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Accueil du site > Tribune Libre > L’élevage sera intensif ou ne sera pas

L’élevage sera intensif ou ne sera pas

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Les Cévennes abritent une agriculture de moyenne montagne. Choyée naguère, ce type d'élevage et de culture ( châtaignes, et surtout transformation des produits) était subventionnée pour garder au pays les jeunes, qu'ils soient du cru ou néo-ruraux.

Bientôt et dès les années quatre vingt, on s'aperçut que ces largesses avaient des revers : les dossiers demandés pour obtenir la DJA ( dotation aux jeunes agriculteurs) devaient inclure un budget, avéré, d'un salaire de SMIC au minimum pour le demandeur, en échange de quoi, SMI honorée ( nombre de bêtes ou d'hectares minimum - mais devenu énorme !-) il recevait une aide à l'installation, locaux, outils,etc, et un prêt du CA à un taux qui donnait à chacun l'envie d'un confort d'exploitation dans ces régions montagneuses où aucun gros engin n'est utile.

Je me souviens, pour la petite histoire, que les malins avaient constaté qu'ils avaient intérêt à emprunter et à placer leur dotation, le taux d'épargne étant nettement avantageux, plus haut que le taux de remboursement.

Le projet initial était la plupart du temps très idéalisé et les temps venaient vite où les remboursements prenaient la quasi totalité des gains. Pourtant le projet ne se faisait pas seul dans sa chaumière ; il était « aidé » par les techniciens agricoles et validé par les autorités départementales compétentes.

Un tri sévère se fit de cette façon.

Cependant, l'élevage de moutons ou de vaches se faisait en extensif et le berger menait paître ses brebis dans les châtaigneraies, les pentes abruptes, les plateaux, les landes, tandis que les vaches s'égayaient sur les hauteurs d' « alpages » avant de partir en transhumance en Margeride ou Aubrac, l'été. Les chèvres restèrent à la maison avec un coin de bancel ( ou faïsse , selon les vallées) pour prendre leur heure de soleil quotidien, la loi généreuse interdisait la réclusion sans récréation à l'air libre. Déjà les chevriers travaillant de cette façon, passaient leur vie à la fabrication du pélardon mais le vendaient comme des petits pains, et s'ils bossaient comme des esclaves, ils gagnaient bien leur vie cependant qu'ils n'avaient plus guère d'activités pastorales, pour ne pas dire plus du tout. Tandis que les bergers ramaient, mus seulement par leur passion des bêtes et des lieux.

Les bois restaient ouverts, les sentiers tracés et les touristes et les chasseurs en profitaient pleinement. Ces bois et ces landes étaient comptabilisés dans la surface déclarée et les pâtres en recevaient les subsides calculées par la PAC.

Les apiculteurs, pourtant légion dans ce pays de cocagne pour les abeilles, eux, ne recevaient rien ; on les disait individualistes, donc pas organisés en syndicat, mais ils finirent par s'adapter aux nouvelles conditions économiques, se mirent à transhumer et certains finirent par se regrouper en ateliers communs. Mais leur nombre fut divisé par dix !

Aucune culture à ma connaissance dans ces vallées hors les surfaces à foin et par ci par là quelques ares de grain pour usage personnel.

Entre la fin des années soixante dix et aujourd'hui, le nombre d'agriculteurs de la région a subi, comme dans le reste de la France, une chute spectaculaire.

Le texte qui suit raconte l'histoire de deux éleveurs, dans une vallée cévenole en Lozère ; on y comprend bien le but, par encore avoué, de la politique agricole commune ; commune à qui, on ne le dit pas ! :

« En mai 2010, comme chaque année, les agriculteurs cévenols ont fait déclaration des terres qu'ils exploitent pour avoir droit aux aides définies par la PAC (Politique Agricole Commune européenne). Comme chaque année, ils y inclurent alors les parcelles occupées par les châtaigneraies et les chênaies pâturées par leurs troupeaux de moutons et de chèvres, comme autorisé ; autorisation d'ailleurs confirmée par un arrêté BCAE (Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales) du 28 mai 2009.

Mais le 28 juillet 2010 un nouvel arrêté BCAE soustrait des surfaces admissibles aux aides de la PAC les châtaigneraies et les chênaies pâturées.

Durant l'été 2010 de nombreux contrôles sont effectués dans les exploitations agricoles cévenoles.

Le 13 octobre 2010, un arrêté préfectoral revient sur l'arrêté de juillet et déclare les surfaces arborées à nouveau éligibles au dispositif. Mais, malgré cela, les contrôles effectués depuis juillet donnent lieu à rapport et les infractions à l'arrêté annulé sont néanmoins relevées : les surfaces arborées déclarées sont considérées comme éléments probants d'infractions aux règles de la PAC.

C'est le 19 octobre 2010 que le contrôle a lieu chez Denis Pinard-Legry, en son absence, sans tenir compte de l'arrêté du 13 octobre 2010, pourtant antérieur de 6 jours.

Une erreur aussi manifeste aurait pu et dû être facilement reconnue et rectifiée. Mais cela n'a pas été le cas : les agriculteurs pointés du doigt doivent payer des "amendes" proportionnelles au pourcentage de terres indûment déclarées, agrémentées de lourdes pénalités.

C'est une dizaine de paysans cévenols qui sont ainsi mis au pilori, dont deux, Denis Pit et Denis Pinard-Legry sont particulièrement frappés : ils sont, aux yeux d'une administration aveugle, de « gros fraudeurs ». Leurs déclarations comprenant plus de 20 % de parcelles « inéligibles » ils devront rembourser trois années « d'aides » PAC (avec effet rétroactif de la pénalité pour la période 2008-2010). C'est dire que c'est la survie de l'exploitation, et du paysan, qui est alors en cause.

Pendant plus de deux ans, la DDT-Lozère (Direction Départementale du Territoire), consciente de l'aberration de l'accusation et de la sanction administrative, refuse d'entériner le rapport incriminant du contrôleur d'octobre 2010. Les élus locaux dans leur ensemble, municipaux et départementaux, interviennent dans le même sens.

Mais de recours gracieux en recours contentieux, tous refusés par le Ministère de l'Agriculture, le dernier en février 2013, Denis Pinard-Legry et Denis Pit saisissent finalement le Tribunal Administratif le 27 juin 2013. Durant ce temps l'État continue à ponctionner les ressources des deux paysans cévenols.

Et le 6 octobre 2014, le Tribunal Administratif de Nîmes annule la décision du Ministère de l'Agriculture, et donne donc raison aux paysans cévenols. L'État dispose alors de deux mois pour faire appel.

Alors que le remboursement des sommes indûment prélevées à titre de pénalité auraient dû être en voie d'exécution, Denis Pinard-Legry apprend, en février 2015 et de façon indirecte, que l'État aurait fait appel de l'arrêt du Tribunal Administratif du 6 octobre, ce qui suspendrait toute procédure de restitution et de dédommagement. Les victimes seraient à nouveau coupables. Pourtant aucune notification du tribunal confirmant cet appel n'est reçue et les délais d'appel sont dépassés depuis le 6 décembre !

C'est dans ces conditions que le 24 février 2015, l'avocat de Denis Pinard-Legry écrit au préfet de Lozère pour qu'il réexamine la situation et prenne une décision sous quinze jours (avant la mi-mars).

Au bout de 4 ans et demi de lutte inégale Denis Pinard-Legry est usé physiquement et psychologiquement. Il est urgent pour lui et pour tous les citoyens du collectif qui le soutiennent que ce problème se résolve rapidement, dans le respect de la justice et de la raison.

Le Collectif citoyen de soutien aux paysans cévenols demande aujourd'hui, le 3 mars 2015, au Ministère de l'Agriculture, l'annulation de ces poursuites iniques, et le remboursement des sommes indûment prélevées au détriment de notre concitoyen Denis Pinard-Legry, soit plus de 30 000 euros.

Pour le Collectif citoyen de soutien aux paysans cévenols le cas particulier de Denis Pinard-Legry illustre dramatiquement la question de la pérennité de l'agro-pastoralisme en Cévennes, et souligne l'importance des enjeux économiques et environnementaux qui s'y rattachent.
Les Causses et les Cévennes sont inscrits par l'UNESCO à l'inventaire du Patrimoine Mondial de l'Humanité comme « paysage culturel de l'agro-pastoralisme ». Ceci suppose le maintien du sylvo-pastoralisme, essentiel à la préservation des espaces ouverts et favorisant la biodiversité, et reconnu comme telle par le Parc National des Cévennes.

Le Collectif citoyen de soutien aux paysans cévenols demande que les châtaigneraies et les chênaies cévenoles soient définitivement considérées comme éligibles aux aides, parce qu'elles sont toujours, comme par le passé, indispensables aux éleveurs et à la préservation des milieux cévenols.
Ce collectif, créé ce jour pour répondre à une injustice flagrante, pourra à l'avenir se mobiliser et intervenir face à d'autres situations de ce type. Il appelle tous les gens de bon sens et solidaires avec cette action à le rejoindre, prêt à leur communiquer toutes les informations dont il disposera. »

 Si toutefois vous aviez le désir de soutenir ces deux familles, plus, soutenir l'activité pastorale, je vous donne en lien le contact du collectif, et la pétition à signer et à faire passer.

Merci.

 

http://www.lecalbertois.fr/collectif

https://www.change.org/p/ministre-de-l-agriculture-et-son-repr%C3%A9sentant-local-le-pr%C3%A9fet-de-la-loz%C3%A8re-l-annulation-des-poursuites-iniques-et-le-remboursement-des-sommes-ind%C3%BBment-pr%C3%A9lev%C3%A9es-au-d%C3%A9triment-de-denis-pinard-legry


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122 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 10 mars 2015 08:28

    Nous vivons une époque étrange..ou les paysans reçoivent des aides de Bruxelles (des milliards d’euros) pour vivre (ou survivre)...quoique ce sont surtout les gros qui touchent...Une question simple...avant ces aides nous étions un des premiers pays agricole il me semble.. ?


    • Fergus Fergus 10 mars 2015 10:06

      Bonjour, Le p’tit Charles.

      « avant ces aides nous étions un des premiers pays agricole il me semble.. ? »

      Nous le sommes toujours. Mais l’agriculture s’est transformée depuis les années 50 pour aller de plus en plus vers une activité intensive qui, au fil du temps, a provoqué la disparition des petites exploitations et transformé progressivement les paysans en industriels de l’agro-alimentaire.

      D’où l’intérêt de défendre, là où ils existent encore, les paysans qui pratiquent encore une agriculture et un élevage extensifs et nettement plus respectueux de l’environnement.


    • Le p’tit Charles 10 mars 2015 10:45

      @Fergus...bonjour fergus...pas pour tout loin de là..renseignez vous... !


    • Le p’tit Charles 10 mars 2015 10:55

      @Le p’tit Charles....

      Le tableau ci-dessous indique les principaux pays producteurs de différents produits agricoles, à partir de données fournies par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) .

      Pays

      Produits

      Production (en tonnes métriques)




      Chine

      Riz

      187 millions de tonnes

      Chine

      Blé

      109 millions de tonnes

      États-Unis

      Maïs

      330 millions de tonnes

      France

      Orge

      9,5 millions de tonnes

      Nigeria

      Manioc

      43 millions de tonnes

      Brésil

      Canne à sucre

      550 millions de tonnes

      classement des 15 plus grands pays exportateurs de produits agricoles

      selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les plus grands exportateurs agricoles en pourcentage du commerce agricole mondial sont : les États-Unis (10,4 %), l’Union européenne considérée comme un tout (9,5 %), le Brésil (4,6 %), la Chine (3,2 %), l’Argentine (2,8 %), l’Indonésie (2,4 %), la Thaïlande (2,4 %), la Malaisie (2,1 %), l’Australie (1,9 %), Fédération de Russie (1,9 %), l’Inde (1,6 %), la Nouvelle-Zélande et le Mexique (1,3 %), tandis que le Chili occupe la 15e place (1,2 %)....La France est diluée dans l’UE qui compte 27 pays.... !


    • alinea alinea 10 mars 2015 11:15

      @Le p’tit Charles
      La France est première agriculture, quand ce n’était pas l’agriculture industrielle ; maintenant l’Allemagne nous a « dépassés » !!
      Les subventions existent depuis longtemps, elles étaient sensées ( et sont toujours mais avec beaucoup de gabegie et d’injustice) faire baisser le prix de la nourriture pour les consommateurs ; vu le prix qu’on donne aux éleveur au kilo d’agneau et vues les charges qu’il a, ça serait vraiment difficile de vivre, d’autant plus dans notre monde.
      C’est vrai que le niveau de vie du paysan a augmenté avec ça, mais, dans ces coins-là, ils ne sont pas riches quand même ! et quand je dis pas riches, c’est pas riches !!!
      D’ailleurs, quand ceux-là mourront, si personne ne les reprend, comme c’est plus que probable, les terres seront vendues par les héritiers aux touristes nord européens plein de tunes, et adieu le paysage ! beauté, et utilité !


    • cevennevive cevennevive 10 mars 2015 11:35

      Alinea, c’est déjà un peu le cas ici.


      Ou alors, les faïsses, les chemins et les bois sont si envahis de taillis et de ronces qu’il est impossible de s’y promener.

      Les sangliers ont ravagé les murs et les escaliers des bancels et la terre s’en va dans la vallée à chaque orage.

      Quand je pense que mes ancêtres ont remonté des pierres de la rivière sur le dos pour bâtir des merveilles de murs qui protègent un tout petit morceau de terrain où ils plantaient des pois chiches, des petits pois et des pommes de terre !

      Ici, il y un coin où la hauteur du mur dépasse la largeur de la faïsse !

      Bon, il y a encore quelques irréductibles qui remontent les pierres, qui mettent des ruches, qui plantent des châtaigniers. Mais ils sont rares et passent pour des originaux.

      Nous avons et nous aurons la nourriture que nous méritons puisque nous ne respectons pas la terre.



    • Le p’tit Charles 10 mars 2015 11:36

      @alinea...C’est ce que j’ai dis dans mon premier commentaire...cer argent profite aux plus gros... !


    • alinea alinea 10 mars 2015 14:11

      @cevennevive
      Dans les vallées que je connais, ( française et borgne), ce sont les néo ruraux qui ont fait, par idéalisme, perdurer la manière d’élever d’antan !
      À l’époque on trouvait à se loger pour rien, et l’achat de vieilles pierres, qu’on remontait tous ensemble, n’était pas exorbitant.
      Tourisme oblige, tout est devenu hors de prix et je vois mal des jeunes s’installer là pour bosser dur et vivre chichement !
      C’est plus que navrant, au sens strict !!
      On s’éloigne de la nature, de nos racines, mais une fois déraciné, l’arbre vit-il longtemps ?


    • mmbbb 10 mars 2015 18:47

      @alinea comme en Ariege ou desormais la nature a repris ses droits Mai moi je ne suis pas nostalgique le monde paysan je connais j’ai vecu a la campagne il manquait quand meme cette ouverture d’esprit des bouseaux j’en ai connu et la jeunesse n’avait pas beaucoup d’avenir puisqu’elle etait sans cesse raillee Vous devriez miser sur le tourisme vert les gens du nord dont les espaces sont dejà fortement urbanises cherche ces paysages Le Queyras s’est ouvert au tourisme cette region est vivante


    • alinea alinea 10 mars 2015 19:28

      @mmbbb
      C’est ce que font les gens ! Mais moi, manque de pot, je suis allergique au tourisme ! Et c’est, à mes yeux, surtout pas de la vie qu’ils apportent ; un peu de tunes parfois !!!
      L’étroitesse d’esprit des paysans, c’est une généralité, et c’est sûr que les jeunes, dans les années soixante ont répondu aux sirènes de la ville, mais je ne suis pas convaincue que leur esprit se soit élargi pour autant !!!
      C’est vrai que je préfère un paysan qui connait toutes les bêtes, toutes les salades sauvages, toutes les plantes, à un citadin qui connait toutes les chansons de Johnny !! chacun son truc ! smiley


    • mmbbb 11 mars 2015 20:25

      @alinea Posez vous quand meme la question Pourquoi la campagne s’est desertifiee ? Il ne s’agit pas de generalite comme vous le retorquez mais bien du vecu Dans l’Ain ou j’ai passe mon enfance c’est desormais le desert et je suis pas du tout nostalique du passe et je me repete les esprit etait etriques Ces villages sont vides c’est la realite puisque les paysans etaient tout tournes sur leur propre monde et ne souciaient guere des autres Les jeunes ne sont pas aussi abrutis que vous le pensiez et la ou il y a du mouvement comme dans le Queyras une nouvelle jeunesse reinvestie cette montagne M Lamour qui est a l’origine du tour du Queyras essuya beaucoup de critiques des anciens qui etaient recroquivilles Sa perseverance a payee Je vous trouve un peu ringarde sur ce monde passe idealise Votre region mourra si vous restee avec cette mentalite


    • alinea alinea 11 mars 2015 20:52

      @mmbbb
      Je fais partie de ces gens qui sont revenus à la campagne et ont fait revivre les Cévennes !! Comme d’autres l’ont fait ailleurs ! Je trouve ça très bien, sauf qu’à notre époque, nous n’arrivions pas avec la ville sous le bras, le fric et la connerie en tête ! Le tourisme, pas question...il y a une harmonie, si on la rompt, c’est la mort : ceux qui apportent la mort, ce ne sont pas des gens comme moi, ce sont ceux qui débarquent avec leurs idées préfabriquées par le consumérisme ambiant !


    • mmbbb 15 mars 2015 21:01

      @alinea restez dans votre campagne mais que diantre ne venez pas chialer qu’elle se desertifiee Ce n’est pas moi qui reviendrait redresser vos pierres Si le Queyras n’avait pas bouge avec des personnalites comme la votre les paysans seraient en train de sucer leurs cailloux en montagne Je vous ferais remarquer que depuis longtemps cette region accueille des camps de vacances de jeunes vivant en ville et ce sejour leur apportent un horizon differerent et salutaire L’ouverture peut etre multiple et neanmoins encadree puisque le Queyras est regi par avec une reglemention precise Quant vous dites « la connerie en tete » je vous trouve tres arrogante et pretentieuse je connais la campagne et la ville Dans ces campagnes reculees ou j’ai vecue mon enfance ( reecoutez la chanson de Brel « les rideaux » ) les gens du crus etaent si affables et accueillant qu’il n’y a plus ames qui vivent Rire La « mort » dans le Queyras les gens ne s en plaignent pas A contrario ils auraient du descendre en ville et bosser a l’usine ou dans des emplois tertiares A Abries il y a une jeune qui a pu s’installer de nouveau et vivre grace aux connards et abrutis de la ville que je suis J’ai voyage un peu dans le centre de la France et petite anecdote je suis tombe sur des gens assez obtus et je prefere les alpes et le cote italien Il y a une constante la ou les esprits sont ouvert l’economie est prospere En vous lisant j aurais moins de regret d’acheter du mouton de nouvelle zelande


    • alinea alinea 15 mars 2015 21:36

      @mmbbb
      Un peu de malentendu !!
      Je parle du tourisme de masse, je parle de l’achat des terres et mas par les riches européens du nord qui ont le moyens de clôturer leurs centaines d’hectares..
      Pour le reste, je ne veux ni ne peux rien ; chacun fait ce qu’il peut et ce qu’il veut, ce n’est pas toujours une harmonie, mais il se peut que ce le soit !
      Là où je vis aujourd’hui est assez proche des villes ( 50 kilomètres) pour être défiguré !! Mais rien à voir avec le Queyras ou les hautes Cévennes !! Il y a une perte sèche de culture et une uniformisation générale. De la culture paysanne, populaire, il faut faire son deuil ; parfois, j’ai du mal, c’est vrai !


    • mmbbb 15 mars 2015 22:04

      @alinea C’etait une simple remarque un peu narquoise certes et desormais nous avons a jamais change d epoque Contrairement a vous je n’ai pas eu a faire de deuil j’ai toujours eu des souvenirs tres aigres un peu doux de la campagne Mais je continue toujours a aimer les vaches Maintenant je fais de la montagne et lorsque je rencontre des bergers le meme leitmotiv : le loup a transforme la facon d elevage et peut etre qu’un jour vous l’aurez dans le centre de la France Une contrainte supplementaire Quant a l alimentation je vous rejoins et c’etait le cote positif de mon enfance je ne voyais aucun obese et les repas structures nous dispensaient de medoc En ville pour certains jeunes c’est une calamite En resume dommage jeune que je n’ai pas trouve cet epanouissement comme tant d’autres qui aurait permis de stabiliser les populations Maintenant je me fous un peu de tout et je prends la vie comme elle vient Je vis un peu egoistement il est vrai mais je rattrape le temps perdu Salutations 


    • Jean Keim Jean Keim 10 mars 2015 09:02

      Bonjour alinea,

      Votre texte est édifiant et si les informations sont exactes - je dis ceci sans douter de votre honnêteté, pourquoi le bon droit n’est-il pas reconnu ?
      Dans certaines professions, les émoluments sont proportionnels aux résultats, qu’en est-il de ceux des contrôleurs ?
      Je suis toujours étonné que certaines activités notamment paysannes ne puissent pas vivre sans des aides. 
      Le système est aberrant, on prend d’un côté des impôts, taxes, prélèvements de toutes sortes et de l’autre on redistribue sous forme d’aides, de compléments, de primes, là-dessus vient se greffer des administrations parasitaires qui en toute bonne fois emploient des salariés qui font tourner (en bourrique) le machin. Le rendement et l’efficacité de l’ensemble doivent être déplorables.
      Je me souviens d’un petit bonhomme à peut près grand comme moi, Michel Jobert, décédé en 2002, qui tentait d’expliquer que l’impôt sur le revenu ne servait à pas grand chose sinon à payer les salaires de ceux qui concourent à sa collecte.
      Je suis conscient que la campagne est entretenue par les agriculteur et que sans leurs activités les paysages seraient tout autres, il est difficile d’apprécier le service rendu mais un service, dans la logique actuelle, doit être rétribuer, seulement il y a une telle diversité entre les intervenants, comment concilier une exploitation montagnarde de qq. hectares avec un domaine agricole de la champagne berrichonne qui peut dépasser les 300 ha gérés comme une entreprises ?
      Je me promènerais avec plaisir dans les sentiers cévenols, je fuis les plaines céréalières surtout quand on y effectue des épandages de toutes sortes, ces grandes étendues ont néanmoins un certain charme en hiver.
      Décidément il m’apparaît de plus en plus que le revenu universel serait sinon la panacée, du moins un progrès evident.

