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La crise du Journal du dimanche et ce qu’elle dit de l’avenir de la presse française

La crise du Journal du dimanche et ce qu’elle dit de l’avenir de la presse française

L'équipe du Journal du dimanche s'oppose à l'arrivée comme directeur de la rédaction de Geoffroy Lejeune, connu pour porter une idéologie d'extrême-droite. JDD

Alexis Lévrier, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)

Après plus de cinq semaines de mobilisation contre Arnaud Lagardère (et à travers lui contre Vincent Bolloré), la rédaction du Journal du dimanche (JDD) continue avec acharnement à défendre son indépendance. L’équipe s’oppose en effet de manière presque unanime au recrutement comme directeur de la rédaction de Geoffroy Lejeune, connu pour porter une idéologie d’extrême droite. Mais cela n’empêche pas le groupe Lagardère de se montrer inflexible et d’ignorer toutes les demandes de la rédaction : l’arrivée de l’ancien journaliste de Valeurs actuelles a été confirmée et fixée au 1ʳᵉ août dans un communiqué publié le 24 juillet. Quelle que soit l’issue de cette grève, on aurait tort de penser qu’il s’agit d’un conflit isolé et sans implication pour le reste des médias : dans ce combat si dissymétrique se joue sans doute une partie de l’avenir de la presse française.

Cette mobilisation est en effet exceptionnelle non seulement par sa longévité mais parce qu’elle vise à défendre l’indépendance du journalisme et finalement son existence même. Certes, il y a bien sûr eu d’autres mouvements sociaux importants et durables dans l’histoire récente des médias français. On peut rappeler par exemple la longue grève qui a touché Le Parisien libéré en 1975 et qui s’est prolongée pendant 28 mois. Mais cette crise était très différente de celle que connaît aujourd’hui le JDD puisqu’elle opposait le propriétaire du quotidien au Syndicat du Livre sur des questions touchant à la modernisation de la fabrication du journal.

Le souvenir de la grève de l’ORTF en 1968

Si la presse écrite a connu d’autres conflits liés à la volonté de défendre l’autonomie d’une rédaction, à l’image des Échos encore récemment, ils n’ont jamais atteint une telle durée dans l’histoire récente. L’exemple le plus proche de la mobilisation de la rédaction du JDD est peut-être la longue grève des techniciens et des journalistes de l’ORTF en 1968.

Récit de Mai 1968, et de la grève à l’ORTF, télévision et Radio France, Marcel Trillat, qui était journaliste de télévision à « 5 colonnes à la une » jusqu’en 1968, raconte le mai 68 de ceux de la télévision, le mai 68 à l’ORTF. Interviewé par Jeanne Menjoulet (Centre d’Histoire sociale des mondes contemporains, CHS).

Ce mouvement social, qui a duré presque deux mois, avait déjà pour but de défendre la liberté de l’information. La différence était bien sûr que les journalistes se battaient contre la mainmise de l’État et non contre les choix d’un industriel devenu propriétaire d’un média.

Le conflit en cours au JDD a aussi pour caractéristique de s’inscrire dans le prolongement de deux autres grèves qui ont déjà mis en évidence la brutalité des méthodes de Vincent Bolloré. Après Itélé en 2016 et Europe 1 en 2021, c’est en effet la troisième rédaction qui se révolte contre cet industriel.

La répétition de ces crises témoigne de la singularité du modèle Bolloré. Cet empire a d’abord pour particularité son extension très importante et le choix de Vivendi de se recentrer sur des activités en lien avec les médias, la publicité ou l’édition. Il est unique également, au moins à l’échelle française, par la radicalité de l’idéologie promue par Vincent Bolloré et par le rapport de force très agressif qu’il institue de manière systématique avec les rédactions.

Une bataille déjà perdue ?

Il est par ailleurs probable, comme en témoignent justement les exemples d’Itélé et d’Europe 1, que la bataille des journalistes du JDD se soldera par une défaite. Les deux grèves précédentes ont en effet connu la même conclusion : les normes éthiques censées encadrer le travail journalistique ont été foulées au pied, et les protections dont bénéficient en principe les rédactions ont été contournées, ou perverties. Les journalistes ont été sommés de se soumettre (et donc d’accepter cette réorientation idéologique) ou de se démettre (et donc de quitter le journal en échange d’une indemnité financière).

Itélé est entré dans sa troisième semaine de grève contre Bolloré et l’arrivée de Jean-Marc Morandini (AFP).

L’attitude inflexible d’Arnaud Lagardère laisse penser qu’il en ira de même pour le JDD. Alors même que la grève a été chaque jour reconduite à plus de 95 % pendant plus d’un mois, la SDJ n’a même pas obtenu l’ajout dans la charte de déontologie d’un paragraphe demandant l’interdiction dans le journal de « propos racistes, sexistes et homophobes ».

 

À travers le choix de Geoffroy Lejeune, c’est donc bien une profonde réorientation de la ligne éditoriale qui va être imposée à l’ensemble des journalistes qui accepteront de rester.

Des soutiens contrastés

Depuis le début de cette crise, les réactions ont été assez unanimes dans le monde journalistique, en dehors bien sûr des médias détenus par Vincent Bolloré, car la profession voit bien qu’elle est tout entière concernée.

