L'indifférence de l'Occident vis-à-vis des crimes historiques commis par l'Iran ont permis aux meurtriers de mon frère de s'en tirer.
Un jour froid de mars 1988, ma collègue est venue et m'a dit : "Massoumeh, Massoumeh, tu as une lettre".
Recevoir une lettre est courant chez la plupart des gens, mais pas pour moi. Je suis une ancienne prisonnière politique en Iran et avais été condamnée à vingt ans d'emprisonnement dans la ville de Rasht dans le nord de l'Iran. C'est vraiment par miracle que j'ai pu m'échapper de prison et franchir la frontière iranienne de façon tout à fait rocambolesque. Il était très dangereux de m'envoyer une lettre à cette époque de contraintes intenses menées contre les dissidents iraniens.
J'ai ouvert l'enveloppe avec curiosité. J'ai été sous le choc dès les premières lignes ; c'était une lettre de mon jeune frère, Ahmad. 'Ahmad ? Etait-ce vraiment possible ?'
Depuis des années j'attendais une telle nouvelle. Ahmad avait été arrêté quand les gardiens de la révolution du régime avaient saccagé notre maison en 1982, il avait alors 16 ans. Son crime était d'avoir participé à des réunions tenues par l'Organisation des moudjahedine du peuple iranien (OMPI), le principal mouvement d'opposition du régime. Après avoir été torturé sans merci, il avait été condamné à cinq ans de prison. Il a d'abord été incarcéré dans la prison de Rasht, puis ultérieurement dans celles tristement célèbres de Evin et de Gohardacht.
Il a été maintenu en prison pendant des mois après avoir purgé sa peine. Ses compagnons de cellule m'ont rapporté des exemples de sa résistance et du niveau élevé de son moral.
Il a été relâché en février 1988. Il a vite essayé de quitter le pays pour rejoindre l'opposition. Maintenant j'avais sa lettre entre les mains. Il y avait écrit : "« si je voulais te raconter tout ce que j’ai vécu durant ces années, je pourrais écrire des volumes, laissons donc le récit de ce voyage forcé et de ces douleurs endurées à un autre moment.
Des mois ont passé et je restais dans l'attente de son arrivée. Mais pourquoi n'avais-je aucune nouvelle de lui ? Pourquoi ne m'appelait-il pas ? Mon angoisse était profonde. J'avais le sentiment diffus que quelque chose lui était arrivé.
A la fin du mois de juillet 1988, l'ancien Guide suprême du régime iranien, Ruhollah Khomeini, a émis un décret (fatwa) d'exécution des détenus politiques. Malgré la censure générale et l'isolement de toutes les prisons, des informations en ont filtré hors d'Iran. Des centaines d'exécutions avaient lieu chaque jour. Les pendaisons étaient continues. Chaque information nouvelle m'arrivait comme un coup de massue sur la tête. J'ai finalement appelé mon père un jour pour lui demander s'il savait ce qu'était devenu Ahmad. Surpris, il m'a dit : "Mais il n'est pas avec toi ? Il nous a tous dit au revoir avant de partir pour te voir ! S'il n'est pas avec toi, alors ... ?"
Je me souviens encore du long silence qui s'ensuivit, "s'il n'est pas avec moi, alors ... !".
L'appréhension de mon père était malheureusement fondée. Il a commencé à chercher Ahmad d'une prison à l'autre. Mais plus il cherchait, moins il trouvait. Pas un nom, un signe, une tombe.
En 1991 on nous a fait comprendre que mon petit frère Ahmad Raouf Bachari-doust, faisait partie des 30.000 victimes de la folie des mollahs pendant l'été 1988. Pratiquement toutes les victimes, y compris mon frère, étaient des partisans de l'OMPI.
Cette tragédie de l'été 1988 reste vivante dans toute la société iranienne, dont notre famille. Vingt-neuf ans plus tard, les autorités n'ont pas rendu le corps de mon frère à notre famille et nous ne savons même pas où il a été enterré. Depuis 29 ans, mon père cherche son lieu de sépulture.
Pourtant un nouvel espoir m'habite.
Depuis l'an dernier, une campagne intitulée "Mouvement pour la justice" menée en Iran répand le message des victimes. Elle est partie d'un enregistrement audio d'une réunion tenue le 15 août 1988 entre Hossein Ali Montazeri, alors dauphin de Khomeini, et des membres du "Comité de la mort". Il jette une lumière nouvelle sur ces massacres.
