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Laissons couler la dette : une réflexion sur l’économie et la société

 

Laissons couler la dette : une réflexion sur l’économie et la société.

1. L’obsession de la dette cet épouvantail : un héritage de Maastricht

La réduction de la dette est devenue une obsession pathologique, héritée des accords de Maastricht. Pourtant, à mesure que l’humanité grandit, ses besoins augmentent également. Il est donc essentiel de disposer d’un moyen d’échange permettant à tous les citoyens d’accéder aux productions qu’ils réalisent, non seulement pour soutenir la communauté mondiale, mais aussi, de manière plus égoïste, les citoyens de chaque État.

Nous connaissons la difficulté en fonction des matières premières disponibles. Nous l’avons surmontée le plus souvent par l’innovation et la recherche. Ensuite dans l’économie capitaliste les revenus disponibles fixent les choix de consommation, de sorte que l’abondance financière nous fait peur en l’état de la société. Toutefois, nous ne devons pas perdre de vue que l’endettement collectif national représente le manque de financement pour maintenir un seuil de confort à la population présente.

Cela revient à reconnaître que les salaires sont insuffisants et ne permettent pas de financer les besoins collectifs non marchands par les prélèvements.

Intentionnellement, cette situation est maintenue par le pouvoir libéral capitalistique, et elle bénéficie aux investisseurs, à ceux qui peuvent détenir un capital, et politiquement aux états qui détiennent une partie de la dette d’autres.

Nous vivons une équation stupide, les citoyens ne veulent pas payer des impôts, mais réclament des services collectifs publics. Quant au pouvoir, il veut réduire l’endettement auquel il est conduit de faire appel, faute de prélèvement suffisant par les salaires.

Je rappelle pour mémoire que les salariés financent tout comme client, quand ils consomment le salaire qu’ils ont reçu. Dans le prix client, ils financent par leur achat toutes les charges et prélèvements versés par les entreprises et les employeurs.

Ainsi les salariés vivent dans un marché de dupes et s’en accommodent comme ils s’en sont toujours accommodés durant des siècles. En ce domaine, nous n’avons pas évolué d’un iota depuis 7000 ans.

2. Le rôle des dominants dans l’économie mondiale

Les dominants systémiques du libéralisme capitalistique imposent des limites à l’utilisation des capacités régaliennes des États, notamment en matière d’émission monétaire. En Europe, cette soumission a été acceptée sans révolte, même en 2005. Aujourd’hui, face à une inculture économique et politique croissante, certains citoyens se tournent vers des partis nationalistes, espérant une solution salvatrice, mais creusant en réalité leur propre tombe.

3. Les dépenses publiques : un moteur économique sous-estimé

La recherche d’économies dans les dépenses publiques est une absurdité. Les 3 200 milliards d’euros de dette ont permis de soutenir l’emploi et la consommation, en finançant des salaires, des services et des subventions, soit environ 190 476 191 emplois. Réduire des dépenses, comme le gouvernement le propose avec une économie de 40 milliards, entraînerait la suppression de près de 2,4 millions d’emplois sur la base d’un Smic, aggravant ainsi les difficultés économiques.

4. L’impact des politiques protectionnistes

Les décisions protectionnistes, comme celles de Trump, accentuent les tensions économiques mondiales. Les pays soumis à des droits de douane élevés cherchent à compenser en se tournant vers d’autres marchés, déclenchant une spirale de protectionnisme. Ce phénomène n’est pas nouveau : la France a elle-même limité les quotas d’importation dans le secteur automobile pour protéger son industrie. Souvenons-nous de Montebourg Ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique appelant à consommer français.

