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La foi jurée dans l’organisation dialectique du « Groupe » à la lumière de la « Critique de la raison dialectique » de Sartre

LA FOI JUREE DANS L’ORGANISATION DIALECTIQUE DU « GROUPE » A LA LUMIERE DE LA « CRITIQUE DE LA RAISON DIALECTIQUE  » DE SARTRE

Quand la liberté se fait praxis commune dans le but de fonder la permanence du groupe en produisant sa propre inertie par elle-même et dans la réciprocité médiée, ce nouveau statut porte le nom du « serment ». La pratique du serment au sein du groupe peut prendre des formes très diverses suivant les situations et circonstances. Mais quelle que soit la forme sous laquelle il se présente, il est toujours conçu pour être une garantie du lien communal.

 

  1. De la définition du serment

 Dans son sens originel, le serment est réciprocité médiée. C’est de là que dérivent et prennent sens toutes ses formes possibles. Il faut bien noter qu’il est différent d’un contrat social ; il est une simple invention pratique, une « affirmation par le tiers de la permanence du groupe comme négation de sa négation extérieure »[1] ou de la réapparition de la multiplicité d’altérité ou d’extériorité. Le serment est donc une détermination inerte de l’avenir, dans la simple mesure où cette inertie signifie avant tout négation de la dialectique au sein de la dialectique elle-même. Ce qui veut dire qu’elle restera non-dialectique quelle que soit l’évolution des choses et celle des situations. En d’autres termes, « le groupe entrera dans des combinaisons dialectiques nouvelles qui le transformeront en tant que tel mais l’unité commune, c’est-à-dire son statut intérieur de groupe, ne peut en être changée »[2].

 

 

  1. La raison d’être du mot d’ordre « jurons »

 « Jurons ! » est le mot d’ordre du serment qu’il soit prononcé ou non. Il représente l’invention en tant qu’action régulatrice du tiers dans le groupe existant. Or, au nom de la réciprocité médiée, c’est-à-dire dans l’univers du « même », la crainte de la dissolution dispersive du tiers implique une crainte de tous ; de même que la possibilité de se retrouver isolé. Cela veut dire que toute « possibilité négative est donc en chacun et ici la même, l’envers de la praxis du groupe en fusion comme ubiquité. Et c’est là la possibilité en chacun de devenir par l’autre tiers, pour l’autre tiers, par soi-même et pour soi-même, l’Autre »[3]. Et c’est justement là que réside la raison d’être du mot d’ordre « jurons ! » : il est une réclamation à l’autre tiers d’une garantie objective afin qu’il ne devienne jamais l’Autre. Ainsi, au nom de la réciprocité médiée, celui qui a prêté serment me donne la garantie et me protège du danger en question ; par contre, si un tiers jure seul ou si tout le monde jure excepté moi, je serais dans ce cas le porteur potentiel du danger, autrement dit celui par qui l’altérité vient au groupe. En vérité, la conduite du serment ne peut pas ne pas être que commune. Chaque serment au tiers implique une dimension de communauté : il vient toucher chacun à travers tous.

 

  1. La liberté du serment comme négation de l’Autre en se faisant autre pour elle-même

 Il est important de préciser que « Le serment n’est ni une détermination subjective ni une simple détermination du discours, c’est une modification réelle du groupe par mon action régulatrice »[4]. Et il faut mettre en relief que le serment est une garantie de permanence me fournissant l’impossibilité objective et intérieur que l’altérité me vient du dehors ; et en même temps, il me fournit de barrage contre ma propre possibilité de me faire Autre, c’est-à-dire de trahir, de m’enfuir, comme avenir possible venant de moi aux Autres. Ici, c’est mon serment qui devient ma caution contre moi-même. Voilà les deux mouvements dans la conduite du serment comme liberté commune.

En tant qu’il est réciprocité médiée, l’indépassabilité de mon serment vient de l’autre tiers, c’est-à-dire de tous les tiers qui ont juré, qui jurent et qui jureront. Cela veut dire que « la caution que je donne à tel tiers est caution cautionnée par chacun et elle est aussi la même (…) que celle de tous ; elle se trouve donc être chez le tiers régulateur mon être-commun comme indépassabilité »[5]. Le serment du tiers est, comme le mien, régulateur dans la réciprocité médiée. En outre, c’est la praxis libre en tant que telle que la conduite du serment vise ; sans négliger le fait qu’il est une conduite qui cherche à limiter librement et volontairement cette liberté du dedans. Car afin d’être libre concrètement, ma liberté se limite librement de l’intérieur. C’est en se faisant autre pour elle-même que cela lui est possible. Ici, c’est par imprévisibilité de la conduite future que la liberté se donne une certitude pratique par le serment : elle se fait librement chose elle-même. Avec cette certitude pratique, tous les membres du groupe assermentés peuvent se compter dans la séparation. Comme tous les autres tiers, dans la réciprocité médiée, je suis la confiance et le courage de chacun. Ici, les actions de l’ennemi, comme la terreur, la torture, les propositions de négociation séparées seront toutes annihilées. Quant au groupe lui-même, tant que l’exigence du serment sur chaque tiers, le cadre incassable de sa permanence, et le fondement de toute praxis c’est-à-dire la préservation du pouvoir du groupe et son efficacité pratique sont maintenus, il reste indépassable.