Cet enregistrement a été rendu public après 28 années et a été un véritable choc pour le peuple iranien. Khomeini a lui-même nommé des membres de la Commission de la mort pour envoyer des détenus politiques comme mon frère à l'échafaud après des séances d'une minute de tribunal.
Dans cet enregistrement, on entend l'ayatollah Montazeri dire aux membres du Comité de la mort : "Le plus grand crime de la République islamique, pour lequel l'histoire nous condamnera, a été commis par vous. Vos noms figureront dans l'histoire sous le titre de criminels."
Montazeri a été démis de ses fonctions et est mort en 2009 alors qu'il était en résidence surveillée.
Les membres de la Commission de la mort n'ont jamais été punis et continuent à occuper des postes clés. Le 8 août de cette année, le président iranien Hassan Rouhani, que certains en Occident continuent à qualifier de 'modéré', a nommé Alireza Avaie, un autre auteur des massacres de 1988 dans la province du Khurzestan, ministre de la justice.
Le précédent ministre de la justice de Rouhani, Mostafa Pourmohammadi, était membre du Comité de la mort de Téhéran. Il a été nommé conseiller auprès du responsable juridique du régime.
Il peut paraître surprenant que des gens qui étaient de très jeunes enfants ou même n'étaient pas nés en août 1988 saisissent toutes occasions pour participer au Mouvement pour la justice. Ceci représente une impasse pour le régime des mollahs et toutes ses factions. Le 2 août dernier, Amnesty international a publié un rapport de 94 pages sur la mise au silence des avocats des droits humains en Iran, insistant sur le fait que la jeune génération veut connaître la vérité.
Comme l'a souligné Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la résistance iranienne, l'indifférence occidentale a renforcé les mollahs dans leur poursuite des menaces, des contraintes et des tueries. Une mission d'enquête internationale aurait dû être nommée depuis bien longtemps. C'est l'espoir minimum de mon père qui continue sa recherche du lieu de sépulture de son fils.
La communauté internationale préfère-t-elle user de la méthode douce avec l'Iran ? J'espère qu'elle saura tenir compte des résultats décevants de ces trois dernières décennies.
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Bien sûr c’est triste pour votre frère, votre famille ... Quelle différence avec un palestinien tué par Tsahal ? je n’en vois guère, ils sont au nombre des martyrs
Excusez-moi si je suis un peu brusque, mais du temps de la Savak était-ce mieux ?
Peut-être ne le savez-vous pas, mais parmi les opposants au régime du shah, les moudjahiddines du peuple iranien vs Fadayan-e Eslam (les Fedayin de l’Islam) ayant pour guide l’ayatollah Khomeini, dans leurs délires maccarthystes les États-Unis ont préféré à l’époque soutenir la révolution islamique que de soutenir l’OMPI (Organisation des moudjahiddines du peuple iranien) présentée comme « islamo-marxistes ». Organisation qu’ils avaient d’ailleurs classée comme organisation terroriste de 1997 à septembre 2012, par le Conseil de l’Union européenne de 2002 à janvier 2009
Depuis que les moudjahiddines du peuple iranien (OMPI) sont politiquement hors-jeu, voire inexistants, sur l’argument fallacieux d’une menace nucléaire contre Israël, les US s’en prennent à l’Iran, à ceux qu’ils ont préféré soutenir hier contre les moudjahiddines du peuple iranien. Votre jeune frère, hélas victime de rivalités idéologique je pense
Bien sûr c’est triste pour votre frère, votre famille ... Quelle différence avec un palestinien tué par Tsahal ? je n’en vois guère, ils sont au nombre des martyrs ========================================== @njama Il est probablement difficile d’aller plus loin que vous venez de le faire dans l’ignominie et l’abjection. L’idéologie des Palestiniens et de ceux qui les soutiennent est exactement la même que celle des mollahs islamo-nazis d’Iran, qui, partout, encouragent le terrorisme et les meurtres les plus crapuleux. Il y a partout des gens qui luttent pour la liberté et la démocratie, et ils se font massacrer par un fanatisme islamique dernier avatar du nazisme. Oser comparer le frère de l’auteur à ces sortes de crapules, c’est monstrueux.
