algérie en passant par le Liban Hong Kong... et la France !, les manifestations se succèdent. Mais, dira-t-on, qu'y a-t-il de commun entre les préoccupations d'un Chinois et celles d'un ressortissant du Maghreb ?

Pourtanton constate un commun refus des inégalités, de l'injustice, de l'arbitraire de l'appareil étatique. Ainsi le contrôle des institutions de Hong Kong par le gouvernement de Pékin est-il considéré inacceptable, vécu seulement comme la promesse d'une tyrannie.

En Algérie, le peuple, après avoir rejeté la candidature du Président Bouteflika, en est arrivé à remettre en question le système politique tout entier, y compris un jeu électoral où il ne voit qu'une énième tentative de mystification.

Parallèlement à une quête de liberté, on trouve la volonté d'une justice sociale. Au Chili un seul pour cent de la population possèderait 25% des richesses du pays. La misère qui touche le plus grand nombre, après que le putsch de 1973 ait mis en place un système néo-libéral inhumain (1), ne fait qu'illustrer l'échec dudit libéralisme et du capitalisme lui-même, ne pouvant promettre qu'une misère encore plus grande et l'enrichissement grandissant d'une minorité toujours plus réduite.

 

  1. AUX ORIGINES : LA CRISE ECONOMIQUE

 

Bien que le krach financier de 2008 ait été un clair symptome de la profonde crise qui gangréne le système économique, le capitalisme dans son essence même, celle-ci était toujours niée par certains, plusieurs années après. En réalité on ne fit que s'adapter à un rétrécissement, à s'accomoder de la spéculation financière, seule « perspective économique ». Les néo-libéraux s'y adaptaient avec pragmatisme, incapables désormais d'analyses sérieuses sur les causes de l'agonie. Les keynésiens qui rassemblaient sans véritable espoir ce qui restait d'une gauche viscéralement réformiste, misaient sur une chimérique relance de la consommation. En vérité les uns ou les autres ne pouvaient concevoir la fin du système capitaliste.

 

L'impossible valorisation du capital

La crise du capitalisme, si elle est aujourd'hui mortifère, ne survient pas subitement, comme une crise financière qui, elle, n'est qu'épiphénomène, mais progressivement comme une dégradation inéluctable. C'est l'impossibilité à trouver de nouveaux champs d'exploitation permettant une valorisation du capital (2) qui montre la faillite du système. Celui-ci vacille au gré des spéculations boursières favorisées par l'argent facile. Pas un sou de la planche à billet de Mario Draghi ne va à « l'économie réelle » contrairement à l'objectif premièrement affiché. Pour gagner de l'argent surement et rapidement (si l'on en a déjà,bien sûr...) il vaut mieux acheter des actions en vendre, spéculer, plutôt que mettre sur pied une industrie dont on n'est pas sûr d'écouler la production sur le marché.

 

La Question Sociale et la quête de liberté.

Le système financier, la spéculation, avale toutes les richesses, dépouille jusqu'à l'os les populations au profit d'une minorité de moins en moins bien acceptée. C'est cette évolution vers la misère qui engendre les premières révoltes après 2008, comme ce que l'on a appelé « les printemps arabes » (3). Mais ce qui choqua le plus les gouvernants et décideurs capitalistes, fut la revendication populaire de démocratie et de liberté. Balancer quelques morceaux de pain en mettant en avant un chef charismatique ne suffisait donc plus ; on s'en prenait aux institutions, au pouvoir dictatorial d'état.

Certes la répression des révoltes, par le massacre des populations, la terreur, les mystifications électotalistes, a ralenti le flot de ces vagues populaires. Néanmoins désormais le ver était dans le ventre de la Bête sans qu'il puisse s'en débarrasser aussi facilement que jadis

 

 

  1. AU KURDISTAN, LA ROJAVA, ESPOIRS ET INQUIETUDES.

 

Après les combats acharnés et la victoire étonnante des Kurdes à Kobané, certains observateurs commencèrent à s'intéresser à cette nouvelle république non reconnue du Rojava au nord de la Syrie .

