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La direction de Sciences Po mettrait-elle du bipartisme dans le biberon de ses élèves ?

L’Institut d’études politiques ou Sciences Po organise en marge de la campagne présidentielle 2007 une série de débats politiques. L’idée est séduisante et il faut saluer cette initiative qui permet(trait) de confronter les idées de personnalités politiques de tous bords et des experts « indépendants ». Enfin un lieu où le débat (de fond) peut (aurait pu) avoir lieu. Du moins, on l’espérait !

Invité par un ami à assister au premier débat, j’ai été stupéfait d’apprendre, de la bouche même des élèves de Sciences Po, que cette prestigieuse école reproduisait les mêmes stéréotypes en matière de sélection des intervenants que les médias, et ceci de manière plus caricaturale encore.

Le Grand Débat du jeudi 18 janvier dernier à propos du modèle social à la française promettait d’être intéressant. J’avais annulé mes rendez-vous, posé une journée de RTT et pris la direction de la capitale pour rejoindre cette école que je visitais pour la deuxième fois.

Toujours pour la bonne cause : m’instruire. Et ce fut instructif !
La première fois, c’était en 2004, dans le cadre d’une série de débats auxquels j’avais participé d’abord au Sénat sur l’égalité des chances, puis à Sciences Po.

Je n’avais à l’époque été que moyennement convaincu par le discours ambiant sur la discrimination positive et sa possible extrapolation à d’autres secteurs. Mais ce n’est point le propos ici. Quoique, si !

On verra qu’il est aussi question de discrimination positive. Mais pas de celle qu’on pense.

J’ai plutôt été interpellé, cette fois-ci, par le choix même des invités politiques, avec une sorte de discrimination positive à l’envers, qui pourrait, si on n’y prend garde, être préjudiciable à la démocratie. Discrimination positive à l’envers, puisque ceux qui en bénéficient n’en ont pas vraiment besoin sauf à accroître le matraquage qui est déjà assez conséquent.

Venir de loin et ne voir que deux intervenants "politiques", un UMP et un PS, débattre, là où un débat d’idées plus ouvert eût été plus enrichissant, c’est vraiment frustrant.

Et débattre est un bien grand mot, puisqu’ils ont tout simplement confisqué la parole aux autres formations politiques, avec la bénédiction de la direction de l’école et de France Culture, qui sert de caution morale aux débats.

Mon opinion a été confortée à mon arrivée à l’entrée de l’amphithéâtre Boutmy, où une fort belle jeune femme distribuait des tracts pour dénoncer l’éviction ou du moins l’absence d’autres invités que le couple "UMPS".

La présidente de l’UDF Sciences Po, m’explique qu’elle a été contactée par d’autres élèves de Sciences Po chargés d’organiser les six débats pour la présidentielle, réunissant (du moins elle le pensait) des personnalités et des élus de différents courants politiques.

Après lui avoir demandé de contacter des élus UDF pour les inviter à participer à ces débats, l’administration, et ceci deux semaines avant que Jean-Christophe Lagarde député maire UDF de Drancy ne réponde, lui fait comprendre qu’il n’y aura pas d’intervenant UDF !

Pour justifier cette attitude, le groupe organisateur des débats lui fait savoir qu’il y a déjà deux intervenants pour ce premier débat, et que l’administration de Sciences Po ne souhaite pas qu’il y en ait plus que deux. Gaëtan Gorce pour représenter le PS, et Eric Woerth pour l’UMP.

Ni l’un, ni l’autre ne sont des spécialistes reconnus pour cette thématique.
Eric Woerth, actuel trésorier de l’UMP, n’a réussi au terme de ce débat qu’à me faire dresser les cheveux sur la tête en raison de son discours assez tranché en matière de travail et sur les questions de société. Le représentant socialiste n’a pas fait mieux en lui emboîtant le pas sur un mode aussi caricatural mais dans l’autre sens.

L’un et l’autre ont par contre palabré sur le bien-fondé des 35 heures ou sur la productivité horaire de nos concitoyens, la déclinant en jours, mois ou années de manière tellement stéréotypée que c’en était risible.

L’échange fut d’ailleurs assez médiocre et même Ali Baddou, de France Culture, a peiné à relever le niveau, au point que j’ai qualifié cette partie de ping-pong où il n’y avait ni vainqueur ni vaincu de match nul. Comme lors de ces échauffements de joueurs de tennis avant un match. J’ai noté « match nul », et nul n’est pas un euphémisme.

Pour revenir à ce choix et après "enquête", il semblerait que les étudiants organisateurs ne font que proposer des noms, et c’est l’administration qui accorde à chaque nom une pondération et une priorité. Je ne sais pour ma part sur quels critères, quelle base ou quel étalon la pondération ou les choix se font.

