Le Blosne et Rennes : pourquoi tant de fusillades ?
Une fusillade a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 mars dernier dans le Quartier Prioritaire du Blosne au sud de Rennes, une autre, certainement liée à la première, a eu lieu le 14 mars sur l’autoroute A 84 au nord de la ville. Quels sont les enjeux locaux qui expliquent tant de violences ?
La fusillade du Blosne a durée environ une heure et ce serait plus d’une centaine de munitions dont on aurait retrouvé les douilles, notamment celles d’armes de guerre de type Kalashnikov. Celle-ci serait due à une guerre entre réseaux marseillais et parisien pour le trafic de drogue. La police n’a pu intervenir au départ car elle n’est pas équipée pour cela, ne possédant que des gilets pare-balle légers et des pistolets de type glock. Seul le RAID équipé d’arme de type fusil d’assaut a pu intervenir.
Mais pourquoi au Glosne et quelles conclusions en tirer ?
Rennes compte environ 250 000 habitants (dont 43 000 de moins de 15 ans), parmi ces derniers, 33 000 vivent dans les Quartiers Prioritaires (dont 8 000 de moins de 15 ans, soit environ 18,6% de ceux de l’agglomération). Le Quartier du Blosne, pour sa part, compte 11 550 habitants (dont 3060 de moins de 15 ans). C’est le plus grand des 5 Quartiers prioritaires de l’agglomération.
https://drive.google.com/drive/folders/1ljBGLNe9XCsA1UMUjISuJSbK_wgyrneo?usp=drive_link
Il est, de surcroît, classé niveau II sur les 4 niveaux des quartiers sensibles du ministère de l’intérieur (Villejean et Maurepas sont seulement de niveau III). Il s’agit donc d’un grand quartier avec une population jeune importante et où l’on rencontre une délinquance importante. Alors, que se passe-t-il dans ce cas ? La Mairie de Rennes qui fait preuve d’un grand laxisme comme celle de Nantes, laisse l’insécurité gagner l’ensemble de la ville.
Il est clair que quel que soit le réseau marseillais ou parisien qui prendra le contrôle du trafic de drogue que celui-ci au vu de l’évolution démographique des quartiers prioritaires et de l’augmentation progressive de la violence que la situation de Rennes ne peut que se dégrader jusqu’au jour où les rennais ne seront plus maîtres de la situation comme cela se passe déjà dans d’autres grandes villes de France.
Cette montée de la grande délinquance équipée d’arme de guerre est l’un des signaux évidents de notre perte de contrôle de notre territoire. La Police et la Gendarmerie, qui ne sont pas équipés pour faire face à cette situation, sont dans l’incapacité d’y faire face et nos dirigeants aussi bien locaux que nationaux laissent faire ce qui ne peut qu’amener à une fragmentation progressive de notre pays.
36 réactions à cet article
-
« La Mairie de Rennes qui fait preuve d’un grand laxisme comme celle de Nantes, ... »
Nantes ? Quel rapport avec les petits beurres ?
-
@S. Lampion
Ceci dit, je doute que les maires aient la capacité de lancer le GIGN à l’assaut. Donc il faut faire avec, c’est la France, le havre de paix et de démocratie. -
L’avenir... Va falloir vous y faire, après les semailles, la récolte...
-
Bonjour, Christophe
« La Mairie de Rennes qui fait preuve d’un grand laxisme comme celle de Nantes, laisse l’insécurité gagner l’ensemble de la ville »
Accusation fallacieuse !
La lutte contre les trafics de drogue est du ressort de la Police nationale et non des flics municipaux. C’est donc l’Etat de faire le nécessaire en terme de lutte contre ce fléau et les dangereuses dérives qu’il engendre !
-
@Fergus
C’est l’État aussi qui nous impose ces patrouilles de militaires armés de vraies armes mais des munitions d’opérette (je suppose) dans le centre ville ? -
@Fergus
La lutte contre les trafics de drogue est du ressort de la Police nationale et non des flics municipaux.
