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L’humain au centre du monde - Pour un humanisme des temps présents et à venir

L’HUMAIN AU CENTRE DU MONDE

POUR UN HUMANISME DES TEMPS PRESENTS ET A VENIR

Ce 7 mars 2024 est sorti, aux Editions du Cerf (Paris), un important ouvrage collectif, intitulé « L’humain au centre du monde » et sous-titré « Pour un humanisme des temps présents et à venir. Contre les nouveaux obscurantismes », que j’ai eu l’honneur de diriger autour de 33 intellectuels majeurs. En voici donc, en guise de « bonne feuilles », le résumé de mon introduction.

L'humain au centre du monde - Pour un humanisme des temps présents et à venir

 

REDONNER DU SENS A L’IDEE D’HUMANISME

Le monde moderne et contemporain, par-delà ses incontestables progrès scientifiques et notoires avancées médicales, vit aujourd’hui d’importants, multiples et profonds changement structuraux, de société aussi bien que de mentalité : une série de bouleversements idéologiques, de transformations comportementales, de mutations environnementales, d’évolutions psychologiques et d’innovations technologiques tels que bon nombre de nos observateurs les plus avisés y voient un basculement historiquement inédit, parfois fatal par le déclin qu’il est censé annoncer, au sein de notre civilisation. Pis : certains d’entre eux y perçoivent une menace existentielle pour l’avenir de l’humanité elle-même, la mettant ainsi, jusque dans son fondement culturel, ses valeurs morales comme ses principes universels, voire son idéal démocratique, en danger de mort.

 

LA CRISE DE L’ESPRIT : DU MONDE D’HIER AU MONDE D’AUJOURD’HUI

Faudrait-il donc déjà parler, transposé ici au XXIe siècle, de « monde d’hier », pour paraphraser le nostalgique intitulé de l’un des plus grands livres, Le Monde d’hier - Souvenirs d’un Européen (1943), du sagace Stefan Zweig ? Empli d’une humilité qui n’avait là d’égale que sa lucidité, il y écrivait dans son avant-propos : « Chacun d’entre nous, même le plus modeste et le plus insignifiant, a été retourné dans son existence la plus intime par les secousses volcaniques quasi ininterrompues de notre terre européenne ; et la seule présence que je puisse m’accorder dans cette foule innombrables est celle d’avoir été à chaque fois, en tant (…) qu’écrivain, qu’humaniste et que pacifiste, à l’endroit précis où ces séismes se sont manifestés avec le plus de violence. »

Un peu plus d’une dizaine d’années avant, en 1929, le même Zweig, nanti d’une identique veine prophétique, mettait notre civilisation en garde contre ce qu’il appelait alors, non moins accablé par le triste spectacle qui se donnait à voir, l’uniformisation du monde. De fait, y observait-il, non sans amertume : « Malgré tous les moments de bonheur que m’ont apporté mes nombreux voyages, au cours des dernières années, je ne peux me défaire d’une impression tenace qui s’est imprimée dans mon esprit : un sentiment d’horreur silencieuse devant l’uniformisation du monde. Les modes de vie deviennent de plus en plus uniformes, se nivellent pour se réduire à un schéma culturel unique. Les coutumes propres à chaque peuple s’effacent, les costumes deviennent de plus en plus identiques, les mœurs de plus en plus internationales. Les peuples semblent, pour ainsi dire, ne plus se distinguer les uns des autres, la vie et l’activité des hommes obéissent à un même schéma, les villes se ressemblent de plus en plus extérieurement. Paris est aux trois quarts américanisée (…) ; le parfum subtil propre à chaque culture se dissipe de plus en plus, les couleurs s’estompent toujours plus vite et sous la couche de vernis craquelé apparaît l’acier de l’activité mécanique, machine du monde moderne. »

