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La Grèce et moi

Ah ! les chantres de « la sortie de l'euro et de l'UE » ne manquent pas d'air au sujet de la Grèce.

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SYRIZA n'a pas dans son programme « sortir de l'euro et de l'UE » et n'a pas été porté aux commandes par les Grecs pour cela.

Le KKE a peut-être ces objectifs, mais il a fait 5% et rien ne porte à croire qu'il prépare avec eux une ascension fulgurante comme celle de SYRIZA.

De plus, avec ce score, s'il n'y avait pas SYRISA, non seulement il ne couperait pas la Grèce de l'Europe, mais il l'enfoncerait encore davantage en la laissant aux mains des libéraux.

D'où la conclusion : ne pas agir comme le fait SYRIZA, c'est se couper non pas de l'Europe, mais de son propre peuple, lui ôter la possibilité de se défendre, et là-dessus il n'y a aucun doute.

De façon plus générale, une bataille est engagée, l'issue en est incertaine, elle a déjà apporté certains éclaircissements sur ce que valent l'organisation de l'UE, l'Allemagne et les gouvernements réactionnaires qui la suivent, mais nul ne devrait s'en prendre à SYRIZA qui est exposé au feu.

Même et surtout dans la perspective de son échec éventuel qui n'aurait alors été que la première phase d'affrontements ultérieurs et plus larges pour une Europe des peuples.

Qui a déjà vu jeter la pierre au dominé qui se bat, sous prétexte qu'il n'est pas le plus fort et en dissimulant le fait que l'autre option, plus radicale, est une pure évanescence ?

Se gargariser de la défaite prophétisée, sinon soi-disant constatée, ce ne sont pas des manières, pour s'en tenir au simple plan de la convenance.

Je soutiens les dirigeants et les partis du Front de gauche solidaires du peuple grec qui, en avant-garde de tous les autres, se bat pour sa peau


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25 réactions à cet article    


  • Robert GIL Robert GIL 18 mars 2015 11:57

    Les discours officiels sur la Grèce : Pourquoi ils sont faux ? Quelles leçons pour la France et l’Europe ? À  mesure que les négociations vont se durcir entre la Grèce et la Troïka, la propagande va s’intensifier, alors  voici un petit guide qui démonte toutes les inepties qu’on entend dire sur la Grèce.

    « La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures. »… Noam Chomsky

    Voir également sur Conscience Citoyenne Responsable


    • lsga lsga 18 mars 2015 12:05

      «  nul ne devrait s’en prendre à SYRIZA qui est exposé au feu. »

       
      Hasta la Victoria Siempre : ça consiste à passer sur la gueule de ceux qui prétendent arrêter la Révolution. 
       
