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Accueil du site > Tribune Libre > Le mythe du carnet de commande et de la relance keynésienne

Le mythe du carnet de commande et de la relance keynésienne

Le mythe de la relance keynésienne et d'une économie figée que l'Etat aurait la capacité de relancer (par des investissements massifs) sert de bréviaire à une partie de nos concitoyens (et des corps intermédiaires, syndicats comme politiques).

A entendre nombre de doctes économistes (qui à gauche n'ont souvent jamais travaillé dans ou pour une entreprise) pour faire redémarrer l'économie il suffirait d'appliquer une recette éprouvée dans le passé et toujours infaillible : augmenter les salaires et le pouvoir d'achat, ouvrir les vannes des dépenses (publiques) pour qu'enfin l'économie reparte dans notre pays (ou partout ailleurs).

Le développement ne serait qu'une question de robinet : la Gauche serait seule capable d'être généreuse en ouvrant les vannes alors que la Droite (forcément cupide et égoïste) tiendrait trop ferme la manne de l'argent public. 

Il est toujours instructif d'écouter les gens de Gauche parler d'économie. On retrouve souvent dans leur bouche les poncifs qui sont (encore) débités à l'éducation nationale concernant l'économie.

Le carnet de commande entre mythe et réalités

L'image du carnet de commande (à remplir) est très largement répandue à gauche. C'est une nostalgie des temps industriels quand le commercial (ou le VRP des années 60) déposait en fin de semaine dans son usine un carnet de commandes (bien rempli) que chaque service devait ensuite prendre en compte dans l'entreprise (depuis l''ouvrier jusqu'au patron).

La plupart des entreprises ne fonctionnent plus sur ce modèle du carnet de commande (ou du bon de commande comme Clémentine Autain en parle encore aujourd'hui, toute habituée qu'elle est aux commandes des administrations)

Le travail change radicalement dans les entreprises, les commandes (comme l'activité) ne sont plus des stocks mais des flux

Dans beaucoup d'entreprises le travail n'est souvent plus planifiable (pour les prochains mois ou années) c'est semaine après semaine, jour après jour, heure après heure parfois que l'entreprise ausculte ses divers indicateurs et résultats, analyse son activité, anticipe les changements (arrêter une gamme, livrer les produits les plus demandés, s'adapter aux demandes de la clientèle).

Dans le monde des affaires tout s'accélére et le carnet plein de commandes peut se transformer en peau de chagrin en quelques jours

Le problème désormais de la société française est à la fois la nécessité d'opérer dans un monde qui n'est plus en expansion (-30 % de demande d'énergie en quelques années dans les usines du fait de la désindustrialisation) que de s'adapter à la rapidité des changements

Les changements ultra rapide des consommateurs (une réputation peut être ruinée en quelques semaines, un nouveau service sur Internet écraser tous les autres en quelques jours..), les évolutions des monnaies (quand vous achetez des vêtements en Asie pour les revendre en France, 10 % d'évolution de l'Euro face au dollar peuvent vous rendre riche ou vous ruiner), les recompositions et restructurations incessantes des entreprises font que le paysage des affaires est tout sauf figé (dans un carnet de commandes).

Face à cette rapidité les politiques qui travaillent à la vitesse des ministères, de la vapeur ou des représentations nationales ne peuvent plus produire que des lois dépassées (avant même d'être publiées au journal officiel), des décisions en retard d'une guerre, des règlements qui entravent désormais l'activité réelle (en prétendant agir pour le bien commun).

Le monde va trop vite pour l'Etat, il lui faut cesser d'entraver les acteurs économiques (d'abord ne pas nuire comme Hypocrate le précisait en matière de médecine)

Le monde va vite, il n'a jamais pris autant de vitesse et face à cela le mythe de la relance par la consommation (ou par les investissements de l'Etat) n'est plus d'actualité.

La seule mission qui devrait être celle de l'Etat (en plus de ses missions régaliennes) devrait être celle d'accompagnateur et de facilitateur de ces mouvements browniens car face à la vague (mondiale) du progrès et du développement, aux milliards de nouveaux compétiteurs (la mondialisation fait chuter certaines classes moyennes mais sort de la misère des centaines de millions de très pauvres) il est vain et ridicule de résister (même pour des tribus gauloises),

Surfer plutôt que d'indigner

Chacun peut donc, comme un dauphin, surfer sur la vague du changement plutôt que se réfugier sous la vase (la culture des avantages acquis) ou se risquer dans le bassin sanglant des requins (tuer pour ne pas être tué).