Si vous n’avez pas encore compris ça, je vous conseille de lire le bouquin de Waleed al-husseini : « Une trahison française - Les collaborationnistes de l’islam radical dévoilés ». Lui est né chez Abou Mazen et ses sbires. Il connaît un peu mieux que nous la « Palestine », ayant tâté de la prison et de la torture pour y avoir revendiqué publiquement son athéisme. Ses récits et ses analyses témoignent du même niveau de barbarie que l’article en haut de cette page.
à Christian Labrune L’idéologie des Palestiniens et de ceux qui les soutiennent est exactement la même que celle des mollahs islamo-nazis d’Iran, ...
Vous allez finir par vous ridiculiser, si ce n’est pas déjà fait ! que d’anachronismes chez vous ...
Chute du Shah d’Iran 1979 Israël, coup d’État colonial, 1948 ... 30 ans avant ! FLP Front de Libération de la Palestine 1959
des mollahs islamo-nazis d’Iran question subsidiaire : Quel serait le lien idéologique entre la Wilayat el Faqih ou Velayat-e faqih, (fusion des pouvoirs religieux et politique) et le nazisme ? Le nazisme un régime à caractère théocratique ?...
@njama Le régime iranien est le dernier avatar du nazisme, en particulier de la forme particulièrement immonde qu’il a prise à la conférence de Wannsee en janvier 42 : mise en place, le plus secrètement possible, de la « solution finale » pour exterminer les Juifs.
Sur ce forum, il y a quelques années, j’avais évoqué la phrase de Khomeiny sans cesse répétée depuis par Ahmadinejad, et même, pendant la conférence de Vienne, par Khamenei : « israël doit être rayé de la carte ». Un lecteur soucieux de défendre le régime abject m’avait repris : ma traduction n’était pas la bonne et il fallait dire « Israël doit être rayé de la carte DU TEMPS ». Ce parfait imbécile n’avait même pas compris que c’était pire : non pas seulement détruire un peuple dans un espace géographique donné, mais faire en sorte, même, que l’histoire n’en garde aucune trace. Tel était bien l’objectif de Wannsee.
Cet objectif génocidaire était encore explicitement formulé il y a peu dans l’article 7 de la charte du Hamas qu’on a quelque peu modifiée depuis parce qu’elle était trop souvent cité par des gens comme moi et que cela faisait très mauvais effet. La charte de l’OLP, qui n’a jamais été modifiée malgré les exigences réitérées de Netanyahu, prévoit toujours une Palestine « judenrein », de Haïfa à Eilat, la même que rêvait à la veille de la guerre de 48 Mohammed Amin al-Husseini, lequel passa une bonne partie de la guerre à Berlin, ami de Heinrich Himmler, organisateur de la solution finale, à qui il ne cessa de répéter qu’il fallait transférer en Palestine la technologie mise au point pour gazer les Juifs.
Islam et nazisme ont toujours fait bon ménage. Sans l’appui aux Frères musulmans de Hassan el-Banna dans l’Egypte de la fin des années 30, il n’est pas certain qu’ils existeraient encore. Ceux qui ne sont pas musulmans, qu’ils crèvent. Je vous renvoie au Coran : sourates VIII et IX, et particulièrement au verset 5 de la neuvième.
Heureusement que tous les palestiniens ne pensent pas comme vous.
Je viens d’avoir une interessante discussion avec un journaliste palestinien, un homme intelligent et libéré de l’idéologie nazislamisme que vous étalez à volonté sur ce site.
Il y a de l’espoir, c’est vrai mais tant que des gens comme vous mettrons de l’huile sur le feu, cela prendra encore beaucoup de temps. Vous aurez des comptes à rendre aux générations futures qui garderons de vous le souvenir d’hommes haineux, belliqueux et obscurantistes.
Que vous ayez d’intéressantes discussions avec des palestiniens, je ne peux que m’en réjouir. Depuis le temps que nous nous connaissons, j’espère au moins que vous ne mettrez pas en cause ma sincérité politique.
tant que des gens comme vous mettrons de l’huile sur le feu, Mais vous êtes dans l’inversion accusatoire ! Je ne suis ni haineux, ni belliqueux, ni obscurantiste vous le savez bien depuis le temps que nous nous côtoyons ici sur Agoravox, et croyez bien que je vous entends bien, et garde le souci d’écouter des opinions divergentes... si tant est qu’elles cherchent à être constructives et pacifistes. Bref qu’elles ne jettent pas d’huile sur le feu ...
l’idéologie nazislamisme mais encore ? même question déjà adressée à Christian Labrune soyez plus clair ...nazisme et islamisme, quel rapport ? daech peut-être ? mais l’émanation de cet hologramme n’est pas iranienne.