 

Une évolution inattendue

Qui étaient-ils ces hommes et surtout ces femmes qui instauraient peu à peu un un nouveau modèle de société faite d'autogestion, de protection de l'environnement, de démocratie libertaire féministe ?

Une évolution inattendue s'était produite au sein du PKK et de PYD (4) qui abandonnaient leurs vieux oripeaux marxistes-léninistes au profit d'une utopie constructive inspîrée du communalisme libertaire de Murray Bootchin. Au milieu d'un monde fait de perspectives désespérantes, ce petit bout de territoire faisait nenaitre l'espoir chez beaucoup (5). L'Espagne libertaire de 1936, expérience unique, nous revient ici en mémoire, espoir abattu en son temps, sous les coups du fascisme et du stalinisme.

Qu'adviendra-t-il du Rojava, subissant la pression turque d'un Erdogan qui, lui aussi a compris le danger ? Le PKK est depuis longtemps sur la liste des « organisations terroristes » condamnées par les Etats-Unis malgré son combat résolu contre Daeche. Et la Turquie est toujours membre de l'OTAN à qui tous ses membres se doivent de porter assistance. Les quelques 45 millions de Kurdes répartis sur quatre pays sont, comme n'importe quel peuple, divisés politiquement. Il y a tout d'abord, comme toujours, une division de classes entre les nantis et les démunis. Des divisions idéologiques, des rivalités, par exemple, existent entre les pershmagas du nord de l'Irak et le PKK, ou entre les Kurdes pro-turcs et les mêmes Kurdes du PYD.

De l'autre côté le Rojava a bénéficié d'un élan révolutionnaire et du ralliement de nombre de Syriens. Il a été rejoint par des ressortissant(e)s d'autres pays, notamment occidentaux. Il est à noter que les sympathisants de l'extrème droite, ex-militaires ou non, qui se présentèrent comme défenseurs des Kurdes pour lutter dans leurs rangs, déchantèrent vite, n'arrivant pas à s'intégrer dans une société basée sur le système de la démocratie directe.

 

Le pacte du diable.

Les Kurdes révolutionnaires avaient eu par ailleurs, tout le temps au cours de ces décennies d'oppression et de trahison, de penser un art de la diplomatie, un jeu serré, tenant compte lui aussi de la rivalités des états entre eux. Non sans prudence, les ponts d'avec Bachar El Assad n'avaient pas été coupés. Le retrait des Américains et des Occidentaux, ne pouvait-il pas être en partie compensé par l'appel aux troupes du dictateur, à celles des Russes, dans le couloir frontalier que devaient quitter, sous l'injonction d'Erdogan, les forces militaires kurdes ? Tenter d'éviter le massacre promis par les bombardements turques...

Ce fragile espoir kurde d'un monde nouveau en gestation est une inquiétude pour tous les oppresseurs, pour les gouvernants du monde prétendumment « libre » qui se gargarisent du principe de Liberté qu'il foule au pied à coups de flash-balls et d'internements des opposants. Il leur faut l'abattre cette alternative naissante ! car leur crainte est de voir la contestation de l'ordre capitaliste mondiale s'étendre. Déjà l'Irak est en révolte...

Des voix s'élèvent, des alliés se prononcent et agissent (6). Des combats décisifs se préparent...

 

 

  1. LE MODELE FRANCAIS DE REPRESSION

 

L'effondrement institutionnel « tranquille »

 

Sans que cela ne choque beaucoup les « élites », les « institutions démocratiques républicaines » se sont progressivement dégradées en France. C'est surtout le système parlementaire qui en a pris un coup. L'Assemblée Nationale, traditionnellement sous l'emprise d'une majorité aux ordres de l'exécutif, est devenu clairement une simple chambre d'enregistrement. C'était certes le système implicite, présidentiel, que révélait la Ve République. Cette conception monarchique du pouvoir, jouet de l'arbitraire de l'exécutif protégeant ses hommes de mains, ces prévaricateurs, ces lobbistes, finit par se heurter à la vision institutionnelle européenne. Et c'est ainsi que se fait blackbouler la brave Sylvie Goulard qui touchait benoitement des émouluements de telle ou telle société d'Outre-atlantique sans penser – ou faisant mine de...- aux conflits d'intérets. Elle n'avait pas été jugée assez bonne pour être ministre en France, mais l'Exécutif l'avait jugé encore valable pour occuper un poste de haute responsabilité au sein de l'Union Européenne... Les parlementaires de Bruxelles avaient apprécié... Mais en France il y avait belle lurette qu'on n'entrait plus dans un tel « formalisme » (!).