5. L’évolution de l’emploi depuis 1850

Une analyse des ratios actifs/population montre une relative stabilité depuis 1850. Cependant, la réduction du temps de travail a permis de maintenir l’emploi malgré les avancées technologiques. Toute augmentation du temps de travail aujourd’hui risquerait de détruire des emplois, dans un contexte où la productivité humaine a atteint ses limites. Il est quasi normal que ces ratios soient stable, car l’économie repose sur la consommation des populations.Une comparaison rapide sur l’évolution d’actifs depuis 1850 nous permet d’établir un ratio par rapport à l’évolution de la population d'hier à aujourd’hui. En 1850 il y avait 16 millions d’actifs pour 36 472 000 de citoyens, soit 2,2795 pour 3000 heure de travail annuel. En 2024, 30,6 millions d’actifs pour 68 400 000 d’habitants, soit 2,235 pour 1575 heures ans. Il est difficile de trouver des données avant la création de l’Insee en 1946. Néanmoins ce lien « https://perspective.usherbrooke.ca/ » permet une vision de l’évolution de la consommation depuis 1960.

6. Les perspectives pour 2040 et au-delà

Selon les projections, le nombre d’actifs en France restera stable jusqu’en 2040 avec un ratio de 2,393, avant de diminuer. Les secteurs en croissance incluent la technologie, la santé, l’énergie renouvelable et l’économie verte. Ces évolutions soulignent l’importance d’adapter notre modèle économique pour répondre aux besoins futurs. Une adaptation que freine notre organisation de création monétaire.

7. Réformer le capitalisme pour un avenir durable

Le modèle libéral capitalistique actuel ne peut répondre aux défis du futur sans une réforme profonde. Une réindustrialisation de la France est impossible sans une coopération internationale visant à civiliser les relations économiques et à responsabiliser les citoyens. L’égocentrisme des nations freine cette transition.

8. L’éducation comme levier de transformation

Face à la complexité du monde actuel, les citoyens sont souvent dépassés. Une solution réside dans l’éducation, notamment par la mise en place d’un enseignement rémunéré pour adultes. Cela favoriserait la créativité et l’innovation, tout en offrant des revenus complémentaires. Cependant, les capitalistes, focalisés sur les dividendes, ne financeront jamais une telle initiative.

Les citoyens lambda sont maintenus dans une information sécuritaire, 70 % des citoyens suivent les faits divers. L’information sur ces sujets leur suggère que par la force du droit et de la police l’on va résoudre les crimes et délits. Cela est faux, ils changent seulement de paradigmes depuis des siècles en s’adaptant à l’évolution. Une solution ne peut passer que par une économie équitable dont chacun disposera de ressources pour vivre et investir dans le futur, plutôt que d’attendre que ce soit ceux qui exploitent le monde du travail qui leur prête les capitaux.

Une responsabilité pour laquelle les populations de dominés de France et du monde ne sont pas prête, asservis et infantilisés par le modèle « capitaliste ».

L'économie de 40 milliards visé par le pouvoir supprimera 190 476 191 emplois, personne ne peut dire quel est celui ou ceux ou qui franchiront le pas pour devenir délinquant, car l’on n’est pas délinquant ou criminel de naissance. Alors il vaut mieux laisser couler la dette.

 


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34 réactions à cet article    


  • jacques 18 avril 17:16

    « le pouvoir supprimera 190 476 191 emplois » vous êtes sûr ?


    • ddacoudre ddacoudre 18 avril 21:39

      @jacques
      si l’on te donne 40 milliard tu les consommeras, que ce soit en biens ou en épargne,
      ils financent ce qui produisent les biens ou ceux qui utilisent ton épargne pour produire des moyens de consommation.tous ceux dont l’activité dépendaient de l’attribution de ce budget, ne l’aurons plus et tous les emplois qu’il induisait directement ou indirectement ne seront plus financé
      Dans une société qui se développe sur la croissance toute économie détruit des emplois. si demain l’on allait pied nus tous les emplois de la chaussure disparaitraient, c’est une évidence. la recherche de prix bas à conduit à la crise des agriculteurs
      cordialement ddacoudre overblog


    • Corcovado 18 avril 18:53

      Laissons couler la dette, laissons valser les couteaux, laissons tonner les kalach.

      Signé : la gauche. 


      • ddacoudre ddacoudre 18 avril 21:27

        @Corcovado
        bonjour
        Bof !
        cordialement.


      • Corcovado 19 avril 09:29

        @ddacoudre
        C’est exactement ça le problème : dès qu’on parle budget, sécurité, nation, honneur, anticipation, la gauche répond : bof.


      • ddacoudre ddacoudre 19 avril 12:26

        @Corcovado
        bonjour
        je suis à ta disposition, mais explique ton point de vue, car tes commentaires que des réminiscences générales, et bof est la seule réponse que l"on peut faire.
        cordialement.


      • Seth 18 avril 20:00

        Je ne vois pas comment il peut exister de dettes pour un état tout-puissant pouvant saisir les banques dans sa main quand il le veut.

        L’histoire l’a maintes fois démontré. Mais bon... c’est comme le covid, ça sert à persuader la populace de se la faire mettre.


        • ddacoudre ddacoudre 18 avril 21:25

          @Seth
          bonjour
          bien sur l’on peut toujours utiliser le rapport de force car le peuple est souverain.
          cordialement. ddacoudre overblog


        • Jason Jason 18 avril 20:07

          Votre article est très décousu et mal informé. Vous pourrez lire avec profit : Le retour à l’ordre de la dette en utilisant ce lien : https://laviedesidees.fr/Le-retour-a-l-ordre-de-la-dette.


          « Les États labellisés démocratiques produisent des décisions qui ne se conforment pas aux souhaits exprimés par les citoyens au moment des élections, mais aux intérêts d’une élite économiquement dominante. « 


          Bonne lecture



          • ddacoudre ddacoudre 18 avril 21:23

            @Jason
            BONJOUR
            j’ai lu ton lien et n’ai rien appris que je ne connaisse.
            dit moi éventuellement où le bas blesse.
            cordialement ddacoudre overblog


          • Corcovado 19 avril 09:27

            @ddacoudre
            C’est le bât qui blesse alors que le bas se baisse.


          • Jason Jason 19 avril 13:47

            @Corcovado

            C’est plutôt la Bourse qui baisse, encore que pour certains décideurs ce serait leurs bourses.


          • SilentArrow 19 avril 09:54

            @ddacoudre

            Le problème de la dette, ce sont les intérêts.

            Il est inacceptable de payer des intérêts aux banquiers quand ils ne possèdent pas l’argent qu’ils prêtent, et se limitent à l’imprimer et à le détruire quand il est remboursé.

            Cela constitue une fuite d’énergie du monde du travail productif vers le monde des parasites profiteurs.

            Pas étonnant que le niveau de vie commence à se dégrader pour une partie de la population.


            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 avril 10:25

              Salut DD,

                Laissons couler la dette ?

                Moi je veux bien. Je ne vais plus emprunter quoi que ce soit.

                Au niveau d’un pays, les dettes publiques ne font souvent qu’augmenter.

                On vit au-dessus de ses moyens.

                Si on ne paye pas ses dettes, c’est se résoudre à ne plus pouvoir emprunter sur les marchés internationaux et c’est la chute dans les indices cotés en Bourse.

                L’Argentine a essayé. Elle ne voulait plus payer ses dettes. Les prestations sociales et les transferts courants ont diminué à eux seuls de 2,6 points de PIB. Le coût social est élevé avec un taux officiel de pauvreté qui a atteint un record à 52,9% en juin 2024. Grâce à la désinflation, il serait revenu en dessous de 40% au cours du deuxième semestre.

                J’ai déjà dit que l’homme avait inventé quelque chose de diabolique que les animaux ne connaissent pas : l’argent.



              • ddacoudre ddacoudre 19 avril 12:34

                @Réflexions du Miroir
                salut à toi

                 Au niveau d’un pays, les dettes publiques ne font souvent qu’augmenter.

                 On vit au-dessus de ses moyens.

                c« est le regard d’une moitié du verre, l’autre moitié est de considérer qu’il n’y a pas assez de monnaie qui circule pour satisfaire les besoins des populations. ce qui est le cas. quand il faut attendre des mois pou passer un IRM parce que les hôpitaux n »on pas assez de financement pour en acheter, ce n’est pas vivre au dessus de ses moyens, mais bénéficié des avancés scientifiques et. etc. dans ce domaine et dans d’autres.
                cordialement


              • Jason Jason 19 avril 13:41

                @Réflexions du Miroir

                Bonjour,


                J’apporterai une nuance concernant l’existence de l’argent, moyen dont vous vous plaignez.