Certaines municipalités, qui ne sont pas en odeur de sainteté chez l’insoumis mais pas trop, donc certaines municipalités, prennent ce fléau à la mesure du risque :
À Perpignan, la police municipale harcèle les dealers
Rouen. La Police municipale de nuit débusque un trafic rue Lafayette
À Nice, la police municipale en première ligne face au trafic de drogue
Actions d’autant plus efficaces que cette stratégie de harcèlement est accompagnée d’une lutte plus profonde menée par la police nationale sur les réseaux
-
Bonjour, Aristide
Je n’ai pas dit que rien ne devait être fait, et des actions sont évidemment conduites à Nantes et à Rennes pour lutter contre ces trafics et les risques qu’ils font prendre aux populations concernées.
Mais lorsqu’on en arrive à des règlements de compte à l’arme automatique comme c’est le cas également à Avignon, Marseille ou Nîmes (pour ne citer que celles-là), il n’appartient plus aux polices de ces villes d’intervenir : elles ne sont pas formées ni équipées pour cela !!!
-
@Fergus
Si j’ai réagi à votre message, c’est essentiellement dans le but de mettre en évidence que les maires sont en première lignes et connaissent leur ville. Ils, et bien sûr leurs services, sont les plus à même d’aider à la lutte contre ce fléau et y participer à la hauteur de leurs moyens...
Vous avez écrit : « La lutte contre les trafics de drogue est du ressort de la Police nationale et non des flics municipaux. »
La lutte contre les trafics de drogue est un tout, du bas de la chaine, les dealers jusqu’à l’importation des produits. Plus, même si on inclut les politiques d’urbanisme, de soutien des populations, l’éducation et la prévention…, et sur ce sujet précis, le niveau municipal est le plus adapté.
Toutes, oui, toutes les forces de « police », ont leur rôle. De la police municipale, de la gendarmerie et des polices nationales locales pour taper en bas les circuits de distribution, des services spécialisés dans les réseaux de la police nationale, de la gendarmerie et des douanes jusqu’aux services fiscaux pour lutter contre le blanchiment…
Mais lorsqu’on en arrive à des règlements de compte à l’arme automatique comme c’est le cas également à Avignon, Marseille ou Nîmes (pour ne citer que celles-là), il n’appartient plus aux polices de ces villes d’intervenir : elles ne sont pas formées ni équipées pour cela !!!
Intervenir dans les épiphénomènes de violence entre bande rivale, entre mafias…, n’est évidemment pas du ressort des polices municipales, pas plus que les agents de la police nationale locale !!! Ni formés, ni armés pour riposter… Même les services comme les BAC sont dépassés.
-
-
@Aristide
C’est bien à Nice que l’on a si mauvaise vue que l’on ne voit pas, en dépit des moyens de repérage, passer un camion en zone interdire alors qu’il est en train de repérer et de répéter un attentat qui va faire une hécatombe un certain 14 juillet.
Vive le motodidacte (alias Bac -5) et son efficacité légendaire !
-
@Seth
Je ne suis pas niçois, et de plus je n’ai aucune compétence en termes de terrorisme.
