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Accueil du site > Tribune Libre > La logique suicidaire de l’Occident

La logique suicidaire de l’Occident

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Les BRICS se rassemblent avec comme unique point commun le rejet de la logique suicidaire de l’Occident qui tente d’envahir la planète. Leurs expériences diverses tâtonnent et ils ont simplement décidé de respecter l’expérience des autres et de faire respecter la leur.

L’Occident ne produit plus ce qu’il consomme et, pour se tranquilliser, il a réalisé un montage astucieux de razzia qui ne dit pas son nom. Bien qu’il en ait construit parallèlement une justification intellectuelle et morale à ses yeux, cela craque car rien d’incohérent ne peut tenir.

Le mot razzia vient du mot arabe ghazi غزي qui signifie conquête. Il s’agit de faire travailler et de faire payer les autres tout en s’en justifiant à ses propres yeux et en se mettant dans le camp du bien. Le montage est évidemment complexe puisqu’il s’agit de réinventer l’esclavage tout en continuant à le condamner avec la plus grande sincérité et la plus grande fermeté. Il faut agir dans un sens et faire croire, et même croire soi-même, que l’on va dans l’autre. Ce n’est pas simple. Il faut mentir en convainquant que le mensonge est vérité et que la vérité est mensonge ou complotisme. En tous domaines publics, les mots utilisés iront dans le sens opposé de la réalité et devront commencer par être suffisamment flous pour que les contradictions n’apparaissent pas au premier abord. Le mépris de l’individu sera toujours porté par la glorification de la démocratie, mot merveilleusement flou. La contrainte sera toujours dans un but de liberté et d’intérêt public, le flou du libéralisme et des valeurs de la république sera pour cela très commode. L’esclavage sera revêtu du beau mot incompris de libre-échange. Les mots n’auront plus de définition commune partagée mais auront dans la tête de tous, un sens personnel évident qui ne souffre d’aucune discussion. En politique, la droite, la gauche ou le centre ne recouvre aujourd’hui que des évidences personnelles comme la monnaie en économie ou la foi en spiritualité.

Dans ce flou très peu artistique, il faut faire travailler les autres par l’importation et par l’immigration, et il faut faire payer les autres par l’exportation et l’assistanat. La compétitivité devient le mot à la mode et justifie tout. Les narratifs s’installent et font perdre aux peuples le sens de la réalité.

Le grand écart entre la réalité et le narratif instillé dans les esprits est constatable en tous domaines, sanitaire, climatique, sécuritaire mais c’est surtout en économie qu’il est le plus grave car c’est l’économie qui permet tous les autres grands écarts. L’économie est la clé de voute de ce qui est devenu un système global aussi aberrant que fragile et précaire.

Le summum et la clé de l’inconscience contemporaine se trouve à l’INSEE qui ose dans sa définition du PIB, écrire à la fois

Le produit intérieur brut (...) vise à mesurer la richesse produite par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée

et, quelques lignes plus bas

Le PIB peut être mesuré (…) en faisant la somme de toutes les dépenses finales

S’enrichir en dépensant est le narratif que les medias et les Politiques nous imposent en y croyant eux-mêmes tellement il est agréable de se le répéter. On retrouve ce narratif dans les critères de Maastricht où un budget national peut être déficitaire de 5% de son PIB et où l’on peut emprunter jusqu’à 60% du même PIB. En clair, plus nous dépensons, plus l’UE nous donne le droit de dépenser davantage, et d’emprunter encore plus ! Les Français avaient-ils conscience de cette stupidité quand ils ont voté ce traité ? Et qui les en a alertés ? Quand les esprits ne sont plus éclairés par les faits, tous les narratifs peuvent prospérer.

Il reste à comprendre ce qui permet de faire encore tenir quelque chose qui ne peut pas tenir. En plein été 1971, le président Nixon n’a pas dévalué le dollar qui devait absolument l’être, mais l’a définitivement déconnecté de toute richesse réelle, entraînant avec lui pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les autres monnaies qui lui étaient liées par les accords de Bretton Woods. Ses prédécesseurs s’étaient contentés toujours et partout de dévaluer leur monnaie sans jamais les délier d’une richesse précédemment reconnue sauf dans de très courtes périodes, généralement de guerre. La valeur des monnaies devenant flottante, la seule façon d’en évaluer la vraie valeur est aujourd’hui de voir son équivalent en or, unique richesse universellement et durablement reconnue. Pour acheter une once d’or il fallait en 1971 35 dollars. Il en faut aujourd’hui 3000, ce qui donne une dévaluation réelle des monnaies de plus de 98% en 50 ans.

Les conséquences en sont évidemment considérables. Les rémunérations n’ayant en rien compensé cette dégringolade, une seule rémunération n’a plus pu faire vivre une famille et les femmes ont abandonné la production millénaire domestique non chiffrable pour aller chercher une nouvelle rémunération. Les familles nombreuses ont disparu avant que le désir même d’enfant puis de famille ne décline et que l’égalité homme-femme ne devienne une identité homme-femme avant même de se prétendre échangeable. Tout est plus cher et le travail ne suffit plus pour vivre normalement. Le pouvoir est donné à ceux qui font des phrases puisque le problème de fond n’est même pas abordé. Le pouvoir en est-il même conscient puisque le narratif fait croire qu’il n’y a pas eu de cause précise au décrochage de tout, que rien de nouveau n’est arrivé si ce n’est le progrès et la croissance qui seuls expliquent les changements qui ne peuvent être que bénéfiques. Hors progrès et croissance, rien n’a changé et tout a toujours été comme ça. On encense et vénère la phrase idiote mais ronflante « Tout change pour que rien ne change ».

Mais comment une telle dévaluation a-t-elle été possible sans réaction ?

Un faux-monnayeur fabrique de l’argent qu’il insère discrètement dans le circuit économique. Il est poursuivi car en augmentant la masse monétaire uniquement pour lui-même, il la dévalue. Imagine-t-on des faux monnayeurs aller à la banque de France échanger sans problème leur fausse monnaie contre de la vraie avec les conséquences d’un tel engrenage heureusement mythique ? Mythique ? Non. Ça ne l’est plus car c’est exactement ce que font les banques commerciales depuis 1971.

Les monnaies n’étant plus liées à une richesse réelle, le jeu se fait à plusieurs bandes et à plusieurs banques. Dupont et Durand ont envie tous les deux d’un appartement à 200.000 € et ils n’ont mis de côté que 50.000 € chacun. Dupont demande à sa banque A un prêt de 150.000 € comme le fait Durand à sa banque B. Chaque banque accepte et inscrit deux fois 150.000 € dans sa comptabilité. Une fois dans un compte client à son actif en créance sur son client et une fois à son passif dans un compte fournisseur en dette vis-à-vis du même client qui retrouve donc cette somme à disposition sur son relevé bancaire. Dupont et Durand payent chacun par chèque le notaire de leur vendeur qui met le chèque reçu à sa propre banque. Pour la simplification du raisonnement on va supposer que la banque du notaire de Durand est la banque de Dupont et réciproquement. Si ce n’est pas le cas, cela met en jeu plus de banques commerciales mais le principe comme le résultat est le même. Pour la banque A, Dupont est toujours son débiteur mais n’est plus son créancier puisque cette créance est passée au notaire puis à la banque B qui devient la créancière de la banque A. Parallèlement Durand, en faisant un chèque au notaire lui a transféré sa créance sur la banque B et le notaire, en déposant son chèque à sa banque A, lui a, à son tour, transféré sa créance et c’est la banque A qui se retrouve la créancière de la banque B. Chaque banque étant créancière et débitrice de l’autre de la même somme, elles annulent le tout en chambre de compensation.

Le résultat est qu’aucun euro n’a été réellement apporté, que 300.000 € sans valeur ont été injectés dans l’économie, faisant monter les prix et baisser la valeur de la monnaie. De son côté chaque banque, créancière de son client, va petit à petit récupérer à son profit par les remboursements de son client, et avec en plus des intérêts, 150.000 € de bonne et loyale monnaie gagnée par le travail du client. Comme cela dure depuis 50 ans et que personne n’y met réellement de frein, les monnaies ont déjà perdu plus de 98% de leur valeur réelle, la dette mondiale explose, la natalité s’effondre, l’immigration retarde l’explosion et les Politiques s’affrontent sur leurs idéologies qui ne perçoivent même pas le problème.

Il ne restait qu’à arrimer ce scandale au camp du bien et faire regarder ailleurs en faisant peur sanitairement, climatiquement et militairement. Pour le camp du bien, le libre-échange et la création de richesse s’en occupent. Une fois qu’il est bien installé dans les esprits les erreurs que le PIB est une ressource et qu’il suffit de dépenser pour s’enrichir, une fois que parallèlement un système de fausse monnaie indétectable et légale, permet d’emprunter dans des banques qui y ont intérêt, ce qui est désiré par ceux qui y ont accès, la construction se dessine facilement. Elle passe par l’oubli volontaire que l’emploi est d’abord lié à la production nationale agricole, artisanale et industrielle.

L’office mondial du commerce (OMC) qui a éliminé l’office international du commerce (OIC) que l’ONU avait créé et qui mettait la production et l’emploi en premier, favorise la consommation en baissant les prix par le libre-échange. Il prétend augmenter le pouvoir d’achat, placé dans le camp du bien alors qu’en réalité il le fait dégringoler par la vraie dévaluation. L’OMC laisse les peuples abandonner la production et subir le chômage et la honte de l’assistanat. Quoique l’on pense de Trump, il a compris que, pour qu’un peuple produise ce qu’il consomme, il faut mettre les droits de douanes nécessaires. Sans le dire il réhabilite très heureusement l’OIC et la Charte de La Havane que l’on avait soigneusement fait oublier par tous les idiots utiles du système.


