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Accueil du site > Tribune Libre > La CGT veut-elle que les salariés puissent se défendre ou pas (...)

La CGT veut-elle que les salariés puissent se défendre ou pas ?

Voilà la question...

On a déjà vu les résultats des appels à la mobilisation des syndicats contre la loi Woerth en 2010.

Dans le même temps le 07 mars 2010 les Suisses, sans manifestation de rue, en moins de trois mois, par référendum d'initiative citoyenne, (RIC) ont abrogé avec 73% de OUI une loi de décembre 2009 qui allait baisser les retraites.

En 1996 les Suisses avaient déjà abrogé avec 67% de OUI une loi sur la flexibilité du travail jugée inéquitable pour les salariés.

Les députés Front de gauche se sont fait élire en 2012 avec dans leur programme : " L"humain d'abord.." Page 25 :

"Nous créerons de nouveaux domaines d’intervention populaire. Le référendum, ou toute autre forme de consultation populaire directe, pourra être initié par voie de pétition réunissant un pourcentage conséquent de la population."

Qu'attend la CGT pour demander aux groupes parlementaires Front de gauche de déposer -d'urgence - une proposition de loi en faveur du RIC qui permettrait aux salariés de se défendre ?

Les députés Front de gauche pourraient imposer un référendum sur la loi ANI et d'autres.

Le Front de gauche indique sur son site que " Le peuple doit être le législateur en dernier ressort" ; C'est VRAI, mais pour cela il lui faut le RIC.. !

Il est urgent que le FDG mette des actes en face de ses promesses électorales.

Les députés EELV et PRG se sont fait également élire avec le RIC dans leur programme, le FDG ne sera donc pas seul.

Les syndicats doivent nous dire s'ils souhaitent que le peuple soit réduit au silence entre deux scrutins de même niveau territorial ou pas.
Le Front de gauche aussi..


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18 réactions à cet article    


  • Rensk Rensk 13 mai 2013 13:36

    Pas faux mais... Le truc, vous allez le partager comment ?

    Quel est la vie citadine pour un montagnard ? La population a raison = les villes contre des régions ?

    C’est-là que commence le vrai débat démocratique : comment faire un partage juste pour tous ? N’as-t-oublié personne ?

    Bonne chance


    • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 13 mai 2013 17:31

      Les syndicats défilent dans les rues pour demander le retrait de lois..POURQUOI ne demandent ils pas le RIC pour les faire abroger par le peuple devenu souverain ?

      Comment mieux défendre les salariés qu’en leur donnant l’initiative du référendum pour abroger les lois injustes et en proposer de nouvelles Le SMIC a 1.700 euros par exemple comma le propose le nouveau SG de la CGT.

    • Robert GIL ROBERT GIL 13 mai 2013 18:45

      Laissons à la CFDT et autres inféodés au patronat les mots d’ordres aussi répugnants que « séparation du politique et du syndical ». C’est avec cela que l’on désarme les travailleurs ! Pas question de séparer oh non. De la politique, les patrons en font tous les jours ! Aussi, je vous invite toutes et tous à faire pareil.….

      Il n’y a pas de luttes syndicales sans luttes politiques et vice-versa. Il faut ancrer le politique dans le prolétariat et parvenir à en faire « sa chose ». Ce que les bourgeois appellent « faire de la politique » (comme on dirait faire du golfe, de la peinture…) nous, nous appelons cela « livrer la lutte de classe ».......

      voir : JE NE M’OCCUPE PAS DE POLITIQUE


    • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 14 mai 2013 08:13

      Pour les retraites :

      Les syndicats négocient soit avec le patronat pour les retraites complémentaires, soit avec le gouvernement pour les retraites de base.Dans ce second cas la« négociation » se termine bien par une LOI.
      Il est évident qu’avec le RIC les 2 camps étant à égalité car pouvant faire la loi la négociation serait équilibrée. On ne fait pas dialoguer un pot de terre et un pot de fer..
      La Première chose a demander quand on prétend défendre les salariés est bien le RIC qui permet de faire du peuple le « législateur en dernier ressort ».
      Les syndicats demandent souvent le retraits de loi mais jamais le RIC qui leur permettrait de les abroger. 
       Les Français souhaitent à 82 % pouvoir lancer des référendums sur les sujets de leur choix il doit en être de même en gros des salariés . Leurs représentants devraient donc reprendre leurs revendications.Surtout quand c’est le SEUL OUTIL efficace pour se défendre.
      Demander le smic à 1.700 euros ce n’est pas de la politique ?
      C’est pas le patronat qui le fixe c’est bien la LOI ! 
      Quand la CGT a appelé à voter Hollande et la CFDT en gros à battre N.SARKOZY ce n’est pas de la politique ?
      Toute personne qui prétend avoir des propositions de réformes et être DÉMOCRATE devrait ffaire suivre ses propositions de la demande de l’outil leur permettant de TENTER de leur faire donner « FORCE DE LOI »..


    • Robert GIL ROBERT GIL 13 mai 2013 15:22

      Le droit du travail est fait de sueur et de sang, de luttes et de larmes. Il a fallu 170 ans pour le bâtir. Il a fallu 80 ans pour passer de la journée de 17 heures à celle de 10 heures. Et encore 70 ans pour passer de la semaine de 40 heures à celle de 35 heures. Le Code du travail c’est l’histoire du progrès, du respect, de l’humanité. C’est le droit le moins enseigné, le plus dénigré, le plus fraudé. C’est le droit qui établit, ou non, la dignité des salariés. Sans État de droit dans l’entreprise, la subordination liée au contrat de travail devient une soumission sans contrepartie.

      C’est la première fois dans l’histoire que la gauche décide de faire reculer, gravement, le Code du travail pour tenter d’amadouer le MEDEF, rassurer les marchés et leurs agences de notation......

      voir : RECULADE ORGANISEE


      • spartacus spartacus 13 mai 2013 16:38

        La CGT, FO et le FSU qui sont des syndicats politisés qui prônent le collectivisme, vous font croire à cette mythologie.

        La mythologie syndicaliste française veut que le « progrès social » ne soit possible que par le combat violent ou la grève générale, une logique marxiste.

        Cette vision belliqueuse des relations sociales est fausse pour plusieurs raisons : d’une part, la majorité des changements de législation que l’on classe généralement comme « acquis sociaux » ont été obtenus sans la moindre grève mais par la négociation ou, très souvent, par des législations votées spontanément par des hommes politiques libéraux.

        En outre, nombre de ces législations n’ont fait qu’entériner une évolution déjà présente sur le marché du travail, n’apportant donc rien de plus.

        La théorie selon laquelle « les « luttes », les grèves, les occupations d’usines auraient permis le progrès social. »est une vaste chimère.

        Quelques exemples concrets montrent le contraire :

        -La première limitation du travail des enfants a été décidée en 1841 par le libéral François Guizot, premier ministre pendant la Monarchie de Juillet.

        L’abolition du délit de coalition par le député libéral Émile Ollivier et donc la libéralisation du droit des syndicalisme.

        La recherche de l’affrontement et le refus de tout compromis est une utopie marxiste que ces compromis ne réaliseraient pas dans son intégralité. Par exemple certains socialistes comme Jules Guesde se sont opposés aux progrès sociaux défendus par des libéraux. Les socialistes considéraient ces mesures comme une tentative de division des ouvriers…

        Les conflits permanents et leurs maigres fruits empêchent une négociation pacifiée, les résultats sans doute meilleurs pour tous.

        Les syndicalistes révolutionnaires sont responsables d’avoir par leur intransigeance empêché l’amélioration des conditions des ouvriers, au XIXe siècle et les améliorations sont bien davantage le fruit de législations d’hommes politiques libéraux.

        La CGT c’est opposé au projet Doumergue de mise en place de conventions collectives, arguant que « les lois des conventions collectives, ont pour objet d’entraver le développement du syndicalisme et d’étrangler le droit de grève ».

         « Un grand mythe, les acquis sociaux sont un gain net pour les travailleurs »

        Un grand nombre d’acquis sociaux imposés par la loi ou par la menace syndicale sont en fait une illusion et une imposture politique, car ils sont payés directement par ceux auxquels ils sont censés bénéficier !

        On ne peut violer les lois de l’économie par le seul fait ou la seule « volonté » politique. Ainsi le passage aux 35 heures de travail hebdomadaire (à salaire égal) a eu pour effet une stagnation des salaires et une aggravation du chômage.

         De même, porter la retraite à 60 ans au lieu de 65 ans n’est qu’une mesure symbolique, car ce qui compte est le nombre de trimestres de cotisation, et le montant de la pension qu’on peut en attendre.

        Enfin, la « santé gratuite » a en réalité, pour celui qui en « bénéficie », un coût très élevé caché dans les cotisations sociales qu’on lui prélève.

        De même, une augmentation de salaire sous la contrainte ou l’obligation de verser une prime aura des effets négatifs : baisse des investissements de l’entreprise, gel des salaires sur la période postérieure, etc...


      • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 13 mai 2013 17:26

        La question est souhaitez vous que les salariés puissent soumettre la loi  ANI et d’autres à référendum pour tenter de la faire abroger ?

        Souhaitez-vous que les citoyens puissent reprendre la parole entre deux scrutins pour DECIDER de de qui les regarde ?

      • spartacus spartacus 14 mai 2013 11:00

        La loi ANI n’est pas libérale.


        Les complémentaires santé vont être négociées par les syndicats, et bous savons tous que ces syndicats sont de stupides gestionnaires. Rien qu’a voir le déficit de la sécu (210 milliards) d’une gestion paritaire ubuesque.
        Par ailleurs les syndicats sont corrompus, Principalement CGT et FO. Marchés truqué de CE etc..

        Les obligations d’assurance maladie complémentaire par les conventions collectives seront des nids de corruption, comme ça l’est déjà dans les grandes PME ou cela existe et quand c’est géré par les syndicats.


        La complémentaire sante doit être un choix individuel, ne doit pas être le choix d’un syndicat (par la convention collective ou d’un dirigeant d’entreprise ou d’un CE).

      • pilhaouer 14 mai 2013 11:16

        @ Spartacus ( esclave révolté ?)

        Toujours les mêmes exemples :

        "

        Origines, déclencheurs des progrès sociaux ?

        L’essayiste Raoul Vaneigem considère que « les services publics et les acquis sociaux, arrachés de haute lutte par des générations d’ouvriers et d’employés, ne résultent pas d’une grâce providentielle. Ils ne sont pas la propriété de l’État. Ils appartiennent à l’ensemble des citoyens »[1].

        Autre point de vui : l’essayiste Jean-François Revel qualifiait en 2000 de « mythe » la théorie selon laquelle « les « luttes », les grèves, les occupations d’usines auraient permis le progrès social », citant la première limitation du travail des enfants décidée en 1841 par le libéral François Guizot, premier ministre pendant la Monarchie de Juillet[2] ou l’abolition du délit de coalition (c’est-à-dire la reconnaissance des syndicats) par le député libéral Emile Ollivier[3]. Il rappelle en outre l’hostilité de certains socialistes de l’époque – comme Jules Guesde – à ces mesures, accusées d’être une tentative de division des ouvriers[4].

        Certains historiens soulignent toutefois l’importance des luttes syndicales dans la mise en place des législations favorables aux salariés[5],[6],[7]. « 

        (Wikipedia  »acquis sociaux« )

        ------------------------------------------

        Citez vos sources ! Il se trouve qu’un problème de non-neutralité a justement été soulevé sur cet article :

         »Problèmes de non-neutralité

        Je viens de lire l’article sur les acquis sociaux. Article complètement déséquilibré qui fait la part belle au libéralisme. On y trouve un long paragraphe sur la critique libérale des acquis sociaux, qui a certainement sa place, mais on y cherche en vain la réplique sociale. L’accusation est là, mais où est la défense ? A lire cet article, il est permis d’en déduire que le modèle libéral serait le seul que Wikipédia peut admettre. Ce n’est pourtant qu’une idéologie parmi d’autres. A l’heure où elle devient de plus en plus antisociale en France, il serait bon de penser à rééquilibrer l’article.« 

        ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

        Ce que vous oubliez de dire, c’est que ce n’est pas par bonté que Guizot limita le travail des enfants à 8 ans !!! dans les entreprises de plus de vingt salariés seulement .

        Cette loi fait suite à une crise sociale terrible depuis 1827, à une mortalité infantile en progression, à des révoltes de chômeurs, à des pétitions et au travail extraordinaire du médecin Willermé.

        Le Capital se rendit seulement compte qu’il ne fallait pas tuer cette génération d’esclaves, dans son propre intérêt.

         »L’abolition du délit de coalition par le député libéral Émile Ollivier et donc la libéralisation du droit des syndicalisme."

        Risible ! Le délit de coalition n’existe plus mais les syndicats restent interdits !!!



      • olfe olfe 14 mai 2013 13:13

        Laisse tomber Spartacus, mon cher Robert Gil. Pour celui-ci, le mot « solidarité » devrait tout simplement être rayé du dictionnaire. Il a un tiroir caisse à la place du cerveau !!!


      • franck milo franck milo 13 mai 2013 15:36

        Robert Gil : La gauche n’a pas décidé de faire reculer, gravement, le Code du Travail...etc...

        C’est le PS, ou l’élite du PS, ou l’élite des Solfériniens. qui a trompé la Gauche et tous ceux qui ont voté pour ces escrocs.