Ce qui souhaiteraient mieux comprendre notre époque (en oubliant un peu les siècles et idéologies du passé) pourraient tirer profit de la lecture d'un livre canadien paru en 1994 : "la stratégie du dauphin" de Paul L. Kordis, Dudley Lynch.

 


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41 réactions à cet article    


  • Jo.Di Jo.Di 4 juin 2016 18:06

     
    Plus simple : Avec l"élection de la terreur des marchés ... bleu marine ....
     
    L’euro s’écroule ...
     
    La relance par dévaluation compétitive est faite !
     
    C’est la puissance du coté obscur de la Force !
     

    L’ethnocentriste (coté obscur de la force) Onfray, à lâche chiure migrante jeune homme pleurant la tétée de Merkel :
     
    « Résistez chez vous ! »
     

     


    • Habana Habana 6 juin 2016 13:03

      @Jo.Di
      Vous très rigolo !

      Euro mort depuis longtemps avec maladie contagieuse Herpès !
      Et Euro rien à foutre avec Marine. Car sortie Europe mafieuse de merde illico !
      Retrouver FRANC, souveraineté et culture !

    • nofutur 4 juin 2016 18:08

      Je crois que vous non plus n’avez mis les pieds dans une entreprise !
      Un seul exemple :
      Les équipementiers automobile, classé A cela se passerait à la petite semaine selon vous ?

      Allez un cachet et au lit !


      • Pere Plexe Pere Plexe 4 juin 2016 20:03

        @nofutur

        Meme le Medef, sacré nid de gauchiste, annonce : « les TPE-PME doivent être soutenues par des actions concrètes qui dynamisent leurs carnets de commandes et leur assurent de jouer sur un terrain régi par des règles équitables. C’est le sens de nos propositions sur la commande publique ».
        Thibault Lanxade, vice-président du Medef.

      • Alren Alren 5 juin 2016 16:08

        @nofutur

        Ce monsieur ne parle pas des PME et encore moins des PME qui emploient pourtant la majorité des salariés français.

        Pour elles, qu’elles soient sous-traitantes sous la coupe exclusive d’un donneur d’ordre (aïe !), qu’elles vendent des produits finis (par exemple pour le bâtiment), qu’elles fournissent des services (coiffeurs par exemples), ou soient des commerces, il n’y a pas de "mouvement brownien" spéculatif entre l’euro et le dollar (n’oublions pas que l’économie est anthropique et ne relève pas de la physique. La spéculation n’est pas « naturelle »). Il leur faut des clients qui paient pour régler les échéances et les salaires.

        Et pour qu’elles aient des clients, il faut que ceux-ci, une majorité de salariés, aient du travail et un revenu. Sinon, figurez-vous qu’ils se passent de coiffeur et ne remplacent pas leurs fenêtres usagées ; en passant, ils reportent aussi leurs achats d’automobiles. Évidemment pour les profiteurs du système, cela paraît sans doute presqu’indécent.


      • sls0 sls0 4 juin 2016 18:38

        Dans l’article l’auteur écrit que les économistes de gauche n’ont jamais été en entreprise. C’est très possible mais j’entends des économistes qui ont une entreprise, ça compte ?
        Qu’en est il des économistes qui prônent des idées qui plaisent à l’auteur ? Ils sont tous en entreprise ?
        Quant à l’auteur, dirigeant d’une agence de formation qui carbure aux subsides. OK, c’est une entreprise mais la chasse aux subsides a t’elle une relation avec l’économie ?

        Le droit individuel à la formation (DIF) pour une approche de l’économie, est-ce la meilleure filière ?

        Propagande sans finesse habituelle.


