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Accueil du site > Tribune Libre > L’Homme, cet extra-terrestre !.

L’Homme, cet extra-terrestre !.

Qui sommes-nous, d'où venons-nous, où allons-nous ?
En ces temps de doutes quant à la survie de l'espèce humaine sur une planète en proie à des catastrophes multiples de plus en plus visibles, posons-nous quelques questions quant à ces théories sur l'origine et l'évolution présentées comme vérités incontestables...

Origines

Qui n’a vu, lu, ces superbes théories de la création de l’espèce humaine qui, au départ de la formation de la Terre, il y aurait plus de 4 milliards d’années, fut à plusieurs moments de son calendrier, bombardée par quantité de météorites lui apportant les éléments constitutifs à sa propre vie, auraient, par miracle ou hasard, permis à de simples mono bactéries de créer tant des dinosaures que des baleines, des singes et… même des humains.

Comme toutes affirmations élaborées à la suite d’une juxtaposition de faits en partant des plus récents car connus jusqu’aux plus primitifs qui aboutit à reconstruire de bric et de broc une histoire, celle de l’humanité, à en écrire un scénario plausible, probable mais imaginaire, plaisant à lire ou à voir tout en étant loin d’être scientifiquement inattaquable.

L’objet de cet article étant plus particulièrement axé sur les travers de comportements « extra-terrestres » de l’Homme, si la mise en doute des théories de l’origine humaine vous passionne, lisez l’article suivant : Extraterrestres… humains !

Comportements humains

Que l’origine de la vie humaine et sa présence sur Terre soit bien plus étrange que ce que la vulgarisation scientifique et/ou religieuse tente de nous en convaincre en profitant, surtout pour les religions et autres sectes, de ce mystère pour nous conditionner tout le long de notre vie voire après notre mort, ne devrait pas nous épargner un examen de conscience relatif à nos modes de vie, nos comportements individuels irresponsables que nous refusons d’assumer quitte à accuser les « autres » ou la société de tous les maux alors même que, subitement afin de ne rien modifier à nos propres habitudes, nous feignons de ne plus en faire partie…

Ce comportement humain qui ne cesse d’exploiter toutes richesses en tous endroits qu’il modifie, détruit à son seul profit immédiat sans se soucier le moins du monde de l’impact négatif avéré que cela induit auprès de toutes les autres espèces (encore vivantes !) où qu’elles se réfugient n’est-il pas, par le fait même que l’homme est la seule espèce vivante sur terre, mer et air de notre planète à agir, à survivre de la sorte, bien plus comme un extra-terrestre en migration perpétuelle au fur et à mesure de ses exploitations planétaires successives que comme un élément faisant partie d’un tout à partager, à préserver ?!.

On l’oublie assez volontiers, car il relève tant de la « responsabilité » politique que des pressions économiques ainsi que de nos choix individuels, mais l’aménagement des territoires, villes, zonings et campagnes suite aux modes évolutifs de vie et d’intérêts particuliers a sa part de responsabilité dans ce constat affligeant d’une soumission au tout productif afin de satisfaire le tout consommation.

Jusqu’aux aberrations de centre villes vidés de toute circulation autre que piétonne ce qui, hormis le plaisir de flâner, de prendre un verre (pas deux si vous conduisez !) vous oblige à laisser votre voiture quelque part hors centre en parking payant, ce qui n’incite que fort peu de personnes à faire des achats encombrants, lourds ou volumineux alors que, sauf si vous êtes touristes admiratifs de vieille pierre abandonnée, tous les avantages d’accès, de facilités de parking sont gratuitement à disposition dans des lieux propres, gardés et… couverts… même si certains « collapsogues » ou « déconsommateurs » rêvent d’un retour à un passé révolu, d’autant que, ce n’est pas le sujet de cet article, Internet modifiera bien plus fortement et rapidement le paysage des villes et campagnes qu’imaginé.

Après nous, les mouches et le déluge !