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41 réactions à cet article    


  • Corcovado 1er avril 19:13

    Si la plupart des français et européens parvenaient à assimiler la plupart des phrases et idées que vous énoncez, la situation pourrait grandement s’améliorer.

    Hélas, tout un ensemble de paramètres semblent ne pas nous permettre de sortir du cycle spéculation - crises - inflation - déflation - guerre.


    • Marc Dugois Marc Dugois 2 avril 06:42

      @Corcovado

      Je fais une démonstration en espérant qu’elle soit intégrée ou démontée.


    • Samira 2 avril 12:57

      @Corcovado
       
      S’ils prenaient conscience de ça :

      https://www.youtube.com/watch?v=PC_LljYDiys

      ce serait déjà bien smiley


    • gnozd gnozd 2 avril 17:41

      @Samira

      Bonjour.
      J’ai vu que vous avez également déposé ce lien sur un autre fil de discussion.
      J’ai fait la même chose hier !

      D’après votre prénom, je me laisse aller à supposer que vous avez des ascendances maghrébines. J’ai une amie, Soraya, qui vit maintenant en France et qui, née en Algérie, a vécu les années de plomb pendant son adolescence.

      Et ce qu’elle nous dit, c’est qu’elle est effarée de voir que ce qu’elle a vécu il y a 30 ans risque de se reproduire en Europe, et plus particulièrement ici.

      Les français et principalement la gauche sont totalement lobotomisés par leur idéologie et le malheur c’est que lorsqu’une personne originaire du Maghreb, ou d’Iran, bref d’une terre musulmane leur met cette évidence devant le nez, leur seule réaction est généralement de vous traiter « d’arabe de service », ce qui non seulement fait preuve de mauvaise foi mais en plus montre finalement leur mépris de tout ce qui ne pense pas comme eux.

      C’est vraiment grave.


    • Samira 2 avril 20:10

      @gnozd
       
      Merci.
      Votre amie en parle d’expérience.
      L’auteur de la vidéo souhaite qu’elle soit rediffusée le plus largement possible !

      Certains essayent de vous rassurer en disant : “La plupart sont des modérés qui ne demande qu’à vivre normalement.”
      Dans l’Histoire, au moins dans un premier temps, ce sont les plus extrémistes qui l’emportent” smiley


    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 1er avril 19:26

      « sans Public, point de Privé »

      Mondialistiquement, la LOGIQUE est la même partout : TOUT au Privé ; 

      càd : FIN de PARTIE ! GUERRES !, encore, par ProduKtivisme-(assurer la circulation monétaire), simplement.

      .

      Ce sont des pÔlitiK, en plein « Coeur », qui sont à la manoeuvre depuis 1789, par « INVESTIR, INVESTIR, INVESTIR » : Assemblées en tant que simples poulaillers de Représentant de Commerce des banK.

      .

      Nationalement, c’est l’indifférenciation des comptes Public|Privé qui assure le dévoiement généralisé de la redescente des fonds vers Privé par mille-feuilles-territorial, titriseur des Compétences.


      • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 1er avril 19:42

        @Sylfaën.H.
        Privé : PROFITER=(« VALORISER la VALEUR ») : grad(durée)<0, MHz, GHz, ...
        Public : DURER-(Temps) : grad(durée)>0, pour ses enfants,
        de génération-en-génaration, circulatoirement, d’émission à distribution, nationalement, monnaie découplée de devise ; en 2 comptes donc, dont 1 Public.


      • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 2 avril 12:06

        @Sylfaën.H.
        Là, comme çà, en pdf
        circulation par mail smiley


      • jakem jakem 3 avril 08:02

        Chronique intéressante dont les faits rapportés sont déjà connus et ont souvent été décriés, mais l’avantage de celle-ci est qu’elle est simple à lire ( ni emphase lyrique ou idéologique ni réquisitoire gauchiste éculé et rébarbatif ) et instructive.

        Je la télécharge et la transmets sur ma page FB. Merci , Monsieur Dugois !

        Une réserve néanmoins : il est faux d’affirmer que personne n’évoque le très périlleux endettement de la France et le système fricnancier élaboré sur des promesses, des spéculations, des jeux d’écriture comptables, et surtout sur le défaut de travail et de production et les échanges commerciaux réalistes et équitables.