Vous aurez des comptes à rendre aux générations futures Les historiens feront le tri, je n’ai aucune inquiétude par rapport à ça, ni par rapport à mes convictions
@Christian Labrune « israël doit être rayé de la carte »
Allez-vous continuer à vous ridiculiser sans que personne ne vous y oblige ? tout le monde sait maintenant que c’était « un fake » cette histoire de rayer de la carte Israël la propagande contre l’Iran est largement parasitée par « l’entité sioniste » qui nous a inventé que l’Iran voulait « rayer de la carte »
Israël, ce qui s’est révélé être un énorme mensonge de l’aveu même de
Dan Meridor, vice-Premier ministre israélien chargé du Renseignement et
de l’Energie atomique sur l’antenne d’Al Jazeera.
Ahmadinejad n’a jamais dit « Israël doit être rayé de la carte » (6 octobre 2007)
la propagande contre l’Iran est largement parasitée par « l’entité sioniste » qui nous a inventé que l’Iran voulait « rayer de la carte »
Israël, ce qui s’est révélé être un énorme mensonge de l’aveu même de
Dan Meridor, vice-Premier ministre israélien chargé du Renseignement et
de l’Energie atomique sur l’antenne d’Al Jazeera.
@njama
Comme chacun sait, les articles de Wikipedia sont
extrêmement tendancieux, ne font jamais l’objet de la moindre
discussion collective, et sont rédigés par des agents du Mossad.
WIKIPEDIA Article RELATIONS ENTRE L’IRAN ET ISRAEL
Paragraphe consacré à Ahmadinejad :
négationnisme puis reprise des propos de Khomeiny cités ici en
persan.( « een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye
ruzgar mahv shavad ») J’ai souligné et mis en gras tout ce
passage. Une intéressante controverse à la fin sur la traduction :
on propose « balayer » plutôt que « rayer ».
Là encore, c’est pire : qu’est-ce qu’on balaie, en général ?
En 2005,
les relations entre les deux pays se tendirent en raison de
l’élection surprise d’un inconnu, Mahmoud
Ahmadinejad, à la tête du pays.
Le 8 décembre
2005, pendant un sommet de pays islamiques à La
Mecque, il accorda un entretien à la chaîne iranienne en arabe
Al
Alam :
« Certains pays européens persistent à dire que durant la
Seconde Guerre mondiale, Hitler brûla des millions de Juifs et les
mit dans des camps de concentration. Tout historien, commentateur ou
scientifique mettant en doute cela est mis en prison ou condamné.
Bien que n’étant pas d’accord avec cette vision, à supposer que
cela soit vrai… si les Européens étaient honnêtes, ils
devraient céder quelques-unes de leurs provinces (comme en
Allemagne, en Autriche, ou dans d’autres pays) aux sionistes et les
sionistes pourraient alors créer leur État en Europe. Proposez un
endroit en Europe et nous soutiendrons cette proposition ! »5,6
En octobre 2005, Ahmadinejad a
fait un discours à propos du droit à l’existence d’Israël
qui a provoqué de nombreuses réactions. En effet, il a déclaré
qu’il adhérait aux propos de l’Ayatollah
Khomeini, selon lesquels « ce régime qui occupe Jérusalem
doit disparaître de la page du temps » (en
persan :
« een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar
mahv shavad »)7,
formule qui fut généralement rapportée en occident sous la forme
« Israël doit être rayé de la carte »8,9.
Une controverse sur la justesse de la traduction a ensuite vu le
jour. Lors d’une conférence de presse donnée le 14 janvier 2006,
Ahmadinejad a déclaré à propos de son discours d’octobre « qu’il
n’y avait pas de politique nouvelle, ils ont créé tout un
ressentiment autour de cette déclaration. »11.
En juin 2006, un éditorialiste du Guardian,
Jonathan Steele a cité plusieurs persanophones
et traducteurs qui ont dit que la phrase en question serait plus
exactement traduite par « balayé » des « pages du
temps » ou « des pages de l’histoire » plutôt que
« rayé de la carte12 ».
En réexaminant la controverse sur la traduction, un éditeur du New
York Times, Ethan Bronner a fait observer que « toutes
les traductions officielles » des commentaires, dont celle du
ministère
des Affaires étrangères iranien et du bureau du président « se
réfèrent à balayer Israël bien loin13 ».
ADDENDUM Non seulement vous êtes un menteur, comme on le voit bien si on fait l’effort de lire cet article de Wikipedia qui cite ses sources, mais par dessus le marché vous allez chercher la vérité sur Al-Jazeera, chaîne du terrorisme, ou dans les conneries déversées par un Nasrallah qui est l’une des plus parfaites crapules de la région.
Autant dire que votre rôle sur ce site, c’est d’assurer la propagande islamo-nazie. La seule excuse que vous trouviez, c’est la « sincérité » de vos « convictions ». Mais les crétins qui étaient partis faire le jihad à Raqqa avec l’espoir de rencontrer bientôt les 72 vierges étaient aussi parfaitement sincères, tout comme les jeunes Allemands ou les collabos français qui avaient rejoint la Waffen-SS.
De « sincérités » de cette nature, on n’a vraiment rien à foutre !
@Christian Labrune « israël doit être rayé de la carte »
Les mythes ont la vie dure. L’exacte phrase d’Ahmadinejad est : “Imam ghoft een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar mahv shavad.” Autrement dit, il parle de régime (rezhim-e) et ne fait aucunement référence à Israël en tant que pays. Bref, Ahmadinejad n’a jamais dit « israël doit être rayé de la carte » ... même l’ex vice premier ministre israélien Dan Meridor le confirme. Si vous ne ne comprenez pas l’anglais, il existe plusieurs versions en hébreux.
Je ne met pas en doute votre sincérité, je dis simplement que vous etes du coté de nos ennemis et par conséquent je dois vous considérer comme un ennemi.
En cas de conflit si on devait se rencontrer on se tirerais dessus.
Ce n’est pas de la haine, c’est simplement de la survie.
Vous et vos comparses refusez l’existence d’un état juif, si on avait été musulman, cela ne vous poserait aucun problème. Mais comme on refuse de nous soumettre vous voulez notre disparition.
@Massada : "un état juif [...] Mais comme on refuse de nous soumettre vous voulez notre
disparition."
on s’en fout de votre existence, c’est pas pareil. On vous trouve ridicule de vous bagarrer pour un bout de désert. Et on se demande pourquoi vous nous faites chier en Europe : pourquoi n’allez-vous pas jouer au foot avec vos voisins ? Pourquoi voulez-vous participer aux tournois sportifs avec nous Européens ? Pourquoi participez-vous à Eurovision ? Israel n’est pas en Europe, ne l’a jamais été et ne le sera jamais ; vous passez votre temps à nous accuser de crimes historiques, alors pourquoi insistez-vous pour jouer avec nous ? Vous ne nous intéressez pas et vous nous haïssez, alors foutez nous la paix !
Votre ennemi commun devrait être les forces impérialistes qui cherchent par tous moyens à entraver l’émergence (naturelle) d’une puissance économique, ou de quelques puissances économiques dans la région ...
Je me demande si vous ne vous trompez pas de combat ?
à l’auteur, Vous faites bien de nous informer sur l’abjection du régime iranien. Nous avons un Président de la République qui aura trouvé bon, il y a quelques jours, de désapprouver la décision de Trump de ne pas contresigner un document qui attesterait du respect par les Iraniens des accords signés sur le nucléaire, alors que leur gouvernement vient d’accorder une rallonge de 520 millions de dollars au programme de recherche sur les missiles balistiques et 800 millions au Hezbollah, la pire des organisations terroristes, pour ses bonnes oeuvres du côté du Golan. Le même sinistre individu recevait naguère en grande pompe à l’Elysée le Pétain des Libanais à la botte de ces terroristes, et j’entendais dire ce matin qu’il était tout à fait disposé à aller lécher prochainement les babouches de Rohani.
La levée des sanctions aura permis ce financement accru du terrorisme, et les entreprises européennes qui collaborent (au sens que ce mot avait dans les années 40) avec l’islamo-nazisme iranien espèrent pouvoir engranger des bénéfices encore pendant huit ans, jusqu’au terme des accords, c’est-à-dire jusqu’à la guerre.
