Le doge de Washington
Lancé par décret présidentiel no 14158 du 20 janvier 2025, le « Département de l’Efficacité Gouvernementale » ou « Department of Government Efficiency », plus connu sous l’acronyme DOGE, est un organisme public, sous la houlette de l’agence fédérale « United States Digital Service », crée en 2014 par Barack Obama, et doté de son propre budget, par décision du Congrès en 2021, sous la responsabilité directe du président Donald Trump, dont la charge est confiée au conseiller spécial du président, le milliardaire Elon Musk, et dont la dissolution est prévue pour le 4 juillet 2026, jour de l’indépendance. Wikipedia
La mission de cet organisme éphémère sera « la simplification de l'administration fédérale, notamment en supprimant des dépenses inutiles », ce qui concernera également des programmes fédéraux, jugés obsolètes, et des postes de fonctionnaires afférents.
La première victime de ce massacre à la tronçonneuse est l’agence américaine pour le développement international USDAID, un organisme, chargé de l’aide humanitaire et du développement économique dans le monde, fondé en 1961 par John F. Kennedy, sous la supervision directe et du Président, et du Département d’Etat, et du Conseil de Sécurité Nationale. On devine l’amalgame et les nombreux conflits d’’intérêt.
Ce qu’il y a de machiavélique dans cette stratégie de tromperie « trumpienne », c’est le fait qu’en apparence, elle s’attèle aux vrais disfonctionnements du système, alors qu’en réalité elle propose des solutions volontairement inappropriées, pour d’évidentes raisons, la politique politicienne, le but étant, et ayant toujours été, le démantèlement de l’Etat-providence.
L’avènement de ce que le journaliste et auteur américain Chris Hedges appelle l’état mafieux, « The Mafia State », représente, en quelque sorte, l’apothéose du projet néolibéral du président Ronald Reagan, dont la première partie, la dérégulation de l’économie et l’infiltration simultanée de l’état par le Cheval de Troie du « Partenariat Public Privé » ou « Public Private Partnership » PPP, peut désormais être considérée comme achevée. Elon Musk n’est que l’exécuteur testamentaire de la phase terminale, et, à en juger par ses premières interventions tonitruantes, il prend son rôle très à cœur.
En effet, le samedi 22 février le sémillant « twitteur » a fait parvenir, aux 2 millions de fonctionnaires fédéraux, un e-mail dans lequel il donne la consigne que « chaque collaborateur dresse une liste de ses accomplissements pendant la semaine écoulée », fixant un délai de réponse de 48 heures. Le fait de ne pas répondre serait pris comme un motif de licenciement. (1)
Afin d’être en mesure de sonder, à toutes fins utiles, le fin fond de sa pensée, il est indispensable de disséquer ses innombrables interventions sur son réseau social bien à lui, et autres podcasts, notamment sa dernière intervention sur le podcast de son acolyte, le libertaire Joe Rogan, acteur, humoriste stand-up et « podcasteur », qui, visiblement, savoure sa MAGA victoire, en se faisant photographier à volonté avec les nouveaux maîtres de la Maison Blanche.
Ainsi, on y apprend de la bouche du milliardaire, que la sécurité sociale serait « une pyramide de Ponzi » (2) et, il faut bien dire que ses explications confuses laissent franchement pantois. (3)
A la demande de Joe Rogan de préciser le fond de sa pensée, il répond « Les gens cotisent à un système de sécurité sociale et cet argent sort du système immédiatement, alors que l’obligation (du système ndlr) est d’assurer le paiement des rentes pendant toute la durée de la retraite. Si vous considérez les engagements de la sécurité sociale, ils dépassent largement les revenus fiscaux. Regardez la dette de l’état ! (37'000 milliards USD ndlr) » Fin de citation
Et, comme pour enfoncer le clou, il récidive sur son réseau social X, en appelant à l’aide, l’intelligence artificielle maison, « Grok », qui, dit entre parenthèse, paraît étonnamment impartial, pour l’avoir testé, mais qui, dès que l’on touche au statu quo, devient têtue comme une mule et redevient « consensuel », il doit bien y avoir du « Chomsky » dans la programmation des algorithmes. Et l’oracle « Grok » dit donc ceci :
« Basé sur les dernières prévisions, publiées au mois de mai 2024, les réserves de la sécurité sociale seront épuisées d’ici 2035. Cela concerne le fond d’assurance de vieillesse et des survivants OASI, ainsi que l’assurance invalidité DI, qui, après cette date, sans intervention du Congrès, sera en mesure de ne rembourser que 83 % des prestations, en se servant des revenus fiscaux courants. OASI, couvrant l’assurance vieillesse, sera à court d’argent en 2033 déjà, et sera en mesure de ne rembourser que 79 % des prestations. L’assurance invalidité DI, en revanche, restera solvable jusqu’en 2098. Ces prévisions se basent sur l’évolution démographique et économique. L’économie plus forte que prévue ces dernières années a permis de décaler la date d’épuisement de 2034 (prévu en 2023) à l’an 2035, mais ces prévisions peuvent varier, en fonction de divers variables, telles que des réformes législatives. Le Congrès pourrait compenser le manque à gagner en relevant les taux de cotisation ou en modifiant les priorités d’allocation » Fin de citation
Tout ceci est évidemment très intéressant et passionnant, mais complètement hors de propos, car, dans ce contexte, en l’occurrence, en ce qui concerne le volet fiscal en particulier, en laissant de côté pour l’instant la question des salaires, on relève tout de même quelques incongruités.