        • chantecler chantecler 4 juin 2016 18:55

          Et vos recettes à vous, les libérales , elles sont efficaces ?
          Depuis les années Reagan/Thatcher ellesces rectettes de « liberté » de dérégulation, de spéculation intensive , ont poussé « le monde libre » vers la Crise sans fin avec à la clé des millions de chômeurs , de pauvres , de gens qui gagnent des clopinettes , des guerres et un Etat tellement endetté qu’il est paralysé ...
          Ah, vous avez « gagné » !
          Ca, oui !
          Relisez la crise de 1929 de Galbraith et vous retrouverez les mêmes prolégomènes en 28, qu’aujourd’hui .
          Avec le TINA ,et le « y’ a rien d’autre à faire qu’attendre la reprise économique » ...
          Et la réouverture ou création d’ entreprises en remplacement de celles qui ont fermé et délocalisé .
          C’est certain : Dieu va se pencher sur l’humanité ...
          Comment peut on s’enferrer dans de telles erreurs , mentir ainsi aux gens , les pousser à tout accepter , les salaires roumains ,l’isolement , la déchéance , la violence de votre système , leur faire croire qu’il ne tient qu’à eux de se sortir individuellement d’affaire ,quitte à écraser les autres , de gagner des mille et des cents , de se « vendre » , pour rejoindre la petite minorité de gens qui ne savent plus quoi faire de leur pognon ?...
          Salauds !


          • tf1Groupie 5 juin 2016 00:03

            @chantecler

            « Relisez la crise de 1929 de Galbraith et vous retrouverez les mêmes prolégomènes en 28, qu’aujourd’hui . »

            Faut peut-être pas exagerer !
            Rien à voir avec 1929.

            On vit même largement mieux que dans les années 60.
            On vit beaucoup plus vieux et mieux nourris donc on a le temps d’être tristes, de s’inquiéter de l’avenir et de regretter le passé.

            Quand je vois la quasi-totalité des lycéens de ce pays équipés de téléphones portables et qui ne sont pas pressés d’aller bosser je me dis qu’il ne faut pas exagérer dans le misérabilisme.


          • Vipère Vipère 5 juin 2016 00:16

            @tf1Groupie

            Personne ne vous a dit que ce sont les parents qui paient les téléphones ?

            Que ce sont les parents qui logent et nourrissent leurs enfants ?

            Que sans des parents responsables, les enfants livrés à eux mêmes seraient sous les ponts à leurs majorité ?

            Quand bien même, ils travaillaient, ce n’est pas avec les salaires misérables qu’ils pourraient se payer un toit décent et la la Loi Travail n’arrangerait pas cet état de fait  !


          • Francis, agnotologue JL 4 juin 2016 19:46
            Rappelez moi svp, le nom de cet économiste libéral qui préconisait de jeter des billets de banque depuis des hélicos, pour relancer l’économie ?
            Rappelez moi combien de milliards sont distribués aux entreprises - on appelle ça du keynésianisme aussi, non ? - pour relancer l’économie ?

            Pire ! C’est pour résorber le chômage, qu’ils disent !
             
            De fait, la relance par la demande est interdite par le fait de la mondialisation : ‘ça profiterait aux entreprises étrangères’ !
             
            Le plus comique, c’est que lesdites entreprises étrangères, c’est eux ! Je me rappelle, il y a plus d’un demi siècle, les femmes de notre ville qui étaient employées dans une conserverie, se sont retrouvées un beau matin sans crier gare, devant porte fermée : le patron avait transporté l’usine là où le poisson et la main d’œuvre était moins chère ! Le reste a suivi : l’industrie de la pêche a périclité ; les chantiers navals aussi ; puis les commerçants.

            Salauds de pauvres !

            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juin 2016 20:01

              Quel beau chantre de la mondialisation.... !!
              Keynes, « C’est une nostalgie des temps industriels... » écrit-il. Mais il ne se pose aucune question sur le pourquoi de la désindustrialisation qui a ravagé des régions entières ?


              C’est notre belle Europe de la prospérité qui a imposé la fin du contrôle des capitaux. (articles 32 & 63 du TFUE) Tout doit circuler librement, dans l’ UE et dans le monde, les capitaux, les hommes, les marchandises, les services... TINA, TINA, TINA...

              Quand un pays refuse d’appliquer les bons conseils du FMI ou ceux des Traités européens, un pays ruiné sort de la crise ... , étonnant, non ? C’est ce qu’a fait l’ Islande, laisser les banques faire faillite, protéger les comptes bancaires des Islandais, remettre en place le contrôle des mouvements de capitaux, et dévaluer la couronne islandaise ----------------> résultat : 1,9% de chômage. Alors que la Grèce s’enfonce dans la pauvreté.