Serait-ce que vous mettez en doute la version officielle ? Vous êtes trop fort !!! -
Rennes est la ville qui héberge sans protester le monstrueux centre de mitraillette à PV informatisé qui suce 1 milliard d’euros par an aux malheureux qui ont l’outrecuidance de se déplacer, en général ( eux ) pour aller bosser
l’épicentre de la prison à ciel ouvert qu’est devenu notre ex beau pays
Je n’ai donc aucune empathie pour cette ville, elle peut sombrer dans les trafics ; tant qu’elle collaborera ainsi je n’y mettrait pas les pieds
-
@jymb
’’Rennes est la ville qui héberge sans protester le monstrueux centre de mitraillette à PV informatisé qui suce 1 milliard d’euros par an ’
— >
J’ignorais. Vous auriez une source fiable à m’indiquer ? -
@Francis, agnotologue
CENTRE NATIONAL DE TRAITEMENTLe Centre National de Traitement des infractions routières (CNT) est installé à Rennes dans la zone Atalante-Champeaux (2 allée Ermengarde d’Anjou 35000 RENNES). Il gère le traitement automatisé des infractions routières et est placé sous la responsabilité du ministre de l’intérieur depuis le 20 mai 2009 (Arrêté du 20 mai 2009 modifiant l’arrêté du 13 octobre 2004 portant création du système de contrôle automatisé). Le bâtiment principal du CNT est dénommé SATELLIS III, il existe également un centre de secours dénommé SATELLIS I. -
@Francis, agnotologue
Dans les locaux du CNT se déroule toute la chaine de traitement automatisé des infractions routières que ce soit les infractions enrgistrées par les radars automatiques ou les infractions verbalisées via le PV électronique mais aussi les Forfait Post Stationnement (FPS). -
@Francis, agnotologue
https://lannuaire.service-public.fr/gouvernement/4b5e336d-feca-471b-86bd-8634e79e78b0
-
@jymb
Si je suis votre raisonnement, Paris abritant la plus grande assemblée de corrompus du pays, je n’y mettrais plus les pieds tant qu’ils n’auront pas été délogés à coup de pied dans le c..
Faudra pas compter sur moi ! -
Bonjour, jymb
« Rennes est la ville qui héberge... »
Oui, et alors ?
Ce ne sont ni la municipalité ni les habitants qui sont responsables du lieu où l’administration fiscale installe son centre de recouvrement des PV ! -
Oups ! vérification faite, je viens de m’apercevoir que le CNT dépend du ministère de l’Intérieur. Ce qui ne change rien au raisonnement : la ville de Rennes n’y est pour rien !
-
@Gasty
Je vais de moins en moins à Paris
Endroit devenu invivable, détruit par une municipalité radicalisée
Il reste les films des années 60 pour revoir des quartiers vivants, débordants d’activité, d’habitants ; des avenues vastes
Le contraste est saisissant
Bientôt Paris outragé mais Paris libéré ? -
@ jymb
Oui, effectivement, vous n’allez pas souvent à Paris.
Certes, il y a des lieux dégradés — c’est indéniable —, et pas seulement par la faute des Parisiens.
Mais il y a également de nombreux quartiers qui ne méritent pas l’opprobre dont la capitale fait l’objet. -
Voilà pourquoi il faut boycotter cette ville
-
@jymb
Je n’avais pas compris l’utilisation du mot ’’mitraillette’’.
’’Voilà pourquoi il faut boycotter cette ville’’
— >
Vous voudriez que les infractions routières soient amnistiées ? -
Bonjour, Francis, agnotologue
Excellente remarque !
Quand on commet une faute — de quelque nature que ce soit —, il est normal d’en payer le prix. -
@Fergus
Quand on commet une faute — de quelque nature que ce soit —, il est normal d’en payer le prix.
qui paye le prix du « normal » de quelque nature qui soit ? si ,tu n’a jamais appris de tes fautes sans être « puni » alors tu as été dressé et tu n’as jamais rien appris
-
Bonsoir, Xenozoid
Bien sûr que j’ai « appris de (mes) fautes sans être puni », comme la plupart d’entre nous.
Je dis seulement que lorsqu’on est puni pour une faute que l’on a commise, il n’y a pas lieu de se plaindre ! -
Bravo de s’incliner devant le racket du stationnement payant, des pseudos infractions fabriquées avec des sur-obligations de lenteur absurdes, une surveillance électronique millimétrique qui pervertie la technologie pour pourrir la vie de tous
Comprenez que pour certain la France ce n’est pas cet enfer et il faudra en sortir
Et si les rennais voulaient protester il le ferait
-
@ jymb
« si les rennais voulaient protester il le feraient »
Et pourquoi le feraient-ils particulièrement : le centre traite les infractions de tout le pays.
Qui plus est, comme partout ailleurs, les Rennais sont, pour la grande majorité d’entre eux, respectueux des dispositions de la circulation routière et du stationnement !