Le soutien du monde politique a cependant été beaucoup plus contrasté. S’il est majoritaire à gauche, il n’est pas pour autant unanime : Jean-Luc Mélenchon a jugé par exemple, dans une note de blog publiée le 15 juillet 2023, que le JDD penchait déjà à l’extrême droite et que les journalistes de l’hebdomadaire sont depuis longtemps habitués à « lécher les pieds du patron ».

De nombreux élus des Républicains se sont eux associés au discours de Reconquête et du Rassemblement national sur la prétendue domination idéologique exercée par la gauche sur les médias. Eric Ciotti s’est ainsi opposé avec virulence à la tribune de soutien à la rédaction du JDD parue dans Le Monde.

 

Quant à François-Xavier Bellamy, il a ostensiblement défendu la nomination de Geoffroy Lejeune, alors même que ce dernier a été évincé de Valeurs actuelles en raison d’une ligne éditoriale jugée trop marquée à l’extrême droite par l’actionnaire lui-même.

 

Le plus inquiétant sans doute est que le lectorat semble lui aussi divisé ou simplement indifférent. Ce désintérêt relatif s’explique peut-être par la banalisation du discours de l’extrême droite dans l’espace médiatique, mais elle doit aussi être reliée à l’évolution des ventes du Journal du dimanche. Ces dernières ont en effet fortement baissé au cours des quinze dernières années. D’après les chiffres de l’APCM (Alliance pour les chiffres de la presse et des médias), la diffusion de l’hebdomadaire a même été divisée par deux en un peu plus d’une décennie, passant d’environ 260 000 exemplaires en 2010 à 131 700 exemplaires en 2022. Si cette crise soulève évidemment des questions d’ordre éthique, elle traduit donc aussi l’épuisement d’un modèle économique.

Des dispositifs obsolètes

La situation actuelle montre par ailleurs l’insuffisance des dispositifs dont dispose notre pays en matière de régulation des médias. L’Arcom a encore récemment infligé des sanctions aux chaînes de Vincent Bolloré, et elle pourra se prononcer sur le renouvellement de la fréquence de C8 et CNews en 2025, mais elle n’a pas évidemment vocation à intervenir dans le fonctionnement de la presse écrite.

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La loi qui régit la concentration des médias date par ailleurs de 1986 et, même si elle a été aménagée depuis, elle est totalement inadaptée au paysage médiatique qui est le nôtre aujourd’hui. En témoigne par exemple la règle dite des « deux sur trois », qui interdit sous certaines conditions de posséder à la fois un quotidien, une radio et une chaîne de télévision : Vincent Bolloré possède un empire d’une extraordinaire diversité mais il n’a encore racheté aucun quotidien, et n’est donc pas concerné par ce dispositif.

Comme pour mieux nous renvoyer à l’obsolescence de nos règles nationales, les seules limites au rachat de Lagardère par Vincent Bolloré sont venues de l’Europe : la Commission européenne a validé cette OPA, mais elle a lancé une enquête sur une éventuelle prise de contrôle anticipée qui pourrait valoir au groupe Bolloré une amende de presque un milliard d’euros.

Elle a aussi obligé Vivendi à vendre Gala pour acquérir Paris Match afin d’éviter une situation de monopole sur les magazines « people », puisque ce groupe possède également l’hebdomadaire Voici.

Adapter les mécanismes de régulation

La menace représentée par le modèle Bolloré oblige donc de toute évidence à adapter nos mécanismes de régulation. La bonne nouvelle est qu’un consensus semble se dégager sur le sujet au sein d’une partie au moins du monde politique : une proposition de loi transpartisane, réunissant des élus des partis de gauche et de la majorité présidentielle, pourrait être examinée en fin d’année, avec la volonté de renforcer les pouvoirs des collectifs de journalistes face aux actionnaires.

On peut par ailleurs espérer que les États généraux du droit à l’information, qui vont être lancés en septembre, donneront lieu à des initiatives pour renforcer l’indépendance éditoriale des rédactions. Mais dans tous les cas, il sera malheureusement trop tard pour les journalistes du JDD.

Une rédaction face à la tentation réactionnaire

Cette crise pose aussi la question de l’orientation idéologique qu’un nouvel actionnaire peut donner à un journal ayant une histoire et une identité fortes. Ces dernières années – et ce n’est un secret pour personne – la ligne du JDD était dans l’ensemble plutôt favorable à Emmanuel Macron, ce qui n’excluait pas un réel pluralisme interne. De manière plus générale, cet hebdomadaire a toujours cultivé une image de modération qui le situe aux antipodes d’un journal d’opinion tel que Valeurs actuelles.

L’arrivée de Geoffroy Lejeune ne témoigne donc pas seulement de la volonté d’infléchir cette ligne. Elle traduit le choix assumé de l’inverser, en faisant d’un journal traditionnellement proche du pouvoir politique un outil de contestation de ce même pouvoir.

Geoffroy Lejeune incarne en effet mieux qu’aucun autre la tentation réactionnaire à laquelle une partie des médias français ont cédé depuis une dizaine d’années. Ami de jeunesse de Marion Maréchal, il a été un soutien de la première heure d’Eric Zemmour, dont il a imaginé l’élection dès 2015 dans un roman intitulé Une élection ordinaire.