        Les personnalités de la Droite nationale ( Lisnard, Retailleau, Bellamy, Aubert, Wauquiez, Maréchal, Knafo, Zemmour, Montbrial, Watrigant, Bock-Côté, et beaucoup d’autres ) ne se privent pas de dénoncer cette gigantesque entourloupe à laquelle les Pourris Socialeux, les eurokraturistes, les Verdeux et les islamo-gauchistes ... et des naïfs ignorants ont participé et continuent de promouvoir.


        • Marc Dugois Marc Dugois 3 avril 09:26

          @jakem

          Ce que personne n’évoque dans la liste que vous donnez et qui est pourtant la base de tout, c’est la dévaluation de 98,8 % des monnaies en 54 ans qui fait qu’elles ne sont plus des réserves de valeur, ce qui est pourtant encore enseigné dans les universités et qui était vrai depuis Aristote jusqu’en 1971.


        • jakem jakem 3 avril 11:28

          @Marc Dugois
          Ce « silence » est peut-être avéré ; je ne sais pas au juste.

          Je suis globalement d’accord avec ce que vous dites et votre démonstration me semble exacte et appropriée.

          Pourtant je ressens confusément qu’on pourrait vous opposer des arguments, non pas pour anéantir votre démonstration, mais pour en relativiser les effets énoncés.

          Je n’ai pas les connaissances nécessaires pour ça, et je ne veux pas inventer de mensonges.

          Soyez patient ! Un gars de chez Méluche ne tardera pas à pondre 3 ou 4 pages pour expliquer que vous mentez, que la dette n’existe pas et qu’on peut continuer à emprunter du pognon parce qu’en définitive il provient de riches salopards qui spéculent et qu’on n’est pas obligé de les rembourser.
          Et que le travail rend malade et empêche d’écouter les discours des glorieux lupenpatriciens à l’A.N.


        • pasglop 3 avril 12:06

          @Marc Dugois
          On pourrait postuler que les monnaies (et une en particulier) sont toujours réserve de valeur dans la mesure où tout le monde fait comme si elles l’étaient encore. C’est un peu le principe de la prophétie auto-réalisatrice, ou, comme dans ces dessins animés où le personnage ne tombe pas de la falaise tant qu’il ne
          regarde pas en bas.
          J’ai tendance à lier la radicalité trumpienne actuelle à la prise de conscience de l’éventuel crépuscule du dollar face à la montée des Brics et autres.
          Qu’en pensez-vous ?


        • Marc Dugois Marc Dugois 3 avril 17:55

          @jakem

          Il est vrai que les idéologies ont réponse à tout en se moquant des faits. Quand des Politiques comprendront-ils enfin le, mécanisme de la fausse monnaie légale des banques ?


        • joletaxi 3 avril 18:05

          @Marc Dugois
          il pleut, une chaleur torride règne (14°) j’ouvre gogoravox, et bonheur

          mécanisme de la fausse monnaie légale des banques ?

          pourtant lors de votre dernier opus, vous aviez fait des progrès,


        • Marc Dugois Marc Dugois 3 avril 18:29

          @jakem

          J’attends avec impatience les oppositions avec leurs arguments.


        • Marc Dugois Marc Dugois 4 avril 07:06

          @joletaxi

          Vous avez l’opportunité de répondre avec des arguments, si tant est que vous en ayez et que vous ne soyez pas simplement enfermé dans vos fausses certitudes sécurisantes. Au travail !


        • joletaxi 4 avril 15:01

          @Marc Dugois
          lors de nos derniers échanges, vous aviez admis que la somme prêtée était bien débitée du compte financier de la banque, ce qui infirme la saga de l’écriture magique.Il y aurait quelque chose de neuf ?
          faut-il que je lise votre opus ?


        • Marc Dugois Marc Dugois 4 avril 17:11

          @joletaxi

          Oui je vous conseille de lire mon article, ce qui aide toujours quans on souhaite le critiquer. La somme prêtée sort bien de la banque s’il y a une seule banque. Mais lisez l’article et je pense que vous comprendrez. C’est à plusieurs bandes et à plusieurs banques.


        • Marc Dugois Marc Dugois 6 avril 07:32

          @pasglop

          On ne peut pas faire « comme si » et le dollar n’a quasiment plus de valeur aujourd’hui comme le démontre les 3000 dollars qu’il faut pour acheter une minuscule once d’or qui n’en vlait que 35 en 1971. Il n’a pas encore la valeur nulle des cryptomonnaies qui n’ont comme valeur apparente provisoire que la valeur perdue par les malheureux qui en auront achetées cher pour tout perdre. Cela s’appelle un système de Ponzi, était et sera criminalisé. Quant au dollar, s’il reste une réserve de valeur cent fois plus faible qu’il y a 50 ans, son avenir n’existera plus à la moindre étincelle.