       
      ----------------------------------------------------------------- 

      Citons Marx : 
      « Comme par le passé, dans cette lutte, les petits bourgeois se montreront en masse, et aussi longtemps que possible, hésitants, indécis et inactifs. Mais, dès que la victoire sera remportée, ils l’accapareront, inviteront les ouvriers à garder le calme, à rentrer chez eux et à se remettre à leur travail ; ils éviteront les prétendus excès et frustreront le prolétariat des fruits de la victoire. Il n’est pas au pouvoir des ouvriers d’empêcher les démocrates petits-bourgeois d’agir ainsi ; mais il est en leur pouvoir de rendre difficile cette montée des démocrates en face du prolétariat en armes, et de leur dicter des conditions telles que la domination des démocrates bourgeois renferme, dès son origine, le germe de sa déchéance et que son éviction ultérieure par la domination du prolétariat s’en trouve singulièrement facilitée. Il importe surtout que les ouvriers, pendant le conflit et immédiatement après le combat, réagissent autant que faire se peut contre l’apaisement préconisé par les bourgeois et forcent les démocrates à mettre à exécution leurs présentes phrases terroristes. Leurs efforts doivent tendre à ce que l’effervescence révolutionnaire directe ne soit pas une nouvelle fois réprimée aussitôt après la victoire. Il faut, au contraire, qu’ils la maintiennent le plus longtemps possible. Bien loin de s’opposer aux prétendus excès, aux exemples de vengeance populaire contre des individus haïs ou des édifices publics auxquels ne se rattachent que des souvenirs odieux, il faut non seulement tolérer ces exemples, mais encore en assumer soi-même la direction. Pendant et après la lutte, les ouvriers doivent en toute occasion formuler leurs propres revendications à côté de celles des démocrates bourgeois. Ils doivent exiger des garanties pour les ouvriers, dès que les bourgeois démocratiques se disposent à prendre le gouvernement en main. Il faut au besoin qu’ils obtiennent ces garanties de haute lutte et s’arrangent en somme pour obliger les nouveaux gouvernants à toutes les concessions et promesses possibles ; c’est le plus sûr moyen de les compromettre. Il faut qu’ils s’efforcent, par tous les moyens et autant que faire se peut, de contenir la jubilation suscitée par le nouvel état de choses et l’état d’ivresse, conséquence de toute victoire remportée dans une bataille de rue, en jugeant avec calme et sang-froid la situation et en affectant à l’égard du nouveau gouvernement une méfiance non déguisée. Il faut qu’à côté des nouveaux gouvernements officiels ils établissent aussitôt leurs propres gouvernements ouvriers révolutionnaires, soit sous forme d’autonomies administratives locales ou de conseils municipaux, soit sous forme de clubs ou comités ouvriers, de façon que les gouvernements démocratiques bourgeois non seulement s’aliènent aussitôt l’appui des ouvriers, mais se voient, dès le début, surveillés et menacés par des autorités qui ont derrière elles toute la masse des ouvriers. En un mot, sitôt la victoire acquise, la méfiance du prolétariat ne doit plus se tourner contre le parti réactionnaire vaincu, mais contre ses anciens alliés, contre le parti qui veut exploiter seul la victoire commune. »

      • lsga lsga 18 mars 2015 17:28

        à mettre en lien avec ce long commentaire ici : 

         
        « Nous sommes à l’aube d’une grande révolution européenne. Les bourgeois démocrates comme Mélenchon, Tsipras et Iglesias vont se prétendre révolutionnaires, et tout faire pour empêcher la révolution d’instaurer une démocratie directe en Europe. Il s’agit bien du courant anti-révolutionnaire le plus pernicieux : celui qui infiltre la Révolution.   »

      • wesson wesson 18 mars 2015 20:19

        @lsga
        Vous avez remarqué ?


      • lsga lsga 18 mars 2015 22:31

        @wesson
        Bien entendu, je ne le précise pas pour l’UPR, le FN, le parti « anti-sioniste » et autres saloperies qui sont OUVERTEMENT réactionnaires et anti-révolutionnaires. Avec eux, les choses sont claires. Par exemple, Dieudoné appelait l’armée Française à faire un coup d’État.

         
        Bref, avec eux, au moins, les choses sont claires : je leur reconnais cette qualité. 

      • malitourne malitourne 19 mars 2015 07:00

        @lsga
        Eh tu pers ton temps ici mon gars. Ta révolution fait la dans tes rêves ou sur le terrain. Parce que tes contributions ne font qu’amuser la galerie ici...


      • malitourne malitourne 19 mars 2015 07:06

        @lsga
        Euh... Si je me mouche dans un mouchoir en tissu, je suis petit bourgeois. j’hésite parce que dans un Kleenex j’ai peur d’être impérialiste. En bouchant une narine et en soufflant très fort, j’ai l’impression de faire prolétaire, mais j’ai aussi l’impression que c’est dégueulasse...


      • BA 18 mars 2015 15:19

        La nouvelle tour de la BCE a coûté 1,3 milliard d’euros.

        Mercredi 18 mars 2015 :

        A Francfort, la BCE claquemurée face à une foule d’activistes.

        La BCE, qui travaille déjà dans ses nouveaux locaux depuis fin novembre, avait à l’origine prévu de faire les choses en grand pour fêter l’inauguration de la nouvelle tour. Histoire de marquer le coup, alors que la construction du bâtiment a mis huit ans et coûté 1,3 milliard d’euros, pour permettre à l’institution la plus puissante de la zone euro d’opérer dans ses propres locaux.

        Mais les gardiens de l’euro ont dû revoir leur plan face à la détermination des manifestants à tout faire pour vouloir gâcher la fête. Résultat, une cérémonie réduite au strict minimum sera tenue en présence de Mario Draghi, le président de la BCE, l’ensemble des gouverneurs de banques centrales de l’Union Européenne, faisant office de représentants de leurs nations, également l’ancien président de la BCE, Jean-Claude Trichet, le maire de Francfort et le ministre de l’économie du Land de Hesse.