Son ascension rapide dans le monde journalistique au cours de la dernière décennie avait déjà pour origine la nouvelle impulsion donnée à la ligne éditoriale d’un titre historique de la presse française. Il a bénéficié en effet de l’élan qu’a amené Yves de Kerdrel dès son arrivée à la tête de Valeurs actuelles en 2012 : ce dernier a choisi de faire évoluer un hebdomadaire jusque là assez conservateur vers une idéologie beaucoup plus radicale. Devenu à son tour directeur de la rédaction en 2016, Geoffroy Lejeune a prolongé et accentué ce glissement.

À partir des années 2010, Valeurs actuelles a ainsi multiplié les unes provocatrices sur l’« invasion » musulmane, sur l’« ensauvagement » des banlieues ou sur les « barbares » venus de l’étranger. Autour de Geoffroy Lejeune, une très jeune rédaction s’est constituée et a su investir les plateaux de télévision, à commencer par ceux de CNews. Or, on sait déjà qu’à l’image de Charlotte d’Ornellas, plusieurs de ces journalistes sont destinés à rejoindre Geoffroy Lejeune au sein de la nouvelle rédaction du JDD.

Charlotte d’Ornellas et Geoffroy Lejeune invités par l’ISSEP, institution fondée par Marion Maréchal, 2020.

Le lourd héritage du journalisme d’extrême droite

Les défenseurs de son bilan à la tête de Valeurs actuelles rappellent, à juste titre, la légitimité du journalisme d’opinion. Mais dans le cas de Valeurs actuelles, du moins depuis le virage éditorial opéré ces dernières années, il ne s’agit pas de n’importe quelle opinion : obsédés par la désignation d’un ennemi de l’intérieur qui menacerait la cohésion de la nation, Geoffroy Lejeune et son équipe ont mis à l’honneur un imaginaire raciste et xénophobe qui leur a valu plusieurs condamnations judiciaires, en 2015 et en 2022 notamment. Cet imaginaire ne vient pas de nulle part et il a même déjà connu son heure de gloire dans la presse française : entre la Belle Époque et la Seconde Guerre mondiale, toute une tradition journalistique s’est appuyée sur le recours à des caricatures et à des unes provocatrices pour stigmatiser des minorités prétendument inassimilables.

Bien sûr, la rédaction de Valeurs actuelles ne revendique jamais ouvertement cet héritage encombrant. Mais le candidat qu’elle a soutenu avec ardeur lors de la dernière élection présidentielle apparaît comme un trait d’union assumé entre ces deux périodes de l’histoire de France en général et de l’histoire de la presse en particulier. Éric Zemmour n’a eu de cesse en effet de manifester son admiration pour Charles Maurras et plus encore pour Jacques Bainville, qui a été jusqu’à sa mort l’une des figures les plus en vue de L’Action française.

L’Action française du 14 février 1936, annonçant les funérailles de Bainville. Gallica/BNF

Dans Face à l’info, émission qui lui aura servi de rampe de lancement vers la présidentielle, il s’est en outre ouvertement interrogé à plusieurs reprises sur l’innocence de Dreyfus et sur le rôle joué par Zola dans cette affaire. « C’est trouble cette histoire aussi » a-t-il notamment déclaré le 29 septembre 2020, dans une émission où il a également estimé que le « J’accuse » de Zola et la victoire des dreyfusards ont contribué à la désorganisation de l’armée en 1914. Il est revenu sur le sujet quelques jours plus tard, en affirmant dans l’émission du 15 octobre 2020 : « En plus l’étude graphologique est assez, comment dire, parlante… on ne saura jamais. » En distillant un tel soupçon devant des centaines de milliers de téléspectateurs, Eric Zemmour a renoué avec les mensonges et avec les obsessions de la presse antidreyfusarde.

La Libre Parole illustrée, 15 décembre 1894. Archive, Fourni par l'auteur

Psst… ! 23 juillet 1898. Fourni par l'auteur

La Libre Parole, 10 septembre 1899. Fourni par l'auteur

Planche n°4 de la série Le Musée des Horreurs (1899/1900), par Victor Lenepveu. Victor Lenepveu, Fourni par l'auteur

Depuis la Libération, l’extrême droite médiatique n’avait évidemment pas disparu mais elle était tenue à l’écart de la presse « mainstream ». Elle occupe à nouveau le devant de la scène, et le combat idéologique que mène Vincent Bolloré lui permet de jouer les premiers rôles à la télévision comme dans la presse écrite. Cela explique sans doute la résistance désespérée de la rédaction du Journal du dimanche aujourd’hui : instruite par l’exemple d’Itélé et d’Europe 1, elle sait très bien ce que signifie l’arrivée des signatures venues de Valeurs actuelles.

Les quotidiens nationaux ou la possibilité d’une mue

Le basculement prévisible du JDD vers cette forme de journalisme identitaire ne peut donc qu’inquiéter. D’une manière plus générale, les grands journaux fondés à la Libération ont aujourd’hui perdu une part de leur rayonnement et de leur influence. Leur domination avait déjà été largement battue en brèche par la montée en puissance de la télévision à partir des années 1960, et elle tend à s’estomper encore davantage depuis les débuts de la révolution numérique.

La presse magazine est de loin le secteur le plus touché par cette désaffection. Le cas du JDD est en effet loin d’être isolé : faute d’avoir suffisamment anticipé le passage au digital, les hebdomadaires connaissent une crise profonde de leur modèle économique, ce qui affecte leurs ventes comme leur capacité à influencer l’opinion publique. Cette fragilité a favorisé l’arrivée de nouveaux acteurs, à commencer bien sûr par Vincent Bolloré. Avant de prendre possession du Journal du dimanche et de Paris Match, ce dernier a notamment profité du désengagement de Bertelsmann pour acquérir la vingtaine d’hebdomadaires de Prisma Media.