Et, en proie là à ce « désenchantement du monde » que stigmatisa également, dans un essai datant de 1917, un sociologue comme Max Weber pour désigner le recul des croyances religieuses face à la quadruple expansion de la sécularisation, de la rationalisation, de la science et du capitalisme (avant qu’un philosophe tel que Marcel Gauchet, plus près de nous, ne remette, dans un essai au titre éponyme, cette formule au goût du jour), Stefan Zweig de conclure : « Ce processus est en marche depuis longtemps. Avant la guerre déjà, Rathenau prophétisait que la mécanisation de l’existence, la prépondérance de la technique constituerait le phénomène principal de notre époque ; mais jamais cet écroulement des modes de vie dans l’uniformité n’a été aussi rapide, aussi imprévisible que ces dernières années. Disons le nettement : il s’agit de l’événement le plus brûlant, le plus capital de notre temps. » C’est donc à bon droit que, aujourd’hui encore et actualisant dès lors le propos, Stéphane Barsacq commente ainsi, dans l’excellente préface qu’il en a rédigée, le recueil, judicieusement intitulé Le Monde de demain (référentiel clin d’œil au précité Monde d’hier), d’essais et conférences de cet esprit perspicace que fut en effet Stefan Zweig : « Près d’un siècle plus tard, force est de constater que (…) l’écrivain autrichien a été prophète, comme s’il était tenu sur tous les points de la temporalité. A l’heure où le transhumanisme est sur le point de s’imposer, où l’intelligence artificielle vient en appoint de tout ce qu’il a décrit avec un don de clairvoyance qui l’apparente à Baudelaire, comment ne pas être saisi par la certitude qu’il avait d’être au seuil d’une nouvelle barbarie ? » 

Cette cruelle et pourtant salutaire désillusion face aux abominables dérives de ce monde-là, Paul Valéry, autre intelligence mobile, la fit également sienne lorsque, dans sa non moins clairvoyante Crise de l’Esprit, texte rédigé, en 1918, à la même date qu’un autre fameux essai en la matière, Le Déclin de l’Occident d’Oswald Spengler, il écrivait, dès sa première phrase, ces mots prémonitoires, restés dans les annales, par leur côté visionnaire, de la littérature : « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. »

Valéry, deux décennies après, en 1935, récidivait, y pourfendant ce qu’il intitulait là, d’un ton non moins dénué de sens critique, Le bilan de l’intelligence : « Ainsi l’action de l’esprit, créant furieusement, et comme dans l’emportement le plus aveugle, des moyens matériels de grande puissance, a engendré d’énormes événements, d’échelle mondiale, et ces modifications du monde humain se sont imposées sans ordre, sans plan préconçu et, surtout, sans égard à la nature vivante, à sa lenteur d’adaptation et d’évolution, à ses limites, originelles. On peut dire que tout ce que nous savons, c’est-à-dire tout ce que nous pouvons, a fini par s’opposer à ce que nous sommes. »

 

MORTELLE CIVILISATION

C’est ainsi donc que, parvenu à ce stade particulièrement préoccupant, sinon encore alarmant, de son analyse de la société en ce temps-là, Valéry, prolongeant sa réflexion, se posait alors, dans la foulée, cette question cruciale, déjà, pour l’avenir du monde, sinon de l’homme lui-même : « Et nous voici devant une question : il s’agit de savoir si ce monde prodigieusement transformé, mais terriblement bouleversé par tant de puissance appliquée avec tant d’imprudence, peut enfin recevoir un statut rationnel, peut revenir rapidement, ou plutôt peut arriver rapidement à un état d’équilibre supportable ? En d’autres termes, l’esprit peut-il nous tirer de l’état où il nous a mis ? » Diantre, que dirait-il, près d’un siècle plus tard, aujourd’hui ?

 