Comme des billes tombant par mégarde du cartable, la diplomatie française est à l'image du chef de l'état : bavarde, éparpillée, inaudible. Celle du bla-bla interminable, de l'arrogance ridicule. La France de Macron est isolée, sans influence.

 

L'art de la matraque.

Néanmoins il est un domaine où le pays brille encore : l'art de la répression des manifestations. Le maniement des flash-balls et des grenades y est onbservé par toutes les dictatures du monde aux prises avec leur peuple en révolte. Que ce soit le gouvernement de Pékin ou celui du Chili, l'exemple de la répression contre les Gilets Jaunes est mis en avant pour justifier les éborgnages à Hong Kong et les tueries au Chili. L'alibi d'une France « démocratique » (« Vous voyez bien, en France aussi.... ») interpelant, écrouant, blessant les manifestants est pour eux un excellent argument. Et Poutine le dictateur, en visite, ne peut résister à lancer une pique au Président Macron quant à sa politique répressive à l'égard desdits Gilets Jaunes !

Menaces à l'égard des manifestants, arrestations arbitraires, impunité à l'égard des forces de l'ordre... Le modèle français de liberté en a pris un sérieux coupsous Macron.

Il y a quelques mois nous prévoyions son retrait, avant la fin même de son mandat. Mais il est vrai que le bougre, se couvrant d'un oripeau de légitimité, s'accroche. Au risque, nous l'avons déjà dit, de renverser la table. Car les mécontentements ne font que grandir et s'agglomérer. Désormais il n'est pas un lieu où le Ptésident puisse se présenter sans que des protestataires se manifestent aussitôt, de la Normandie à la Réunion. Sa seule consolation, réside parfois dans le seul fait que « les manifestants étaient cette fois moins nombreux que d'habitude.... » (7).

 

La peur médiatisée

Nous ne ferons pas ici la liste domaines, des secteurs de la société française qui s'enflamment aujourd'hui, qui font aussi que les ricanements d'hier de certains deviennent grimaces d'inquiétudes...

Cette inquiétude du pouvoir se lit à travers les grands médias, répétant, radotant le discours libéral du « meilleur des mondes », de la bienséance sous toutes les coutures. On s'égosille, forçant à se taire un interlocuteur trop critique, on lui coupe régulièrement la parole (quand on la lui donne épisodiquement...), ne lui permettant même pas de finir sa phrase, on met en avant l'extrème-droite présentée comme seule alternative. Dans cet art de la désinformation, du mensonge par omission et du formatage, on fait appel à des « pros » bien connus, trop connus, usés, regardés par un public de plus en plus clairsemé.

Derrière, en toile de fond, des grèves et des manifestants (toujours « moins-nombreux-que-la dernière-fois » !) et de plus en plus, chez eux, la sueur au front, les mains moites, et la crainte du lynchage....

 

V. UNE VRAIE ALTERNATIVE

Le masque de la mort promise pour le système a pris aujourd'hui l'étrange allure du Joker, représentant aussi une nouvelle stratégie. Un autre monde possible doit s'affirmer, alliant la protection de l'environnement à une nouvelle conception de l'économie non plus basée sur la croissance de profits mais sur la satisfaction des besoins. Cette nouvelle organisation, compte tenu des progrès technologiques, est bien plus facile à mettre en place que ce que peuvent dire certains « spécialistes », nous condamnant à une mort unéluctable sous la protection du nucléaire. Ainsi La consommation en énergie fossile peut diminuer drastiquement et nombre de ressources peuvent venir du recyclage. En se dégageant de l'optique capitaliste l'utopie nécessaire apparaît naturelle, réaliste.