        Seule une poignée de journalistes a été invitée à se joindre au pince-fesses : des grandes agences de presse et une équipe de la télévision locale. La plupart des autres journalistes doivent ainsi rester dehors.

        http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204232265682-ca-se-passe-en-europe-a-francfort-la-bce-claquemuree-face-a-une-foule-dactivistes-1103170.php

        ALERTE - Heurts autour de la BCE : 14 policiers et 21 manifestants blessés.

        Chaque siècle a sa forteresse.

        Chaque siècle a sa Bastille.

        Le XVIIIe siècle a eu la forteresse de la Bastille, à Paris. Le 14 juillet 1789, la foule en colère a pris d’assaut la forteresse de la Bastille. Elle l’a détruite. Aujourd’hui, il n’en reste rien.

        Le XXIe siècle aura la tour de la BCE, à Francfort. La foule en colère prendra d’assaut la tour de la BCE. Elle la détruira. Il n’en restera rien.

        En direct devant la tour de la BCE :

        https://www.youtube.com/watch?v=P7gfyZ5we3w#t=12608


        • franck milo franck milo 18 mars 2015 15:38

          Celle-là de tour faut pas l’attaquer au boeing,
          Il faut la prendre par la rue,


          • malitourne malitourne 18 mars 2015 18:03

            En somme il faut composer avec le système et finir par le pondérer en lui arrachant des concessions en espérant que tous les gouvernements de l’UE s’unissent en même temps pour pouvoir modifier les traités. Loin d’être une sinécure...

            On a aussi l’option de sortir du système en sortant de l’UE...



            • doctorix, complotiste doctorix 19 mars 2015 11:35

              @Fifi Brind_acier
              Non, ça c’est PC Roberts sur la grande braderie de l’Ukraine à Monsanto.


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 mars 2015 17:56

              @doctorix
              Exact, je remets le lien sur les scenarii de sortie de l’euro sur le site Respublica.
              Par Jacques Sapir et Philippe Murer.


            • wesson wesson 18 mars 2015 20:18

              Bonjour l’auteur, 


              Vous avez raison de dire que Syriza ne s’est pas fait élire pour sortir de l’Euro (et d’ailleurs à priori les Grecs ne voulaient pas de cette solution), mais je crois que maintenant nous n’en sommes plus là : Ce n’est pas la Grèce qui sortira de l’Euro, mais la BCE qui va la foutre dehors ! 

              Par exemple, ce jour le parlement Grec vient d’adopter une loi contre la grande pauvreté, que la commission Européenne a qualifié « d’action unilatérale qui va à l’encontre des engagements pris par le gouvernement Grec ». A noter que la loi en question a été votée par Syriza, mais aussi le Pasok et une bonne partie de ND, c’est à dire la droite. Elle bénéficiait d’un très large consensus.

              Bref, la BCE est en train de plancher sur une sortie de la Grèce de la zone Euro, reste juste à savoir quel sera le montant de la décote sur la dette actuelle de 320 milliards. 

              Si la sortie se fait conflictuellement, la décote pourrait atteindre 95%. Dans le cadre d’une sortie négociée, celle ci serait « seulement » autour de 86%.

              En tout état de cause, une fois la sortie de l’Euro actée par la Grèce, la commission Européenne fera absolument tout ce qui est en son pouvoir pour enfoncer économiquement le pays : Il est primordial de montrer que la voie de la sortie de l’Euro ne peut être que catastrophique.

              On verra bien ce qu’il en sera. En tout état de cause, l’élection d’un parti en Grèce qui souhaitait faire une autre politique allait bien évidemment en contradiction avec la construction Européenne, qui n’admettra jamais la possibilité d’une alternative, jusqu’à son implosion.

              En tout cas, c’est enfin le retour du politique sur l’économique.

              • wesson wesson 18 mars 2015 22:12

                @wesson
                je n’ai pas très bien retranscrit la dimension actuelle de ce qui se passe : L’union Européenne veut tout simplement faire plier politiquement Syriza, et les forcer à renier publiquement leurs engagements électoraux pour y substituer la politique Européenne. 