A noter concernant Rennes — ville où j’ai habité durant 5 ans dans un passé relativement récent — que les automobilistes y sont très attentifs aux piétons : dans 9 cas sur 10, ils s’arrêtent spontanément pour les laisser traverser, même s’ils en sont pas encore engagés sur le passage protégé ! Un civisme rare en France !
-
@Fergus
Le fait d’être dans une mobilité respectueuse ( que je revendique ) n’a aucun rapport avec les délires que l’on nous impose sans jamais, jamais avoir été consultés et ce quelque soit l’échelon géographique
Incidemment, vous allez sans doute être ravi du nouveau projet qui autoriserait les municipalités désargentées à installer des radars à leur profit.
Je suppose qu’ils ont bien retenu le calcul devenu commun : rajouter des sur-obligations de lenteur intenables jusqu’à rentabiliser l’investissement d’une boîte à flash ( si le curseur est bien abaissé, le retour sur investissement se fait en quelques mois, après, c’est le jackpot )
Après la confiscation de l’espace commun (par définition gratuit) pour le rendre payant, la variable d’ajustement des budgets municipaux va encore et toujours être le français en mobilité
Oui tout ceci est répugnant
Oui le jour ou un peu de bon sens reviendra aux commandes ceux qui ont collaboré à toute cette chaîne devront rendre des comptes. Déjà simplement récupérer l’argent promis ( à l’origine...) aux travaux routiers et en fait pompé en grande partie par le budget de l’état. Ecarter des marchés publics et dénoncer les sociétés qui ont mis leur « talents » au service du développement d’outils odieux de surveillance micrométrique. Condamner à l’indignité nationale ceux qui ont volontairement signé pour participer ( ou plus simplement les envoyer travailler sur le bord des routes à réellement améliorer la sécurité routière ! ) . Quand à Rennes c’est simple, zéro subventions pour une durée équivalente où ils ont hébergé sans protester cette machine infernale -
@jymb
Salaud de Rennais ! Et que dire des habitants de municipalités qui accueillent les centrales nucléaires ou le tracé des infrastructures d’autoroutes et de voies ferrés à grande vitesse et puis les éoliennes. Pas mieux pour les industries classés Seveso...Tous des salauds !
-
@Gasty
A ma connaissance, les rébellions sont classiques quand des habitants ne veulent pas d’une structure x ou y
Ici, pas de pollution ou de pro/anti équipement mais un des symboles du monde odieux que l’on nous impose, « vendu » au début comme un outil de sécurité destiné ponctuellement à quelques endroits dangereux ( qui allaient être sécurisés grâce au produit des amendes ) mais devenu un vertigineux couteau suisse aspire-pognonCertains ( peu) aiment à vivre dans une prison à ciel ouvert, être fliqués, oppressés, pressurés, bloqués, humiliés, infantilisés..c’est leur droit
La révolte des gilets jaunes a clairement montré ce que les français en fait ne supportent plus : les radars ont presque tous cramés ( et il n’y a pas eu plus de morts sur les routes, mais ça on s’en doutait fortement ! ) -
Pas besoin du port d’armes pour en avoir une, il y en a plein les citées, elles viennent des pays en guerre, bientôt on verra des canons Caesar garés sur les parkings de nos belles citées de non droit ....
-
Des fusillades , ce sont des actes passés désormais dans nos moeurs
A Villeurbanne commune pres de Lyon, il y a quelques balles qui sifflent
A nantua , une petite commune de l AIN n reglement de compte a la far west .
Ect ect
Douce France , pays de mon enfance !!!!
-
@Christophe Bugeau
Quartier « prioritaire » ?
C’est quoi un quartier « prioritaire » ?
C’est quoi la priorité dans ce genre de quartier ?
Je pose la question parce que j’ai appris le français à une époque où ce genre d’euphémisme politiquement correct n’existait pas.
-
Entre les fusillades et les refus d’obtempérer mon cœur balance, difficile de choisir entre une balle du marché noir ou une balle payée par mes impôts ....
-
Hé, quel rapport avec l’immigration ?
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON
