Le même monde en un peu pire ?

« Comme le disait Michel Houellebecq, le monde d’après »sera le même, en un peu pire« ... »nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde ; ce sera le même, en un peu pire...«  »

Je serais nettement moins optimiste que lui, l’urgence « sanitaire » ayant été l’occasion de la mise en place d’une tyrannie numérique (QR-code, applis Covid, ségrégation citoyenne, passeports vaccinaux, propagande lobotomisante, censure sur les réseaux sociaux des contenus contrevenant au dogme, dénigrement et harcèlement de toute autorité scientifique « dissidente », ...), elle devrait sans surprise être destinée à se perpétuer !

Quand un pouvoir s’est ingénié à mettre d’aussi beaux et intrusifs outils de contrôle des populations en place, il lui serait bien trop cruel d’y renoncer et, les raisons étant comme chacun-e sait faites pour s’en servir, sa capacité à produire celles qui lui conviennent ne souffre pas l’ombre du moindre doute.

Pour ce que j’en ai compris, certains réfléchissent déjà aux possibilités d’extension des applications numériques actuellement liées à un pass « sanitaire » ou « vaccinal » à la mise en place d’un pass « carbone » sur base de futurs quotas attribués à chaque citoyen.

Quant à l’actuelle pénurie énergétique, on peut l’attribuer aux aléas d’un libre marché fonctionnant à flux tendus et sans aucune anticipation ou planification étatique visant à encore garantir des stocks stratégiques suffisants.

A noter que l’€urocratie, dans ses fort louables efforts « démocratiques » pour sanctionner l’Ours russe, s’est soigneusement gardée de passer avec Gazprom les contrats à long terme lui assurant une stabilité des prix et la contraignant maintenant à importer ce gaz au prix du marché, sur-boosté par la demande asiatique.

Reste juste aux citoyens €uropéens à brûler quelques cierges à Sainte Rita (et pour la circonstance à Saint Vladimir) en priant tant pour que le North Stream II soit pleinement opérationnel avant que nous nous les gelions toutes et tous pour cause de rupture des stocks que pour que notre pouvoir d’achat nous permette d’en bénéficier !

Et en matière de transition énergétique en cours, la perspective est loin, à moyen terme cette fois, d’être plus réjouissante : alors même que se rapproche la perspective du bannissement des véhicules à moteur thermique de nos villes, puis de nos routes, les alternatives proposées sont tout sauf au point (autonomie des plus limitée, réseau d’alimentation électrique pour les rechargements, capacité de production électrique, prix prohibitif des véhicules, transports en commun, ...) et nous promettent quand elles seront d’application un ras-le-bol façon « Gilets Jaunes », mais à exposer au minimum à la puissance 10 ou supérieure, ...

En fait, l’impéritie des actuelles mesures de transition énergétique à marche forcée se veulent vertueuses mais relèvent d’une hypocrisie idéologique sans nom et ne sont destinées qu’à nous jeter de la poudre aux yeux, d’autant qu’elles ne disposent tout simplement pas des moyens de leurs prétentions et visent au final moins à réduire la pollution qu’à la déplacer !

Arrêter la production de véhicules à moteur thermique tout en laissant liberté de circulation au parc des véhicules « thermiques » existant jusqu’à obsolescence serait bien plus rationnel et moins énergivore pour organiser la transition, d’autant que revendus pour une bouchée de pain, ces derniers continueront de toute manière à rouler et polluer sous des cieux plus idéologiquement cléments.

N’en déplaise à Sainte Greta et ses adulateurs, une fois construite une machine, une mécanique ou un outil, la détruire ou la jeter pour la remplacer par une nouvelle tant qu’elle est encore fonctionnelle représente un gaspillage plus grand que la laisser tourner jusqu’à obsolescence, et la règle reste toute aussi valable pour une voiture ou un camion que pour un smartphone, ...

Allez ! Tant que Yannick Jadot juge l’€cologie compatible avec l’économie de marché, un dernier lien — tout frais — pour la bonne bouche (Je raffole des analyses de Frédéric Lordon) ! 

Bref ! En matière de bénédictions, l’an de « grâce » 2021 devrait très bientôt figurer en bonne place au Guiness book !

Bien à vous, en vous présentant mes cordiales salutations !