                L’argent n’est que la dématérialisation des marchandises et des services. Ce qui est vicieux dans l’argent, c’est l’usage qui en est fait. On le constate tous les jours dans le commerce dans lequel le vendeur détourne à son profit une partie du bien de l’acheteur sous prétexte de rendre un service ; ceux qu’on nomme pudiquement « les intermédiaires du commerce ».


                Ce même commerce existant depuis 6000 ans, on n’en parle pas, un peu comme le patriarcat, l’exploitation de l’homme par l’homme, l’esclavage économique, les énormes inégalités économiques, etc.


                Argent, oui. Détournements indus et captation, non. Mais tout le monde recule devant une économie régulée, jusqu’à quand ?



              • Le Gueux Le Gueux 19 avril 12:52

                « ..

                . Les 3 200 (3360 !!!) milliards d’euros de dette ont permis de soutenir l’emploi et la consommation, en finançant des salaires, des services et des subventions, soit environ 190 476 191 (elle est bonne la coke ?) emplois. »

                C’est archi faux, pure vue de l’esprit tordu des mauvais économistes.

                SEULE la PRODUCTION de richesse finance et développe le social et le développement humain à tous les niveaux.

                Financer un faux développement par une dette est un MENSONGE éhonté !!!

                Seule une dette contractée en vue du SEUL investissement, au moins a moyen terme, est une avancée sociale.

                Le reste n’est que GABEGIE financière .

                Etes vous AVEUGLES au point de ne pas en avoir vu le résultat depuis 45 ans au moins !


                • Le Gueux Le Gueux 19 avril 13:09

                  "J’ai 34 ans, j’ai deux petites filles, j’évolue dans un pays ruiné, fracturé par le séparatisme, gangrené par une insécurité dramatique,”

                  Marion Maréchal

                  Une MAJORITÉ de français pense cela et justifie en partie notre perte d natalité !

                  J’ai une famille avec qui je discute de la descente aux enfers de ce pays,

                  je sais de quoi JE PARLE, moi, citoyen payeur après 43 ans de travail , plus de 60 h par semaine réels

                  Et je ne vous parle pas de mes stages dans l’agriculture dans ma famille...

                  Beaucoup de fonctionnaires ministériels et autres, devraient avoir HONTE de leur minable contribution, quand on voit dans quel état déliquescent est ce pays.


                  • Le Gueux Le Gueux 19 avril 13:14

                    Je rajoute,

                    LA plupart des médias et intervenants, bobos bidochons déconnectés, issus de et financés par la sphère publique aussi !

                    La HONTE sur leur mensonges et leur « pas de couilles » !


                    • ddacoudre ddacoudre 19 avril 20:20

                      @Le Gueux
                      bonjour
                      j’ai lu tes trois commentaires, j"avoue que je suis tés surpris que tu considères, que quand un capitaliste emprunte aux banques pour disposer d’un capital afin de créer une entreprise avec des emplois qui irons avec éventuellement, tu trouves cela normal, quand c’est la collectivité nationale qui emprunte pour financer les services publics créateur d’emplois tu le dénis.QUAND le pouvoir donne 40 milliard pour aider les entreprises en s’endettant comme l’a fait Fillon avec ses nombreux plans, ça cré des emplois ou pas ?
                      ton analyse est biaisé par tes convictions politique me semble t-il. le gaspillage en économie ça n’existe pas. si l’on marquait un billet tu serais surpris de son parcours.
                      cordialement. ddacoudre overblog


                    • Le Gueux Le Gueux 19 avril 20:49

                      @ddacoudre
                      Oui, mais lui, il risque son argent, à lui !
                      Parce que la banque va le mettre en faillite s’il ne rembourse pas
                      C’est d’ailleurs ce qui se produit en accéléré en ce moment.
                      Quand la collectivité nationale, emprunte, non pas pour faire avancer l’économie, produire de la richesse, qui profiterai à la collectivité, mais pour vulgairement, grassement, maffieusement (conflits d’intérêts), combler son train de vie et ses largesses électorales... ce sont mes petits enfants qui vont payer, pas TOI ni ceux qui en profitent. 43 000 000 par tête !
                      Mes convictions politiques, gagnées au prix de ma sueur, ce qui est loin d’être le cas de beaucoup de nos dirigeants et intervenants, avec le recul de mon grand âge, me guident dans une analyse réaliste de la situation actuelle.