              L’auteur devrait aussi lire l’article de 3 économistes du FMI...
              " Les économistes déroulent en effet une série d’arguments solidement étayés, qui sont autant de critiques en règle des politiques de dérégulation menées partout dans le monde depuis quarante ans, sous l’égide…du FMI ! Mieux vaut tard que jamais.

              L’article égratigne en particulier deux piliers de la doctrine économique dominante : la libre circulation des capitaux, et la priorité donnée à la réduction des déficits.

              (...) L’idée brillante des néolibéraux était qu’en réduisant les déficits, les pays encourageaient le retour de la confiance - celle des consommateurs, des entrepreneurs, aussi bien que des investisseurs étrangers - et donc de la croissance.

              Chiffres à l’appui, les auteurs de l’étude démontrent qu’il n’en est rien : au contraire, le plus souvent, l’austérité - puisqu’il faut bien appeler les choses par leur nom - a enclenché un cercle vicieux de baisse de la demande, défiance des investisseurs, récession, et finalement augmentation de la charge de la dette… et donc de nécessité encore plus grande de réduire les déficits.

              La Grèce offre une illustration aussi caricaturale que dramatique des dégâts que peuvent occasionner le dogmatisme et l’idéologie, surtout lorsqu’ils sont parés des atours flatteurs de la science."

              Le vent tourne, faudrait peut-être sortir de l’idéologie et regarder la réalité.


              • chantecler chantecler 4 juin 2016 20:37

                @Fifi Brind_acier
                Ben oui , sauf que le FMI, l’ OMC , L’école de Chicago , les néocons , ça vient pas de l’Europe ...
                Comment en est on arrivé là ?
                Pourquoi a t’on suivi
                *les USA , et les délires libéraux , surtout après l’expérience de la crise de 29 , j’y reviens .... ?
                https://fr.wikipedia.org/wiki/Critiques_du_lib%C3%A9ralisme_%C3%A9conomique
                Entre parenthèse : pendant que Keynes essayait mille recettes pour sortir son pays de l’ornière , Ford finançait Hitler ...
                *L’Allemagne , la locomotive , traditionnellement industrialisée et fortement exportatrice et son mark fort ...
                La bourgeoisie allemande qui investit sa retraite par capitalisation (rentes) ...
                *L’effondrement accéléré de l’URSS et de ses satellites à l’ouest ...
                Plus de contre poids et pseudo démonstration de la faillite du rôle de l’état ...
                *La Pologne post Walesa ,avec ses dirigeants qui choisissent après avoir invité les chicago boy’s , l’ultralibéralisme : tout est à vendre , à brader ...
                Tout comme la Russie d’Eltsine ...et ses richesses vendues à des maffieux ...
                .....
                .....


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juin 2016 21:52

                @chantecler
                Comment on en est arrivé là ? Vous le découvrirez en lisant un petit livre qui s’appelle «  Les Evangélistes du Marché » de Keith Dixon, dont je recommande la lecture.

                "1/ Lutter contre les idées keynésiennes de gestion tripartite de l’économie (Etat, entreprises, syndicats) ; lutter contre toute prétention de l’Etat à intervenir dans l’organisation du marché économique.
                L’« interventionnisme » y est dénoncé comme la source des tous les maux que ce soit du chômage ou de l’inflation. L’Etat est, selon eux, par essence, « totalitaire ».

                2/ Défendre l’idée d’un marché économique libérale s’auto-régulant.

                C’est la réactualisation de la « main invisible » d’Adam Smith.« 


                Les Think tanks néo libéraux (de Gauche et de Droite) ont passé des années à noyauter tous les leaders d’opinion, les fameux »experts« que vous voyez à la télé, pour porter la bonne parole partout.
                Journalistes, économistes, universitaires, chefs d’entreprises, directeurs de journaux, toussa, toussa..., ont été invités à des conférences, tous frais payés.

                Comme n’importe quelle secte, ces idéologues du marché, sont arrivés à faire croire que la modernité, c’était eux !
                Qu’il fallait enrichir les riches, et que ça coulerait jusqu’en bas ... Rêve !
                Il fallait être »modernes« , comme dit Macron, qui traite les autres  »d’archaïques... "

                Par exemple, ils sont arrivés à faire croire qu’emprunter avec intérêts aux banques, c’était vachement mieux qu’emprunter à la Banque de France à taux 0%. C’était moderne !
                Ecoutez Michel Rocard expliquer cela.
                L’histoire nous dira s’ils sont idiots ou corrompus, ou les 2 à la fois ... !?