Vincent Bolloré n’est cependant pas le seul dans ce cas, puisque le groupe Reworld Media s’est fait une spécialité de racheter des magazines en difficulté en les vidant de leur substance : à défaut d’infléchir la ligne éditoriale de ces titres, le nouvel actionnaire les transforme de manière systématique en journaux « low-cost » en ayant recours à des agences extérieures et en multipliant les publicités déguisées. Pour Reworld Media et Vivendi, les journaux sont ainsi avant tout des marques médiatiques, que l’on peut détourner de leur fonction originelle après avoir provoqué le départ de la majeure partie des journalistes.

Il ne faut pas pour autant désespérer de la presse papier car la situation des quotidiens nationaux est heureusement plus encourageante. Le Monde, Le Figaro et dans une moindre mesure Libération ont en effet réussi à négocier la transition numérique : à la fin de l’année 2021, Le Monde a même dépassé pour la première fois le cap des 500000 abonnés, en battant un record de diffusion datant de 1979.

Si l’on peut regretter qu’aucun de ces titres ne soit indépendant d’un point de vue économique, à l’inverse d’un “pureplayer” comme Mediapart, la situation de ces rédactions n’a rien de commun avec les conditions de travail auxquelles les journalistes sont soumis dans les médias détenus par Vincent Bolloré.

La presse écrite dans son ensemble vit donc une situation difficile, et sa faiblesse fait d’elle la proie de prédateurs qui peuvent retourner contre elle son histoire, son éthique et ses valeurs. Il est probable que l’empire de Vincent Bolloré continuera à s’étendre, et que d’autres médias verront leur ligne éditoriale brutalement remise en cause par l’arrivée de figures comme Geoffroy Lejeune. Mais le pire, dans la crise que traverse aujourd’hui le Journal du dimanche, serait de mettre tous les titres de presse sur le même plan.The Conversationhttp://theconversation.com/republishing-guidelines —>

Alexis Lévrier, Historien de la presse, maître de conférences, chercheur associé au GRIPIC, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.


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42 réactions à cet article    


  • cétacose2 1er août 2023 16:47

    Le plus simple serait de vider tous les journalistes de gauche du JDD et de supprimer ce journal inutile que personne ne lit et qui consomme des subventions qui nous concernent ...


    • Seth 2 août 2023 15:19

      @cétacose2

      Quels « journalistes de gauche » au JDD ? smiley


    • adeline 1er août 2023 17:29

      Une presse de droite qui se plaind de voire arriver la droite !!! on croit rêver


      • chantecler chantecler 1er août 2023 17:34

        @adeline
        On ne parle pas d’une presse de droite , mais d’extrême droite .
        Oui je sais , selon certains , l’extrême drouate n’existe pas ....
        Pour les bisounours et ceux qui se fichent de nous ..... !


      • Yukimuras 2 août 2023 14:58

        @chantecler
        En même temps, aujourd’hui, qu’est ce qui n’est pas d’esstreme drouate pour le gauchistan ?


      • Seth 2 août 2023 16:16

        @ chantecler

        Ben moi je suis d’accord avec Adeline et je m’étonne de tout le flafla qu’a fait toute une gauche mièvre et popples pour des journaleux qui ne la défendrons certainement pas si elle se trouve dans le même cas qu’eux.

        Une tempête dans un verre d’eau.

        De plus ceux qui ne souhaitent pas supporter la hiérarchie qu’on leur impose dans un autre boulot n’ont pas la possibilité de partir avec le fric comme on le fait de plein droit dans un torche cul.


      • quijote 2 août 2023 19:40

        @Yukimuras

        Refuser d’accueillir toute l’Afrique, c’est d’extrême droite. 

        Conclusion : 100% de la planète est d’extrême droite car même l’Afrique refuserait d’accueillir toute l’Afrique.


      • Yukimuras 3 août 2023 10:45

        @quijote
        Ben oui, on le voit bien ces derniers temps avec l’Algérie et la Tunisie qui sont aussi d’esstreme drouate maintenant reboutant leurs frères africains mais nouars de leurs frontières ...


      • Clocel Clocel 1er août 2023 17:40

        Man Dieu ! Man Dieu ! « L’eStrême-droite » !

        Horreur malheur, elle cache bien son jeu notre douce mais teigneuse Charlotte d’Ornellas...

        Déjà, elle met ses actes au bout de ses idées, rien que ça mériterait d’être signalé.


        • mmbbb 2 août 2023 13:15

          @Clocel elle a au moins le mérite de ne pas parler la langue de bois .

          Elle étaye son argumentation d apres les faits et aussi d apres ses connaissances et nous dispense ainsi de l ideologie si presente sur les plateaux de TV .

          C est pour cela qu elle déplaît et je lui reconnais  son honnêteté .

          Il est vrai qu elle est qualifié de « facho » par les petits esprit ( Chantecler ) 

          Il est aussi vrai que Laurent Joffrin est souvent mal à l aise non pas que ces contradicteurs lui balancent des injures des invectives ( ce qui se fait souvent sur les plateaux ) mais des argumentions solides .