                    • SilentArrow 21 avril 09:40

                      @ddacoudre
                       

                      quand c’est la collectivité nationale qui emprunte pour financer les services publics créateur d’emplois tu le dénis.

                      Les revenus fiscaux issus de ces emplois créés par la dette permettent-ils de rembourser la dette et de payer les intérêts ?

                      Visiblement non, puisque la dette ne cesse d’augmenter.

                      Quand un entrepreneur emprunte pour monter une affaire, il estime que cela lui rapportera assez d’argent pour rembourser sa dette et pour vivre.


                    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 avril 15:59

                      Bonjour à tous,

                       « L’argent n’est que la dématérialisation des marchandises et des services. Ce qui est vicieux dans l’argent, c’est l’usage qui en est fait »

                       Exact. Quel est l’essentiel pour vivre ? 

                       Avoir à manger et à boire tous les jours, avoir un moyen pour se loger.

                       A part cela pas grand chose.

                       Voyons l’usage qu’on en fait.

                       Les addictions ne font pas partie de l’essentiel.

                       Boire de l’alcool (taxé au plus haut), fumer et s’intoxiquer avec des drogues (autres que pharmaceutiques)... ces putains d’addictions existent dans tous les domaines et empiètent les moyens des ménages. La prohibition des alcools a existé aux Etats Unis et puis a disparue. Pendant cette prohibition, il suffisait de s’embarquer sur des bateaux pour en consommer. 

                       Nous sommes en Belgique dans une folie de consommateurs et de trafiquants de drogues qui gagnent un argent fou à cause des consommateurs.

                       On cherche à éradiquer ces trafiquants alors que ce sont les consommateurs qu’il faudrait soigner pour ne pas en consommer. Les trafiquants s’éteindraient d’eux-mêmes.

                      Je connais la réponse : « y a qu’à ».

                      Ce que vous dites au sujet au sujet de la différence entre les plus riches et les plus pauvres. La classe moyenne qui s’est écrasée dans la manœuvre.  

                      Comment ces plus riches ont-ils fait leur fortune ?

                      Par héritage, par imagination en inventant quelque chose qu’ils ont sentis allaient donner un rendement dans une actualité.

                      Au sujet du numérique, j’ai connu l’époque du début du Traitement de l’Information.

                      Puis est arrivé le « C », les télécommunications avec Internet ou plutot le Web et là se sont les providers les fournisseurs d’accès qui se sont frottés les mains.

                      Des Facebook (et autres) sont nés avec des millions de fans, de cette aliénation et addiction de contacts.

                      Qui n’a pas encore de Smartphone aujourd’hui ?

                      On ne sait manifestement plus vivre sans lui. On peut parler à sa famille et à n’importe qui dans le monde. 

                      Un autre intermédiaire dans la vente Amazon a cassé tous les marchés locaux en démarrant avec la vente de livres et s’est étendu à d’autres réseaux..

                      Ne dites pas non. J’ai aussi des preuves dans ce domaine. 


                      • ddacoudre ddacoudre 19 avril 20:24

                        @Réflexions du Miroir
                        salut
                        les hommes se sont enrichit par l’économie de pillage hier comme aujourd’hui.
                        ce n’est pas parce que nous en avons fait un système d’échange que chacun ne cherche pas à faire une plus-value sur le dos d’un autre.
                        cordialement


                      • Mustik 20 avril 07:41

                        @Réflexions du Miroir
                         On cherche à éradiquer ces trafiquants alors que ce sont les consommateurs qu’il faudrait soigner pour ne pas en consommer. Les trafiquants s’éteindraient d’eux-mêmes.

                        Ca tombe sous le bon sens mais, ce qui tombe sous le bon sens dérange, souvent, les 2 parties opposées. VA comprendre Charles !
                        (exemple : je suis à peu près certain que de bonnes âmes vont rendre visite à ce pôvre Palmade pour le maintenir dans l’addiction mais, ce sera dans une parfaite discrétion... c’est le mode de vie germano-pratin, une autre addiction )


                      • Mustik 20 avril 07:33

                        « Laissons couler la dette »...

                        c’est ce que font les USA depuis Bretton Wood à peu près...

                        la différence, comme disait un jeune économiste à son confrère sur BFM Business est que : les Américains possèdent 11 porte-avions nucléaires... sans compter les autres !

                        Je ne pense pas que le FMI ou la BM fera des cadeaux à Marianne !

                        Quant au reste, faut pas perdre de vue que la Planète bleue est comme une belle fille : elle ne peut donner que ce qu’elle a !

                        On a franchi « Le jour du dépassement » hier 19 avril, le premier semestre n’étant pas achevé.

                        Je pense qu’il serait sage de créer les cartes de Planning familial planétaire...

                        Mais selon un dicton :

                        Avoir raison trop tôt, c’est (quand même) avoir tort !


                        • Jason Jason 20 avril 09:58

                          @Mustik

                          Entièrement d’accord. Les rodomontades et le cynisme américains seraient risibles si ils ne possédaient pas 11 porte-avions. Ils mènent une politique discrète de la canonnière, une violence et des menaces pas toujours masqués.


                        • ddacoudre ddacoudre 20 avril 12:51

                          @Mustik
                          bonjour et bonne fête.
                          les américains ont détrôné l’Europe colonisatrice et l’ont remplacé en toute chose dans leur lutte contre le communiste. certes ils ont perdu cette lutte militaire, mais ont remporté la lutte économique de toute part dans le monde l’on boit du coca et l’on va faire la fête dans des discothèques. par leur puissance militaire et économique ils ont imposé le dollars comme monnaie de référence à la place de l’or. compte tenu du développement mondial, si nous avions gardé l’or il serait inabordable, car sa production est limité alors que le dollars il n’y a qu’à l’imprimer et avoir confiance dans un bout de papier, parce que ce qui les émettent sont puissant. mais c’est encours d’évolution ; comme ils ont remplacé l’Europe, la chine remplacera les états unis. je ne développe pas car ce serait beaucoup trop long.
                          ils ont démontré que nous pouvons envisager une unification mondiale avec des références universelle, pour appuyer la monnaie sur une valeur réelle qui est l’énergie que dépense tout Humain pour produire, la référence de l’heure n’est plus suffisant, et elle ne donne pas la valeur d’une production, mais seulement combien de temps l’on passe à la réaliser. tandis qu’un travailleur qui dépense 10 calorie pour planter 10 clou, dans des conditions identique partout dans le monde il mettra la même énergie, ce qui donnera la même valeur partout à cette action.
                          cordialement ddacoudre overblog


                        • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 20 avril 15:43

                          @Mustik

                          Je pense qu’il serait sage de créer les cartes de Planning familial planétaire...

                          L’Armée a çà dans ses cartons, çà s’appelle « ticket de rationnement »

                        • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 20 avril 17:44

                          @ddacoudre

                          pour appuyer la monnaie sur une valeur réelle qui est l’énergie que dépense tout Humain

                          2000Cal/Jr, forfaitairement, de naissance à cercueil.
                          Ce n’est pas une Action qu’il faut valoriser, c’est l’Homme, et complètement.
                          Les calories se retrouvent dans les transformations de matière.

                        • Mustik 20 avril 18:11

                          @ddacoudre
                          N’évoquons pas l’or...
                          Il aurait suffit que les oligarchies européennes respectent les referenda des Nations pour que nous conservions nos monnaies. ( le gvt hollandais avait fait 2 referenda successifs pour inciter le peuple à voter « Pour » la Constitution Européenne...)
                          Jadis, par ajustement respectif chaque nation pouvait agir sur son économie et équilibrer son budget en fonction de sa balance commerciale.
                          Le Parlement de Versailles où Sarkoze avait la majorité, a préféré entériner l’arnaque de Lisbonne. Ce bouffi de Hollande même a apporté les voix superflues de son groupe.
                          Ils ont baisé démocratiquement le peuple jusqu’au trognon.
                          Sakoze mériterait plus que le bracelet électronique... une dalle de béton et plouf dans le Golfe du Lion.