En l’espace de 15 ans, les sociétés Tesla, capitalisation boursière 1,1 billion USD, et SpaceX, 350 milliards USD, ont obtenu du gouvernement américain, plus précisément du Département de la Défense, des subventions à hauteur de 30 milliards USD, ce qui a permis à Elon Musk de majorer sa fortune personnelle, en partant de 2 milliards USD en 2012, à 400 milliards USD en 2024. Et ce n’est pas le « World Socialist Web Site » qui le dit, mais le magazine américain « Forbes ».
Ainsi, depuis 2012, les sociétés de l’homme à la tronçonneuse, qui a contribué à hauteur de 200 millions USD à la campagne présidentielle de Donald Trump, ont « développé une relation symbiotique avec des programmes fédéraux qu’on peut considérer de vampirique ». Et là ce n’est par « Grok » qui le dit, mais encore le magazine « Forbes ».
Programmes fédéraux
- Un contrat de 22 milliards USD du Département de la Défense et l’agence gouvernementale NASA pour la livraison de rampes de lancement de fusées SpaceX, satellites, ainsi que divers prestations Starlink. Après de nombreux échecs, SpaceX avait finalement réussi à propulser des satellites en orbite, grâce à un premier contrat de la NASA d’une valeur de 1,6 milliards USD, devenant par la même occasion quasiment son fournisseur attitré.
- Divers crédits et autres faveurs consentis à la firme Tesla de 11,7 milliards USD, dont la réalisation de ventes de 4 milliards USD, obtenus grâce à un avantage compétitif non mérité (régulations spéciales pour le marché américain, désavantageant des compétiteurs étrangers)
- Une garantie de prêt gouvernemental qui se nomme ATVM loan « Advanced Technology Vehicle Manufacturing » du Département de l’Energie de 465 millions USD, en faveur de Tesla, en 2009, permettant à la firme de surmonter ses difficultés financières. Tesla avait failli déposer le bilan en 2008, et de l’aider à construire sa première usine.
- 31 millions USD de subventions pour le réseau de chargement aux Etats-Unis
- Allégement fiscal de 7'500 USD pour tout consommateur, prêt à acquérir une voiture électrique de Tesla
Toutefois, on ne peut pas dire que la mission du libertaire sud-africain ait débuté sans fausse note, puisqu’il a commencé son mandat par se faire taper sur les doigts, sous la pression de l’opinion publique, il faut bien le dire, car le Département d’Etat a fini par annuler un projet d’acquisition de véhicules blindés de la marque Tesla d’une valeur de 400 millions USD, une livraison prévue pour le mois de septembre de cette année.
L’accès direct aux données hautement confidentielles du Trésor américain, chargé du paiement des prestations sociales, lui a été refusé. Pour l’instant.