                 


              • foufouille foufouille 4 juin 2016 20:11

                L’image du carnet de commande (à remplir) est très largement répandue à gauche.
                - tu as raison, c’est mieux quand il est vide à droite.
                la mondialisation fait chuter certaines classes moyennes mais sort de la misère des centaines de millions de très pauvres
                - tu as raison mais personne ne l’a vu sauf un libertaryen.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juin 2016 20:18

                  C’est le Traité de Maastricht qui a interdit le contrôle des mouvements de capitaux.
                  Cf les mensonges pour nous faire voter OUI- Le Bêtisier de Maastricht.
                  * à noter qu’aucun des abrutis de Gauche et de Droite, qui nous avaient promis « une Europe de la prospérité, dans la mondialisation heureuse », ne s’est jamais excusé.....


                  Avant Maastricht, on ne parlait pas de délocalisations. Pour sortir des capitaux ou en faire entrer en France, il fallait l’accord du Ministre des Finances et du Directeur du Trésor. Ce n’était pas interdit, mais fortement régulé, afin de protéger les secteurs industriels stratégiques et le patrimoine français.

                  Mais les régulations, le capitalisme n’aime pas ça du tout, faut dé-ré-gu-ler ! Il veut la liberté du renard dans le poulailler. D’où les délocalisations en masse. Et aussi, l’achat par des fonds de pension, d’entreprises françaises, pour les dépecer ou les siphonner.

                  Avant Maastricht, Mittal n’aurait pas pu acheter et dépecer Arcelor. Ce que les syndicats, la Gauche, comme la Droite, se gardent bien d’expliquer.

                  Avant Maastricht, le Qatar n’aurait pas pu se payer le patrimoine français.

                  • jaja jaja 4 juin 2016 20:30

                    @Fifi Brind_acier

                    Maastricht traité contre lequel la LCR, l’ancêtre du NPA a fait campagne... Et Asselineau ? Où peut-on trouver la preuve qu’il a eu une expression publique contre ce Traité inique ?


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juin 2016 21:29

                    @jaja
                    Traité de Maastricht : 1992. Création de l’ UPR : 2007.
                    Vous avez gagné le yoyo en bois du Japon de la question idiote.


                    Qui, sinon l’ UPR, passe son temps à faire connaître les Traités toxiques ?
                    Et à faire connaître le dessous des cartes de la construction européenne ?

                    Vous ne citez jamais aucun article des Traités, et vous venez demander des comptes à l’ UPR ?
                    Vous êtes pathétique.


                  • jaja jaja 4 juin 2016 21:42

                    @Fifi Brind_acier

                    Je ne vous parle pas de l’UPR mais de son gourou qui était déjà un homme bien mûr en 1992... Qu’a t-il dit et fait contre Maastricht ? c’est ma question. je ne poserais pas cette question à Mélenchon par exemple car je sais qu’il a appelé à voter pour ce Traité inique... ce qui le disqualifie totalement à mes yeux... Les Che Guevara la soixantaine venue seuls les idiots peuvent y croire...

                    Quand aux articles des Traités je cite parfois l’article 50 pour dire que croire l’utiliser contre une bourgeoisie qui n’en veut absolument pas est une idiotie ou plutôt un enfumage sans nom smiley Il n’y a pas de sortie électorale possible de l’UE tant que la volonté majoritaire de l’oligarchie ne le veut pas !

                    La seule rupture avec le capitalisme et ses institutions protégeant la propriété privée des moyens de production et d’échange (lois nationales et Traités européens) se fera en force !

                    Je suis peut-être pathétique mais sachez que je ne demande aucun compte à l’UPR car je n’ai aucun espoir de la voir quitter les rivages de la droite dure pour ne pas dire extrême...


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juin 2016 22:09

                    @jaja
                    Mélenchon était en 1992, député et militant. Asselineau en 1992 était simple citoyen. Je ne vois pas à quel titre il aurait pris une position politique ?


                    Ce que je peux vous dire, c’est qu’il a travaillé à Bercy du temps où Sarkozy était Ministre des Finances en 2004.
                    Sarkozy lui a demandé un rapport sur l’avenir de l’UE et de l’ euro.
                    Asselineau a expliqué dans son rapport, qu’il n’y avait aucun avenir, et pourquoi.
                    Sarkozy l’a placardisé et a supprimé son service d’intelligence économique à Bercy.
                    C’est le sort commun à tous ceux qui dénoncent en haut lieu, les arnaques de l’ Union européenne.