 

Notes

 

(1) Le système ultra libéral mis en place sous la dictature de Pinochet se voulait un laboratoire exemplaire vanté par les penseurs libéraux de l'époque comme Milton Friedman...

 

(2) Sur l'impossible valorisation du capital, clé pour comprendre la faillite annoncée du système capitaliste voir mon livre « Tchôk » p.45-61.

 

(3) En Egypte, où « 40% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, c'est le coût de la vie qui engendra les premières révoltes en 2010....

 

(4) Le PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan, mène depuis des décennies une lutte contre l'Etat turc. Son leader Abdullah Ocalan, est incarcéré depuis des années en Turquie. Sa branche syrienne est le PYD (Parti de l'Union Démocratique. Le marxisme-léninisme a été abandonné au profit d'un municipalisme libertaire proche des thèses de Murray Bookchin. Mais cette évolution varie d'un groupe à l'autre et le PYD mène une politique que l'on peut juger ambiguë entre le régime syrien d'Assad et l'opposition...

 

(5) « Certains observateurs, comme l'anthropologue David Graeber, l'historien Immanuel Wallerstein ou le linguiste Noam Chomsky les considèrent comme une des rares lueurs d'espoir dans le chaos moyen-oriental et comparent leurs expérimentations politiques à celles des zapatistes du Chiapas. » Wikipédia

 

« En 2013, un début de raffinage améliore la chaîne de production. Le secteur du bâtiment reprend, avec du ciment local ou importé. Les paysans se déplacent à la ville pour y vendre leurs produit Les terres agricoles étatiques sont communalisées et transformées en coopératives. Dès 2013, se développent les premières coopératives (pain, fromage, vêtements, arachides, lentilles et produits d’entretien). Les institutions du Rojava prélèvent 1/3 des revenus de ces coopératives. (...) »

« Des projets expérimentaux pour l’autonomie alimentaire et la lutte contre la dépendance aux produits phytosanitaires sont mis en œuvre. Les cantons cherchent à s'extirper de la monoculture, qui a longtemps été la règle, et des cultures par rotation sont mises en place. Le projet agricole du Rojava se veut écologique mais aussi égalitaire. Les coopératives sont rattachées aux communes. Ses membres ont des parts qui tendent à être égales. Les gestionnaires sont élus tous les deux ans avec mandat renouvelable une fois et révocable. » Sources Wikipédia.

 

(6) Les ouvrages récents sur ce Kurdistan libertaire sont nombreux. Citons par exemple « Kurdistan, la fabrique d'une utopie »d'Olivier Grosjean ainsi que « Un autre futur pour le Kurdistan » de Pierre Bancé, . Le dernier film de Caroline Fourest, « Soeurs de combat », rend un hommage particulier et nécessaire aux femmes kurdes

 

(7) Allusion au jugement du Président Macron concernant les manifestations entourant sa venue à la Réunion.


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7 réactions à cet article    


  • Sparker Sparker 28 octobre 2019 12:38

    Bonjour et merci, c’est le stade de la révolte et de l’indignation pour les plus avancés.

    La révolution n’est pas encore là, il faut pouvoir « penser » le monde différemment.

    Je suis bien d’accord qu’on nous impose le TINA par impossibilité, sois disant, d’autre chose, les alternatives ne seraient que des lubies de groupuscules, alors qu’on sait, sérieusement, qu’une autre approche et gestion serait bénéfique mais un tantinet décroissante, décroissance énergétique qui déclencherait une décroissance financière, décroissance financière qui doit rester impossible, vous imaginez tout ceux qui vivent sur la bête sans rien apporter devoir subvenir à leur besoin demain ?... Décroissance idéologique, spirituelle, vivre le réel tel qu’il se présente et non pas au travers de l’idée que l’on sent fait...et que l’on veut imposer...

    Mais bon la tendance est au basculement, certes, mais plus par défaut du capitalisme que par un désir de changement de régime mondial et ça ne sent pas forcément très bon...

    Beaucoup vivent par l’argent, d’autres par et pour, ce n’est pas évident de voir au delà de cette réalité. La fortune donne de la valeur à une personne, valeur dont elle ne dispose pas forcément en son âme et conscience.