Bien que le bras de fer ne soit qu’à ses balbutiements, Elon Musk ne se laisse pas décourager. En tout cas, il prétend avoir déjà procédé à des réductions de dépenses au niveau fédéral de 55 milliards USD et d’avoir supprimé 200'000 emplois, dont ceux de spécialistes de l’Office Fédéral de l’Aviation FAA chargés de la sécurité nucléaire et autres experts hautement spécialisés de la NIH « National Institutes of Health », ainsi que la suppression de subventions pour la recherche médicale, taillant également dans le budget de l’administration fiscale IRS, comme dans celui permettant l’entretien des parcs nationaux, celui du Département de l’Education etc. etc. (Source Forbes)
(Dans ce contexte je propose un intermède satirique de la Grande Bretagne des années 1990 sur la privatisation du contrôle aérien, Bird and Fortune 1996. Désormais, la réalité dépasse la fiction ndlr) (4)
On a donc une vague idée de la raison pour laquelle le déficit du budget de l’état américain s’approche de la marque de 2'000 milliards USD et que la sécurité sociale soit à court d’argent. C’est parce que « ses engagements dépassent largement les revenus fiscaux » Il ne croit pas si bien dire.
Sans vouloir l’offenser, un élément crucial dans son équation a dû lui avoir échappé, à monsieur-je-sais-tout. L’état, et à plus forte raison l’institution de la sécurité sociale, n’est rien d’autre qu’un mécanisme de redistribution des richesses produites.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-oiseau-est-libere-244770
- Pyramide de Ponzi, nomme après l’escroc italien Charles Ponzi, mort en 1949, est montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer et rembourser les investissements des clients par des fonds, procurés par les nouveaux entrants.
- US personnel office walks back email ultimatum from Musk to workers | Trump administration | The Guardian
- https://www.youtube.com/shorts/LsO2lf8qc8k?feature=share Joe Rogan / Elon Musk
- https://youtu.be/5OKo3hOp1SA Privatisation of Air Traffic Control
25 réactions à cet article
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l’agence américaine pour le développement international USDAID, un organisme, chargé de l’aide humanitaire et du développement économique dans le monde,
ça c’est sur le papier, en réalité, elle finançait bien d’autres choses beaucoup moins nobles...
Par ailleurs on aimerait un DOGE en France car il y a du boulot !
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@mac
En France le DOGE ça ferme les hôpitaux, ça n’entretient plus les infrastructures, ça n’assure plus la sécurité... car il faut bien des sous pour créer la superpuissance pro-Ukraine d’Ursula ! (Et aussi entretenir les clandos et les OQTF) -
@V_Parlier
Et pourtant, les dépenses de santé et de sécurité n’ont pas baissé en France depuis 50 ans...
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l’institution de la sécurité sociale, n’est rien d’autre qu’un mécanisme de redistribution des richesses produites.
Elle a aussi largement contribué à enrichir big pharma pendant le covid alors qu’on ne lui avait rien demandé...
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@mac
ni plus ni moins que les mutuelles privees -
Bref article largement à charge et parfaitement discutable...
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@Bruno Hubacher
Non c’est à vous de développer, vous sortez des poncifs sur l’USAID dont on sait maintenant qu’ils sont faux en partie, vous assenez votre propagande mais ne prouvez rien... -
@Bruno Hubacher
Les « progressistes » semblent de plus en plus les idiots utiles du grand capital et des oligarques mondialistes de Davos.
Maintenant, certains veulent la guerre au nom des « valeurs » à la manière des croisés, au final ce sont les plus faibles qui trinqueront ou mourront, et le 800 milliards iront pour une bonne part dans la poche des marchands de canons. Si c’est ça la gauche... -
@Bruno Hubacher
Je consacre un paragraphe 5 lignes de mon article, des faits et non des « poncifs », à USAID, paragraphe que je termine avec la phrase : « On devine l’amalgame et les nombreux conflits d’intérêts », ce qui je considère être une critique et non des louanges. Vous semblez avoir des idées bien arrêtées. Préconçues ? -
@Bruno Hubacher
Les idées préconçues sont plutôt de votre côté, vous attaquez de Doge au nom de quoi ?
Laissez à Trump et Musk du temps, je ne sais pas ce qu’ils feront et si ce sera positif, mais on a vu où nous ont amenés les Démocrates avec un Biden qui en est même arrivé à gracier son propre fils.. -
« On devine l’amalgame et les nombreux conflits d’intérêts »,
C’est un peu plus que des conflits d’intérêts et visiblement un bel outils de soft power, vous auriez dû y consacrer plus de 5 lignes... -
@mac
Si vous vous limitiez strictement au contenu de mon article, on serait plus avancé. Je n’y parle ni de Biden ni des Démocrates.