KRISIS  : MALAISE DANS LA CIVILISATION ; L’HUMANITE EN QUESTION

Nombreuses et variées sont, par ailleurs, les raisons de s’interroger quant aux dangereuses dérives, qu’elles soient idéologiques, politiques, scientifiques, technologiques ou épistémologiques, qui pèsent, potentiellement, sur le monde actuel : l’intelligence artificielle, chat GPT, le transhumanisme, le wokisme, la cancel culture, l’invasion des jugements normatifs et règles moralisatrices, la multiplication des interdits, la régression des libertés individuelles, le complotisme, les fake news, la frénésie du buzz, la société du spectacle (voir la dénonciation qu’en fit déjà jadis Guy Debord), l’individualisme narcissique, le matérialisme exacerbé, l’omniprésence d’internet, la dictature du numérique, la surpuissance des réseaux sociaux, le cyber-harcèlement, la primauté du virtuel sur le réel, la perte de rationalité, l’appauvrissement du savoir et de la langue, la remise en question de la laïcité, le communautarisme, le nationalisme, la montée des extrémismes, le terrorisme islamiste, le racisme, l’antisémitisme aussi bien que l’islamophobie, la prolifération des guerres et conflits, la menace nucléaire, le dérèglement climatique, l’aggravation des épidémies, l’accroissement des inégalités, l’ampleur des flux migratoires, le drame des réfugiés, la violence urbaine, l’apparition de nouvelles formes de barbarie, la banalisation du mal (pour paraphraser, certes en un tout autre contexte historique, la célèbre formule d’Hannah Arendt).

 

Bref : l’insidieuse et progressive érosion, sinon évaporation, de l’humain, dans son anthropologique complexité (pour reprendre un concept-clé dans l’édifice philosophico-sociologique d’Edgar Morin), au profit d’un monde trop souvent aliéné, directif et réducteur, tel un totalitarisme qui s’ignore ou ne dit pas son nom et de ce fait, face à une pensée de plus en plus manichéenne, s’avance masqué, sournois et silencieux, mais d’autant plus dangereux pour la liberté de l’esprit, de parole et de pensée, sinon de conscience !

 

L’ESPRIT DE CE LIVRE CHORAL

C’est ainsi donc que, face à l’émergence de ces modifications aussi bien qu’à l’urgence de ces interrogations, et plus encore devant l’accumulation de ces périls vertigineux, où la société actuelle semble en crise et la conscience humaine en question, l’impérieuse nécessité de repenser l’humanisme et même, plus essentiellement encore, de remettre l’humain au centre du monde  : tel est précisément, afin de mieux faire face aux enjeux de notre temps, l’esprit dans lequel est conçu, méthodologiquement organisé, ce livre choral, au sein duquel participent avec des textes originaux et inédits, sans préjugés ni censure, toutes tendances politiques confondues et par-delà tout clivage idéologique, 33 intellectuels majeurs. Chacun d’entre eux, quoique toujours dans une synthétique et cohérente mise en perspective au regard des autres contributions, y analyse, par rapport à son domaine de prédilection ou sa sphère de compétence à l’intérieur des sciences humaines et disciplines artistiques, une thématique spécifique, aussi cruciale que significative, riche de précieux enseignements, au regard de l’état, présent et futur, de notre culture, sinon de notre civilisation.

 

Oui : la vigilance, face à la marche trop souvent claudicante, mais surtout de plus en plus menaçante, du monde moderne et contemporain, s’avère de mise, sinon, tel un authentique acte de résistance, d’une brûlante actualité !

 

DANIEL SALVATORE SCHIFFER


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44 réactions à cet article    


  • armand 12 mars 11:16

    Carrément sans honte !


    • Brutus S. Lampion 12 mars 11:37

      logorrhée toxique


      • Astrolabe Astrolabe 12 mars 19:46

         
        À lire, les 2 premiers commentaires (« carrément sans honte ! »’ et « logorrhée toxique ») et à observer les belles étoiles positives récoltées, cela donne l’impression d’une secte ou d’un groupe de gens se regroupant et se comprenant à demi-mots dans leurs secrètes auto congratulations…
         
        Mais quel peut donc bien être le point commun de ces gens-là ???


      • JPCiron JPCiron 12 mars 21:33

        @Astrolabe

        Mais quel peut donc bien être le point commun de ces gens-là ??? >

        La lucidité ?


      • Astrolabe Astrolabe 13 mars 18:25

         
        @JPCiron
         
        Sur quel sujet commun ?


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 mars 09:19

        @Astrolabe
         
         ’’ (lucidité) sur quel sujet commun ?’’
        >
         Si vous étiez lucide, vous ne poseriez pas cette question idiote.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 mars 11:43

        ’’ « le parfum subtil propre à chaque culture se dissipe de plus en plus, les couleurs s’estompent toujours plus vite et sous la couche de vernis craquelé apparaît l’acier de l’activité mécanique, machine du monde moderne. » Stejfan Zweig’’

          >

        En parlant de visionnaires, comment ne pas citer Georges Orwell, Georges Bernanos ? Voire même, René Barjavel ?