      • njama njama 10 mars 2015 11:26

        @Jean Keim

        Michel Jobert, ...qui tentait d’expliquer que l’impôt sur le revenu ne servait à pas grand chose sinon à payer les salaires de ceux qui concourent à sa collecte.
        j’ai de très gros doutes, gros comme la sardine qui bouche le port de Marseille smiley
        l’IR c’est environ 20 % des recettes fiscales de l’Etat ... énorme non, pour financer seulement les employés des services des impôts


      • marmor 10 mars 2015 11:38

        @njama
        Je vais vous ôtez tous vos doutes :
        On parle beaucoup du RSI ces jours-ci.
        Une étude réalisée par un collectif de députés qui souhaitait que l’assemblée légifère pour réguler la gabegie de cette institution a constaté que le fonctionnement du RSI coûtait la modique somme de 560 millions d’€ par an !!!!
        Quant à son fonctionnement, dispendieux s’il en est, je vous laisse loisir de discuter avec certaines de vos connaissances qui ont à se frotter à cet organisme pour connaître son efficacité


      • alinea alinea 10 mars 2015 14:00

        @Jean Keim
        Les aides sont le fruit d’une compétitivité mondiale ; vous savez bien que le consommateur paye, avec ses impôts, ce qu’il ne paye pas en magasin ! Le producteur gagne peanuts, en revanche tous les intermédiaires se gavent et surtout, pour ne pas la nommer, la grande distribution !!
        Avec mon bon sens paysan, je préférerais un monde où l’on puisse vivre de sa production, tout simplement. C’est ce que font les apiculteurs, quoique aujourd’hui, d’après ce que j’en sais, les nouveaux installés ont droit aussi à la DJA. Mais on ne donne rien pour rien, et ces « dons » obligent tout le monde à rentrer dans le moule ! Et ce moule, c’est oppressant, pour s’en sortir financièrement, cela oblige à certains choix qui ne sont guère « conviviaux », humains et écolos !!!


      • Alren Alren 10 mars 2015 17:34

        @njama

        Bien entendu, Jobert ne prenait pas en compte la fraude fiscale et « l’optimisation » fiscale (comme ces choses-là sont dites par les médias kollabos des grandes fortunes !). On sait que cela représente des centaines de milliards d’euros sur des décennies de vol qui s’ils avaient été perçu par l’État ferait qu’il n’aurait aucune dette. Et pas besoin d’emprunter au privé qui ne ferait pas son gras sur notre travail !

        Pour en revenir à l’article, curieux cette sévérité avec des Cevenols, on aimerait la même en Corse !

      • rotule 10 mars 2015 19:03

        @alinea
        > vous savez bien que le consommateur paye, avec ses impôts, ce qu’il ne paye pas en magasin !

        C’est tout à fait vrai mais peu connu.
        Le client va acheter ses carottes au supermarché, content de ne pas les payer au ’vrai’ prix. Pour que cela soit vendu à ce prix, il faut que la production soit subventionnée, avec les impôts du client. Entre autres.
        Et ce vil prix casse le marché des producteurs sérieux, locaux.

        Il n’y a plus que des sociétés qui embauchent des ouvriers, des bureaucrates, des commerciaux, .. et des avocats qui peuvent encore dégager une marge sur la production, en comptant sur les aides et subventions. quand ce n’est pas une intégration verticale des groupes de distribution ...

        Hélas ... privilégions les circuits courts ....


      • alinea alinea 10 mars 2015 22:02

        @Alren
        Au sujet de la Corse, vous pouvez expliciter ?


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 09:20

        @rotule
        La France verse chaque année 22 milliards au budget de l’ UE, qui ne produit rien, sinon des fonctionnaires chargés de redistribuer l’argent en faisant croire que c’est un cadeau de l’ UE, alors que ce sont nos impôts, partis faire un tour à Bruxelles.


        Sur ces 22 milliards, la France en récupère 14.
        Perte sèche de 8 milliards qui permettraient de construire des logements sociaux.

        Ces 14 milliards permettent de financer la PAC, des dotations aux Régions, à la culture etc.
        Sommes qui pourraient aussi bien être versées directement par Bercy.
        Pour comprendre le budget européen : « L’Europe, c’est la PAIE. »

      • alinea alinea 15 mars 2015 18:59

        @jarnicoton
        Mais qui choisira le concessionnaire ??? Le requin dominant ?!!
        Et toutes les sardines se feront manger ?
        En tout cas, blague à part, cette histoire « d’être à la TVA », pour tous, mais pour les agriculteurs, ça pourrait bien être simplifié ! pas de TVA sur la nourriture bio et achat sans TVA de binette et autre soc à âne !!! smiley
        Économie de papier, donc de forêt, économie de, comment déjà, « conseillers fiscaux » !!
        En revanche TVA à 50% pour la bouf industrielle et autre OGM, et achat plein pot de tracteurs américains !!! Les gros aussi seront soulagés de paperasses !! smiley


      • alinea alinea 15 mars 2015 19:22

        @jarnicoton
        Mais la réponse aussi en était une, jarnicoton ! pas d’inquiétude !! je l’avais comprise !!


      • mmbbb 15 mars 2015 21:19

        @jarnicoton Il est un peu facile de tirer sur les fonctionnaires Si vous voulez privatiser l’impot il faut deja le reformer Les nouveaux fermiers generaux ne s’emmerderont pas la vie a recouvrer un impot si complexe Le plus simple est l’impot proportionnel et adieu le Quotient Familial Il sera egalitaire puisqu’en France 50 % des foyers n’acquittent pas d IR et ce sont les tranches superieures qui assurent le recouvrement de cet impot Du temps de Lavoissier le recouvrement sous l’ancien regime etait une charge transmissible et dernier point le recouvrement de l’impot est
        un droit regalien Enfin l’impot n’est pas cher ce sont les francais qui depensent trop et ce sont plutot ls interets des emprunts qui nous coutent un peu des septembre nous devons vivre a credit Commencons plutot dans des economies draconnienes 


      • Fergus Fergus 10 mars 2015 10:00

        Bonjour, Alinea.

        j’ai signé cette pétition avec d’autant plus de détermination que je suis, pour des raisons à la fois familiales et sentimentales, très attaché à la Lozère et à sa paysannerie.

        Cette affaire est évidemment scandaleuse. Et l’Etat français, en multipliant les chausse-trappes sous les pieds de ces infortunés agriculteurs - sans doute par la volonté de crânes d’œuf totalement déconnectés des réalités de ce terroir -, ne se grandit pas, c’est le moins que l’on puisse dire !

        Le plus surprenant est la contradiction entre cet acharnement ciblé sur la mise en cause de l’usage pastoral des châtaigneraies et l’obligation qui est faite aux communes du Parc national d’encourager l’agro-pastoralisme. Or, Saint-Germain-de-Calberte est partie intégrante du parc. Comprenne qui pourra !

        Merci d’avoir relayé cet appel. Souhaitons que de nombreux lecteurs d’AgoraVox comprendront à quel point ce type de lutte est emblématique d’une époque, et s’associeront à une démarche visant non seulement à réintégrer deux paysans dans leurs droits, mais également à tenter de pérenniser une agriculture extensive en voie de régression, pour ne pas dire de disparition. 


        • alinea alinea 10 mars 2015 13:44

          @Fergus
          Merci Fergus
          À mon avis, les « éleveurs » de blé OGM en Beauce n’ont pas ce genre de problème.
          Ce que les gens comprennent mal, enfin ceux qui ne « connaissent » pas, qui n’ont pas de liens avec cette campagne ou cette montagne, c’est que la rentabilité est l’ennemi de la nature et de l’homme lui-même !
          Il n’est qu’à voir ce qu’est devenu le Cap Corse pour se rendre compte que des espaces gigantesques entiers deviennent impénétrables quand l’humain a déserté. Certains puristes écolos diront peut-être que c’est bien de laisser à la Nature ses droits ! Mais cet argument est tout à fait spécieux chez nous ; les bergers sont peut-être les derniers jardiniers honnêtes et respectueux, cependant, il faut bien qu’ils vivent et le propos ici n’étant pas de refaire le monde de fond en comble, ils ont besoin d’aide pour cela.
          Sûr que si chacun pouvait vivre dignement de son travail sans subvention d’aucune sorte, ce serait vraiment mieux, et plus juste... mais ce n’est pas le cas ! Compétition oblige !!


        • tf1Groupie 10 mars 2015 18:29

          @alinea
          Pareil que Fergus.
          J’ai des attaches avec cette région, je connais la vie difficile de ces agriculteurs ; rien à voir avec la vie pépère de certains fonctionnaires bien au chaud derrière leurs bureaux.

          L’administration est parfois sourde, voire autiste, mais là ça atteint des sommets.
          Comment de telles injustices peuvent-elles perdurer ?


        • alinea alinea 10 mars 2015 19:34

          @tf1Groupie
          Merci tf1 !
          C’est sûr qu’il y en a qui nous prennent pour des ringards, des démodés, des passéistes ; personnellement j’assume pleinement !! smiley


        • kalachnikov lermontov 10 mars 2015 23:28

          @ Fergus

          Ton attitude est un peu schizo. Enfin, je sais pas, être pour l’Ue mais contre les technocrates, etc... n’importe quoi, faut se déterminer au bout d’un moment.

          Ton attitude, sans même juger de sa validité, a cet effet : dilatoire. Pendant que ça rêvasse ’changer l’Ue de l’intérieur’, ’une Ue sociale’, le bulldozer avance inexorablement. Et ce qui est perdu l’est irrémédiablement, jusqu’au jour sans doute où il n’y aura plus rien à perdre.

          (je ne veux pas entamer une polémique, une querelle même feutrée, pour ne pas saloper l’article d’Alinea. Mais bon, je te lis et suis consterné.)


        • Séraphin Lampion P-Troll 10 mars 2015 10:10

          1. tout système d’aide produit des effets pervers (qui sont donc souvent pire que ce qui devaitêtre corrigé). Les aides (sociales ou autres) consistent toujours en une tentative de masquer les vraies racines du mal et les prescripteurs sont souvent les auteurs du mal


          2. la révolution radicale dans l’évolution de l’humanité a été la révolution néolithique (- 10 000 ans) qui a mis en place l’agriculture et l’élevage. De prédateur qui participait au cycle naturel le genre humain est devenu un ennemi de la nature qu’il considère comme hostile quand il ne la transforme pas. La culture de la châtaigne et l’élevage des chèvres n’échappent pas à cette réalité. Mais, comme Orphée, nous sommes condamnnés à avancer sans nous retourner. La nostalgie du passé est stérile. Eurydice est morte.

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 09:26

            @P-Troll
            Ce n’est pas les aides qui posent problème, ce sont les exigences qui vont avec.
            Il s’agit de produire à bas prix de la nourriture industrielle, pour le plus grand bonheur des multinationales de la malbouffe, des semenciers, des fabricants de matériels agricoles et d’engrais.
            Ce sont les objectifs de la PAC qui posent problèmes.
            Et la PAC, c’est depuis le Traité de Rome, une gestion européenne.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 10 mars 2015 10:36

            Ça ressemble à l’histoire qui est arrivée à Grisou


            • alinea alinea 10 mars 2015 13:50

              @Spartacus
              Sûr qu’aujourd’hui il doit y avoir autant de « fonctionnaires » agricoles que d’agriculteurs ; ce sont juste des garde-chiourme des lois et décrets européens !! Les paysans n’ont besoin de personne pour savoir travailler, mais pour les papelards qui les inondent chaque jour, les lois et consignes qui pleuvent comme l’eau en automne, ceux-ci sont précieux !!
              J’ignore le nombre de bergers qui bossent encore comme ça, mais ils ne doivent pas être très nombreux !


            • tf1Groupie 10 mars 2015 18:32

              @alinea
              Le texte est sympa ; une belle fable.