En ce qui concerne Elon Musk, je pense qu’il est parfaitement clair, où il veut en venir. Libre à vous de penser ce que vous voulez. -
@Bruno Hubacher
Je n’y parle ni de Biden ni des Démocrates,
Et bien moi j’en parle, si Musk est a ce poste, c’est visiblement pour faire le ménage dans ce qu"ils ont fait ou laisser faire, ne pas en parler est éluder la moitié du problème.
Si ce que veut faire Musk est parfaitement clair pour vous, ce qui est moins clair, c’est ce que veulent faire les mondialistes à la solde de Davos, dont les dirigeants européens actuels semblent majoritairement à la solde et auxquels les démocrates semblent également largement inféodés, et ça me semble bien pire que ce que veut faire Musk, même si je me trompe peut-être... -
@mac
La cour suprême débloque 2 milliard de l’USAID
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@pemile
La cour suprême débloque 2 milliard de l’USAID
Destinés à qui ? -
@mac
La grâce de son fis par Biden est un fait quasi-privé. Seule la symbolique du geste a une portée publique.
Les agissements de Trump et Musk combinés vont bien au-delà de ça... Ils promettent d’impacter la vie de nombreux êtres humains. Un impact qui promet de se propager au-delà des frontières américaines.
C’est au nom de ça que nous attaquons Doge !
Que pourrait donc faire le temps àl’affaire ? L’Histoire nous enseigne qu’une mauvaise idée ne se bonifie pas avec les années... et elle nous a trop souvent révélé qu’il aurait fallu agir bien avant la survenue d’un désastre, trop tard hélas. -
Bref, les gesticulations de trompe et de son rat musqué ne démontrent qu’une seule chose : leur profonde indifférence au bien commun, tant qu’ils ne peuvent le spolier davantage.
Peu leur importent la vérité, les concitoyens, la paix, la guerre, ..., ils sont dans une fuite en avant qui dévoile de plus en plus leur absence totale de morale, réduite à celle plutôt misérable du far west.
Répéter vouloir récupérer le Groenland d’une façon ou d’une autre, c’est tout de même inattendu de prétention aventureuse, et d’absence de tout sens moral.
La nouveauté est que les mensonges à répétition, qui étaient même brandis en faveur de ces menteurs, commencent à irriter tout le monde aux usa.
Le boycott des marchandises américaines (Canada, Mexique, Colombie....) est lancé, sans aucune organisation derrière, et la perte de confiance des clients envers tesla parait déjà massive et rapide.
Et la colère actuelle de leurs zélecteurs favoris, blancs bornés, les surprend beaucoup, ce qui démontre qu’ils sont mal équipés en neurones, et que les grandes gueules finissent toujours par se faire moucher : ce sont des gens qui sont touchés par les âneries du doge.
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@suispersonne
AH AH ! tous les poncifs des médias progressistes à la solde de Davos y sont, faites dont le bilan des bons démocrates... -
Laissons un peu de temps à Trump pour montrer où il veut aller. Ce ne pourra être pire que le gouvernement précédent avec toutes ses dérives wokistes et belliqueuses si ridicules et dangereuses. Elon Musk n’est peut-être pas l’homme qu’il faut à son poste, n’empêche que nous ferions bien de suivre l’exemple en France d’un processus de dégraissage du mammouth Etat, parasité par une infestation de politicards véreux qui ont prouvé maintes fois leur nullité au fil du temps. Et surtout qui nous coûtent une fortune, un gaspillage proche du détournement de fonds publics à grande échelle.
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@Com une outre
Laissons un peu de temps à Trump pour montrer où il veut aller
Mais ça, la gauche progressiste, idiote utile de l’oligarchie financière mondialiste n’en veut pas, elle parle de démocratie mais à condition que le peuple fasse le choix qu’elle veut, sinon ce n’est pas bien et il faut laisser les technocrates qui pensent bien, décider à sa place... -
@Com une outre
Ce que tu appelles le « degraissage du mammouth », c’est detruire la secu ??
Ou peut etre est ce plus proche du degraissage historique de claude allegre, qui a « degraisse » l’education nationale au point que plus personne ne veut devenir prof ??Parce que musk n’a jamais parle de reduire le revenu des « politicards vereux », et il ne le fait pas. Il n’a jamais parle des aides d’etat aux grosses entreprises qui finissent directement dans les poches des actionnaires, il en profite lui meme. Il n’a nullement parle de l’evasion fiscale. Il a parle de la secu, des petits fonctionnaires, et de l’USAID. Pour ce dernier, si on prend la partie propagande c’est pas plus mal, mais l’USAID aidait aussi un paquet de creves la faim a pas crever de faim.