         

        «  La pente naturelle de la machine consiste à rendre impossible toute vie humaine authentique » (Orwell)

         

        La France contre les robots” : Bernanos


        • Clocel Clocel 12 mars 11:50

          @Francis, agnotologue

          A propos de Bernanos.


        • Seth 13 mars 14:48

          @Clocel

          Tin tu lis de ces trucs toi ! un gudiste ! smiley


        • Clocel Clocel 13 mars 14:52

          @Seth

          T’as pas honte de dire des conneries pareilles ?

          Bernanos est un penseur majeur du monde moderne, comme Ellul, Charbonneau...


        • Seth 13 mars 14:59

          @Clocel

          Nan, je parle de Bonnal.

          Quant à Bernanos... smiley


        • Clocel Clocel 13 mars 15:05

          @Seth

          Donne-toi la peine de le lire et tu te rendras compte qu’il ne s’est jamais beaucoup trompé.

          Commence par ses bouquins sur Tolkien si tu as peur d’avoir mal au crane.


        • Seth 13 mars 15:50

          @Clocel

          Merci du conseil mais en bon fan de fantasy (je lis quasiment plus que ça aujourd’hui) j’ai trop lu et apprécié Tolkien le Grand Maître pour lire des écrits sur lui. Un peu de respect pour les choses sacrées ! smiley


        • Clocel Clocel 13 mars 16:03

          @Seth

          Au final, Tolkien nous laisse un univers mais peu d’aventures comparé à Robert Ervin Howard (mort jeune) ou à George R.R. Martin qui peine à finir son oeuvre sabordé par le cinéma, comme l’a été Harry Potter.

          Tolkien avait résisté à la médiocrité de son temps, lui.


        • Seth 13 mars 17:47

          @Clocel

          Je ne lis pas Martin parce que je n’aime pas les ceusses qui se sont prostitués à Netfix ou équivalent.

          Pour Harry Potter, j’ai un peu dépassé l’âge des ados boutonneux.

          Essaie Malazan de Ericson (un peu compliqué pour certains) sinon Robin Hobbs est une valeur sûre dans la high fantasy.

          Sinon contemporain à Tolkien bien que complètement différent il y a Gormenghast de Peake.


        • Clocel Clocel 12 mars 11:47

          Ça ose tout...


          • amiaplacidus amiaplacidus 12 mars 12:01

            Je lis : « ... que j’ai eu l’honneur de diriger autour de 33 intellectuels majeurs… »

            À voir la liste des auteurs, une collection d’illustres inconnus.

            En tout cas de moi, il est vrai que je suis spécialement inculte.


            • Seth 12 mars 20:04

              @amiaplacidus

              Menfin, on ne peut pas prétendre ne pas connaître Luc Ferry dont la grande pensée philosophique innovante et étincelante illumine la Frôôôônce ! smiley


            • amiaplacidus amiaplacidus 13 mars 08:27

              @Seth
              C’est vrai que j’ai entendu parler de Luc Ferry, mais pas comme intellectuel, plutôt comme magouilleur.
              Touchant un salaire comme enseignant à Paris-Diderot, mais n’y mettant pratiquement jamais les pieds.
              Ou appelant à tabasser encore plus les gilets jaunes en demandant l’autorisation pour les CRS d’utiliser leurs armes.
              Il y a aussi ce grand moment où il se plaint de n’avoir qu’une retraite de 3.000 €, retraite complétée par 800 € du conseil économique et social, sans compter les droits d’auteur : « ...Mais avec 3 000 euros, je n’arrive évidemment pas à vivre. Il me faut beaucoup plus !...  ».

              Bref, un personnage déplaisant et cynique, qui parle d’humanisme…


            • Seth 13 mars 12:01

              @amiaplacidus

              Il fut en son temps ministre de l’éduc sous le Phoenix fan de Jauni Raffarin. Puisqu’on vous dit que c’est un Grand Homme ! smiley


            • agent ananas agent ananas 13 mars 12:08

              @Seth

              Avec un tel ignare comme ministre, on a vu dans quel état il a laissé l’éducation ...