            • marmor 10 mars 2015 11:29

              Spartacus
              J’aime bien ce texte, rien n’est plus réaliste de notre situation.
              Je sais par triste et coûteuse experience que l’état ne respecte même pas ses propres textes et décrets, et qu’il est totalement impossible de gagner un procès contre une administration.


              • alberto alberto 10 mars 2015 13:46

                "Le Collectif citoyen de soutien aux paysans cévenols demande aujourd’hui, le 3 mars 2015, au Ministère de l’Agriculture, l’annulation de ces poursuites iniques, et le remboursement des sommes indûment prélevées au détriment de notre concitoyen Denis Pinard-Legry, soit plus de 30 000 euros.« 

                Sans compter le »préjudice moral" comme disent certains...

                Salut alinea  : comme le fait remarquer un autre commentaire plus haut, si tu crois que les crânes d’œufs de Bruxelles et Bercy qui pondent règlements sur règlements savent ce qu’est une chèvre ou une châtaigneraie, tu leur prêtes trop de compétence !

                Quant à ta pétition : OK pour moi.


                • alinea alinea 10 mars 2015 13:53

                  @alberto
                  Merci à toi aussi Alberto.
                  Non, je sais bien que ces technocrates ne connaissent rien à rien et qu’ils ne sont, pour la plupart car on trouve toujours l’exception, que de gentils flics et commis de la politique en vigueur.
                  J’en sais quelque chose, nous qui étions sensés appliquer, avec nos vaches sauvages,toutes les consignes faites pour les vaches à lait ou à viande !!


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 09:29

                  @alinea
                  J’ai signé car il s’agit de cas particuliers qu’il faut soutenir.
                  Mais sur l’idée qu’on peut faire autre chose que de la malbouffe, bousiller les sols et notre santé en restant dans l’ UE, tu sais très bien que je n’ai aucune illusion européenne sur la question.


                • alberto alberto 10 mars 2015 13:53

                   Il doit bien exister d’autres gisements d’oseille pour renflouer les caisses de l’état que de se s’acharner sur quelques malheureux chevriers !

                    smiley


                  • alinea alinea 10 mars 2015 14:04

                    @alberto
                    C’est plus qu’une question d’oseille, c’est toute une mentalité ! Rentabilité, rentabilité, répétez après moi : rentabilité !!
                    Et pour être rentable, il faut mille vaches sous un hangar et pas trente six qui vaquent sur des crêtes !!!! Certes celles-ci sont des « vaches à viande », mais l’élevage extensif, le seul à peu près respectueux de la bête et de l’environnement, ce n’est plus la mode !! On trouvera bien les moyens « soft » de l’éradiquer.


                  • Fergus Fergus 10 mars 2015 15:39

                    Bonjour, Alberto.

                    En fait, ce n’est sans doute pas de l’acharnement idéologique ou comptable, mais plus probablement une démonstration d’absurdité administrative. Le pire est d’ailleurs que les responsables de cette situation vont peut-être passer leurs vacances dans une magnanerie cévenole restaurée et équipée d’une piscine, le tout gardé par un coûteux système d’alarme !


                  • alberto alberto 10 mars 2015 16:13

                    @Fergus, Salut !

                    L’absurdité administrative engendre souvent l’acharnement idéologique !

                    Car, comme tu le sais, les règlements sont élaborés par des esprits très supérieurs à ceux des manants pour lesquels ils sont pondus...

                    Dès lors, comment faire pour ces zélites de reconnaitre que les gueux ont raison ?  smiley


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 09:36

                    @alinea
                    Parmi les exploits écologiques de ta belle Europe, quelques perles à retenir :
                    - Farines animales pour nourrir les poissons d’élevage
                    - Gaz de schiste à l’agenda européen
                    - Huiles végétales peuvent contenir jusqu’à 10% d’huile de vidange
                    - Maïs OGM TC 1707 accepté par la Commission européenne, contre l’avis de la majorité des pays européens.
                    - Poulets chlorés américains, on va en manger.
                    - Hausses des pesticides autorisées : de + 10% à % 40 %.


                  • alinea alinea 11 mars 2015 09:41

                    @Fifi Brind_acier
                    Ce n’est pas « mon » Europe, jamais voulu de cet empire ! Ce n’est pas parce que j’avoue ne pas savoir quelle solution la meilleure pour sortir de cette nasse, qui dépasse largement le cas Europe, que j’y tiens !!


                  • Sirius6901 10 mars 2015 14:22

                    Le veganisme sera mondial ou ne sera pas. 


                    • alinea alinea 10 mars 2015 14:31

                      Merci à Agoravox de m’avoir mise là-haut !!
                      J’espère que beaucoup porteront attention à ce problème, à ces problèmes devrais-je dire puisque s’y mêlent toutes les strates infâmes de notre administration. À noter tout de même la part honnête des tribunaux !!!
                      Mais le fond est bien de sauvegarder ce mode d’élevage, tellement adapté, respectueux des bêtes, des hommes et des paysages. Et que ceci ne devienne pas un musée pour égayer le touriste !!


                      • Cassiopée R 10 mars 2015 17:15

                        Dans une société capitaliste, il faut maximiser les produits pour en distribuer le plus possible, malgré le gaspillage qui peut se révéler énorme, comme par exemple pour le gaspillage alimentaire qui représente 51% et le gaspillage énergétique qui représente 53%.

                        Ce gaspillage est aussi une perte financière colossal, qui se chiffre en centaines de milliards de dollars ou d’euros, et oui beaucoup d’entreprise productive font faillite, ne sont pas rentable ou même son rentable mais font d’énormes gaspillages.

                        La question de la culture intensive ne se pose plus, c’est le but, être en surproduction permanente pour en vendre un maximum et faire le plus de profits possible. Ses profits vont vers les plus riches pendant que les plus précaires tentent de survivre.

                        Il n’y a aucun espoir pour qu’une agriculture raisonnée existe, trop de profits se font malgré les nombreux effets pervers ;


                        • alinea alinea 10 mars 2015 19:40

                          @Cassiopée R
                          À moins qu’un vent nouveau ne souffle sur les jeunes âmes !!! Un mouvement a eu lieu, une décennie après l’exode rural... on peut toujours rêver d’un nouvel éveil !!


                        • gaijin gaijin 10 mars 2015 19:39

                          salut alinéa
                          encore des gens brisés par une bureaucratie aveugle ?
                          quand on comprendra que l’état tue plus de monde que la route et le tabac réunit ( voir a la rubrique suicide des indépendants, des agriculteurs , des chomeurs ......) on pourra espérer avancer


                          • alinea alinea 10 mars 2015 19:46

                            @gaijin
                            Ça me fait penser un peu à mon histoire, ça !! C’est quoi deux péquins parfaitement obsolètes ?
                            Espérons que l’intérêt qu’on leur porte, portera ses fruits !!
                            En plus du problème de base, j’ai plein de compassion pour ce qu’ils ont enduré devant les chicanes incompréhensibles !
                            Je crois qu’on peut vraiment comprendre cela, si on l’a subi ; mais qu’au moins on comprenne que la fonction de ces gens-là est irremplaçable !


                          • Fergus Fergus 10 mars 2015 20:02

                            @ Alinea.

                            « Je crois qu’on peut vraiment comprendre cela, si on l’a subi » 

                            Et même si l’on n’a pas subi soi-même, mais que l’on connait cette vie rurale, respectueuse de la terre, respectueuse des animaux, et faite d’une véritable humanité, aux antipodes de la vie des technocrates qui savent si bien détruire, plus sûrement que les pires calamités naturelles !

                            Bonne soirée. 


                          • alinea alinea 10 mars 2015 20:09

                            Bien sûr Fergus ; je parlais de l’état de santé du paysan en question qui depuis 2010 ( comme moi !!) subit un rouleau compresseur sans grande possibilité de l’écarter !! je sais comme on perd le goût des choses quand on est « grignoté » de l’intérieur comme ça ; je sais comme les actes les plus banals, routiniers, se vident de leur sens, comme il est difficile et fatigant de faire le moindre geste... !


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 09:40

                            @alinea
                            Quand on voit ce qui est arrivé à Kokopelli, on ne s’étonne plus de rien.
                            10 ans de procédure contre le plus gros semencier d’ Europe, Kokopelli a fini par gagner.


                          • alinea alinea 11 mars 2015 09:43

                            @Fifi Brind_acier
                            Oui, j’ai suivi l’affaire !
                            La seule chose que je regrette c’est qu’ils soient partis en Ariège car quand ils étaient à Alès, j’allais y acheter mes graines !! smiley


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mars 2015 20:57

                            Salut alinea,
                            Histoire tristement banale, un agriculteur se suicide tous les deux jours.
                            Le sauvetage de l’agriculture de terroirs est une urgence, mais elle est totalement opposée aux objectifs de la PAC.


                            C’est la PAC qui impose une agriculture intensive et la ferme des 1000 vaches.
                            C’est écrit en toutes lettres dans l’article 39 du TFUE :
                             La Politique agricole commune a pour but :
                            - d’accroître la productivité
                            - de développer le progrès technique
                            - d’assurer le développement de la production agricole
                            - et d’optimiser les facteurs de production, notamment la main d’œuvre.

                            traduction : rendements maximum, des intrants +++, des machines, et des systèmes automatisés, qui vont permettre de se passer de salariés.
                            Donc des emprunts pour financer le passage à l’agriculture industrielle.

                            L’UPR explique cela depuis 7 ans : « L’euro est dans le pré »
                            La seule solution, c’est de sortir de l’ UE et des traités ;
                            Et de faire des lois qui défendent l’agriculture de qualité que souhaitent les Français et les agriculteurs.
                            C’est aussi le moyen d’échapper à TAFTA qui va finir de les achever.

                            • alinea alinea 11 mars 2015 09:49

                              @Fifi Brind_acier
                              On donne la FNSEA à Bruxelles ? On a de jolis spécimens de collabos, non ?


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 10:38

                              @alinea
                              Bien d’accord avec toi, questions collabos, on est servis, et ils se servent.


                            • Fergus Fergus 11 mars 2015 11:24

                              Bonjour, Fifi Brind_acier

                              Deux choses :

                              1) Les suicides d’agriculteurs ne sont liés seulement à des problèmes économiques, mais aussi, très souvent, à la grande solitude dans laquelle ils vivent, notamment dans les petites exploitations de montagne, éloignées des centres d’animation, un défaut rédhibitoire aux yeux de possibles conjoint(e)s.

                              2) Encore une fois, les dérives productivistes en France ne sont pas dues à la PAC, mais aux orientations prises par la FNSEA dans les années qui ont suivi l’après-guerre. La PAC n’a fait qu’entériner un mouvement productiviste amorcé dans différents pays d’Europe avant même que ne soit constituée l’Union Européenne. Affirmer le contraire relève de la pure propagande ! (Cela dit sans vouloir défendre la PAC, bien évidemment !)


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 19:07

                              @Fergus
                              Je vais finir par croire que vous ne savez pas lire.... Article 39 du TFUE :
                              « La politique agricole commune a pour but »D’ACCROITRE LA PRODUCTIVITÉ« .
                              Avec beaucoup d’intrants, de matériels, et le moins possible de salariés.


                              Il n’y a pas écrit, »la PAC a pour but d’assurer la qualité des aliments, de protéger les agriculteurs, leur santé, et de protéger les sols et la santé des populations."

                            • Fergus Fergus 11 mars 2015 19:44

                              Bonsoir, Fifi Brind_acier

                              Personne ne dit le contraire. Mais ce n’est pas la PAC qui a initié cette dérive vers le productivisme. Cette dérive préexistait dans différents pays au sortir de la guerre. Et la PAC n’est que le reflet européen des politiques agricoles voulues par la FNSEA et ses homologues en Europe. L’UE s’est en fait ralliée à l’existant ! Ce n’est pas difficile à comprendre. Sauf évidemment si cela dessert le discours de l’UPR sur l’origine du Mal !