Toujours est-il que craignant de voir l’UDF exclue des débats, les étudiants centristes se sont mobilisés, et à juste titre, me semble-t-il, pour faire connaître à l’extérieur de leur propre école cet épisode.

L’enjeu est d’importance puisque ces "débats" réunissent près de cinq cents auditeurs à chaque édition, et sont retransmis sous forme de podcasts sur le site Le Monde.fr avec un effet démultiplicateur non négligeable.
L’UMP et le PS bénéficient ainsi grâce à Sciences Po d’une excellente vitrine non comptabilisée par le CSA, ce qui ne peut que nuire à la campagne des autres partis politiques, dont l’UDF !

Il semble donc évident que la bipolarisation ne concernerait pas que les médias !

L’attitude de François Bayrou face à TF1 est à réinterpréter à la lumière de cet épisode.

En effet, nous n’avons tous vu dans son attitude qu’une posture pour exister médiatiquement, mais tout concourt ici à conforter sa vision.

En effet, j’étais présent à l’université d’été de l’UDF de la Grande Motte et j’ai donc vu en direct la fameuse première sortie de François Bayrou face à Claire Chazal qui a donné suite quelques semaines plus tard à une seconde sortie tout aussi remarquée.

J’avais, comme beaucoup de nos concitoyens, pensé que Bayrou en "rajoutait" un peu, si ce n’est beaucoup.

Les majorité des médias présentaient d’ailleurs la chose ainsi : un marginal de la politique qui n’a d’autre alternative pour exister que de crier avec les loups à l’injustice.

Mais avec le temps, les choses se décantant, il apparaissait de plus en plus clairement qu’il s’agissait d’une vraie maladie de nos médias qui était dénoncée avec vigueur par François Bayrou, et non d’une superficielle posture.

Certaines lectures ultérieures comme La révolte du pronétariat,
de Joël de Rosnay et Carlo Revelli ou de Jean Veronis qui se demande dans Le monde Citoyen si Bayrou n’est pas écrasé par la presse, ne sont pas totalement étrangères à cette prise de conscience.

Les premiers expliquent avec force détails ces relations quasi incestueuses entre médias, capitaux (gros) et pouvoir quand le second pointe le déséquilibre qui en découle dans notre démocratie.

Or, s’il était, jusqu’à présent, question de médias, d’argent et de politique, la chose est tout autre ici, puisqu’il s’agit d’une école de formation d’hommes et de femmes politiques a priori indépendante du pouvoir.

Elle est censée enseigner à ses élèves, "nos futures élites politiques", l’ensemble de l’éventail idéologique des offres politiques et les différentes écoles de pensée avec toutes leurs subtilités pour les aider à forger leur sens critique en toute "impartialité".

Or, il semble, du moins dans ce cas précis de "débats en marge de la présidentielle", que rien de tout ceci n’ait été mis en œuvre à Sciences Po pour aller dans ce sens.

Le deuxième Grand Débat du jeudi 1 février sur l’enseignement, "De l’école maternelle à l’université : éduquer ou former", ne fait que confirmer cette bipolarisation des invitations, avec encore une fois un invité UMP à qui un socialiste donne la réplique.

Pire encore, si l’UMP est assurée d’être systématiquement présente à chaque édition, les proches de Sarkozy semblent disposer d’un ticket gagnant permanent dans cette série de débats.

Eric Woerth pour le premier débat et Valérie Pecresse pour le second, respectivement trésorier et porte-parole de l’UMP, sont tous deux des proches de Sarkozy et donc les heureux bénéficiaires de ce traitement de faveur. Ils ne sont ni l’un ni l’autre des experts des thèmes débattus choisis mais de simples porte-parole de Sarkozy. Ce ticket est donc gagnant à tous les coups pour Sarkozy et ses amis !

Mais l’est-il pour la démocratie ?

Vouloir à tout prix restreindre le débat d’idées à deux formations politiques peut être un choix défendable pour peu qu’il soit justifié sur le plan pédagogique, comme une forme de schématisation souhaitée par les enseignants eux-mêmes ou la direction de l’Institut.

Une façon d’offrir aux élèves deux modes de pensée opposés pour les aider à mieux appréhender le débat politique avec des idées simples, voire simplistes et bien tranchées. Charge à eux de se fabriquer ensuite leur propre nuancier et d’élaborer leur propre échelle de valeurs.

Mais ce serait faire injure à ces élèves avec qui j’ai discuté à la fin du débat. Ils ont majoritairement manifesté une conscience très aiguë de ce qui se passe autour d’eux et semblaient être assez au fait des choses.

Je suis pourtant convaincu que ces mêmes professeurs ou responsables de Sciences Po seraient très inquiets d’apprendre que le chirurgien qui s’apprête à leur bricoler le foie n’a été formé qu’à pratiquer des appendicectomies.