 

  1. La réinvention de la foi jurée comme réaffirmation de la peur

 La réinvention de la foi jurée est constituée par une continuité dialectique à travers les expériences. En effet, il ne faut pas négliger le fait que c’est la peur qui est à l’origine du serment : la peur du tiers ou de moi-même. Et une fois assermenté et avoir atteint l’objet commun comme négation de la communauté de destin, le groupe embrasse un dévoilement d’un danger nouveau. Cela a lieu quand la pression ennemie relâche, alors que la menace persiste. Ici la peur est non seulement récidive, mais aussi elle s’amplifie. Car le danger pourrait être encore plus grave, l’ennemi aurait peut-être reçu des renforts. C’est le moment où le groupe survivant vit son expérience de vulnérabilité dans le concret, à travers des faits réels. Face à tout cela, seule l’affirmation de la peur, pas sa négation, et le fait de l’accepter et de la réutiliser comme moteur, seraient les seuls capables de dépasser ce danger nouveau : c’est la réinvention fondamentale du serment. Seule cette réinvention peut substituer, voire corriger cette nouvelle peur en tant que libre produit du groupe. Elle seule pourrait nous servir de préventive contre la terreur et les dangers. Autrement dit, le dépassement de l’imminence du danger de mort ici passe par la réaffirmation du groupe comme danger de mort. Ce qui veut dire que « Le tiers régulateur découvre dans la peur décroissante du danger la véritable menace qu’il faut compenser par une peur croissante de détruire le groupe lui-même »[6]. En d’autres termes, en absence de toutes pressions concrètes, le groupe doit se produire lui-même comme pression sur ses membres. Dans tout cela, l’objectif est de sauver l’intérêt commun. Et cette invention est belle et bien réelle qu’un ensemble de moyen idéaliste ; elle est la re-production commune et par réciprocité médiée d’un libre statut de violence. C’est la liberté de chacun qui réclame la violence de tous contre elle et contre la liberté de n’importe quel tiers comme sa défense contre elle-même qui est libre pouvoir de sécession et d’aliénation. Cette réclamation équivaut au fait d’installer la terreur en soi-même. Car le serment s’exprime de telle sorte : « je réclame qu’on me tue si je fais sécession »[7]. Ici, le « jurons » implique une transformation pratique du statut commun, et c’est la liberté commune qui se constitue comme terreur. Et celle-ci devient encore plus concrète et matérialisée quand tout le monde se met, par exemple, à jurer successivement sur une épée. Mais, si par malheur le danger de dissolution apparaît, il est de la responsabilité de chaque tiers de porter la sentence, pour chaque autre, au nom du groupe et l’exécuter. Cela veut dire que « l’être-dans-le-groupe comme indépassable limite se produit comme certitude de mourir si la limite est dépassée »[8]. Il est à noter que ce serment n’est ni ici une morale ni même un code.

 

  1. L’indépassabilité du groupe en tant qu’unique droit de vie et de mort

 Il faut préciser que l’introduction d’un être ou des objets transcendants comme Dieu, ou la croix, ou encore la bible dans le serment qui est une opération matérielle, a très peu d’importance, voire n’en a rien du tout. En tout cas, la transcendance est déjà présente dans le groupe assermenté en tant que droit absolu de tous sur chacun, ou pouvoir absolu de l’homme sur l’homme dans la réciprocité. Dieu ou la croix n’a plus rien à ajouter à ce caractère. Par contre, lorsqu’il s’agit d’un groupe institué dans une société profondément religieuse, le serment qui s’opère sous l’œil de Dieu et réclame des châtiments divins pour celui qui le violera ne va pas à l’encontre du statut même du groupe. Ici, Dieu ne se ferait seulement l’exécuteur des hautes œuvres du groupe, mais aussi il serait le substitut du bourreau. Et l’engagement envers lui n’est qu’un substitut de l’intégration immanente. De toute manière, si le serment est trahi, rien n’empêche la mise à mort du traitre par le groupe. Car le droit de vie et de mort, comme sens de la garantie, est le statut même du groupe quel que soit le lien au transcendant. C’est ainsi que le groupe menacé de se dissoudre se fait lui-même moyen à consolider. Avec cela, au lieu d’engendrer la séparation, la terreur est transformée en unification. Elle devient une unité première.