                        • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 20 avril 15:40

                          Une réflexion sur l’ ECONOMIE et la SOCIETE


                          Bonjour

                          La Société est un fantasme. Il existe DES sociétés, savantes, d’agriculture, d’histoire, ..., anonymes, d’exploitation, d’économie, mêmes mixtes, et d’autres.

                          Bref, Economie et société sont donc multiples, et emmêlés.

                          Proposer simplement 2 mots les suppose être élevés en principe DISCRIMINANT pour étude, analyse, scinder, départir, d’objets ; comme haut|bas, ou bien|mal ; Une dyade n’est pas 2 mots à cerner, définir, contrarier, ou détailler.

                          Une analyse a besoin à minima de 3 mots : Sujet+objet+contexte, pour Liste(Sujet-relation-objet)

                          Quand on prend le mot Population. Où est-il ?, Dans les 2. On n’avance pas.

                          Qu’enfin, Appliquer une réflexion à 2-mots doit en donner 4 : 2+ FRIK + prÔfit.

                          .

                          Le FRIK est un élément de contexte dans 99,9999% des cas. Tant que non résolu, point d’issue. Il faut changer de Kode. Une Clé attend depuis 1933 dans les mains d’éKonomiK, l’autre en mains de Populi, si souhaits.


                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 22 avril 15:28

                            A L’Auteur.

                            Bon papier.

                            Fin décembre, au micro d’Europe 1dans l’émission « Médiapolis », Michel Rocard fut l’auteur de déclarations on ne peut plus intéressantes qui, malheureusement, ne furent pas l’objet de reprises dans les autres médias. Le propos de Michel Rocard est le suivant : la réforme de la Banque de France de 1973 a interdit que celle-ci prête à l’État à taux zéro.

                            L’État est donc allé emprunter avec intérêt sur les marchés privés. Si nous en étions restés au système précédant, qui permettait, répétons-le, à la Banque de France de prêter à l’État à taux zéro, notre dette serait de 16 ou 17 % du PIB, soit bénigne.Les deux journalistes chargés de l’interviewer ne réagirent pas, comme si Rocard avait dit là une banalité. Pourtant, il venait de leur dire que tous les fameux « sacrifices », prétendument inéluctables, auxquels le peuple français devait consentir, ou encore la rigueur imposée par le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), n’étaient pas une fatalité mais la résultante d’un choix de politique de dette.

                            Et d’ajouter que, contrairement à ce qui est véhiculé depuis des années dans les grands médias, la France n’avait pas vécu « au-dessus de ses moyens » mais qu’elle avait dû débourser, au titre d’un simple jeu d’écriture, alors qu’aucune nécessité économique ne l’exigeait, des centaines de milliards d’euros constants au profit des marchés financiers. Il leur disait encore que la crise des dettes souveraines était parfaitement artificielle et qu’il suffirait de revenir à la création monétaire publique pour qu’elle soit réglée sans heurt. Mais nos journalistes, disions-nous, ne bronchèrent pas.

                            Michel Rocard, en revanche, se moque un peu du monde quand il affirme que la loi de 1973 fut simplement adoptée pour « imiter les Allemands », comme si l’objet de cette loi était de limiter l’inflation. Non. Cette loi a simplement permis de créer un marché interbancaire des obligations d’État. Contrairement aux thèses libérales vieillottes, les marchés ne naissent jamais « spontanément ». Ils sont des créations politiques ad hoc, comme, par exemple, le marché des devises, résultant de la mise en place du système de change flottant.

                            On peut également déplorer que Michel Rocard ne nous ait pas dit pourquoi il ne tenta pas, du temps où il était Premier ministre, d’abroger cette loi « stupéfiante » selon ses propres dires et pourquoi le sujet est aujourd’hui encore tabou. Mais ne soyons pas trop dur avec Michel Rocard. Reconnaissons-lui d’avoir mis un terme à la conspiration de silence et de l’ignorance qui sévit depuis des décennies dans la classe politique française.

                            bvoltaire.fr

                            http://globalpresse.wordpress.com/2013/01/05/quand-michel-rocard-devoile-le-pot-aux-roses/

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