C’est pourtant ce qu’on fait ici pour nos futurs hommes (et femmes) politiques en leur projetant une vision et un discours "lutte des classes" dignes du XIXe siècle pour les inciter à réinterpréter la réalité quotidienne.

En reprenant le chemin du retour je ne pouvais m’empêcher de repenser à cette magnifique phrase tirée d’un texte d’Eduardo Galeano accompagnant le livre du photographe Sebastião Salgado Une certaine grâce. Il y était question d’un "monde si triste que même l’arc-en-ciel y apparaissait en noir et blanc".

On y est presque. C’est le monde vu par nos spécialistes politiques bipolarisants, bien triste sans nuance aucune, ni couleur. Mais ne nous trompons pas, il ne s’agit pas là d’une simple posture ou d’un choix pédagogique, mais d’un réel abus de position dominante !

Devant l’insistance des jeunes UDF, la direction semble avoir concédé à ces derniers la possibilité de faire intervenir un UDF sur un seul débat : l’Europe.
Victoire ?

Non, pas vraiment !

Si l’on en juge par le résultat du référendum sur le TCE, cette invitation semble être plus un moyen de mieux plomber la formation centriste qu’une volonté d’ouverture. En effet le rejet d’une grande partie de la population de l’Europe peut être mise sur le dos de l’UDF, qui se transformerait en excellent bouc émissaire pour nos apprentis marionnettistes de Sciences Po.

En effet à gratter un peu on finit par trouver des aberrations assez éloquentes au sein de cette école, au point que les choix assumés par la direction ne m’étonnent plus. Les étudiants de Sciences Po dénoncent régulièrement le mélange des genres qui règne à la direction de Sciences Po sans qu’on leur prête attention.

La directrice adjointe de l’école, Nadia Marik, est une responsable nationale influente de l’UMP. Elle n’est autre que la compagne de Richard Descoings, lui-même directeur de Sciences Po. Nadia Marik est considérée comme l’éminence grise de Sciences Po, conseillère de l’UMP pour les questions d’enseignement supérieur, et proche bien entendu de Nicolas Sarkozy.

Il serait tentant et même facile de les accuser l’un et l’autre de partialité quant aux choix des invités et à la présence ou non de responsables UDF. Mais comme ils ne se sont jamais prononcés directement et que par subalternes interposés, il faut se rendre à l’évidence, et se contenter des faits.

Les étudiants n’ont eu en face d’eux que des interlocuteurs subalternes qui ont avancé pour justifier l’éviction de fait de l’UDF que les participants étaient choisis (par qui ?) en fonction de leur "représentativité" nationale. Mais alors comment expliquer l’invitation d’un représentant du PCF dont le poids national est beaucoup plus faible que l’UDF ?

Surprenant et d’autant plus étonnant que la section UDF a été reconnue par un vote des étudiants en début d’année alors qu’il n’y a pas d’association d’élèves proche du Parti communiste à Sciences Po.
Ce n’est donc pas que de la paranoïa maladive ou une simple vue de l’esprit mais bien une belle illustration de cette faillite du système politique que tout le monde dénonce et qui prend racine ici bien plus profondément que ce que l’on pense.

Si on refuse avec véhémence la bipolarisation dans les médias, cette même tare portée dans un des temples de la formation politique en France et enseignée ou plutôt imposée à nos jeunes devrait être combattue avec la même véhémence et par tous les moyens comme une marque d’incivisme, non pas des jeunes, mais plutôt de leurs aînés.

Mais il ne faut pas se leurrer et Eric Mainville, qui dénonce aussi le fait que cette institution transmette (comme un joyau pourri) l’inégalité de génération en génération, a raison de remettre en cause cette expression de "bipartisme" dans le cas présent. Il affirme dans un de ses commentaires laissés sur mon blog que "Bayrou, avec son expression bipartisme, masque une partie de la réalité". "En réalité les médias parlent de l’UMP et du PS, juste pour encenser Sarkozy et tacler Royal."

Il ajoute, pour justifier son propos, que je partage, qu’en 2002, "la plupart des médias avaient fortement travaillé l’opinion... Et cette fois ça recommence : Sarkozy est déjà élu. Est-ce qu’il faut le réélire ?"

Reste à savoir si les citoyens vont opter pour ce choix imposé...


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9 réactions à cet article    


  • Julot (---.---.208.241) 9 février 2007 13:52

    Si quelqu’un a déjà ici réussit à discuter avec une perosnne de science po sans avoir l’impression de parler à un dogme en béton qu’il le dise.


    • Sabine (---.---.251.88) 9 février 2007 15:19

      Ce que vous dites est fort vrai et ne concerne pas que l’UDF.

      Alternative Libérale (www.alternative-liberale.fr) connaît les mêmes problèmes.