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 21:08

                              @Fergus
                              Le Traité de Rome date de 1957.
                              L’UE date du Traité de Maastritch en 1992.
                              L’écologie date des années 70/80.
                              Déjà en 1992, on voyait bien les dégâts de toutes sortes liés à la malbouffe, aux insecticides, à la dégradation des sols, la disparition des bocages et la pollution des nappes phréatiques.
                              Si l’ Europe avait voulu remédier à ces problèmes, rien ne l’en empêchait.


                              Sauf les lobbies de l’agro- business. Et ce sont eux qui font la pluie et le mauvais temps à Bruxelles.
                              L’ Europe n’a pas été crée pour les peuples, mais contre les peuples, sans les peuples, et pour le plus grand bonheur des multinationales.

                              Au lieu de remédier aux problèmes, elle les a institutionnalisés, codifiés, normalisés, toujours au bénéfice de l’agriculture industrielle.
                              Même si l’ UPR n’existait pas, la réalité est bien celle là.

                              La PAC fait crever les petits agriculteurs et fait disparaître l’agriculture des terroirs qui faisait la spécificité de l’agriculture française. 
                              La terre est ronde et elle tourne et l’ UPR n’y est pour rien.

                            • alinea alinea 11 mars 2015 21:23

                              @Fifi Brind_acier
                              On est bien d’accord Fifi ! mais c’est tellement général, tellement partout...
                              j’aimerais bien qu’il suffise de sortir de l’UE pour rendre les gens responsables, intelligents, courageux et créatifs.. pensez-vous que ce soit possible ? Tout un travail à (re)faire !!


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 mars 2015 07:12

                              @alinea
                              La différence avec des pays hors de l’ UE, c’est qu’ailleurs, les décisions sont prises au niveau national, et que les électeurs peuvent voter, ou créer un Parti pour défendre l’agriculture et la nourriture qu’ils veulent.


                              Si on avait le referendum d’initiative populaire comme le propose l’ UPR, les Français qui en ont marre de la malbouffe et de l’agriculture industrielle, pourraient intervenir dans le processus législatif.

                              Dans l’ UE, les décisions sont prises en fonction des Traités, et tu peux voter pour ce que tu veux, cela ne change rien du tout, 80% des lois viennent de Bruxelles.

                              Par exemple, les Français ne veulent pas d’ OGM. Pour le maïs OGM 1707, la majorité des pays européens a voté contre. Mais sous la pression des lobbies, la Commission européenne est passée outre.

                              Ce fonctionnement anti démocratique rend caduque toute possibilité des électeurs et des consommateurs de peser sur le législatif, puisque le lieu de décision n’est plus en France.

                            • Fergus Fergus 12 mars 2015 09:33

                              Bonjour, Alinea.

                              « j’aimerais bien qu’il suffise de sortir de l’UE pour rendre les gens responsables, intelligents, courageux et créatifs.. pensez-vous que ce soit possible ? Tout un travail à (re)faire !! »

                              Sortir de l’UE ne changerait strictement rien ! Sur ce point, Fifi ne fait que ressortir sans cesse la propagande de l’UPR, mais sait très bien que la France hors UE continuerait à appliquer la même politique agricole, celle qu’elle avait initiée bien avant l’Union Européenne et la PAC, celle qui continue d’être défendue mordicus par les dirigeants productivistes d’une FNSEA toujours plus puissante, du fait de la disparition des petits exploitants dont elle porte la plus grande partie de la responsabilité, et cela depuis les années 50.

                              Sur ce dossier, comme sur beaucoup d’autres, l’UPR jette de la poudre aux yeux des gogos, et cela en tentant de manipuler grossièrement l’opinion.


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 mars 2015 19:59

                              @Fergus
                              Si vous lisiez le Programme de l’ UPR, vous trouveriez les propositions.
                              C’est le chapitre 14 : qui traite de l’ élévation et de la sécurité du niveau de vie des agriculteurs et souci de la qualité des aliments.


                            • Jelena 10 mars 2015 21:12

                              >> Entre la fin des années soixante dix et aujourd’hui, le nombre d’agriculteurs de la région a subi, comme dans le reste de la France, une chute spectaculaire.
                               
                              C’est partout pareil... Dans la Serbie actuelle, il y a un peu plus de 150 villages ou il n’y a plus un seul habitant... Et en 2014, il y a prés de 2.000 villages ou il n’y a pas eu une seule naissance.
                               
                              De l’Ouest à l’Est, l’Europe d’aujourd’hui c’est métropoles et fermes-usines.


                              • alinea alinea 10 mars 2015 21:27

                                @Jelena
                                C’est ce qu’on appelle « la Mondialisation » !!Génial !
                                Bon, on va s’arrêter cinq minutes, on va regarder devant, là où l"on va, et derrière là d’où l’on vient.
                                Il y a des choses à faire par rapport au passé, mais plus urgent, stopper tout, là où l’on nous mène !
                                Quand on se ressemblera tous, devant notre mac Do et notre écran, il sera trop tard !
                                J’en profite pour dire à Fifi, que, à ma connaissance, la Serbie n’est pas dans l’UE !!


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 09:03

                                @alinea
                                L’Ukraine non plus, l’ Afrique non plus, et pourtant les achats de terres agricoles par de grands groupes internationaux pour y faire de l’agriculture industrielle battent leur plein.
                                Avant l’ UE, l’agriculture des terroirs en France fonctionnait très bien.
                                Cette mondialisation n’était pas inévitable.


                                C’est l’ UE qui a ouvert les portes à la mondialisation en dérégulant à tout va.
                                En faisant disparaître les barrières douanières, en organisant la libre circulation des capitaux et des marchandises . L’UE ne nous protège de rien du tout, elle organise et facilite le travail des multinationales. Vous vivez avec une peau de saucisson devant les yeux.

                                Vous me faites penser à ceux qui enlèvent les portes du poulailler et qui viennent pleurnicher que les renards ont mangé les poules...

                              • alinea alinea 11 mars 2015 09:37

                                @Fifi Brind_acier
                                Je suis bien d’accord Fifi, ce n’était pas inévitable, mais l’UE est le petit de la mondialisation, elle n’en est que l’aspect qui nous concerne ! Et au train où sont allées les choses, le France souveraine, avec les mêmes à sa tête, ferait la même politique agricole ; la « compétitivité », pas le moins du monde atténuée avec l’UE, serait la même, ou pire !


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 09:43

                                @alinea
                                Alors, pourquoi l’agriculture française fonctionnait bien avant l’ UE ?
                                Et plus maintenant ? On exportait aussi des produits agricoles avant l’ UE.


                              • Fergus Fergus 11 mars 2015 11:29

                                Bonjour, Alinea

                                « Je suis bien d’accord Fifi, ce n’était pas inévitable, mais l’UE est le petit de la mondialisation, elle n’en est que l’aspect qui nous concerne ! Et au train où sont allées les choses, le France souveraine, avec les mêmes à sa tête, ferait la même politique agricole ; la « compétitivité », pas le moins du monde atténuée avec l’UE, serait la même, ou pire ! »

                                Bien d’accord avec toi ! Comme je viens de le rappeler plus haut dans un commentaire adressé à Fifi, les dérives productivistes ont été initiées bien avant que n’existe l’UE, et a fortiori la PAC ! On est dans de la pure propagande anti-européenne UPR basée sur une déformation manipulatrice de la réalité. Hors de l’UE, la France, toujours soumise au puissant lobby de la FNSEA poursuivrait très exactement la même politique productiviste, et peut-être encore « pire » comme tu l’as écrit ci-dessus.


                              • alinea alinea 11 mars 2015 13:20

                                @Fifi Brind_acier
                                Elle fonctionnait bien avant l’UE ? Peut-être, je n’en sais fichtre rien ! En tout cas, elle ne fonctionne plus et ce n’est pas l’hypocrisie au sujet du bio qui y fera quelque chose !
                                La seule chose qui peut y faire, c’est se regrouper et, comme les Indiens, les Mexicains et autres Brésiliens, prendre notre destin en main ! Mais les agriculteurs ont, pour la plupart, perdu la foi, l’amour de leur travail, la connaissance de la terre, il ne savent plus que le poids d’engrais ou de pesticides à mettre à l’hectare ; c’est ce qu’on leur enseigne, même au plus haut niveau !
                                En revanche, je ne sais pas si c’est Bruxelles qui impose les programmes, mais ils ont bien l’air tous d’accord pour ça !


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 19:21

                                @Fergus
                                Mon pauvre Fergus qui ne sait même pas lire et qui accable l’ UPR...
                                La PAC est passée du Traité de Rome à tous les traités successifs, jusqu’au dernier, le TFUE.
                                Ses objectifs de productivité, louables au départ, on sortait de la guerre, sont devenus inadaptés.

                                Car ils sont toxiques pour la santé des agriculteurs.
                                Toxiques pour les finances des plus petites exploitations agricoles.
                                Toxiques pour les sols.
                                Toxiques pour les abeilles.
                                Et toxiques pour la santé des consommateurs.

                                Fergus va rester le dernier des Mohicans à soutenir ce dont les Français ne veulent plus :
                                une industrie de la malbouffe industrielle.

                                Les objectifs de la PAC, article 49 du TFUE/
                                « La politique agricole commune a pour objectif d’ accroître la productivité. »


                              • Fergus Fergus 11 mars 2015 19:47

                                @ Fifi Brind_acier

                                Je vous ai répondu plus haut. Intéressez-vous d’un peu plus près à la vie agricole dans ce pays et chez ses voisins, et vous verrez que c’est la PAC qui a emboîté le pas aux pratiques déjà en grande partie mises en place ! Mais ce genre de vérité gêne la propagande de l’UPR !!!


                              • alinea alinea 11 mars 2015 20:06

                                @Fergus
                                Il y a une évidente logique à cela : c’était La France qui était agricole, grande agricultrice, en Europe.
                                Quand on voit ce qui s’est passé en Espagne, on n’a pas à être jaloux ! L’horreur traverse les mers et les institutions ; ma foi, si voir un seul ennemi aide à vivre...


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 21:15

                                @Fergus
                                Et alors ? Parce que tout le monde fait des conneries, pourquoi la PAC devrait faire des choses intelligentes, pas vrai ? Merci d’être aussi explicite sur votre soutien « de Gôoche » à la mondialisation !

                                Mais surtout, ne vous demandez pas pourquoi la Gauche part en barigoule...
                                Pourquoi voulez-vous que des électeurs continuent à voter pour des gens qui font le boulot pour les multinationales et contre l’intérêt de la population ?

                                La mondialisation était parfaitement évitable, et c’est l’ UE qui a ouvert la voie.


                              • Fergus Fergus 12 mars 2015 09:24

                                Bonjour, Fifi Brind_acier

                                Désolé d’être aussi direct, mais vous continuez de raconter n’importe quoi en écrivant (avec une écriture méprisante pour le mot « gauche » : « Merci d’être aussi explicite sur votre soutien « de Gôoche » à la mondialisation ! »

                                Les paysans de gauche (souvent affiliés à la Confédération paysanne) sont, tout comme je le suis moi-même, des adversaires résolus de la politique productiviste. Malheureusement, notre pays, comme l’Europe, est dominé par des forces politiques (y compris la fausse gauche du PS) et syndicales agricoles de droite. Mais peut-être cela a-t-il échappé à votre sagacité... 