          Trump essaie simplement de faire travailler et produire son pays comme nous devrions faire travailler et produire le nôtre



          • LeMerou 3 avril 17:09

            @Marc Dugois

            Bonjour,

            Si je suis assez d’accord avec votre article, concernant une certaine aberration de l’afaiire du PIB. EN revanche ce que vous écrivez :

            Le summum et la clé de l’inconscience contemporaine se trouve à l’INSEE qui ose dans sa définition du PIB, écrire à la fois

            Le produit intérieur brut (...) vise à mesurer la richesse produite par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée

            et, quelques lignes plus bas

            Le PIB peut être mesuré (…) en faisant la somme de toutes les dépenses finales

            Est vrai et faux à la fois, car vous citez une des méthodes de mesure, qui peut être prise, en plus pour un PIB au prix du marché. Valeur comptable subtile qui je l’avoue m’échappe un peu. Par contre offrir la possibilité de calculer ce dernier sur la base des dépenses est une hérésie sans nom, faisant paraître en bonne santé, alors que c’est le contraire.

            Le PIB nominal, le vrai reste l’unique définition, car concrète, représentant normalement la prospérité et de développement, les autres à mon sens ne sont qu’artifices comptables ou financiers, pour faire croire, satisfaire aussi aux marchés financiers.

            Votre article ayant titillé ma curiosité, le site de l’OCDE regorge non pas d’informations mais sur les différentes façon de calculer le PIB nominal en intégrant nombre de valeurs correctives. Ce qui me fait dire, que la manipulation de chiffres, en intégrant des variables correctives, voire même des statistiques, ne sont là que pour que le chiffre final corresponde aux attendus, de nos chers « politiciens », comme vous l’avez décrit.

            Bref, tout va bien brave gens ne vous inquiétez pas, nous maîtrisons chose ! Mais surtout il faut dépenser. Je pense que dans pas longtemps, quant nos « Champions » de l’économie, vont nous sortir que les impôts et taxes devront (encore) augmenter pour combler la dette, cela va être dur pour certains de dépenser plus.

            Le summum de la mauvaise fois sera « qu’ils » nous dirons que les prélèvements n’augmentent pas, il y aura simplement un jeu de seuil. 


            • Marc Dugois Marc Dugois 3 avril 18:24

              @LeMerou

              Bonjour,

              Je suis désolé de vous décevoir mais le PIB est un emploi et non une ressource en dépit de son nom. L’INSEE reconnaît depuis janvier 2021 qu’on le calcule par la somme des dépenses finales tout en rajoutant n’importe quoi, ce qui devrait faire honte aux polytechniciens qui y fourmillent.

              Il faut bien comprendre que l’on fait du PIB chaque fois que l’on échange de l’argent avec un bien ou un service. On ment au peuple en prétendant que c’est une création de richesse. Embaucher un fonctionnaire, l’augmenter, réparer les dégats d’une tempête ou d’un accident, acheter de la drogue ou une prostituée, tout cela fait du PIB. On le calcule de 3 façons :

              1 En chiffrant ce qui est vendu (appelé valeur ajoutée qui n’existe que par la dépense des clients). On retire de la dépense des clients les dépenses faites à l’extérieur par l’entreprise pour ne pas les compter deux fois. On appelle cela valeur ajoutée pour duper les gogos et taxer la dépense.

              2 En additionnant l’argent dépensé comme l’INSEE l’exprime enfin clairement.

              3 En additionnant l’origine de l’argent dépensé, ce qui n’a rigoureusement aucun intérêt.

              Les mots sont trompeurs. Il n’y a aucune différence entre le PIB au prix du marché et le PIB nominal. C’est exactement la même chose mais pour chiffrer la valeur de ce qui est vendu, on le chiffre « au prix du marché ». Méfiez-vous de ce que vous lisez à droite et à gauche, y compris chez les officiels qui n’y comprennent généralement rien mais qui répètent et font répéter..


            • Enki Enki 5 avril 14:23

              @Marc Dugois

              Merci de vos explications. 

              Quelle serait alors la solution la plus réaliste, selon vous, pour mettre fin à cette émission permanente de fausse monnaie ?


              • Marc Dugois Marc Dugois 5 avril 15:04

                @Enki

                Il n’y en a pas deux. C’est retrouver le lien entre la monnaie et une richesse antérieurement reconnue comme cela a été le cas de l’invention de la monnaie à 1971.


              • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 8 avril 12:27

                @Marc Dugois
                Monéta & Pécunia sur « le fleuve aux vagues d’argent et d’or a ... »


              • joletaxi 7 avril 14:23

                un petit kawa, et une réponse ... bien tardive, j’ai une vie en dehors de gogoravox

                vous dites

                le jeu se fait à plusieurs bandes e

                ......

                mais dans votre argumentaire vous concédez cette fois

                Une fois dans un compte client à son actif en créance sur son client et une fois à son passif dans un compte fournisseur en dette vis-à-vis du même client  

                l’écriture magique a fort opportunément disparu

                mais il manquait un tour de passe passe pour tenter de justifier une création de monnaie

                Chaque banque étant créancière et débitrice de l’autre de la même somme, elles annulent le tout en chambre de compensation.