Bref il est parfaitement en phase avec les neolibreraux et leur politique depuis 40 ans, il s’agit juste d’accelerer un peu le mouvement
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La masse d’idiots utiles formatée par les propagandistes de l’élite prédatrice au pouvoir est celle qui permet à cette élite de poursuivre et d’accroitre sa prédation sur cette masse d’idiots utiles et malheureusement sur tous ceux qui ne comprennent pas ce qu’il se trame.
Ainsi, vous pouvez bien leur démontrer par les faits que Musk ne lutte pas contre le gaspillage, car il devrait commencer par supprimer toutes les aides qu’il reçoit lui même et qui a été en grande partie le moteur de son développement économique. L’autre partie étant dû à sa capacité à manipuler ces mêmes idiots utiles en leur vendant ses produits comme exceptionnels, alors qu’il n’ont rien d’exceptionnel si ce n’est la faconde du bonhomme pour manipuler les idiots utiles. Et comme le dit Sylvain, il s’occuperait de l’évasion fiscale, des politiques véreux, de l’exonération d’impôt des plus riches, bref, tout ce dont il profite en intérêt particulier au détriment de l’intérêt général qu’il prétend défendre... Au nom de l’intérêt privé, donc de lui même. Mais un idiot utile ne peut pas le voir, car il cesserait d’être idiot !
Aucun capitaliste prédateur est mondialiste, c’est un interdit physique, le seuil limite étant l’impérialisme avec au moins deux empires se faisant face, car la lutte contre l’ennemi extérieur et donc la menace ou la guerre est le seul argument pour obtenir la soumission volontaire de la population végétarienne au sens économique, c’est à dire, ceux qui aspirent à vivre en paix avec leur voisin en vivant du fruit de leur propre travail sans aller voler ou être volé d’une partie de son travail par autrui.
Bref, l’élite prédatrice de Chine aux USA en passant par la Russie ou n’importe où ailleurs ne se s’affronte pas pour savoir s’il faut conserve le système capitaliste prédateur, mais comment s’en assurer. une partie soutiens l’impérialisme (Davos est leur centre de pensée stratégique) une autre soutiens le nationalisme (Poutine, Trump, Musk), mais tous savent pertinemment que seule la mondialisation est un interdit absolue, car elle repose sur la coopération devant la compétition où le culte du chef s’effondre, la prédation économique et sociale ne peut plus se justifier et devient un interdit de la société. Davos est donc le lieu où l’élite prédatrice s’assure que la mondialisation sociale et politique n’arrivera pas car ce serait couper la branche sur laquelle ils sont assis.
Tous les arguments contre la mondialisations sont fondés sur des contre réalités et vérités. J’ai écris un article pour en faire la démonstration, qui n’a pas trouvé de réfutation dans la section commentaire, si ce n’est de nier les arguments pour réciter son bréviaire.
Mais la réalité obéissant au principe de causalité et lui seul, soit on accepte de s’y plier volontairement, soit on sera forcé par les lois de la physique. C’est à dire que pour vivre en paix relative, cela passe obligatoirement par des lois communes et si on se dirige vers une crise planétaire, c’est précisément parce que la force d’application de la loi ou droit international est entre les mains des justiciables que sont les chefs mafieux qui servent les intérêts de la famille la « cosa nostra » que sont les élites prédatrices.
Mais pour un végétarien, l’ennemi n’est pas le végétarien du pâturage d’à coté, c’est le prédateur de son propre territoire.
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L’image en tête de ce papier est symptomatique de ce qui se passe en Amérique. Révélatrice, surtout, de la scandaleuse prise de pouvoir par l’Oligarque américain. Plus scandaleuse encore, l’abandon par Trump de l’Autorité public aux mains d’un mégalo-délirant.
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« Mais qui commande, ici ? », s’interroge-t-on sans cesse en observant l’image...
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Plus drôle peut-être, la remarque intentionnellement dégradante de l’entourage de Trump à Zelensky sur sa tenue vestimentaire en préambule du clash télévisé de Washington... Musk n’a pas affronté la même hostilité alors qu’il se tient aux cotés du Président américain en tee-shirt, dans le Bureau ovale et devant les caméras...
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@CATAPULTE
L’image a été choisie délibérément, vous vous en doutiez, j’imagine.
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