            • Seth 13 mars 12:21

              @amiaplacidus

              Rendons lui cela : il n’a fait ni mieux ni pire que les autres, il est resté au même niveau d’incompétence, de méconnaissance et de sotte prétention, c’est une constante dans l’éduc nat.

              Donc c’est un type ordinaire, « philosophe » à 2 balles et politicien réac et on se demande bien ce qu’il peut faire dans cette petite « oeuvre majeure ». smiley


            • Yann Esteveny 12 mars 12:14

              Message à tous,

              Non, l’homme n’est pas le centre de tout. Il est poussière. Poussière qui n’en finit plus de s’enivrer de son idolâtrie de lui même dans cette République maçonnique.

              Il serait temps de se débarrasser des flatteurs qui produisent cette culture de mort.


              • pasglop 12 mars 12:23

                La communauté internationale ou occident, combien de divisions ?


                • Eric F Eric F 12 mars 13:28

                  La démarche est louable, mais de quelle société, civilisation, culture est-il question ?

                  La civilisation européenne contemporaine est a-religieuse, scientiste et se réclame de l’universalisme, mais ce n’est pas le cas des civilisations africaines, musulmanes, indiennes, sud-américaines, etc.

                  Un problème se pose donc pour une société ’’multiculturaliste’’, où des civilisations/cultures incluant des valeurs antagoniques coexistent vaille que vaille.
                  Nous prétendons détenir des valeurs universelles, que nous ne sommes pas fichus de faire prévaloir au sein de notre propre société.


                  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 mars 14:28

                    Algocratie https://www.sorbonne-universite.fr/actualites/lenvers-des-mots-algocratie
                     

                    « Lorsque j’ai lu Bonheur TM j’ai eu le sentiment de lire la dystopie que notre époque attendait, de la même magnitude que les grandes dystopies romanesques du XXè siècle : Le Meilleur des mondes, 1984, Farenheit 451. » Dany Robert Dufour.

                    Je confirme, et J’ajoute  : ’’Le Château’’ ’Franz Kafka)

                     

                    https://aupaysdescavetrolls.fr/2018/11/15/bonheur-tm-jean-baret/ https://www.babelio.com/livres/Baret-MortTM/1344915
                    https://www.babelio.com/livres/Baret-VieTM/1170813


                    • tiers_inclus tiers_inclus 12 mars 16:05

                      Ni au centre ni négligeable.

                      Si vous placez l’homme trop au centre, vous ferez fleurir de nouveau les psychopathes prométhéens qui ne se reconnaitront plus homme mais considérerons l’homme comme négligeable.

                      Il faut énormément élargir le champ compassionnel reflétant le « centre ».

                      Et puis le centre de quoi au juste ? Absolument rien ne prouve que l’homme soit l’alpha et l’oméga de l’univers.

                      Dans un épisode de Stargate ; un avocat Goa’uld soutient leur droit à négliger et utiliser les hommes à l’image des hommes qui pratiquent de même sur les animaux et le reste. Bref changement de centre ...


                      • quijote 14 mars 21:26

                        @tiers_inclus

                        Ça partait bien et puis... Et puis finalement non.

                        Une des raisons pour lesquelles l’école est en phase de dégringolade systémique, en dehors du fait qu’on est en train de sortir de la civilisation du livre, c’est le slogan « l’enfant au centre du système ». Il est pas beau, le slogan ? Il a drôlement plu aux gens Bien... Bah oui : c’est eux qui l’ont trouvé ! « L’enfant doit construire lui-même son savoir »... Bien joué, les cons idéalistes ! Bien joué les niais !

                        Quand tu mets l’enfant au centre du système, ce que tu mets au centre, sans t’en rendre compte parce que t’es un crétin idéaliste qui ne connaît rien à la psycho, c’est le désir de l’enfant. Et le désir de l’enfant, c’est pas spécialement de progresser. De faire des efforts pour s’élever. Nan. C’est quoi le désir de l’enfant ? C’est faire mumuse. Bah oui. Tu veux faire quoi, toi ? Je veux faire mumuse, moi !