                Le résultat est qu’aucun euro n’a été réellement apporté, que 300.000 € sans valeur ont été injectés dans l’économie, faisant monter les prix et baisser la valeur de la monnaie.

                 

                aucun euro n’a été apporté, évaporée la création de monnaie

                300.000 € sans valeur ont été injectés dans l’économie  

                ben non, 300.000 euros ont changé de main, le prêt a servi à acheter une valeur qui était immobilisée , une maison,une voiture, une machine ....

                chaque banque a toujours le même avoir sur son compte financier, mais chacune à une créance de 150.000 euros en plus à l’actif de son bilan, mais à un créancier supplémentaire de 150.000 euros au débit par le depot de la somme

                au final l’argent a bien circulé, en monnaie bien réelle.

                pour bien illustrer le stratagème 

                imaginons que la banque a 5 clients ayant chacun 100 E en dépot

                la banque a dans ses actifs monétaires réalisables 500 E , et a émis 5 extraits valant reconnaissance de dette, et permettant(privilège de la banque) d’utiliser son compte financier à concurrence de 100 E pour chaque déposant

                Elle octroie un crédit de 150 E , inscrit la créance à l’actif , et sa nouvelle dette au passif

                l’emprunteur utilise l’argent, et le bénéficiaire choisit la même banque pour y déposer la somme

                résultat :la banque a une créance de 150 E à son actif

                le compte financier à été débité de la somme, mais crédité aussitot de la même somme, et n’a pas changé

                il y a un débiteur de plus de 150 E en dépot

                son bilan reste en équilibre,mais cette fois son endettement a été augmenté,

                la banque a une obligation de solvabilité, elle doit garder en valeurs réalisables , liquides ,un certain pourcentage de son exposition en dettes

                si la banque pouvait créer et détruire la monnaie,cela n’aurait guère d’importance,

                mais ce qui grave, c’est que par l’octroi de crédit, de fait,elle augmente son endettement alors que ses moyens financiers liquides eux n’augmentent pas

                Tant que les créances qui garantissent les prêts sont réputés « solvables » , les banques peuvent venir sur le marché interbancaires pour compenser leurs comptes,on a vu les conséquences avec les subprime

                par contre, ce système est « magique » car il assure une grande fluidité entre épargnants à leur insu et emprunteurs.

                si l’emprunteur dans l’exemple fait défaut, les 6 déposants, pour un total de 650 E devront cette fois se partager 500 E

                défendre la création de monnaie ex nihilo est en fait un moyen de dissimuler l’emploi , à notre insu, de nos avoirs déposés, pour prêter dans des conditions que nous ne maîtrisons pas


                • Marc Dugois Marc Dugois 7 avril 17:59

                  ab@joletaxi

                  C’est vraiment dommage que vous publiiez votre incompétence en étant absolument sûr d’avoir raison. Vous devriez faire de la politique ! Bonne chance dans vos faux raisonnements. Je renonce à vous éduquer. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif.


                • joletaxi 7 avril 18:30

                  @Marc Dugois

                  oui,oui,...
                  essayez donc de démontrer où il y a une faille dans le mécanisme que j’expose ?7
                  pourtant vous aviez fait des progrès, plus d’écriture magique, le solde du compte débiteur de l’emprunteur au passif par l’utilisation du compte financier de la banque, et le retour de la somme empruntée à ce compte financier, avec création d’un compte de dépot... tout cela partait bien, mais on ne peut ébranler une enclume


                • Marc Dugois Marc Dugois 8 avril 08:20

                  @joletaxi

                  Je veux bien faire un dernier essai en imaginant que vous êtes de bonne foi et que vous ne comprenez simplement rien.
                  Vous écrivez « ben non, 300.000 euros ont changé de main, le prêt a servi à acheter une valeur qui était immobilisée , une maison,une voiture, une machine » . Bien évidemment une fois créé, l’argent change de main des milliers de fois puisqu’il est inséré dans l’économie. Là n’est pas le problème. Le problème est l’origine de cet argent qui est simplement une double écriture de la banque dont je détaille le fonctionnement avec une autre banque pour créer à deux banques un argent préalablement inexistant. 

                  Plutôt que d’être insultant, méprisant ou me rabachant l’évidence qu’une banque peut prêter l’argent déposé par ses clients ou encore me parler DU « compte financier » apparemment unique dans votre tête pour parler de la trésorerie de la banque, vous feriez mieux de me dire où vous voyez une erreur dans ma démonstration que j’ai faite valider par la caisse des dépôts et consignation comme par une banque et un professeur d’économie.