Face aux ravages des déforestations continues, partiellement dues à une surpopulation incontrôlée, aux saccages perpétrés sans la moindre honte même si, pire encore, souvent inutiles, des richesses organiques, animales et végétales mais surtout, ne soyons pas hypocrites, à l’émergence, au vu des modifications climatiques et manifestations hostiles d’une nature terrestre qui semble se rebeller (Violence accrue des cyclones, tempêtes, inondations, fonte des glaces… nouveaux virus), l’hypothèse d’une disparition partielle importante voire totale, avant échéance programmée inéluctable au vu des mouvements planétaires, comme décrits dans l’article : Extraterrestres… humains , commence à susciter un sentiment de peur et donc un mouvement de réaction de survie, tout aussi égoïste, de certains « activistes » prônant un retour à la nature (ou ce qu’il en reste) sauf que la surpopulation et les travers de consommation et de production qui en découlent les émeuvent bien moins, car intimement concernés, que la doctrine ex love and peace ou babacool réactualisée en militants plus idéologues d’une politique de déconsommation simpliste que véritablement « écoresponsables » .

Car, avant de souscrire à une forme de gaspillage qui consiste à, joyeusement, détruire quantité de marchandises produites et à disposition des consommateurs tant chez ces « méchants » grands distributeurs qu’auprès des « gentils » petits commerces ou marchés dits locaux, au titre que ces ayatollahs de la liberté conditionnelle envers les consommateurs s’arrogent, qu’ils se préoccupent de la faisabilité pour tous de leurs propres modes de vie, et qu’ainsi par extension convictionnelle argumentée, réaliste, à un maximum d’individus en opposition à ces démonstrations de commandos face caméras, se posent la question, type l’œuf ou la poule, de savoir qui conditionne qui : le consommateur ou le producteur voire le distributeur ?!.

La mondialisation, cette belle excuse fourre-tout, entraîne au travers de nos voyages et découvertes, l’appréciation de goûts et saveurs, qu’une fois tous et toutes rentrés au bercail, nous estimons normal de retrouver sur nos (trop) multiples étals…

Était-ce franchement indispensable à notre survie d’en arriver à ce point d’exigence pour une partie qui, privilège occidental oblige, s’est depuis un temps à présent révolu considérablement étendu à quasi toute la planète avec, un dessin est inutile, les conséquences néfastes pour la Terre et, jusqu’ici, nos autres cohabitants !.

Remarquons que ceci motive, toujours en suivant la belle excuse fourre-tout de la mondialisation, tant les commerces, petits et gros, bio, vegan et tutti quanti, à surfer ou à créer de nouvelles modes de produits « exotiques » quand ce ne sont pas des produits dits locaux, comble de l’irresponsable consumérisme individuel irresponsable, qui sont fabriqués et importés de contrées « exotiques ».

Amusant, quoique finalement plus navrant encore de s’extasier sur des produits labellisés localement, régionalement, supposés étant protégés de toute contrefaçon (les marchés locaux ou le long de routes si champêtres en regorgent) alors même que le seul examen du volume de vente considérable dépasse de très loin le volume de cette production dite locale, préservée et garantie !.

Animaux : A notre bon plaisir

Combien d’animaux ont l’homme pour serviteur, nourriture quotidienne et plaisirs divers en termes de compagnie et/ou de spectacles ?.

Par contre, tous les animaux, ceux qui n’ont pas déjà été exterminés par l’Homme, subissent notre volonté, agrémentent nos vies, nos trophées et nos assiettes !.

Ici encore, laissons aux ayatollahs nommés plus haut le soin de nous interdire ceci ou cela sous prétexte qu’une autre consommation plus écoresponsable viendra nous sauver, pauvres pêcheurs impénitents que nous sommes alors même que pousser la production et la culture de ces substituts ne préservera en rien ni la planète ni les animaux.

Soyons, ici comme en tout, responsable individuellement de nos choix éclectiques et modérés ne fut-ce qu’en se penchant sur le scandale qui, humain parait-il intelligent, doit pouvoir être totalement évité sans avoir hypocritement à prendre pour excuse que la publicité nous y a incité, à savoir les tonnes de déchets que nos achats compulsifs, irréfléchis, personnels produisent.

Sauf qu’en attendant, ne fut-ce que pour l’alimentation d’origine animale, des centaines de milliers de veaux, vaches, cochons, poissons… ont été élevés (industriellement ou non !), abattus dans des conditions qu’il ne devrait plus être permis, par profit, inhumanité ou religions, de tolérer au XXIè siècle.
Mais ici comme pour d’autres sujets…, voilons-nous la face !.