          Je me souviens de ce journaliste perde les pédales lorsqu il voulait justifier son emploi de « neo facho » . Il est comme les publicistes , il sait donner un sens « nouveau » a des mots qui existent déja .

          Drahi, son patron a de serieux probleme que Libe disparaisse , je ne verserai pas une larme .

          ainsi que Le Monde Le Point 


        • Gégène Gégène 1er août 2023 17:42

          Quand je pense à tous ces journalistes qui se sont levés comme un seul homme pour prendre courageusement la défense de leurs confrères de Russia Today France, ça n’a rien empêché quand même . . .


          • Clocel Clocel 1er août 2023 17:52

            @Gégène

            Sois raisonnable, tu ne voudrais pas qu’il fasse une grève de la faim en soutien à Julian Assange !?

            Ils se sont définitivement mis à l’abri du Prix Albert Londres, ils sont même capables de chier dans les bottes de Seymour Hersh, juste pour faire une gâterie à leurs Maîtres.


          • Seth 2 août 2023 16:20

            @Gégène

            Une vie pas facile et plus un rond, les pauvrets, si on rajoute à ce grandiose mouvement épique les jours de grève qu’ils ont sans doute du faire avant cela pour manifester contre la loi retraite.


          • Lynwec 1er août 2023 19:41

            La presstituée est définitivement grillée ; à force de véhiculer essentiellement de la propagande conforme à la doxa, elle a perdu son lectorat et ne survit que par le racket renommé « subventions publiques »...

            Qui va payer pour se faire retourner le cerveau en continu, en dehors de la rubrique nécrologique (ils y pensent surement...) ?

            Une économie de papier...c’est tellement écolo...


            • Com une outre 1er août 2023 20:10

              Si les journalistes faisaient leur boulot plutôt que de relayer la doctrine de l’Elysée via l’AFP, il pourrait compter sur une certaine solidarité des français. Mais il n’y a plus que de la presse torchon, victime consentante de la pensée unique, alors elle ne m’inspire aucune pitié, je dirais même « bien fait pour sa g... ». De toute façon, la presse est déjà facho, les idées ne circulent plus que dans un cadre bien limité, alors je ne comprends pas trop de quoi elle se plaint. Je lui supprimerais même volontiers toutes les subventions qu’elle touche puisqu’elle ne remplit plus son rôle d’information. Pourquoi payer pour un service qui n’est plus rendu depuis bien longtemps ?


              • Tolzan Tolzan 1er août 2023 21:48

                Une petite piqûre de rappel pour tous les beaux esprits de gauche scandalisés à l’idée que le JDD va cesser de relayer la pensée unique comme quasiment tous les médias d’information :

                Article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen :

                La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.


                • Com une outre 1er août 2023 22:18

                  @Tolzan
                  Bolloré va apprécier...


                • Tolzan Tolzan 1er août 2023 22:29

                  @Com une outre

                  En résumé, cet article est juste un procès haineux en sorcellerie intenté à l’encontre de Geoffroy Lejeune, Arnaud Lagardère et Vincent Bolloré comportant des amalgames honteux renvoyant à des pages de la Libre Parole ou de l’action Française qui datent de plus d’un siècle.. C’est l’éternelle rengaine indéfiniment ressassée de la menace fantasmée d’un retour aux heures sombres de notre histoire... 


                • Joséphine Joséphine 2 août 2023 12:00

                  @Tolzan

                  Une étude universitaire prouve que les gauchistes sont les plus intolérants et les moins généreux : 

                  https://www.contrepoints.org/2023/08/02/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux

                  L’intolérance est une valeur de gauche ? 


                • mmbbb 2 août 2023 16:13

                  @Tolzan un peu de respect , cet auteur se presente tel un grand universitaire et il a une intelligence supérieure à la mienne .

                  Puisqu ’ a priori l histoire le passionne, il a sorti l artillerie lourde : le canon de 75 pour tout dégommer .

                  Et il vrai que ce grand auteur n use pas d une grande subtilité dans l analyse .

                  Je lui retournerais ceci ; le procédé est désormais connu , et quiconque a un minimum de culture comprendra que cet article pue la malhonnête intellectuelle .


                • Le Gueux Le Gueux 2 août 2023 00:19

                  La presse ne devrait recevoir aucune subvention, elle serait ainsi déjà plu libre d’opinion, moins attachée aux pouvoirs politiques.

                  Un journal existe si des lecteurs l’achètent et le lisent, sinon il ne set à rien !

                  La presse française, dans beaucoup de cas, ne vaut pas grand chose.

                  Relayer les news dirigées, pour le moins, de l’AFP, et les injonctions subtiles ou déclarées de la doxa majoritaire n’a jamais fait une bonne presse.

                  Les journalistes cités, Charlotte d’Ornellas et Geoffroy Lejeune, sont des journalistes de qualité, mais non conformes à la doxa mortifère actuelle, d’où la violence de tous les éléments de cette doxa à leur encontre.

                  Ils ont, comme leurs autres collègues qui pensent autrement, le même droit à l’expression...