 

 En somme, le serment est l’indépassable, l’indissoluble, l’éternité du présent dans l’avenir. Le pacte écrit, ainsi que la salle contenant autrefois, devient, à partir de la dispersion, produit intériorisé et médiation matérielle entre les membres. Cela n’est pas le but principal du groupe en tant qu’être, mais la conservation éternelle et figée de son apparition au monde ; c’est aussi le commencement de l’humanité dont le serment est son acte créateur. Ainsi, c’est en chacun et par chacun que la production d’un groupe constitué se fait en tant que propre naissance d’individu commun. Et la saisie de cette naissance d’individu commun produite au sein du groupe et par le groupe se réalise dans la fraternité qui n’est autre que le produit du serment.

 

 

[1] Jean-Paul Sartre, Critique de la raison dialectique, tome 1, précédé de Questions de méthodes, Ed. Gallimard, Paris, 1960, P.440

[2] Jean-Paul Sartre, Ibid., P.440

[3] Jean-Paul Sartre, Ibid., P.440

[4] Jean-Paul Sartre, Ibid., P.441

[5] Jean-Paul Sartre, Ibid., P.443

[6] Jean-Paul Sartre, Ibid., P.448

[7] Jean-Paul Sartre, Ibid., P.449

[8] Jean-Paul Sartre, Ibid., P.449


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12 réactions à cet article    


  • raymond 12 octobre 2021 19:20

    Hallucinant !


    • SilentArrow 13 octobre 2021 01:40

      Quand la liberté se fait praxis commune dans le but de fonder la permanence du groupe en produisant sa propre inertie par elle-même et dans la réciprocité médiée, ce nouveau statut porte le nom du « serment ».

      Je la mets dans mon album de phrases ampoulées qui ne veulent rien dire.


      • Ben Schott 13 octobre 2021 06:53

        C’est n’importe quoi.

         


        • eddofr eddofr 13 octobre 2021 10:26

          Quelqu’un peut-il m’expliquer ce que ce machin vient faire là ?

          C’est quoi ?

          Un devoir de philo ?

          2/20 « prétentieux, alambiqué et totalement dénué de sens »

          Un pari perdu ?

          Ok pari réussi. 


          • PascalDemoriane 13 octobre 2021 11:02

            « Hallucinant, veut rien dire, n’importe quoi » lit-on en commentaires.

            Oui, il y a ici comme ailleurs parfois sur AV quelque chose d’ob-scène stricto sensu à poser abruptement un écris philosophique ou technique sur l’agora publique, un manque de courtoisie vis à vis du lecteur de passage, sensé y entrer dans une impudique nudité abstraite et académique de but en blanc. Ainsi publié sans adresse, sans salut ni accueil transitionnel, sans vestiaire rédactionnel à chapô où se changer de costume stylistique et intellectuel, sans motif ni annonce de finalité le texte se fait brutalité hautaine.
            D’où les réactions ! C’est dialectique !
            En ce sens oui, le texte, bien que substantiel et intéressant, « ne veut rien dire » à son lecteur lambda, puisqu’il semble ne parler, ne reparler qu’à lui-même où à un lecteur imaginaire transcendant.
            Donc s’agissant de « l’organisation dialectique du Groupe » titrée, ben on lit déjà d’emblée qu’on en fait pas partie, de ce groupe abstrait ! Marrant, non ?
            Comme quoi ce ne sont pas les charmantes abstractions articulées et enchevêtrée du texte qui en font la difficulté, mais la confusion des modes dialectiques intersubjectifs qui semble y chercher sa profondeur dans son opacité.

            Non, sinon ce texte est très bien ! Y a du taf et de bonnes clefs à en tirer, de cette dynamique collective du serment. De quoi s’éviter de devoir lire Sartres... ! Merci à l’auteur.


            • SilentArrow 13 octobre 2021 12:31

              @PascalDemoriane

              En effet, le texte ne parle pas au lecteur moyen. Il semble avoir été écrit par l’auteur pour éblouir ses pairs par son art de ne rien dire en beaucoup de mots et formules ampoulées. 
              Et vous semblez fabriqué dans le même moule. Je cite :

              Comme quoi ce ne sont pas les charmantes abstractions articulées et enchevêtrée du texte qui en font la difficulté, mais la confusion des modes dialectiques intersubjectifs qui semble y chercher sa profondeur dans son opacité.

              Une « confusion » qui « cherche sa profondeur dans son opacité » ! On est bien avancé !