      Quand Sciences-Po comprendra qu’ils ont un train de retard et que les Français cherchent un peu de nouveauté (enfin, ils cherchent tout simplement des idées, idées qui sont totalement absentes du débat aujourd’hui) ?

      Ce qui m’a particulièrement frappée pdt mes études à Sciences Po (eh oui, on peut parfois en sortir libéral), c’est la constance de l’enseignement à légitimer la situation actuelle. Qu’il s’agisse du droit, de l’économie, des questions sociales ou de tout autre sujet, on nous enseigne qu’il faut faire qq modifs à la marge et ne surtout pas repenser le système.

      Alors, penser qu’on pourrait faire autrement qu’avec un clivage gauche/droite, c’est au-dessus de leurs forces.


      • Arthur Sauzay (---.---.21.12) 9 février 2007 15:42

        L’article est bien documenté, mais si je pux me permettre un tout petit peu lng (quand on sit l’édition du jour qui est elle-même longue...

        Je suis à S-po je peux donc dire que en effet S-po, longtemps bastion de gauche (même si depuis toujours socialement de droite) est en passe de devenir poltiiquement de droite.

        Sur la diversité dans les débats, c’est vrai que le segosarko est assez souvent la norme. Mais il ne faut jamais oublier que leur surreprésentation a quand même une origine : à eux deux ils font 60 % des intentions de vote. Donc un débat sans eux paraitrait aussi anti-démocratique qu’un débat sans représentants d’autres tendances.

        Ceci dit, pour convenus qu’ils sont, ces débats sont souvent pas trop faiblards. Mais on peut regretter que Spo fasse souvent trop dans la paillette (Shimon Peres etc...) plutôt que dans le sérieux.

        Pour comprendre tout cela, il faut bien voir que sans etre une business school, Spo s’en rapproche malgré tout. Donc ces lames de fond, combinées peutêtre à un certain opportunisme électorale, sont globalement négatives pour l’avenir de la qualité intellectuelle des débats que se tiendront au 27 rue St-guillaume.

        Arthur Sauzay


        • crou (---.---.58.118) 10 février 2007 01:21

          « leur surreprésentation a quand même une origine : à eux deux ils font 60 % des intentions de vote ».

          Franchement, on sait très bien que cela ne veut rien dire. Que le 22 avril, à la sortie des urnes, ils seront à eux deux à moins de 50% comme d’habitude.

          Et puis même, de toute façon, ce n’est pas une raison pour ignorer les 40 autres %.


        • Kimio (---.---.44.132) 9 février 2007 18:43

          Sciences Po inculque à ses étudiants une pensée consensuelle. Son but n’est pas de former des étudiants critiques, mais des individus capables de s’adapter à la pensée dominante. Il en ressort en majorité des gens du centre (Droit/gauche). Les extrêmes sont d’ailleurs absents à Sciences Po (moins de 5% d’extrême-gauche et les élèves d’extrême droite doivent se compter sur les doigts d’une main).

          Certains auteurs, assez critiques (Marx, Bourdieu...) ne sont quasiment pas étudiés durant le cursus d’un sciences potard. Toute démarche intellectuelle sortant du bien-pensant ambiant est assez mal vu. Comment s’étonner dès lors que nos élites politiques soient incapables de proposer des solutions véritablement innovantes ?


          • (---.---.216.46) 9 février 2007 23:05

            et bien etre nous c’est pas plus mal que l’extreme droite et l’extreme gauche ne soit quasiment pas réprésentées !! ca veut qu moins dire que les « totalitaires » n ont( pas vraiment droit de cité a spo c’est rassurant smiley


          • Kimio (---.---.44.132) 10 février 2007 12:58

            Et il faut arrêter de voir tous les extrêmes comme le Mal absolu. Ils proposent une vision différente de la société, qui il est vrai, est stigmatisée par les médias dominants. Est-ce une raison pour ne pas s’intéresser à leur système de pensée ?

            En outre, les extrêmes représentent une part non négligeable de l’électorat français. Voir qu’ils sont totalement absents à Sciences Po montre le degré de représentativité de cette école.

            Néanmoins, ça prouve aussi que les personnalités politiques « extrêmes » ne sortent pas du moule idéologique Sciences Po/ENA. C’est surement pour cela qu’ils ont une vision différente de la manière des changements à apporter à la France, et qu’ils plaisent autant aux français (cf le facteur Besancenot).


          • ¨Pesle (---.---.5.7) 13 février 2007 09:29

            Il me semble que ce ne soit pas nouveau. Un jeune de ma famille qui a fait Sciences Po. il y déja quelques années a « du » faire un choix entre le RPR et le PS. De là à penser que le bipartisme a cru et embellie , je n’ai pour ma part guère de doute.


            • (---.---.68.79) 16 février 2007 21:05

              précision : à sces-po bordeaux on étudie bourdieu...

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