                  • lecoindubonsens lecoindubonsens 2 août 2023 08:33

                    @Le Gueux
                    Absolument ok avec votre « Un journal existe si des lecteurs l’achètent et le lisent, sinon il ne set à rien ! ».
                    Ensuite, soyons réalistes, l’information objective n’existe pas.
                    Laissons donc la liberté totale d’expression, et que chaque citoyen s’informe avec des présentations différentes des choses et se fasse sa propre conviction.
                    Quant au JDD, scandaleux que des journalistes puissent faire grève pour choisir leur directeur. Imaginons cette démarche dans toutes les entreprises, quel bazar !


                  • pemile pemile 2 août 2023 09:20

                    @lecoindubonsens "Quant au JDD, scandaleux que des journalistes puissent faire grève pour choisir leur directeur. Imaginons cette démarche dans toutes les entreprises, quel bazar !"

                    Élire son patron et ses cadres, quel délire ?


                  • Le Gueux Le Gueux 2 août 2023 10:29

                    @pemile
                    Bien sur, mais seulement si tous les électeurs sont les financiers de l’affaire.
                    Une Coop, quoi !


                  • lecoindubonsens lecoindubonsens 2 août 2023 10:35

                    @pemile « Élire son patron et ses cadres, quel délire ? »

                    ma réponse va peut-être vous surprendre, mais je trouve excellent l’idée d’élire les responsables des grandes entreprises.

                    En effet, ces entreprises ont un impact sur nos vies au moins aussi important que toutes les décisions prises par les élus actuels.

                    N’avoir aucun contrôle du peuple sur ces impacts est donc anormal dans notre organisation.

                    Toutefois, sans doute une différence entre nous ...

                    pour vous, les électeurs sont sans doute seulement les salariés.

                    pour moi, les électeurs sont tous les citoyens puisques les décisions des responsables n’impactent pas que les salariés mais tous les citoyens


                  • Joséphine Joséphine 2 août 2023 12:02

                    @Le Gueux

                    La gauchosphère ne supporte pas de voir des brèches de plus en plus larges fissurer leur pensée unique 

                    Total soutien à Geoffroy Lejeune. Et ma petite Charlotte, on t’aime ! 


                  • ZenZoe ZenZoe 2 août 2023 14:24

                    @lecoindubonsens
                    je trouve excellent l’idée d’élire les responsables des grandes entreprises.

                    Ca existe déjà smiley
                    Dans les grandes entreprises privées, les actionnaires (=investisseurs) votent pour élire un conseil d’administration qui à son tour élit un président. Dans les PME, l’actionnaire est souvent le dirigeant lui-même, qui s’auto-élit donc. smiley
                    En bref, c’est celui qui apporte les fonds qui décide, et c’est pas mal comme ça.


                  • lecoindubonsens lecoindubonsens 2 août 2023 15:54

                    @ZenZoe « c’est celui qui apporte les fonds qui décide, et c’est pas mal comme ça »
                    c’est votre conception, je la respecte mais ce n’est pas la mienne.
                    Celui qui a le plus d’argent impose sa loi aux autres est un principe bien loin de la démocratie, même s’il correspond assez souvent à la (triste) réalité.


                  • ZenZoe ZenZoe 2 août 2023 16:34

                    @lecoindubonsens
                    Je parle des entreprises privées. Si une entreprise privée est en effet libre de choisir sa politique commerciale et le dirigeant qui va avec, elle n’impose pas sa loi aux autres dans la mesure où c’est au consommateur de la choisir ou pas. La démocratie n’existe pas si personne ne la fait vivre, et c’est au consommateur de ne pas se comporter en mouton et réfléchir aux conséquences de ses choix.
                    Même si quelquefois, c’est difficile !


                  • lecoindubonsens lecoindubonsens 3 août 2023 07:51

                    @ZenZoe « elle n’impose pas sa loi aux autres dans la mesure où c’est au consommateur de la choisir ou pas »
                    en théorie, vous avez sans doute raison, mais votre argument ne résiste pas à la pratique !
                    Comment ne pas choisir Vinci et ASF pour prendre une autoroute entre Paris et Nice ?
                    Comment ne pas choisir Merck quand on est allergique aux génériques du Levothyrox obligatoire
                    Comment ne pas choisir la société d’eau en place dans sa ville si l’on veut de l’eau chez soi.
                    et l’on pourrait multiplier ces exemples ....

                    Certes il y a de la concurrence, mais une concurrence stupide et nuisible.
                    Par exemple sur l’electricité : un seul producteur, un seul distributeur et ... une quarantaine de vendeurs qui se font simplement du bénéfice parce ce que les premiers sont obligés de travailler à perte.
                    Par exemple sur les mobiles avec 4 réseaux (d’ou multiplication inutiles couteuses et nuisibles selon certains d’antennes) et aussi de multiples vendeurs totalement superflus.

                    Donc je maintiens qu’une bonne organisation collective passe par l’absence de concurrence pour avoir les meilleurs couts de production, et par un contre pouvoir des consommateurs pour eviter au monopole les 2 risques

                    • dictateur en imposant sa loi (prix et produits) au consommateur
                    • endormissement en oubliant de rechercher l’amélioration permanente et l’adaptation aux besoins des consommateurs
                    Et puisque ces sociétés ont un gros impact imposé sur les citoyens, il serait logique que les citoyens contrôlent les sociétés.