    • Claude Courty Claudec 28 octobre 2019 17:54

      Les déséquilibres sociaux-environnementaux n’ont pas d’autre histoire que celle de la relation économie-démographie. Et si nous ignorons cela, nous ne pourrons jamais :

      — ni éradiquer la pauvreté profonde

      — ni maîtriser les inégalités sociales

      — ni nous réconcilier avec notre environnement.


      Pour prévenir et atténuer les effets d’une explosion socio-environnementale :

      https://docs.google.com/document/d/1SBCbKMInQ3x0nEhB1EkU-LGXi0FR2GhMb2RjqHihhYw/edit

      https://docs.google.com/document/d/1zaf8g5oOnn31v-pyjiNjBL5wLcYrT2PbKvZwum3BWqA/edit

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com


      • nemo3637 nemo3637 29 octobre 2019 08:28

        Bonnes remarques.

        Cependant...

        Si le système sous entend le gaspillage et la destruction, il devient impossible d’arriver à un équilibre, quelque soit la démographie. On sera toujours trop nombreux... dans la logique dudit système.


        • Claude Courty Claudec 29 octobre 2019 09:14

          @nemo3637

          C’est la population qui, par ses besoins (vitaux comme superflus) crée l’économie et son développement, et non le contraire. Telle est la logique fondamentale, ignorée du plus grand nombre et de la plupart de nos experts en sciences dites humaines ; par respect du tabou dont est frappée toute question de population, et a fortiori de surpopulation et d’écologie dénataliste.

          Pourtant : « Si les hommes ont des obligations à l’égard des êtres qui ne sont pas encore… ; elles ont pour objet le bien-être général de l’espèce humaine ou de la société dans laquelle ils vivent, de la famille à laquelle ils sont attachés, et non la puérile idée de charger la terre d’êtres inutiles et malheureux » Condorcet

          La question qui se pose aujourd’hui à l’humanité est la suivante : Vaut-il mieux le progrès et un bien-être inégal pour 3 ou 4 milliards d’humains, dans le respect de leur environnement, ou la stagnation dans une indigence égalitariste et le saccage de la planète, par bientôt 11 milliards et plus de super-prédateurs  ?

          https://pyramidologiesociale.blogspot.com


        • Sparker Sparker 29 octobre 2019 10:35

          @Claudec

          « La question qui se pose aujourd’hui à l’humanité est la suivante »

          Les problèmes sont multifactoriels, la démographie et donc l’enfantement et ses conditions en font partie mais vous pouvez déjà les mettre en parallèles avec le vieillissement et le renouvellement et il y certainement d’autres aspects qui s’y réfèrent.
          11 milliards de gens qui savent vivre localement, c’est peut-être jouable.. plus je ne sais pas... certainement qu’il y a des limites mais le problème ne se résume pas à l’équation que vous en faite.
          Notre avenir, s’il en est un, se trouve certainement dans l’espace, la terre servant de base arrière, mais bon là on est dans la SF encore pour le moment...
          Mais c’est sur que mathématiquement « l’exponentialité » (! !) du genre humain pose question et c’est possible que ce soit « la question » qui entraine les autres, mais la réponse sera plus globale.


        • Sparker Sparker 29 octobre 2019 10:37

          @Claudec

          Et comment faites vous pour que les « trois/quatre » milliards ne se conduisent pas comme des « super-prédateurs » ??


        • Claude Courty Claudec 30 octobre 2019 20:21

          @Sparker

          Pour l’heure, le problème se ramène au fait que la transition démographique est telle, qu’après que la population humaine mondiale ait augmentée en moyenne de 11 000 individus chaque jour depuis le début de notre ère, ce chiffre passera à plus de 17 000 dans moins d’un siècle. Quelle que soit la solution, la position de l’être humain au sommet de la chaîne alimentaire n’en changera probablement pas pour autant et il en est de même de sa super prédation, bien que les épreuves qui attendent l’humanité à bref terme soient susceptibles de la rendre plus sage.
          Sinon, comme elle s’y prépare, lui restera à conquérir d’autres lieux pour y exercer ses talents.

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