                        C’est important de faire mumuse quand on est un enfant. Mais pas à l’école. L’objectif de l’école est précisément de le sortir de sa condition d’enfant. É-LE-VER. Par l’apprentissage de l’effort. Parce que l’effort fait progresser plus vite.

                        Le résultat est là : la France, dans les études pisa, est, chaque année qui passe, plus loin du sommet dans les études pisa. Avec des résultats moyens de plus en plus indignes d’un pays développé.
                        Ce n’était pas l’enfant, pas plus d’ailleurs que l’enseignant, qu’il faut mettre au centre du système. C’était l’acte pédagogique et son objectif. Ça n’a rien à voir. Vraiment rien...

                        « L’humain au centre du monde » : même acabit... Même tonneau... Même niaiserie idéaliste. Et même échec au bout ! C’est pas l’humain qui doit être au centre du monde. C’est la civilisation. Et la civilisation, de même que l’acte pédagogique, ça passe par l’effort. Ça requiert de la contrainte. Et de l’éducation. Parce que tout le monde y gagne. Tout le monde au sens « tous les membres de la communauté qui fait partie de cette même civilisation ». C’est d’ailleurs l’éthique de la civilisation chrétienne. Ça, c’est pour faire chier les cons.

                        C’est la raison pour laquelle notre civilisation occidentale, après « s’être ouverte à l’autre », l’autre d’une civilisation différente, l’autre qui n’a pas, loin s’en faut, la même éducation que la nôtre, l’autre qui n’a pas le même rapport à la contrainte nécessitée par le désir de civilisation, c’est la raison pour laquelle, disais-je, notre civilisation DOIT aujourd’hui se fermer à l’autre. Au différent tellement différent qu’il est un destructeur. Un grand-remplaçant. Un envahisseur. Un ennemi de la civilisation et du peuple autochtone. C’est comme ça et c’est pas autrement.

                        C’est ça ou la disparition. 80% des Français ne veulent pas de la disparition de leur civilisation. 80% des Français ne veulent plus d’envahisseurs. 80% des Français ont absolument raison. Et doivent voter en conséquence. Voter contre l’envahissement du pays. D’abord et avant tout. 


                      • quijote 14 mars 21:53

                        @quijote

                        Illustration : Dublin pré « humain au centre du monde » / Dublin post « humain au centre du monde »
                        https://twitter.com/Mick_O_Keeffe/status/1768107220640661921
                        Je préférais avant. Nettement. Et les Irlandais aussi en ont ras-le-bol de ces conneries « humanistes ». A bas la manipulation bien-pensante, bordel ! Ils veulent garder leur pays, ces salauds ! Ils ont raison ! Dégagez vos élites de merde, les Irlandais ! Dégagez ces pièces rapportées « qui veulent moins de blancs aux postes de pouvoir » ( incroyable mais vrai : ils ont honte de rien ces immigrés... ).

                        Les Irlandais au centre de l’Irlande ! Et les Français au centre de la France ! Et les Occidentaux au centre de l’Occident ! C’est comme ça et c’est pas autrement.


                      • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 13 mars 10:51

                        L’obscurité des temps actuels provent notamment de la propension à l’agressivité, l’absence d’écoute de l’autre, le repli sur l’identité vue comme un atout dans une lutte sans fin des uns contre les autres.

                        Ce que j’appelle « turbo-capitalisme » a engendré un monstre socio-sociétal où chacun se croit en consurrence exacerbée avec l’autre et veut à tout prix l’emporter sur le marché de l’être.

                        Mais être, justement, ne peut se référer à un marché, mais à un échange, une écoute, un sentiment, vis-à-vis de l’autre.

                        Non plus être pour soi, mais être avec l’autre, en compréhension réciproque.

                        Quant aux idées, on n’échange plus, on invective. Dans ce cas, inutile d’essayer de progresser.

                        Voilà où on en est et on obtient un président qui pour faire oublier un désastre personnel fuit par le désastre global et prône la fin de l’humanité pour éviter sa propre fin.

                        C’est à la fois tragique et comique.