                              • BOBW BOBW 10 mars 2015 21:38

                                Bravo alinea pour ce combat contre cette agriculture et l’élevage industriels utra polluants et destructeur de nos abeilles. J’ai immédiatement signé (avec l’accord des trois cocottes de mon petit poulailler !)


                                • alinea alinea 10 mars 2015 21:41

                                  @BOBW
                                  Grand merci à vos cocottes ! Choyez les bien, et donnez leur un petit bonjour de ma part !! J’adore les poules et rêve de pouvoir à nouveau en avoir !


                                • njama njama 10 mars 2015 22:52

                                  Bonsoir Alinea
                                  ton article me captivait, mais pas eu trop le temps de bafouiller ce matin ...

                                  tiens j’ai connu ce ..., comment dire, ... « guerrier » d’une certaine manière, car il l’était, qui voulait élever ses chèvres à l’ancienne dans les collines pas loin de chez Pagnol, là où il fut un temps pas si éloigné, pas une colline ne comptait au moins un chevrier

                                  A côté d’Aix, précisément sur le plateau entre Venelles et St Marc Jaumegarde, sur le versant nord de la Montagne Sainte Victoire.
                                  La mairie de cette commune très résidentielle l’avait convié à venir débroussailler les sous bois pour se prémunir contre les risques de feux de forêts, moyennent des accords en forme de concession d’hectares pour pâturer, et possibilité qu’il y installe son campement.
                                  . Il avait commencé à vivre en tipi puis avait acquis une yourte.
                                  Un original diront certains ... un clone de berge anatolien diront d’autres ... un passionné par plein de choses, de son métier, des humeurs des saisons, de la terre, des vents, des traditions pastorales anciennes, de paléontologie, de spiritualités nomades, ... et des étoiles.

                                  Comme il voulait pratiquer l’élevage naturel, avec la sélection naturelle évidemment, l’administration avait fini par le harceler parce qu’il refusait de baguer ses chèvres ce qui pouvait blesser et infecter leurs oreilles dans les branchages des chênes verts dont elles se nourrissaient surtout,comme il l’avait constaté. Pas plus il ne voulait « pucer » son troupeau, ni vacciner ses bêtes...
                                  et puis (surtout je crois) sa présence déplaisait pas aux chasseurs ...et par une cabale obscure la commune qui l’avait fait venir s’est retournée contre lui ...
                                  et puis après un long combat de plusieurs années contre l’administration, des gendarmes ont débarqué un triste matin, là où il avait installé son campement et les enclos pour ses chèvres, mitraillettes au poing !!!, avec camions 38 tonnes pour transport de bestiaux ...et ils l’ont dépossédé de son troupeau de entre 350 et 400 chèvres, des bêtes magnifiques avec des cornes torsadées, des chèvres de Rove, et de ses chiens, et de son âne, et du cheval qui lui restait car on lui avait volé son étalon un peu de temps avant ...
                                  Il s’appelle Frédéric Mourges, quelquefois connu sous l’alias « Flèche Brûlée » ...

                                  https://www.youtube.com/watch?v=Qe5WXm5uNUY

                                  https://www.youtube.com/watch?v=nTFv77ZhR5Y
                                  je n’ai plus de nouvelles, sauf qu’il est devenu nomade, et qu’il cherchait à faire un documentaire vidéo sur les loups en France qui causent d’énormes dégâts dans les troupeaux. D’ailleurs des brebis avaient été tuées par des loups à quelques portées d’arc de chez lui, à l’est de la Montagne Sainte Victoire.


                                  • njama njama 10 mars 2015 22:57

                                    dsl lie=re : sa présence déplaisait aux chasseurs ...


                                  • alinea alinea 10 mars 2015 22:59

                                    @njama
                                    Quelle horreur !
                                    Le bien-pensant ne supporte pas l’homme libre, et si, d’aventure, l’homme libre venait à gêner quelque intérêt, pas question de discuter, de dialoguer, d’échanger ; non, tout de suite, les flics, la guerre, le pouvoir coercitif qui lamine, spolie et dépossède !
                                    Bon, la force d’un marginal de cette espèce, c’est qu’il sait bien comment il est perçu et retrouve à rebondir.
                                    Espérons.


                                  • njama njama 10 mars 2015 23:09

                                    @alinea
                                    J’espère aussi
                                    mais parfois je me dis que Pagnol doit se retourner dans sa tombe ...
                                    « Je suis né à Aubagne, au pied du Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers ».
                                    (ces lignes ouvrent « La gloire de mon père »)
                                    Fléche le dernier vrai chevrier ...


                                  • alinea alinea 10 mars 2015 23:18

                                    @njama
                                    Il y a encore un chevrier derrière le Ventoux, ses biques vaquent... et ses fromages sont rudement bons !
                                    tous les autres, oui, de l’enfermé, de l’intensif... plus juteux. C’est que, les biques, c’est pas de la tarte !! Aujourd’hui, les incapables aiment avoir la paix ! Ceux qui les aiment, aiment leur liberté ; après il faut avoir le lieu, et ça non plus, c’est pas de la tarte !!


                                  • gaijin gaijin 11 mars 2015 08:41

                                    @njama
                                    l’homme libre doit vivre caché s’il veut vivre en paix , sinon sa seule existence remet en question tout le mode de vie des autres. tous les « il faut bien » , les « c’est comme ça »..... tout un univers de renoncements a soi même au profit de quoi ? on ne sait pas bien au juste ..... un conformisme qui confine a la paresse et une sécurité illusoire
                                    alors avoir sous les yeux la preuve flagrante que l’on a eut tort c’est insupportable .......


                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 09:47

                                    @alinea
                                    Ce sont les normes européennes que l’administration française applique.
                                    Je ne sais pas combien de temps il vous faudra pour le comprendre ?


                                  • alinea alinea 11 mars 2015 09:51

                                    @Fifi Brind_acier
                                    Oui mais les normes européennes, c’est la France qui les a faites ! Ça, vous ne voulez pas le voir ! Et ne me répondez pas qu’elle n’était pas seule, je le sais, mais enfin, elle avait son poids !!


                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 10:48

                                    @alinea
                                    Il y a des tas de choses qui se sont faites en France et qui sont devenues européennes.

                                    La dette des 3% du PIB, c’est une invention française, sous Mitterrand.
                                    La Politique agricole commune, au départ, c’est dans le Traité de Rome, signé par Guy Mollet.
                                    La loi de 1973 sur la fin des emprunts à taux 0% à la banque de France c’est Pompidou Giscard.


                                    Mais depuis, c’est passé au niveau européen dans les Traités.
                                    Que la France a signés.
                                    Et le Droit européen est supérieur au droit français.
                                    Et pour le changer, il faut l’accord unanime des 29 pays.

                                  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 11 mars 2015 10:15

                                    Salut Alinea,
                                    Pour lutter contre TINA ( there is no alternative ) il y a TOI ( there’s one initiative )
                                    Pour lutter contre la PAC ( politique agricole commune ) il y a CLAQ ( circuit local agriculture qualité ) et la bonne claque à l’UE ça donne CLAQUE ! Ciao.


                                    • Francis, agnotologue JL 11 mars 2015 10:40

                                      @Lisa SION 2,

                                      Ni dieu, ni maître, ni slogan !

                                       smiley


                                    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 11 mars 2015 11:25

                                      @JL, on est d’accord, ni dieu ni maitre ni slogans, mais pourtant il faut des règles pour survivre et qui les fixe ?
                                      @Alinea, la bande de nuages blancs au fond de la vallée sur la photo du haut, ne serait ce pas la pollution descendant la vallée du Rhône ? j’ai eu cette vision au dessus de Jaujac à 9OOM où j’ai passé deux mois en 79 : https://www.google.fr/maps/@44.6324419,4.2298125,1254m/data= !3m1 !1e3 dans cette ferme.
                                      Jouravous.


                                    • alinea alinea 11 mars 2015 12:32

                                      @Lisa SION 2
                                      Je ne sais pas d’où est prise cette photo, mais je ne crois pas qu’on puisse voir vers l’est, donc la vallée du Rhône,( l’Ardèche fait barrage, bon c’est peut-être parce que je situe ce site pas loin de l’Aigoual !) depuis ce genre d’endroits ; je pense qu’il s’agit de bon vieux nuages. Mais, au fond, je n’en sais rien !!


                                    • njama njama 11 mars 2015 11:24

                                      @ Alinea
                                      j’ai retrouvé dans le Blog de Fléche Brulée- lequel s’arrête en juin 2013 - cet article qui parle des Cévennes :http://tipinature.canalblog.com/archives/2013/03/23/26718238.html

                                      pas sûr que les actions des ÉCOLOS aideraient les éleveurs  ! ce serait plutôt le contraire ... le tourisme rapporte plus que le pastoralisme smiley

                                      LES ÉCOLOS ET LE LOUP ARGENTÉ
                                      [......]
                                      En effet, dans son exposé intitulé « FAUT-IL ABANDONNER LES PARCS NATIONAUX », ce brave ingénieur physicien de formation J.F. NOBLET tente de tromper ses Lectrices et ses Lecteurs,

                                      Sauf à ce qu’il se trompe lui-même,ce qui constitue une éventualité que j’accepte d’envisager, malgré tout.

                                      CAR, À VOULOIR SAUVER LE LOUP, coûte que coûte, face aux élus du Parc des Cévennes, qui, eux, subissent certainement les pressions des éleveurs ou des bergers locaux, Monsieur NOBLET finit par lâcher son Argument de choc :

                                      - En vérité, la présence des Loups permet de générer un trafic de Touristes - et donc de revenus financiers - qui se comptabilise EN MILLIONS D’EUROS.

                                      Qu’est-ce, selon J.F. Noblet, au regard de quelques dizaines de milliers d’euro annuels que « coûte au contribuable » la réparation financière de « dégâts » vaguement remboursés aux éleveurs ???

                                      JE DIS « VAGUEMENT », car il faut savoir que pour être remboursé suite à une attaque de Prédateur, cela dépend de quatre facteurs, dont voici la liste :

                                      1) retrouver la ou les Animaux tués,
                                      2) avoir le temps de les descendre auprès des services compétents
                                      3) être alors reconnu comme « une attaque de loup »
                                      4) accepter que quelque dizaines d’euro aient Valeur de dédommagement
                                      au sein d’1 Troupeau...

                                      POUR QUI VIT EN PLEINE MONTAGNE il tombe sous le sens que ce pseudo « remboursement » est essentiellement théorique.

                                      Pour un non-berger, le remboursement paraît, en revanche « officiel et automatique ».

                                      Habilement, donc, les Écologistes jouent sur la méconnaissance des réalités du Terrain pour manipuler les masses et jeter le discrédit sur les « méchants éleveurs » dont j’ai fait partie,

                                      Puisque mon Troupeau et mes Chiens « bien » ont été saisis le 6 novembre 2012...

                                      Or, si d’aventure, vous aviez la curiosité de retrouver le combat qui est le mien CONTRE LE DIKTAT DES LOIS INDUSTRIELLES depuis le mois de juillet 1976 [ Loi du 1er juillet 1976, qui cherche à PRÉSERVER LES ÉQUILIBRES NATURELS ]

                                      Alors vous seriez pour le moins étonné(e)s de constater avec quel acharnement les Services vétérinaires et les « Écologistes » se sont ligués pour me RAYER DE LA CARTE.

                                      La ré-introduction du Loup, qui a fait suite à la ratification du Traité de Berne par la France en 1989, constitue en Vérité un business qui, je le répète, se chiffre en Millions d’Euro.