            • Ben Schott 13 octobre 2021 13:01

              @SilentArrow
               
               
              « Une « confusion » qui « cherche sa profondeur dans son opacité » ! On est bien avancé !  »
               
              Pas mieux...  smiley
               


            • eddofr eddofr 14 octobre 2021 12:59

              @PascalDemoriane

              Un mec qui fait irruption dans mon salon pour me réciter « Etre et temps » de Martin Heidegger ou pour critiquer le thèse d’Isaac Cambournac sur la masculinité et la féminité à la lumière de l’anthropologie de Thomas d’Aquin il risque de se prendre mon verre de vin (j’aime bien boire un petit verre de vin devant la cheminée) en travers de la tronche !

              Au minimum, on se présente, on explique pourquoi on est là et on demande la permission, sans oublier d’adapter son discours au public auquel on s’adresse et à son niveau d’intérêt préalable.

              Moi j’ai lu « Etre et temps » et la thèse d’Isaac Cambournac.
              J’ai eu du mal, ça m’a pris du temps, mais j’y étais préparé et je voulais le faire.

              Me balancer ça* en pleine gueule sur AV c’est de la provocation !
              *ça : une dissertation de philo avec des phrases de 3 kilomètres (je hais les phrases de trois kilomètres, j’oublie le début avant d’arriver à la fin, je suis trop vieux) et des mots que j’ai plus eu l’occasion d’utiliser depuis l’université (y’a 30 ans ma bonne dame) comme « médié », « praxis », ou « dissolution dispersive ».


            • Laconique Laconique 13 octobre 2021 11:04

              Le Sartre de La Critique de la raison dialectique était complètement imbibé de la culture gauchiste des années 60-70, pour laquelle le groupe était supérieur à la somme des individualités, ce que ce texte démontre de façon limpide. C’est un renversement complet par rapport au Sartre individualiste de L’Être et le Néant, pour qui la liberté était le seul absolu, et pour qui chaque instant était détaché à la fois du passé et de l’avenir (pas de détermination du présent par le passé, pas de détermination du futur par le présent). Le serment est négation de la liberté, négation de la dialectique comme il est dit dans le texte.


              • wagos wagos 13 octobre 2021 11:08

                Ben voilà, genre vous êtes tous des cons , y’a que moi qui sait écrire la façon alambiquée de tourner autour du pot sans vraiment nous dire où il se trouve et à quoi il ressemble....

                Mais c’est un « Docteur en Philosophie » qui nous pond ce « gloubiboulga . ».. ..

                Un Prospère Mérimée , spécialiste reconnu de l’orthographe grandiloquente ne s’y retrouverait pas .


                • PascalDemoriane 14 octobre 2021 08:57

                  @Silent Arrow ... sur le baudet !
                  Ben voilà une explication de mon terme « confusion des modes intersubjectifs »
                  (c’est juste de la grammaire)

                  prenons le commentaire ci-dessus publié :

                  "Ben voilà, genre vous êtes tous des cons , y’a que moi qui sait écrire la façon alambiquée de tourner autour du pot sans vraiment nous dire où il se trouve et à quoi il ressemble..."

                  Dans cet énoncé : « vous » = qui ?, « moi » = qui ? « nous » = qui ? il (le pot ?) = quel pot ? on ne sait pas, mais on est sensé comprendre qui parle à qui (sujet) et de quoi (objet)...

                  Ben, ce « gloubiboulga » crypté pour le moins confus cherche bien à affirmer son hypothétique vérité « profonde dans son opacité ». Pas sûr que son énonciateur se comprenne lui-même d’ailleurs. Voire.
                  Voilà, restons zen, c’est très concret, banal et facile à comprendre ! Y qu’à demander... et pis c’est amusant.


                  • Durand Durand 15 octobre 2021 17:16

                    @Andiampanoha

                    Êtes-vous le professeur de philo Mr Victorin Iata ANDRIAMPANOHA du département de philosophie de l’UCM ?


                    https://docplayer.fr/31762233-Le-departement-de-philosophie-de-l-universite-catholique-de-madagascar-historique.html


                    ... Ou bien plutôt Michel Jean Donald ANDRIAMPANOHA qui a étudié à la fac de Fianarantsoa et dont les photos datant de (2014/2016) du site FB sont aussi empreintes de tristesse que celle de votre site Avox ?


                    https://www.facebook.com/andriampanoha.micheljeandonald


                    Qui que vous soyez, vous m’avez permis d’apprendre que ce nom de famille est très honorable puisque l’un de vos lointains ancêtres (si c’est bien votre nom...), prince (ou roi) de l’Ikongo, dans la région de Fianarantsoa, a donné beaucoup de fil à retordre à Gallieni et à Lyautey en luttant contre la colonisation (fin 19ème, debut 20ème) ... Ayant fait mon CE1 à Fianarantsoa vers le milieu des années 60, merci d’avoir contribué à compléter mes connaissances sur l’histoire et la très riche et très particulière culture du peuple Tañala de l’Ikongo.


                    https://swab.zlibcdn.com/dtoken/0de312cf57fafae8514f48190bbfa2d6

                    ..





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