                        La fin de l’humanité sera-t-elle due à un geste stupide de dirigeants stupides ?


                        • Seth 13 mars 15:02

                          Bref : l’insidieuse et progressive érosion, sinon évaporation, de l’humain, dans son anthropologique complexité (pour reprendre un concept-clé dans l’édifice philosophico-sociologique d’Edgar Morin), au profit d’un monde trop souvent aliéné, directif et réducteur, tel un totalitarisme qui s’ignore ou ne dit pas son nom et de ce fait, face à une pensée de plus en plus manichéenne, s’avance masqué, sournois et silencieux, mais d’autant plus dangereux pour la liberté de l’esprit, de parole et de pensée, sinon de conscience !

                          C’est pas mal comme « bref » par nature court, clair et incisif. smiley


                          • quijote 14 mars 20:33

                            L’Irlande en train de devenir un shithole.

                            https://twitter.com/Lad10Irish/status/1768333990547624068

                            Comme les pays dont viennent ces connards. Directement sortis de prison !

                            Quel rapport avec le sujet ? Devine.


                            • quijote 15 mars 14:10

                              Allez, un peu d’humanisme à l’africaine :

                              https://twitter.com/F_Desouche/status/1768617594418790910

                              Nanterre (92) : Deux patientes de 78 et 70 ans ainsi qu’une fillette de 12 ans violées par Ali Gandega, un Congolais. Comme il n’a pas de petite amie, il déclare être « obligé » de violer.

                              « L’humain au centre du monde »... Bien sûr !


                              • quijote 15 mars 14:39

                                Oh putain, à la libération il va falloir épurer sévère... Il va clairement falloir s’occuper des traîtres qui veulent donner leur pays à l’islam et à l’Afrique au détriment des peuples autochtones.

                                https://twitter.com/Mick_O_Keeffe/status/1768428542050594858

                                « Le Conseil irlandais pour les réfugiés dit que l’Irlande devrait accepter un nombre illimité de »demandeurs d’asile".

                                Evidemment, ça ne vient pas de cette toute petite merde humaine, qui est juste un larbin, une soumise, et à qui je souhaite ce qu’il mérite. Ça vient de bien plus haut. Nations-Unies, forum économique mondial, etc, toute cette merde mondialiste qui voit que les peuples occidentaux en ont assez de leur idéologie bien-pensante, cette pure trahison, et qui essaye de forcer le passage. J’espère qu’ils savent à quel point les peuples les haïssent. Qu’ils crèvent. Et le plus tôt sera le mieux. Et la soumise avec eux.


                                • quijote 15 mars 15:02

                                  Et encore un pédo musulman qui avait contacté deux gamines de 13 ans et 3 de 14 ans... Arrêté au moment où il pensait qu’il allait enfin « conclure »...

                                  Hé, faut arrêter d’emmerder ces gens dont les us et coutumes sont différents des nôtres, moi je dis.

                                  https://twitter.com/DaveAtherton20/status/1768361362076385725

                                  « L’humain au centre du monde »... 


                                  • quijote 15 mars 15:14

                                    L’humain au centre du monde, version Canada de Narcisse Trudeau, un humaniste, comme de bien entendu :

                                    https://twitter.com/WeAreCanProud/status/1768269601157378153

                                    Les délinquants et les criminels entrent dans les maisons pour chercher les clés de la voiture garée devant les baraques. Et quand ils les trouvent pas, ils les cherchent. Et ça se passe mal pour les habitants desdites baraques.

                                    Alors le conseil de la police est de laisser vos clés de voiture bien en évidence à l’entrée de chez vous pour qu’ils les trouvent facilement et n’aient pas à vous malmener pour vous voler votre bagnole. Bien sûr.


                                    • quijote 15 mars 15:25

                                      L’humain au centre du monde, version associations pour « la liberté et la dignité des toxicos » :

                                      https://twitter.com/F_Desouche/status/1768318549322265054

                                      « Paris : des associations attaquent en justice l’interdiction des regroupements « d’usagers de crack ». Elle constituerait une « atteinte sérieuse à la liberté et à la dignité » des toxicomanes »

                                      Rappel : un bon paquet desdits toxicos sont nos amis enrichisseurs venus en Europe pour être « des humains au centre du monde »


                                      • quijote 15 mars 15:48

                                        Nos traîtres à nous ne sont rien à côté des traîtres britanniques... 