                                      Confère à ce que J.F. NOBLET lui-même a publié le 11 novembre 2012 dans « Écologie nationale » **
                                      --------------------------------------

                                      ** Faut-il liquider les parcs nationaux ?
                                      [......]
                                      Plus grave est la situation du parc national des Cévennes. En effet la dernière charte adoptée le 21 juin 2012 pour ce parc tend à démontrer que les ambitions de l’état en matière de protection de la biodiversité ont cédé face aux exigences des élus locaux : ainsi il est dorénavant permis de cueillir les fleurs à l’exception de celles qui sont protégées à l’échelle nationale, de chasser même au cœur du parc et de circuler en dehors des routes si on est résident. Malgré la suppression de certaines mesures de protection inhérentes à un parc national, le conseil d’administration a décidé le 18 octobre dernier, par 28 voix sur 33, de demander l’exclusion du loup sur le territoire du parc et d’autoriser le tir du prédateur même en zone centrale.
                                      [......]

                                      En période de crise il ne faut pas oublier l’impact économique et touristique du loup sur un territoire. Dans le parc de Yellowstone aux USA l’université du Montana a mené une étude durant 5 années pour tenter de mesurer l’intérêt économique du loup. Celui-ci occasionne chaque année 46 000€ de dégâts sur le bétail en périphérie mais rapporte 27 millions d’euros.

                                      Il convient ici de rappeler que 8,5 millions de visiteurs fréquentent les parcs nationaux français chaque année.

                                      Quant aux vautours des Cévennes, une étude menée en 1995 a montré qu’ils ont rapporté 4,4 millions de francs pour l’activité touristique. En 2010 ils ont permis d’économiser 430 000€ de frais d’équarrissage en France.

                                      Ces deux exemples démontrent que la protection de la biodiversité doit participer au développement durable et à l’avènement d’une autre société.

                                      En conclusion il n’est pas admissible que les habitants des parcs nationaux et les élus qui les représentent, profitent des retombées économiques du tourisme et des financements de l’état en s’exonérant des obligations légales envers les textes français et européens. Il n’est pas non plus admissible qu’ils soient majoritaires dans les conseils d’administrations d’un établissement public d’intérêt national et qu’ils oublient la vocation première d’un parc national : protéger la biodiversité pour l’humanité.

                                      Aussi nous demandons à la ministre de l’écologie et au gouvernement de reformer la loi du 14 avril 2006 et si les élus locaux persistent dans leur attitude, de fermer les parcs nationaux qui ne répondent plus aux exigences de protection de la biodiversité. Cela nous peinerait beaucoup mais cela serait beaucoup plus clair pour tous.

                                      JF Noblet

                                      Journaliste et naturaliste

                                      http://ecologienoblet.fr/blog_ecologie/faut-il-liquider-les-parcs-nationaux.html


                                      • alinea alinea 11 mars 2015 12:46

                                        @njama
                                        J’ai lu pourtant deux fois les deux liens, mais je n’arrive pas à me faire une idée de ce qu’il veut dire ! Je suppose qu’il y a trop de non-dits que j’ignore !
                                        Moi j’ai connu un Parc National des Cévennes extrêmement exigeant, mais depuis que je les ai quittées, je n’en sais trop rien !!
                                        Parce que, à un endroit, je comprends que le loup rapporte plein de tunes ( à qui ?), et à un autre qu’il est indispensable à l’équilibre. Cela serait donc tout bénef pour tous, quelle que soit leur « position » !


                                      • njama njama 11 mars 2015 13:29

                                        @alinea
                                        l’article du Blog est classé dans la rubrique « élevage extensif »
                                        et le loup et l’ours ne vont pas contribuer à maintenir ce type d’élevage

                                        Il y a des endroits dans le monde plus appropriés pour maintenir le loup, et l’ours

                                        quand l’écolo Jean- François Noblet justifie la présence du loup au prétexte que les plans de chasse ne sont pas réalisés, il oublie dans la « biodiversité » le déficit démographique, celui de la présence humaine, et, le manque de chasseurs. Eh oui les campagnes se sont vidées, et un peu à la fois, le loup finira par décourager les quelques éleveurs qui continuent de pratiquer ce type d’élevage en pleine nature qui contribue également à l’équilibre du biotope.

                                        « - L’accroissement régulier des populations des ongulés du parc (Cerf chevreuil, sanglier chevreuil, sanglier, mouflon) génère des centaines de milliers d’euros de dégâts sur la forêt et l’agriculture (300.887,40€ pour le département du Gard en 2011) et les chasseurs n’arrivent pas à réaliser les attributions des plans de chasse, même en zone centrale du parc (*) (70% pour les biches et 73% pour le chevreuil en 2009).
                                        « - On ne peut pas se plaindre des dégâts et en même temps demander l’éradication d’un prédateur efficace.

                                        Contradictoirement il s’indigne que l’on puisse chasser dans le parc des Cévennes, et que les résidents puissent aller et venir comme bon leur semble, et selon leurs coutumes.
                                        "La dernière charte adoptée le 21 juin 2012 pour ce parc tend à démontrer que les ambitions de l’état en matière de protection de la biodiversité ont cédé face aux exigences des élus locaux : ainsi il est dorénavant permis de cueillir les fleurs à l’exception de celles qui sont protégées à l’échelle nationale, de chasser même au cœur du parc et de circuler en dehors des routes si on est résident. "
                                        Voilà de quoi déposséder les habitants des Cévennes de leur biotope !

                                        .
                                        rapporte plein de tunes ( à qui ?)
                                        Évidemment, les touristes ne fréquentent les parcs régionaux pour les loups ou les ours qu’ils ont très peu de chance de rencontrer d’ailleurs, ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
                                        Le loup rapporte dans la mesure où il régule à la place des chasseurs, et que ça ne coûte quasiment rien à l’administration en dehors des quelques indemnisations versées aux éleveurs.
                                        Et puis, au niveau de l’Europe, le maintien de l’élevage extensif, je crois bien qu’ils s’en foutent complétement, car économiquement c’est moins facilement contrôlable, et très marginal.

                                        A se demander si le loup et l’ours n’ont pas été réintroduits volontairement comme liquidateurs de ces pratiques ancestrales, pour ne laisser subsister que le nouveau dogme de l’élevage intensif ?


                                      • alinea alinea 11 mars 2015 14:05

                                        @njama
                                        Je ne crois pas ça ! le loup fait des dégâts, pas sur les troupeaux en mouvement, mais sur ceux qui sont « parqués » légers loin de tout !
                                        J’ai une amie bergère qui l’a été en estive dans les Alpes ; elle a vu des loups, qui l’ont vue, elle et ses chiens, et les loups se sont tirés ! Elle en garde un souvenir inoubliable, d’un bonheur inouï, et milite à fond pour la sauvegarde du loup !
                                        Le loup n’est pas un problème quand le pâtre avance avec son troupeau ; c’est ce dont il est question ici. Ma foi, s’il n’y a pas d’homme, le loup se sert !
                                        Je sais bien qu’on voit midi à sa fenêtre en fonction de ses activités, mais je jure que si le loup avait tué la moitié de ma manade, plutôt que l’homme, je n’en aurais pas fait la déprime que j’ai faite ! J’aurais avisé !!
                                        Quant au vautour, quoi de négatif à son sujet ? C’est un rêve pour tout le monde cette bestiole, non ?


                                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 19:29

                                        @njama
                                        Merci, quand j’ai écrit il y a quelque temps que les écolos étaient les tueurs des paysans des montagnes, avec leur défense des loups, je ne suis faite moinsser tant et plus.


                                        L’ UE a décidé que l’avenir pour la France, ce n’était pas l’industrie et l’agriculture des terroirs, mais le tourisme.
                                        Nous sommes devenus le bronze c... de la planète.

                                      • kalachnikov lermontov 11 mars 2015 19:41

                                        Fifi a raison, tout est lié. Lisez ça, p*** !

                                        http://rebellion.hautetfort.com/archive/2015/03/08/la-loi-macron-ou-les-fonds-de-tiroir-de-la-deregulation-5575074.html

                                        "En Chine, patrie de la production falsifiée et empoisonnée, il existe depuis longtemps déjà des zones économiques spéciales (ZES). Pas question pour la France d’être en reste : la loi Macron verra fleurir les « zones touristiques internationales ». Après les ZEP, les ZUP, les ZAC, pour ne citer que quelques-unes des Zones, bienvenu au dernier-né, les ZTI. Sans craindre le recours à un langage familier, on peut dire qu’avec la multiplicité des Zones, c’est vraiment la « zone » qui gagne du terrain. Comme l’assène le message du gouvernement il est « de l’intérêt national que ces zones puissent respirer. », en « soutenant le secteur du tourisme, atout de la compétitivité française, et donc du renforcement de l’attractivité de notre pays ». On comprend bien la nature du projet ! Avec la disparition de la notion de territoire et l’accaparement du pouvoir par des affairistes qui peuvent faire produire où bon leur semble dans l’uniformisation ultralibérale planétaire selon la loi du profit et du plus faible coût de production, peut-il encore survivre quelque chose au plan local ? Bien peu, d’où en dernier recours l’unique attractivité touristique. La France se rapproche inexorablement de certains « pays en voie de développement » dont l’appareil productif inexistant ne leur laisse comme seule issue qu’à se mettre entièrement au service des touristes pour tenter en vain de survivre économiquement.

                                        De plus, pour conforter cette France vouée au tourisme de masse, il conviendra désormais de travailler le dimanche, survivance judéo-chrétienne décidément bien obsolète. Il sera possible de travailler jusqu’à 12 dimanches par an au lieu de 5 actuellement, et en soirée jusqu’à minuit dans les fameuses ZTI.

                                        Mais dans un tel contexte, de quel travail est-il réellement question ? On constate alors qu’il s’agit uniquement de l’ouverture des commerces. Quel aveu de misère « intellectuelle » de la part de ces petits technocrates devenus les minables gestionnaires d’une aire administrative que l’on nomme encore « France » ! Dans le passé, l’ouvrier pouvait, malgré son inacceptable condition, s’enorgueillir d’une vraie compétence technique, d’un vrai savoir-faire, et son fils devenu employé dans les services a pu encore croire à une relative « utilité sociale ». Dans un futur proche son petit-fils prolétarisé pourra s’estimer satisfait d’orienter des touristes dans le dédale d’un immense centre commercial, le dimanche vers minuit. Déraison marchande et consommation dérisoire, magnifique évolution civilisationnelle ! Ainsi, à la vue de vendeurs à la sauvette de tours Eiffel miniatures fabriquées en Chine au pied dudit monument, il serait erroné d’ironiser sur la nullité d’une telle activité. En effet, bien qu’avec un peu d’avance, ces vendeurs sont emblématiques de notre avenir dans les ZTI. Toutefois, rassurons-nous, cette évolution misérabiliste du « sens » de la notion de travail, se fera sur la base du volontariat et des compensations salariales."


                                      • alinea alinea 11 mars 2015 19:58

                                        @lermontov
                                        À propos de tourisme ; à la fin, il y a une courte réflexion de Luis Sepulveda

                                        http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tourisme-121285


                                      • alinea alinea 11 mars 2015 20:02

                                        @Fifi Brind_acier
                                        Non, Fifi, ce sont les paysans, certains, pas tous loin de là, qui ont perdu leurs couilles, qui ne connaissent rien et qui désirent, comme le monde le veut, que leur environnement soit le plus « cool » possible !
                                        Détruire tout ce qui empêche notre paresse !! Qu’ils se recyclent au Club Med si c’est ça leur rêve !!