                Pour ce faire, l’Europe est en train d’assécher le système bancaire Grec, ce qui en fait étrangle les entreprises et mets l’économie à l’arrêt. C’est clairement d’un chantage qu’il s’agit.

                Et en fait, il existe une solution politique pour les Grecs, qui serait un véritable boulet pour l’Europe : Instaurer un contrôle de changes (comme l’Eurogroupe l’as proposé pour pallier à la fuite des capitaux par les gens qui retirent tout ce qu’ils peuvent), mais l’assortir d’une réquisition temporaire de la Banque centrale de Grèce, qui pourrait alors émettre des Euros pour le compte du gouvernement Grec, ce qui lui permettrait de faire face à ses échéances. En clair, la Grèce se refinancera elle-même par sa banque centrale, ce qui est admissible dans le cadre d’une situation d’urgence et temporaire.

                Dans une telle éventualité, la BCE n’aura d’autre alternative que d’interdire la circulation des « Euros Grecs » dans toute l’Europe, ce qui signifiera de facto que la Grèce est expulsé de la zone Euro. A la différence majeure que, n’ayant pas été à l’initiative, le gouvernement Grec sera alors tout à fait fondé à faire un défaut sec sur sa dette, et ne rembourser personne. 

                Mais il s’agit bien là d’une décision politique, et qui fera l’effet d’une bombe en Europe si elle est prise.

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 mars 2015 18:12

                @wesson
                Le contrôle des changes existe déjà, à Chypre. Il a servi à siphonner les comptes bancaires.


                Mais l’article 123 du TFUE interdit formellement à un Etat d’emprunter à sa banque centrale.
                C’est Rocard qui dévoile le pot aux roses ! Obligation d’emprunter avec des taux d’intérêts aux banques privées et au marché. D’où la dette.

                Ce qui est intéressant, c’est de voir que les solutions proposées par l’ UPR apparaissent désormais de plus en plus évidentes, ( contrôle des capitaux, emprunts à sa Banque Centrale, monnaie nationale, contrôle des changes, dévaluation etc ).

                Mais que ceux qui soutiennent Syriza voudraient les voir appliquées en restant dans l’ UE.
                Ce qui est tout à fait incompatible avec les Traités européens.
                Puisque tout cela est interdit.

                C’est pour cela que l’ UPR veut la sortie de l’ UE et de l’euro, pour en finir avec des Traités qui bloquent toute solution économiquement intelligentes, et connus de tous les économistes !

                L’UE & l’euro ont été mis en place, de manière délibérée, contre les peuples.
                C’est l’inventeur de l’euro qui l’explique.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 mars 2015 21:29

                Euh, je crois avoir compris que le gouvernement grec était en train de piocher dans les caisses de retraite... C’est bien la preuve que tout baigne, non ?


                C’est quoi, ces ordres de l’auteur, selon lesquels on n’a pas le droit de critiquer un gouvernement ?
                La liberté d’expression version Charlie-Charlots néo cons ?

                En Ukraine, c’est la faillite et le chaos. L’Ukraine va devoir vendre à Monsanto ses terres agricoles pour rembourser le FMI. Les services publics ne fonctionneront plus.

                Pour camoufler ce pillage, le Gouvernement de Kiev vient de voter une loi qui interdit toute critique du Gouvernement. Et Soros d’approuver, et de dire que c’est toute l’ UE qui doit fonctionner comme l’ Ukraine. Les fous dirigent l’asile, pas la peine d’en ajouter une couche en France.

                « Soros : l’ Europe doit devenir comme l’ Ukraine »

                • Dwaabala Dwaabala 19 mars 2015 10:27

                  Parmi les mesures votées à la Vouli : rétablissement du courant chez les plus démunis avec jusqu’à 300 KWh d’électricité gratuite, aide alimentaire et relèvement des petites retraites.

                  Horreur ! s’étrangle Bruxelles (formée aux arts martiaux dans les bases de l’OTAN) en tentant un coup de pied dans le nez du lutteur de l’Olympe.

                  Avis aux lanceurs de cailloux, savonneurs de planche, condamnateurs Azerty (et Qwerty), fournisseurs de ciguë : quels que soient les compromis (les compromissions futures ?) qu’un petit pays de l’UE devra consentir dans son combat contre les 27 autres et le FMI, chacun de nous se verra demander où il était, avec qui, au début des affrontements.

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