                                        https://twitter.com/GBNEWS/status/1768409218048995472

                                        Ceux-là, à une autre époque, c’était pendaison jusqu’à ce que mort s’ensuive.


                                        • quijote 15 mars 16:16

                                          « L’humain au centre du monde », va lui expliquer le concept à çuila :

                                          https://twitter.com/Acts17David/status/1768396334904549701

                                          « Nous voulons un état islamique et aussitôt que nous l’aurons, nous exécuterons publiquement les apostats ».


                                          • quijote 15 mars 20:41

                                            L’humain au centre du monde : les femmes aussi ? Ouais, les femmes aussi !

                                            https://twitter.com/F_Desouche/status/1768685437277630643

                                            «  »J’ai appris à égorger«  : ouverture du procès de Leila, 21 ans, qui projetait d’attaquer les fidèles d’une église à Béziers, le jour de Pâques, avec un sabre lorsqu’elle a été interpellée »


                                            • quijote 16 mars 10:13

                                              Allez, un petit rappel culturel et religieux qui a son importance...

                                              Dans l’eschatologie juive, l’islam est le « balai destiné à éliminer la chrétienté ». C’est-à-dire Rome. C’est-à-dire l’Occident. Ah bon ? Oui.

                                              Et alors ? Et alors étonnez-vous que beaucoup d’ong ( regardez les dirigeants et les gros donateurs... ) dans le monde encouragent et aident nos amis migrants à venir s’installer en Occident. Car les migrants sont « le balai »...

                                              C’est aussi la raison pour laquelle beaucoup de nos amis juifs célèbres sont contre Poutine dans la guerre en Ukraine. Car l’orthodoxie, dans ce cadre, doit aussi disparaître.

                                              Le sionisme s’inscrit dans ce projet de réalisation des prophéties de la Torah. Qui nous sont hostiles. Très. Autant que celles du Coran, t’as qu’à voir...

                                              Conclusion : tous les collabos ignorants et abrutis de connerie qui êtes pour l’immigration musulmane, vous êtes une des 2 mains qui tient le balai. Je vous souhaite ce que vous méritez.


                                              • quijote 16 mars 14:38

                                                @quijote

                                                En Angleterre, c’est quasiment fait :
                                                https://twitter.com/GoldingBF/status/1768737644211491127
                                                En dehors des maison ? C’est le Pakistan.


                                              • quijote 16 mars 20:20

                                                @quijote

                                                Et grâce à qui, le grand remplacement ? Un indice :
                                                https://twitter.com/devonviews/status/1768928134571659369
                                                3 sinistres connasses fières d’elles... Elles sourient. Elles sont contentes. Elles « ouvrent l’esprit de leurs élèves à l’autre, au différent ».

                                                Bon, le différent, en l’occurrence, est arriéré, totalitaire et expansionniste. Sans compter phallocrate. Et il est là pour te remplacer. Et il le dit.

                                                Mais on va pas arrêter l’ouverture à l’autre ( rien moins que de la propagande idéologique, hein ) pour si peu. Quand même... Je leur souhaite de tout coeur ce qu’elles méritent.

                                                Perspective intéressante : la femme blanche, tellement gentille, tellement ouverte, tellement pas raciste, causera-t-elle la perte de l’Occident ? Pas impossible... Ça, c’est pour faire chier les cons. Et les connes ! Si y en a ? La preuve !


                                              • quijote 16 mars 21:24

                                                La lie de l’Occident. Essentiellement des collabos dont le salaire dépend de la poursuite de l’invasion. 

                                                https://twitter.com/Steve_Laws_/status/1769063925776044357

                                                Regardez les beaux panneaux tous de la même taille, parfaitement imprimés, et les manches en bois  : tout ça est intégralement financé, scène et sono comprises, par soros fils et les ong immigrationnistes. Bref, ces gens sont les larbins des élites mondialistes.

                                                Qu’ils crèvent. Et ceux qu’ils protègent avec.

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