                  Au lieu de vous draper dans vos certitudes, faites un peu travailler vos méninges.


                • chapoutier 8 avril 08:43

                  @Marc Dugois
                  qui ne veut pas voir s’aveugle :

                  Le mécanisme principal de la création monétaire repose sur le crédit bancaire. La monnaie est donc créée lorsqu’une banque accorde un crédit à un client.

                  Depuis 1971 et la fin des accords de Bretton Woods, la monnaie n’a plus aucun lien avec l’or, qui est devenu une simple matière première. Ainsi, la création monétaire n’est pas liée aux découvertes d’or.

                  Le processus principal de la création monétaire repose sur le crédit bancaire. Lorsqu’une banque accorde un crédit, elle crée la monnaie correspondante en créditant le compte de son client. Cette création monétaire est scripturale, c’est-à-dire qu’elle se fait via des écritures comptables et non par l’impression de nouveaux billets. La création de billets et de pièces correspond à de la fabrication physique de monnaie. Cependant, quand un particulier retire de l’argent au distributeur, la somme retirée en billets est retranchée de son compte bancaire. La masse monétaire reste donc identique bien que sa composition ait changé.

                  https://www.lafinancepourtous.com/outils/questions-reponses/les-banques-creent-elles-de-la-monnaie/


                • chapoutier 8 avril 08:46

                  @chapoutier
                  désolé, ce message s’adressait letaxi qui semble refuser de regarder la vérité en face


                • joletaxi 8 avril 14:17

                  @Marc Dugois

                  une double écriture de la banque dont je détaille le fonctionnement avec une autre banque pour créer à deux banques un argent préalablement inexistant. 

                  bon, on avait la création par la banque au moyen de l’écriture magique, mais comme cela ne marche pas, on a recours à 2 banques complices, ....pourquoi pas à 20, 50 1000 ?

                  concernant le compte financier de la banque

                  Les actifs et les passifs de la classe 1 correspondent aux opérations interbancaires celles que la banque réalise avec d’autres institutions financières, dans le cadre de sa gestion de trésorerie

                  en effet, la banque n’a pas un « compte en banque » où elle pourrait effectuer des opérations
                  elle a une trésorerie , monnaies, actifs circulants, immobilisations réalisables à court terme bref, tout support jugés suffisamment surs et liquides pour être échangés

                  vous écrivez
                  un compte client à son actif en créance sur son client et une fois à son passif dans un compte fournisseur en dette vis-à-vis du même client qui retrouve donc cette somme à disposition sur son relevé bancaire

                  toute l’ambiguité est là exposée

                  si c’est une dette( comme lorsque une facture n’est pas payée),le client n’a pas accès au compte financier de la banque
                  mais ici la banque permet au client d’utiliser son compte pour réaliser son emprunt, cela devient de fait un dépot, sauf qu’aucun argent n’a été apporté, et que le compte financier de la banque n’a pas été modifié, la banque vient donc d’augmenter le compte global des dépots, déposants ayant effectivement amenés des fonds, et créanciers ayant amenés des promesses de remboursement, le tout garanti par une trésorerie qui n’a pas été augmentée (les créances résultants de prêt ne sont pas considérées comme "liquides)
                  du fait du dépot de la somme dans une autre banque, celle-ci va demander compensation( quand vous remettez un chèque à la banque, la somme apparaît sur votre compte... jusqu’ à encaissement)
                  il y aura donc transfert d’une banque à l’autre,
                  vous supposez que , comme toutes les banques accordent des crédits, ces opérations s’annulent, mais même si c’était le cas illusoire, il n’empêche qu’il y a bien transferts dans les 2 sens
                  et quand bien même le solde serait nul, au final des opérations, le compte financier des banques n’a pas été modifié, par contre dans chaque banque , la dette a augmenté en regard des prêts accordés, et des dépots qui en résultent.

                  cela ne crée ni ne détruit aucune monnaie, cela permet d’échanger une créance ( le contrat d’emprunt) contre un actif qui était immobilisé ailleurs,


                • joletaxi 8 avril 14:20

                  @chapoutier
                  Ainsi, la création monétaire n’est pas liée aux découvertes d’or.

                  vous me permettrez d’avoir quelques doutes sur la compétence des gens qui ont écrit cet article


                • Marc Dugois Marc Dugois 8 avril 17:40

                  @joletaxi

                  « Les actifs et les passifs de la classe 1 »

                  Votre entêtement devient psychiatrique et vous étalez votre incompétence, caché derrière l’anonymat de votre pseudo. Quiconque a fait un peu de comptabilité sait que la classe 1 est exclusivement au passif. Les « actifs de la classe 1 » montrent que vous n’êtes qu’un roquet qui aime mordre pour avoir l’impression d’exister.