                  • placide21 2 août 2023 10:56

                    Les mauvais disparaissent et les bons émergent c’est la sélection naturelle ! (cliquer sur le drapeau Français ),https://rrn.world/


                    • Joséphine Joséphine 2 août 2023 12:11

                      Le défi de Geoffroy Lejeune contre les grévistes « anti fachos »c’est celui des Lumières contre l’obscurantisme. Je lui souhaite bien du courage. Affronter la meute dressée contre lui ne sera pas une partie de plaisir. Tenir bon, envers et contre tout. Les bienpensants woke sont particulièrement féroces et nerveux en ce moment. 


                      • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 2 août 2023 13:20

                        @Joséphine

                        Salut Josephine, hum, pour moi et pas mal de personnes, les « lumières » sont justement un obscurantisme., le pire de tous.celui qui essaye de détruire un maximum aujourd’hui partout sur la planète..
                        enfanté par le judéo protestantisme vers 1500...


                      • ZenZoe ZenZoe 2 août 2023 14:29

                        la SDJ n’a même pas obtenu l’ajout dans la charte de déontologie d’un paragraphe demandant l’interdiction dans le journal de « propos racistes, sexistes et homophobes ».

                        Euh, c’est pas déjà dans la loi ça ? Faudrait demander à un journaliste ce qu’il en estexactement !

                         smiley


                        • Nicolas36 2 août 2023 16:38

                          @l’Auteur

                          Splendide loghorée gauchiste. 

                          La réalité est quelque peu différente. 

                          En premier lieu la majorité de la presse et des médias Français sont dominés par une seule idéologie.L’essentiel des rédactions sont des portes parole du « progressisme » , du « mondialisme » et plus récemment du « wokisme » avec toutes ses composantes associées.

                          Ces médias sont subventionnés pour part par le régime politique social démocrate dominant et pour part par des injections de capitaux d’origine US. 

                          Ce sont ces gens qui s’autorisent à qualifier la moindre divergence à l’opinion officielle « d’extrême droite » et cela sans la moindre nuance. 

                          Sachez donc chers lecteurs que si par hasard vous n’êtes pas en phase avec le lavage de cerveau doublé de censure en vigueur dans la grande majorité de la presse et des médias , vous êtes un fasciste sans discussion. 

                          Le niveau intellectuel de nos « universitaires » est tombé bien bas quand on lit un tel salmigondis de lieux commun que l’on trouve dans ce texte. Le Doctorat n’est pas trop cher de nos jours dés lors qu’on garanti un discours de trotskiste de bazar tel que celui là. 

                          Des feuilles de choux comme Le Monde ou Libé sont dans la main de milliardaires et touchent des subsides de l’état mais aussi de boutiques comme Microsoft et consort. Ces exemples n’étant pas uniques mais plutôt un modèle en vigueur. 

                          Il est évident que les milliardaires qui contrôlent tout cela sont des « homme de gauche » au sentiments socialistes démontrés. On constate bien que le chemin qu’ils imposent est en faveur de la plèbe sans aucun doute. 

                          Restons sérieux : le seul élément à considérer dans ce texte reste la question du fric. 

                          La « rédaction » de JDJ ne se bat pas pour le pluralisme pas plus que contre un quelconque fascisme . Les journaliste sont conscients de la situation et ne se font pas d’illusion sur l’aboutissement de cette histoire. 

                          Le JDJ a été inclus dans la bataille politique en cours qui voit la social démocratie centriste prendre progressivement l’eau. Le texte reconnait lui même le coulage progressif des ventes de cette presse corrompue qui intéresse de moins en moins le lectorat. 

                          La question est pour les journalistes plus âgés ou certains opportunistes qui ont des projets personnels de récupérer un max de fric à travers cette opportunité. Bolloré représente une opportunité de se tirer proprement avant que le bateau coule. 

                          Le cirque en cours autour montre simplement que le gauchisme de salon parisien coulera drapeau haut , mais il coulera immanquablement. 

                          Un solde de journalistes « plus alimentaires que idéologues » restera sagement dans le bateau. 

                          Au vu de la progression de CNews et des autres médias du groupe Bolloré on peut former l’espoir que le JDD va redresser la barre avec un rédacteur aussi talentueux que Lejeune. 

                          L’arrière cour de ce conflit social reste la bataille sauvage qui se prépare pour 2027. 

                          L’oligarchie patricienne tremble de peur à l’idée que MLP finisse par ramasser la mise. Le contrôle des médias et de la presse est un outil essentiel à ses yeux pour enfumer la population. 

                          Il est même envisageable qu’un coup d’Etat institutionnel soit imaginé pour faire barrage à l’arrivée du RN au pouvoir. 

                          Le déballage sans vergogne de l’idée d’un troisième mandat pour Macron ou la recherche affolée d’un clone montre à quel point l’anti fascisme est prêt à aller pour sauver la « République » ( interpréter le « postérieur » du pouvoir actuel). 

                          Les atteintes à la constitution ne les effraient pas trop. Cela ne serait pas eux les admirateurs de l’Etat Français par hasard ? 


                          • stappy 2 août 2023 16:46

                            dans ce combat si dissymétrique se joue sans doute une partie de l’avenir de la presse française.

                             

                            En voilà une bonne nouvelle.

                            La presse française étant déjà morte (copier/coller de l’AFP avec subventions, pensée unique), vous annoncez sa possible résurrection grâce à ce conflit ?

                             

                            la SDJ n’a même pas obtenu l’ajout dans la charte de déontologie d’un paragraphe demandant l’interdiction dans le journal de « propos racistes, sexistes et homophobes ».