Nos dirigeants mondiaux adorent produire lois, règlements qui conditionnent, restreignent ou brident notre espace de libertés, certains qui prônent pourtant le mondialisme comme seule politique vont jusqu’à sanctionner via embargos ou taxes d’importations le commerce entre pays sur base d’opposition idéologique, personnelle.

Alors à quand des taxes et sanctions jusqu’à l’interdiction d’importations en provenance de pays qui refuseraient de mettre en place un minimum « vital » de pratiques respectueuses de l’environnement et de bien-être animal de la naissance à la mort en passant par l’élevage dès lors que celui-ci est censé nous nourrir ?.

La production et le gaspillage mondial sont si gigantesques qu’y compris sous couvert de mesures quasi humanitaires à destination des animaux, rappelons-le colocataires de la même planète même s’ils n’ont aucun droit de vote aux assemblées humaines… , ceci ne pourra que réguler positivement la surconsommation découlant ou à l’origine de la surproduction sans oublier que le gigantesque trafic de marchandises entre continents ne fait qu’accélérer le réchauffement climatique ainsi que les dégâts croissants infligés aux végétaux, aux animaux…

La Terre, cet organisme vivant

En conclusion, relevons que quelles que soient les conséquences à court et moyen terme de nos comportements humains destructeurs sur la nature et les autres habitants de la planète, chacun, tôt ou tard, finira par se rendre compte que la Terre est, elle aussi, un organisme vivant au sein d’un univers en constante évolution…. avec ou sans l’Homme et qu’avant l’inéluctable désintégration totale des planètes dont les mouvements lents mais inexorables les conduisent à se rapprocher du soleil, lui-même en augmentation de volume et de chaleur dégagée, jusqu’au prochain big bang, rien ne privera la Terre, la galaxie d’agir avec les humains comme elle le fit avec les dinosaures car la nature est ainsi faite que la peur du vide est aussi forte que la peur du trop-plein !.


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6 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 6 février 2020 14:37

     Faut pas rigoler avec ça !

    Moi l’autre nuit, je rentrais tranquillement à la maison en voiture quand j’ai du écraser le frein pour ne pas écraser un mec tout rouge qui a surgi devant mes phares.

    Quand j’ai ouvert ma vitre, il a dit :

    •  "Bonjour, mon nom est Padawan Déchu, mais tout le monde m’appelle PD. Je viens de Mars, est-ce que vous auriez un peu d’eau ?"

    Alors je lui ai donné un peu d’eau.

    Je suis reparti repas et c’est un mec tout vert qui m’a arrêté :

    • « Bonjour, mon nom est Patawak Docile, mais tout le monde m’appelle PD. Je viens de Pluton, auriez-vous du pain !"

    Et je lui ai donné un peu de pain.

    Je suis à peine reparti qu’un mec tout bleu m’arrête, alors je lui ai dit :

    • « Et toi, p’tit PD, tu viens de quelle planète ?"
    • " Gendarmerie Nationale, vos papiers s’il vous plaît !".

    • zygzornifle zygzornifle 7 février 2020 09:43

      @Séraphin Lampion

      Si c’est un pas d’avoine c’était un âne affamé alors ....


    • Étirév 6 février 2020 14:41

      L’humanité, en tant que race, est une accumulation historique de distorsions psychologiques et psychiques développées par la domination d’idéologies qui détournent l’individu de lui-même. L’humain plus évolué se dissociera, le temps venu, des idéologies globales et recouvrera son identité.


      • Shawford Monarch42 6 février 2020 14:48

        @Aff le loup

        Tu me veux quoi ?


      • zygzornifle zygzornifle 7 février 2020 09:51

        On a un Jupi t’est rien du tout a la tète du pays , il en connais un rayon avec IGGY POP sa femme reptilienne , Benalla était un p’tit gris habitant dans un coffre fort , Edouard Philippe une mante religieuse comme certains en on décri comme les chefs des petits gris , et il y a pleins d’autres races qui amènent leurs rejetons sur terre pour leur dire , regarde comme ce monde est hideux et méchant , si tu ne finis pas ton gruau du jus de bénazgballoua je te fout dans un corps répugnant de t’est rien et je te largue au milieux d’eux pour 100 000 millions d’années histoire de te calmer ... 

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