                                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 21:20

                                        @alinea
                                        C’est ça, continuez bien à traiter les Français de cons, tout en protégeant l’UE comme une espèce en voie de disparition.... Quel mépris pour le monde paysan, on croirait entendre Marie Antoinette.


                                      • alinea alinea 11 mars 2015 21:30

                                        @Fifi Brind_acier
                                        Je méprise ce qui est méprisable, et pas le monde paysan, mais ceux d’entre eux qui veulent l’être, sans l’être !
                                        Je ne protège pas l’UE, sur quel ton dois-je vous le dire ! Je ne milite pas à l’UPR, c’est tout ! Je ne milite pour rien d’ailleurs !
                                        Le mépris ne rentre pas dans la panoplie de mes émotions ! mais quand on parle du loup, je ne défends pas ceux qui veulent le tuer pour avoir le luxe de laisser leurs bêtes tranquilles, toute seules sur les hauteurs ! Je connais des bergers qui ne font pas comme ça et, oh, surprise, n’ont aucun dégât.
                                        Malheureusement, on n’en parle pas ! Étonnant, non ?



                                      • alinea alinea 11 mars 2015 22:42

                                        @lermontov
                                        J’ai lu le premier cercle ; lirai la suite après, j’ai les yeux qui fatiguent.
                                        Jusque là, oui, mais cela parle d’un monde que je ne connais pas, ne fréquente pas !
                                        Marginale, quasi exclue, je ne soufre pas des mêmes affres ! j’en ai d’autres, qui ont leur teneur, mais le Bouddha m’ a autorisée à n’avoir pas de « je » ; alors, je n’ai pas d’ego, par les temps qui courent, c’est souvent très emmerdant !!
                                        La suite.. quand je serai moins crevée !!


                                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 mars 2015 07:26

                                        @alinea
                                        Disparition des frontières 1995 : les produits et les prix agricoles passent en concurrence mondiale.
                                        L’Espagne et l’ Allemagne n’ont pas de SMIC agricole.


                                        Pour recevoir les aides de la PAC, ils doivent faire des investissements, donc des emprunts, et appliquer des normes de type industriel.
                                        Si tu avais regardé la petite vidéo que j’ai mise, en 3 minutes, tu aurais compris.
                                         

                                      • alinea alinea 12 mars 2015 09:39

                                        @Fifi Brind_acier
                                        Mais Fifi, j’ai compris !et l’euro dans le pré je l’ai vue il y a belle lurette ! Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu me cherches comme ça ; qu’ai-je dit qui a mis le feu aux poudres et pour que je sois prise pour une idiote ?


                                      • alinea alinea 11 mars 2015 14:14

                                        Petite question pour ceux qui tomberaient sur ce commentaire :
                                        J’ai fait ma petite enquête ( smiley ), il y a à peine sept pour cent des lecteurs de cet article qui signent le soutien aux éleveurs cévenols.
                                        Pourquoi ?
                                        Un soutien n’est pas une pétition, plus nous serons nombreux, plus cela leur fera chaud au coeur ! et donnera du poids au comité de soutien !
                                        C’est juste pour savoir ! par curiosité !! smiley , parce que ceux qui commentent, partagent cette cause !


                                        • soi même 11 mars 2015 16:09

                                          @ Alinea, pour répondre à votre question, avez vous vue actuellement, une tendance politique et économique social s’oriente résolument vers la décroissance ?

                                          Moi ,non , ce qui veut dire que nous avons devant nous ces souffrance à venir, à moins le paradigme et le credo de notre société prenne du plomb dans l’aile qui arrêterait probablement cette tendance qui touche tous les strates de notre société !
                                           


                                          • alinea alinea 11 mars 2015 17:54

                                            @soi même
                                            Ce credo prendra un coup dans l’aile, c’est certain ! alors, pour ceux, surtout, qui sont « en plein dedans » mieux vaudrait anticiper !!!


                                          • Layly Victor Layly Victor 11 mars 2015 20:10

                                            Alinea

                                            Je voudrais juste vous témoigner mon soutien et apporter un petit témoignage. J’ai eu des liens très forts avec le monde des paysans pauvres, en plusieurs endroits et à plusieurs époques. Je leur dois beaucoup. Ils m’ont aidé à ouvrir les yeux sur la vraie vie.
                                            Je suis triste d’assister à la disparition de ce monde qui a été à l’origine de notre culture, dans l’indifférence générale. J’ai vu son évolution depuis les années 60 jusqu’à nos jours.
                                            Les gens étaient beaucoup plus pauvres. Je connaissais une famille, sur les coteaux du Tarn entre Albi et Gaillac, qui vivait sur une petite exploitation (maïs, blé, vigne, volaille, à l’ancienne). Quand j’étais étudiant (parisien), j’allais souvent en vacances chez eux et je les aidais dans les champs. Mathilde, la mère, était étonnante. C’était la plus dure au travail, et en plus elle rentrait un peu avant nous pour faire la cuisine, rangeait, débarrassait, et était la première repartie en plein cagnard. La vieille bâtisse était assez délabrée, mais c’était le plus bel endroit du monde. Ils étaient tellement pauvres qu’ils roulaient avec des pneus lisses qui crevaient sans arrêt.
                                            Des quatre enfants, un est devenu informaticien, l’autre prothésiste dentaire, le troisième commercial, et la fille s’est mariée avec un cadre commercial. Ils vivent tous dans des maisons modernes et confortables. Ils ne se sont pas tués au travail comme leurs parents, même s’ils ont eu leur lot de stress et de soucis. Mathilde est décédée à l’âge de 99 ans. Depuis, la vieille bâtisse qui tombe en ruine attend le règlement de l’héritage pour être probablement rasée.
                                            J’ai aussi connu un vieux paysan en retraite, parce que je lui louais sa ferme comme maison d’habitation, entre Cadenet et Villelaure, dans le Vaucluse. J’étais étonné par ses connaissances et son savoir faire. Villelaure, c’était la capitale des asperges, parce que le terrain sablonneux en cet endroit s’y prête. Il me disait que ce n’était plus possible de trouver un seul jeune dans le village pour travailler aux champs. D’ailleurs, autour de Villelaure, il y a surtout des lotissements de nos jours car, de village d’agriculteurs, il est devenu un village dortoir pour ceux qui travaillent dans des bureaux à Aix et Marseille, comme tous les villages du coin. L’agriculture du Vaucluse s’est effondrée.
                                            Enfin, j’ai été très ami avec un couple en haute Provence (plateau d’Albion), tous deux enfants de paysans pauvres. Lui, il avait choisi d’être maçon. C’était un gros travailleur. Je dirais même, un travailleur impressionnant. J’ai eu quelquefois l’occasion de l’aider sur un chantier, et j’étais en admiration devant sa vivacité et son énergie. Je me tuais pour être un peu à sa hauteur. Ils étaient très pauvres à leurs débuts. L’endroit, pourtant un gros bourg (Sault de Vaucluse) n’avait même pas l’eau courante. Dans leurs premières années de mariage, ils passaient leurs dimanches à des activités diverses pour joindre les deux bouts, par exemple ramasser des amandes qu’ils revendaient aux pâtisseries.( Il y a belle lurette qu’il n’y a plus aucun amandier en Provence : pas rentable. Ni d’ailleurs aucun cerisier). Leur fille a fait un doctorat en biologie et elle travaille pour un laboratoire qui vend des souris transgéniques. Elle a une très belle situation.

                                            Ceci me laisse perplexe, avec un fond de tristesse. Certes, ils étaient beaucoup plus pauvres que maintenant. Certes, leurs enfants ont de bonnes situations et vivent dans un confort bien meilleur (souvent les enfants de paysans font de bonnes études car ils ont le goût de l’effort).
                                            En tout cas, à part de rares exceptions, ils ne veulent plus vivre la vie de leurs parents. Ce n’est pas Bruxelles qui leur impose cette attitude, c’est le découragement, et on peut les comprendre.
                                            Je ne sais que dire sur la PAC. D’un côté, les agriculteurs qui surnagent vivent dans un bien meilleur confort. Ont-ils une vie plus facile ? Je ne sais pas. Quelquefois, en pensant aux vignes d’autrefois qui sont arrachées, en pensant aux amandiers d’autrefois qui faisaient à la Provence une robe de mariée, en pensant aux troupeaux, aux oies et aux poules dans les cours, à tout ce qui était délicat et vivant, je me dis que nous avons tous perdu beaucoup.


                                            • alinea alinea 11 mars 2015 20:43

                                              @Layly Victor
                                              Ce que je me demande, Layly, c’est pourquoi on ne peut pas évoluer, sans tout foutre en l’air de notre passé.
                                              Certes, avec certaines des commodités apportées par la technologies, la vie pourrait être moins éreintante, mais pour cette aise, fallait-il oublier nos racines, nos savoirs, nos forces ?
                                              Bien sûr que non !
                                              En tout cas, les paysans que je connais ici, dans le haut Gard, ont une vie plus facile si on trouve celle-ci dans l’eau chaude, écran plat et internet, mais beaucoup plus dure, à l’intérieur, dans ce qui nous nourrit profondément. Ils passent leur vie sur les tracteurs, bouffent mal, sont gras et à cinquante cinq ans, ils sont pliés par un accident cardiaque ; même s’ils n’en meurent pas - certains en meurent même plus jeunes, sans doute le stress de leur boulot qui a remplacé la fatigue musculaire- il sont hors service !!
                                              Les gens qui habitent ici sont des rurbains désormais... avant quand je baladais en garrigue, je croisais des paysans à la retraite ; ils m’apprenaient les salades sauvages et on discutait le bout de gras ; aujourd’hui je croise des joggers, avec un truc sur les oreilles, dans cette magnifique campagne, il regarde le sol et plutôt qu’entendre les oiseaux, il écoute de la techno... eh bien moi, j’en pleure !!
                                              Alors oui, je pense que Mathilde aurait pu avoir un peu de temps pour souffler plutôt que faire chauffer l’eau sur le poêle pour la toilette et tout ça, mais sans se perdre, corps et âme !!!


                                            • alinea alinea 11 mars 2015 20:45

                                              @rocla+
                                              Chez moi, les amandiers étaient plantés dans les talus, qui séparaient les parcelles ou au bord des chemins ; ils meurent de vieillesse les uns après les autres ! Sauf un jeune sur mon terrain à chevaux, je ne sais pas d’où il vient mais ses amandes sont bonnes.
                                              Mille amandiers ? Vous appelez ça de la campagne ??


                                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2015 21:27

                                              @alinea
                                              Ils sont malades à cause des pesticides, pour produire toujours plus, sinon, ils ne peuvent pas rembourser les emprunts liés aux normes imposées par Bruxelles.

                                              Lisez «  Le livre noir de l’ agriculture, comment on détruit les paysans, les sols et notre santé »
                                              d’Isabelle Saporta.


                                            • alinea alinea 11 mars 2015 21:31

                                              @Fifi Brind_acier
                                              Merci Fifi, l’agriculture, c’est mon dada ; il y a longtemps que j’ai lu Saporta !



                                              • kalachnikov lermontov 12 mars 2015 21:00

                                                @ Fifi

                                                Mon problème avec toi, et d’autres, Hum, par ex, les penseurs à système, c’est que vous êtes des maniaques du contrôle. Vous voulez que tout soit en ordre ; non pas harmonieux ou parfait, mais en ordre. Et je regarde l’horizon, je vois la nouvelle société, tous avec son petit boulot, sa petite tuture, etc. La société qui ronronne. Ca me donne envie de me flinguer tout de suite. C’est comme la vie de couple, le bonheur domestique, la conjugalité. Moi, je voudrais être amoureux comme à la première fois mais tout le temps.

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