                    Si vous pensez que l’oligarchie ne veut pas de l’article 50, que dire de la révolution que vous préconisez ? Vous pensez que l’oligarchie est d’accord ??

                    Si les Britanniques sortent de l’ UE, ce sera par les modalités de l’article 50, vu qu’il n’y a aucun autre moyen légal d’en sortir.

                  • Clofab Clofab 4 juin 2016 21:19

                    Cinq raisons d’inquiétude pour l’avenir de la France

                    La deuxième plus grande économie de l’Union européenne offre actuellement un spectacle affligeant : ses problèmes sont tellement graves qu’ils constituent un danger pour l’ensemble de ses partenaires, en premier lieu pour l’Allemagne.

                    La suite sur :

                    https://fr.sputniknews.com/france/201606041025587456-raisons-inquietude-avenir-france-allemagne/


                    • chantecler chantecler 4 juin 2016 21:42

                      @Clofab
                      Pff !
                      C’est de l’info ça ?
                      L’Allemagne : super ! endettée qu’ à 70 % de son PIB ...
                      Une paille !
                      Et les autres pays européens s’en tirent mieux ?
                      La France se porte mieux « grâce aux importations chinoises » ...
                      Sans blague !
                      Et la balance commerciale ils savent ce que c’est chez foutnik ?
                      Ou alors c’est chinois ?
                      Je le savions point !
                      Il est temps pour me remonter le moral que je réécoute le vénérable professeur Chang :
                      https://www.youtube.com/watch?v=UOadagqruHg


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juin 2016 22:21

                      @Clofab
                      Ils sont gonflés, les Allemands, de s’étonner de la faiblesse de l’industrie française...
                      Mais quels faux culs ! L’Allemagne a bénéficié de tous les avantages :

                      * une monnaie, l’euro, 30 ou 40% plus faible que le mark.
                      * une faible démographie, donc peu de jeunes à caser chaque année.
                      * une situation de monopole international sur les voitures haut de gamme, et les machines outils.
                      * et une main d’oeuvre à bas prix dans les anciens pays de l’ Est...


                      Pour la France, son industrie a été délocalisée, son agriculture est mourante, toujours à cause du dumping social, l’ Espagne et l’ Allemagne n’ont pas de SMIC agricole...Il reste le tourisme, à moins que notre politique étrangère ne cause quelques attentats sur les plages cet été ?

                    • CoolDude 4 juin 2016 23:18

                      @Fifi Brind_acier

                      Non, on (Les Français), est con...
                      Depuis que je bosse, on parle société de service sans rien comprendre.
                      En tant qu’industriel on va dire, j’ai toujours dis « qu’est ce que tu veux vendre sans produit !? ».

                      Mais je n’avais pas d’argent.

                      Je service est une plus valu pour certain.
                      Mais quand on a rien à vendre.

                      Bref zéro et c’est pas nouveau.
                      Ça date de l’école de 2000 !

                      On vend nos idées...

                      On a intérêt a en avoir en stock.
                      Et pas le produit de nos idées.


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juin 2016 07:18

                      @CoolDude
                      Vous pensez que la classe politique a expliqué aux Français le contenu des Traités européens et les conséquences qu’ils allaient avoir sur l’économie française ?
                      Un peuple sous informé et désinformé, n’est pas con, il est manipulé.


                      Le Traité de Maastricht a installé l’euro, l’union européenne, et l’ OTAN, qui apparaît pour la 1er fois dans un Traité européen.

                      Les seuls qui se soient opposés au Traité de Maastricht, ce sont les Communistes, qui ont toujours été opposés à la construction européenne, du moins jusqu’à Mitterrand.

                      Et Philippe Seguin, discours version vidéo - discours version papier

                    • berry 5 juin 2016 07:45

                      @Clofab
                      Le socialisme ruine l’économie française.
                       
                      L’industrie manufacturière italienne nous dépasse à présent de 19 %.
                      (256 milliards contre 216 milliards)
                       
                      La comparaison avec l’Allemagne est pire encore (600 milliards).
                      Le « couple franco-allemand » devient une vieille formule du passé, vide de sens.