Ce qui serait souhaitable, c’est qu’avant cela le plus crapuleux des régimes actuels s’effondre. Je crois que les Iraniens ne le supportent plus, sauf la une minorité d’imbéciles absolus qu’on trouve partout, même en France, et qui déshonore l’humanité.
@Christian Labrune le Hezbollah, la pire des organisations terroristes, pour ses bonnes œuvres du côté du Golan.
Déjà, que Israël se retire du Golan qui est territoire syrien.
D’autre part, le Hezbollah n’est considéré comme organisation terroriste que par ceux qui le considèrent comme tel, pour l’essentiel Israël et son allié zétatzunien, l’€urope ne l’ayant classé terroriste que en juin 2013 depuis que le Hezb s’est impliqué dans le conflit syrien et a empêché les islamistes de transformer Tripoli en une base arrière de terrorises islamistes.
La majorité des libanais soutiennent le Hezbollah et ont un grand respect pour Hassan Nasrallah, même si politiquement ils ne sont pas d’accord sur tous les sujets avec lui.
Hassan Nasrallah vu par un libanais qui se dit pourtant adversaire du Hezbollah :
L’émotion contenue de Hassan Nasrallah Je ne retiens, ce
soir, du long discours de Hassan Nasrallah que les dix dernières minutes
où l’homme s’est adressé avec une émotion difficilement contenue aux
combattants dont il a charge et à leurs familles.
Je n’ai vu une telle intimité avec ses troupes et ses gens chez aucun
autre leader libanais. Il est l’un d’eux et il est chacun d’entre eux.
Le lien qui les unit va au delà des convictions idéologiques ou
religieuses. Ou même de l’appartenance à telle ou telle tribu, secte ou
confession.
Ce lien est familial, filial, fraternel. Il est organique. Pour les
uns il est un père, pour les autres un fils ou un frère. Pour tous, il
est la meilleure version d’eux-mêmes.
A l’inverse de la plupart des leaders libanais qui, coupés de leurs
gens et de la réalité, s’imaginent être des demi-dieux et vivent dans
une Olympe faite de palais et de dollars.
Leur relation avec leurs partisans et sympathisants est souvent celle
du prince envers son vassal, méprisante et intéressée. Quand ils ne
parlent pas pour ne rien dire, ils mentent aux bonnes âmes qui les
suivent, et profitent de leur popularité pour satisfaire leurs ambitions
personnelles.
Hassan Nasrallah est à la tête de la plus puissante et plus
structurée formation politique libanaise et d’une branche armée d’une
envergure régionale. C’est un chef autant politique, militaire que
religieux. Sa popularité au sein et en dehors de sa communauté est
immense. Son influence est sans précédent dans l’histoire du Liban.
Quel autre leader libanais tient en haleine les dirigeants, généraux
et médias de plusieurs nations, amies et ennemies, à chacune de ses
adresses publiques ?
Il aurait très facilement pu profiter de ce pouvoir considérable pour
s’enrichir, pour propulser sa famille au rang d’aristocrates et vivre
comme un négus. Qui aurait pu l’arrêter ?
Mais l’homme vit chichement, presque clandestinement, et n’a que
faire des honneurs pompeux des officines du pouvoir et des salons
mondains. Son fils aîné ne lui succédera pas, il est mort au combat
comme un simple soldat.
Les hommes qui se battent sous son commandement, les autres qui
restent à la maison, qui les attendent et trop souvent les pleurent,
savent que le Sayyed se bat, attend et pleure avec eux.
Ma culture et philosophie politique, laïque, anticléricale,
antimilitariste et libertaire, très attachée à la souveraineté sans
concession du Liban et au rejet de toute interférence extérieure dans
les affaires libanaises, fait de moi un adversaire du Hezbollah et de
son affiliation à la Wilayat el Faqih iranienne.
Mais je ne peux, en toute honnêteté, ne pas reconnaître la grande
valeur de l’homme et ne pas respecter son engagement et le lien
profondément humain qu’il a réussi à tisser avec les siens.
Quant aux jeunes combattants qui se sont sacrifiés pour débarrasser
le Liban du fléau takfiriste, je ne peux qu’exprimer ma profonde
gratitude et partager l’émotion contenue de Hassan Nasrallah.