                             

                            C’est comme si votre future épouse demandait au maire d’ajouter au contrat de mariage l’interdiction de la tuer. Comme c’est déjà prévu dans la loi, c’est idiot et en plus insultant pour vous : votre future épouse vous soupçonne d’entrée de jeu de féminicide !

                            Lagardère a eu mille fois raison de refuser cette connerie insultante, procès d’intention de la gauchiasse.


                            • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 4 août 2023 12:45

                              Ce qui m’étonne et m’interpelle, c’est qu’on refuse l’arrivée de Lejeune aux commandes sans savoir ses intentions, sur la base d’une réputation partisane et forcément hostile. Aujourd’hui, on colle des étiquettes aux gens souvent de manière arbitraire et l’on ostracise ensuite ces gens en fonction de son étiquette... J’aurais compris une grève après la prise de fonction de Lejeune s’il se conduisait « mal »... Mais pourquoi avant ? On a bien vu des journalistes « de gauche » passer dans des journaux de droite quelque fois même pour en diriger la rédaction, sans que cela suscite des grèves...

                              Par ailleurs, que viennent faire ces illustrations ? Lejeune n’a rien à voir avec la presse antidreyfusarde...


                              • stappy 4 août 2023 16:37

                                @Jean J. MOUROT
                                J’aurais compris une grève après la prise de fonction de Lejeune

                                La liberté d’informer et une presse libre, ce ne sera jamais une question simple, dans aucun « système » politique. Toujours un combat permanent, contre les politiques, contre les financiers propriétaires, contre les idéologies concurrentes.

                                Les journalistes, s’ils veulent mériter leur titre, doivent d’abord être des combattants courageux, tous azimuts, ce qu’ils ne sont pas toujours (on les comprend, faut nourrir la famille).

                                Ce ne sera jamais une question simple d’abord parce qu’il n’existe pas et n’existera jamais de modèle indiscutable d’information libre et indépendante. Tout au plus peut-on se mettre d’accord sur des comparaisons.

                                A titre d’exemple, les gens constatent en général une plus grande ouverture et une meilleure prise en compte des faits dans la presse mainstream américaine comparée à la française. C’est vexant, humiliant même compte tenu de notre histoire mais c’est ainsi.

                                Au lieu de faire la chasse aux journalistes non conformes, les centaines de benêts qui ont signé la pétition anti-Lejeune feraient mieux de s’interroger sur les causes de cette médiocrité relative de notre presse mainstream.

                                L’une des causes réside sans doute dans nos écoles de journalisme qui sont des creusets de mise en conformité idéologique où l’on apprend que l’on ne peut raisonnablement s’opposer à l’UE, discuter notre appartenance à l’OTAN sans mettre en danger notre « système » et donc trahir au profit d’une puissance qui ne nous veut pas du bien (la Russie par exemple). Du coup, il en résulte chez nous un « journalisme » militant d’inspiration soviétique, qui ne peut tolérer de déviance idéologique (X.Lejeune).

                                Faire une loi pour protéger les journalistes (des financiers actionnaires, des politiques …) ? Je n’y crois pas beaucoup car l’oligarchie (alliance CAC40, politiques, magistrats centre gauche, franc maçonnerie comme guide idéologique, Etat profond) conserveront la maîtrise des écoles de journalisme et de la profession journalistique. Ils ont pour ce faire mille moyens de pression.

                                La seule solution : des journalistes courageux. Ce courage est un critère de la bonne santé démocratique d’une société dans son ensemble. Un exemple : le journaliste américain Max Blumenthal dans sa déposition au CS de l’ONU. On a du mal à imaginer un journaliste français avec le même discours et dans le même rôle. Un autre exemple : les débats à propos du 11/09 aux USA, débats étouffés en France. On a encore du boulot pour se mettre au niveau des USA en termes de liberté de la presse et des médias audiovisuels ...


                              • Berthe 4 août 2023 22:48

                                @stappy
                                vous plaisantez, macher au quotidien des conneries énormes, des insultes envers les citoyens, vous appelez çà informer ? On parle de quoi ? De l’information ou de l’industrie de l’infox ? On n’est plus en 1876, quand la liberté de la presse fut proclamée... ce n’est que du spectacle tout frais payés par les néolibéraux !! Perso, j’en ai rein à foutre du JDD !! Je ne lis jamais ce PQ


                              • stappy 5 août 2023 00:03

                                @Berthe
                                 j’en ai rein à foutre du JDD !! Je ne lis jamais ce PQ

                                J’avais oublié que ce PQ existait. Mais j’en ai quand même quelque chose à foutre.

                                L’existence de ces PQ, quelque soient leurs qualités ou médiocrités, est quand même une protection contre l’arbitraire, contre l’arrestation arbitraire. D’une famille originaire de l’Est, ayant vu pas mal de ses membres disparaître dans un trou noir, je suis assez sensible à ce sujet.


                              • zygzornifle zygzornifle 6 août 2023 11:12

                                Pour protéger leur job ils vont tous se retrouver a BFMerde a scander que Macron est divin .... 


                                • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine Opera pacem animis afferrunt ;-) 6 août 2023 12:07

                                  La Crise du JDD et ce qu’elle dit de l’avenir de la presse française

                                  Je dirais même plus :

                                  L’archipélisation de la Société française et ce qu’elle prédit de l’avenir de notre France... ancestrale !

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