                  Soyez gentil. Allez mordre ailleurs ou écrivez un article pour mettre de l’ordre dans votre tête.


                • joletaxi 8 avril 17:58

                  @Marc Dugois

                  le roquet....vous conseille de lire ceci

                  https://www.economie.gouv.fr/facileco/comptes-dune-banque

                  Les actifs et les passifs de la classe 1 correspondent aux opérations interbancaires celles que la banque réalise avec d’autres institutions financières, dans le cadre de sa gestion de trésorerie. Quand son exploitation lui permet de dégager des excédents de trésorerie, la banque se trouve en position de prêteur net sur le marché interbancaire. Dans le cas inverse la banque doit avoir recours au marché pour assurer son refinancement.

                  je sais que vous tenez absolument à votre religion, mais à aucun moment vous ne démontrez où se ferait la soi-disant création monétaire

                  en simplifiant à l’extrême, on pourrait dire que lorsque la banque vous accorde un crédit , elle se substitue à vous pour le paiement suivant les termes du contrat de prêt.
                  D’ailleurs, tant que votre prêt n’est pas soldé ,vous n’êtes que propriétaire potentiel de votre achat, en cas de défaut de votre part, la banque saisira le bien, c-a-d aura les prérogatives de propriétaire
                  la banque paie donc l’objet du prêt avec sa trésorerie,son compte financier ,de la bonne monnaie sonnante et trébuchante


                • Marc Dugois Marc Dugois 9 avril 08:18

                  @joletaxi

                  Vous mélangez vraiment tout mais vous aimez ça.


                • joletaxi 9 avril 10:58

                  @Marc Dugois
                  oui,oui...


                • Marc Dugois Marc Dugois 10 avril 10:19

                  @joletaxi

                  La classe 1 du plan comptable général (PCG) appelée « comptes de capitaux » est la première catégorie qui structure le plan comptable. Elle regroupe toutes les ressources durables de l’entreprise, c’est-à-dire ses moyens de financement sur le long terme. La classe 1 est composée de 9 sous-comptes numérotés de 10 à 18


                • DACH 8 avril 18:33

                  Bjour M Dugois

                  La pente qui mène au suicide de l’Occident existe. Peut-on en changer le cours ? Votre analyse nous dirige vers une question et la recherche de réponses.

                  QUE PEUT PROVOQUER LA POLITIQUE INVASIVE DE D TRUMP EN LANçANT SES FILETS DE DROITS DE DOUANE ?

                  Si cette politique s’enkyste davantage que quelques semaines, elle peut provoquer, au sens médical du terme, des thromboses. C’est-à-dire qu’assez vite les circuits économiques et financiers commenceront à se boucher, au-delà de toute volatilité.

                  Si ces thromboses se prolongent le temps nécessaire pour que ces bouchons deviennent plus résistant, il s’en suivra des nécroses. C’est-à-dire des destructions des tissus économiques, mais aussi des destructions sociales et même des commencements de destructions identitaires.

                  Viendront en 3ème et dernière étape les infarctus. Alors là, ce sont des pannes énergétiques des moteurs, avec 2 conséquences déjà visibles (mais non encore assurées au 7/04/2025). Appauvrissements généralisés au rythme des pénuries du moment. « En cas de crise, (« les riches maigrissent, les pauvres meurent. ») Crises inflationnistes des liquidités. (« Avec quoi payer quoi que ce soit ! »)

                  Il peut s’en suivre ce que l’on peut redouter de plus : une crise existentielle agitée de civilisation si les conséquences identifiables ne s’avèrent pas réparables rapidement.

                  Autre question parmi d’autres ? D Trump peut-il réussir son chantage négociation ? Sa volatilité et inconsistance pour habiller son imprévisibilité peut s’avérer inefficace devant des déterminations claires de tous les pays concernés.

                  Le passage d’un ordre mondial à un autre est aussi une sorte d’accouchement qui peut mal se passer, faute de personnel soignant accompagnateur !!!!!!


                  • Marc Dugois Marc Dugois 9 avril 08:16

                    @DACH

                    Mon prochain billet sera sur ce sujet car il s’agit de la renaissance du combat à mort entre l’office international du commerce voulu par l’ONU et l’office mondial du comerce voulu par les multinationales et qui a cru avoir terrassé l’OIC par sa politique de prix bas quand l’OIC privilégiait la production et l’emploi.


                  • DACH 9 avril 11:56

                    @Marc Dugois=Bjour= Question subsidiaire : D Trump va-t-il réussir son pari fondé sur la méthode du chantage / menaces / négociations ? Il nous emble que trop de raisons chargées pèsent contre. Votre avis ? Contribue-t-il aux risques de suicides de l’Occident ? 

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