@njama L’émotion d’un assassin crapuleux aux ambitions génocidaires ! Là, c’est bien le comble. Comme dirait Monsieur de Lapalisse : quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites.
A ceux qui ne le connaîtraient pas, je conseille à cette page la lecture du Petit livre vert de l’aytollah Khomeiny. C’est tout à fait instructif. La connerie au pouvoir, en quelque sorte.
Voilà un article qui tombe à pic pour soutenir Trump, et l’occident de manière générale ; il en a grand besoin, merci. Ceci dit je ne vois pas ce que nous avons à faire là-dedans, sauf au chaos que la CIA a mis en éliminant Mossadegh bien des années auparavant.
@alinea Voilà un article qui tombe à pic pour soutenir Trump, et l’occident de manière générale ; il en a grand besoin, merci.
c’est de l’humour ? de l’ironie ...
sinon je partage à donf ! Ceci dit je ne vois pas ce que nous avons à faire là-dedans, sauf au
chaos que la CIA a mis en éliminant Mossadegh bien des années
auparavant.
Je ne mets pas en doute votre sincérité, je dis simplement que vous êtes du côté de nos ennemis et par conséquent je dois vous considérer comme un ennemi.
En cas de conflit si on devait se rencontrer on se tirerait dessus.
Ce n’est pas de la haine, c’est simplement de la survie.
Vous et vos comparses refusez l’existence d’un état juif, si on avait été musulman, cela ne vous poserait aucun problème. Mais comme on refuse de nous soumettre, vous voulez notre disparition.
@Massada Vous et vos comparses refusez l’existence d’un état juif, si on avait été musulman, cela ne vous poserait aucun problème.
Ayant adopté le point de vue postsioniste * et vous le savez, votre commentaire est trompeur.
* « le sionisme est une idéologie dépassée ou caduque. ... L’idée centrale du postsionisme est de considérer qu’Israël est devenu un fait incontournable, dont l’existence n’est plus remise en question, contrairement à la thèse officielle de l’État en danger permanent. »
Une conception de l’État qui subordonne son organisation politique à une conception religieuse, ça s’appelle une théocratie il me semble. Ce mode de pensée politique ne faisant pas partie de mes conceptions, je vois mal comment je pourrais soutenir l’idée d’un État juif, comme celles d’États chrétiens ou musulmans. Mais puisque vous parlez d’état juif, développez un peu ce que vous entendez pas là, écrivez un article, il faut communiquer pour convaincre, expliquer ... La solution pour Israël passe (de mon point de vue) au préalable par des frontières définies ce qui mettrait un terme définitif à la colonisation, et, par un cadre politique approprié, une Constitution, démocratique, dont cet État est dépourvu depuis sa création en 1948, laquelle donnerait les mêmes droits à tous. Cette solution ne dépend pas de vos voisins.
Je ne connais ni Njama ni Christian Labrune. Pourquoi tant de virulence dans leurs propos à la lecture de ce témoignage vécu ? Il ne prête pas à controverse. L’auteur a le courage de présenter un cas particulièrement douloureux parmi des dizaines de milliers d’autres, comme elle l’écrit. Car les victimes torturées et exécutées n’ont pas d’autres voix que celles des survivants qui parlent pour tous les morts des conflits gigantesques qui, par leurs ramifications, couvrent le monde entier.
Faisons la paix en nous-mêmes pour être en mesure de la faire avec les autres. Elle aussi se propage dans le monde. Elle doit être relayée avec conviction car elle est possible si individuellement nous y mettons du nôtre.
« Là où est la haine, que je mette la paix ... » ’Saint-François d’Assise
L’explication est simple, elle prend naissance dans mon premier njama 14 octobre 16:17 : Bien sûr c’est triste pour votre frère, votre famille ... Quelle différence avec un palestinien tué par Tsahal ? je n’en vois guère, ils sont au nombre des martyrs ========================================== J’ai sûrement blasphémé aux yeux de Christian Labrune et de Massada, commentateurs patentés de longue date ici sur Agoravox, tous deux fervents militants de la cause sioniste, lesquels ont pris la mouche que je mette en analogie la mort du jeune iranien Ahmad dans les années 80 avec celle d’un jeune palestinien.
Pour moi, l’un et l’autre ont été victimes d’une situation politique dans laquelle ils se sont retrouvés otages, et prisonniers de l’histoire.