        • titi titi 14 mai 2013 08:42

          @L’auteur

          Bah c’est tout simple.

          si les salariés peuvent se défendre seuls par référendum, alors ils n’ont plus besoin de la CGT.

          Bon vous me direz, vu le nombre d’adhérents, les salariés jugent déjà depuis belle lurette qu’ils n’ont plus besoin de la CGT.
          Mais au delà de la défense des salariés, et des cotisations des adhérents, la CGT co-gère et se co-sert sur les milliards de la protection sociale.
          C’est pour ces milliards que la CGT continue d’exister.


          • Guy BELLOY Guy BELLOY 14 mai 2013 12:11

            La CGT( comme les autres syndicats) n’a pas appelé à participer à la marche pour la VIème république (où le RIC est prévu) du 5 mai, son nouveau patron ayant estimé que les syndicats ne devaient pas faire de politique.


            • lulupipistrelle 14 mai 2013 12:28

              Les syndicats sont financés avec nos impôts, à hauteur de 4 milliards... et ils ne représentent quasiment personne (5 % des salariés et majoritairement ceux de la fonction publique)... alors à quoi servent-ils sinon à avaliser le système ? 


              • olfe olfe 14 mai 2013 13:05

                Il ne vous a sans doute pas échappé que, ni le front de gauche, et à fortiori, ni la CGT, ne sont au pouvoir !!!
                Alors que peuvent-ils décider ?
                Que peuvent-ils imposer au gouvernement ?
                On peut toujours demander ... de là à obtenir, il y a un gouffre !
                Quand on demande le RIC, il nous est répondu que celui-ci existe déjà, via nos parlementaires qui sont élus du peuple !
                Alors ? Que doit-on faire devant une telle mauvaise foi ! Vous croyez peut-être qu’on va mobiliser des foules pour le RIC ???


                • SuperGigaTony Upoz 14 mai 2013 13:39

                  La CGT, la CFDT etc.., il y a de bons représentants dès fois, mais il y a également de la corruption...

                  Je suis soudeur intérimaire, j’en ai fais des boites, ce que j’ai constaté, c’est que souvent, les syndicalistes, font également partis du CE, et que dans le CE et ba ils s’y passent des choses pas net.. pas très légales.. et quand on commence à ne pas être très légal, on se corrompt , le patron faisans partis du CE, connaissant ces petits « arrangements », les tolère, c’est donnant donnant .

                  Souvent, en parlant avec les ouvriers, ceux qui n’étaient pas syndicés, ils me répondaient pourquoi ils ne l’étaient pas ou plus : « Eux ? nous défendre ? : rires : »

                  D’autres, représentant syndicalistes et CE cumulé, ayant 15 h par mois de gagné sur le temps de travail, s’en servent pour aller boire un coup et manger une merguez avec les copains, sans doute pour échapper à bobonne..

                  Et que dirent de ceux qui cotisent tout l’année et qui n’ont jamais de retour, ni d’informations ? Du genre mon frangin, certes il fais des déplacements, mais n’a jamais eu d’infos, même pas sur l’ANI !
                  Et ba du coup, il a arrêté de cotiser..

                  Un petit dernier exemple, mon père travail au chantier naval de l’atlantique, c’est pas une petite boite, il y en a des ouvriers, à de maintes occasions ils ont voulu faire grève, devinez qui leur a dis de reprendre le travail ? Des syndicalistes, « bon les gars heu... faudrait reprendre le travail.. » pourtant la majorité voulait ces grèves ..

                  Attention je ne dis pas qu’ils sont tous pourris, ils y en a qui se battent, tel Edouard Martin et autres (pourtant il fait partis de la CFDT, c’est pas le syndicat le plus à gauche), ils y en a qui travaillent énormément, en prenant sur leur vie privée, parce qu’ils ont encore des convictions . 
                  Mais le problèmes est bien là, beaucoup de syndicalistes on perdu tout crédibilité face aux ouvriers, à cause des exemples cités plus haut (et il y en a d’autres) , le « coup de balai » doit se faire à ce niveau là aussi ...


                  • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 14 mai 2013 14:16

                    J’espère qu’un député mettra le RIC à l’ordre du jour de l’AN NOTAMMENT par un groupe l’ayant dans son programme 2012 ;


                    Sinon il faudra être des millions dans la rue pour l’obtenir mais , sur place , dans SA VILLE CELA NE ME SEMBLE PAS IMPOSSIBLE ; 82 à 88% des Français sont POUR... C’est quand même beaucoup..
                    C’est a suivre...

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