                       
                       


                    • berry 5 juin 2016 07:56

                      C’est les montants de la valeur ajoutée.


                    • gerard5567 5 juin 2016 10:00

                      @Clofab
                      Une énorme bourde prive les experts de Die Welt de tout crédit si ce que Sputnik rapporte est exact : le code du travail français ne compte pas 4 000 pages. Cette affirmation est d’un ridicule achevé.

                      L’Allemagne, c’est une démographie en berne, c’est un déficit de 115 milliards d’investissements publics, ce sont une pauvreté et une précarité qui ont explosé, c’est une insécurité croissante (Je me suis fait agresser à deux reprises dans le sas d’une banque cet hiver, par des SDF), c’est le dumping social, notamment dans l’agriculture et les mini-jobs, c’est une fiscalité sur le revenu très lourde, c’est un financement des retraites plus menacé que le nôtre.

                      Et que dire de la qualité des produits allemands sans s’arrêter à Volkswagen , à la Deutsche Bank ou à Bayer ? La charcuterie allemande n’est plus ce qu’elle était. Elle est devenue sans saveur, fade. C’est tout un symbole.

                      En d’autres termes, Die Welt ferait mieux de s’occuper des « réformes structurelles » que l’Allemagne doit accomplir.

                      Die Welt devra comprendre que la mondialisation et le néolibéralisme ne sont pas des fatalités , y compris et surtout pour les Allemands, bien plus en pointe que nous contre le Tafta et sur les questions environnementales (cf les récentes occupations de mines à charbon).


                    • gerard5567 5 juin 2016 10:01

                      @Fifi Brind_acier Il semblerait que la Grande-Bretagne se mette à perdre elle aussi son industrie.


                    • gerard5567 5 juin 2016 10:17

                      @berry

                      Quels sont les niveaux de salaires dans chacune des ces trois industries ? Vous restez muet sur cette question.

                      Vous restez muet aussi sur l’incapacité du MEDEF à promouvoir et soutenir une politique des exportations au niveau des entreprises. C’est pourtant son rôle.

                      Le socialisme a vraiment bon dos. Mieux vaudrait parler de la faillite de nos élites économiques qui ne datent pas d’hier.

                      Je me demande s’il ne vaudrait pas mieux supprimer les aides à l’exportation aux entreprises qui sont plus élevées en France qu’en Italie. Elles rendent nos entreprises un tantinet fainéantes à l’exportation.


                    • escoe 5 juin 2016 12:08

                      @gerard5567 Il semblerait que la Grande-Bretagne se mette à perdre elle aussi son industrie.

                      Mais non, ça a a commencé, tout comme chez nous, au temps de Thatcher.


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juin 2016 19:23

                      @berry
                      Sinon, les autres pays européens ruinés et dirigés par la Droite, c’est mieux ?
                      Les réformes européennes s’appliquent à tous les pays, quelle que soit la couleur politique de leurs gouvernements. Les voici résumées dans un tableau pour les 28 pays. (Cliquer en haut à droite sur la loupe pour agrandir le tableau)


                    • chantecler chantecler 5 juin 2016 19:44

                      @gerard5567
                      Le RU a vendu ses entreprises au capital international au nom de la mondialisation et du libéralisme ...
                      Ses financiers se réjouissaient : « on s’en fiche d’avoir vendu Rolls, Jaguar, Austin etc etc puisque nos entreprises tournent encore .. »
                      Oui, mais !
                      Le RU a fait un boom spéculatif intense dans l’immobilier sous Thatcher :
                      super ! en 10 ans mon appartement a pris 8 fois de valeur !...
                      Oui, mais leurs enfants ne peuvent se loger à ce prix .
                      Oui mais plein d’English sont arrivés en France et avec leur pognon ont racheté des brouettées de maisons pas chères dans certains coins de notre pays : centre,Limousin Périgord et restent entre eux ...
                      Sacré modèle l’Angleterre ...


                    • CoolDude 4 juin 2016 23:04

                      « qui à gauche n’ont souvent jamais travaillé dans ou pour une entreprise »

                      Mais il rêve ce mec...
                      C’est peut être même le contraire...
                      Enfin, bref...

                      L« Anti-Keynésien » vient de parler.
                      Donc, garde le ton fric... ! Et crève s’en donc !

                      Le Keynésianisme s’est l’inverse.
                      Il le crée pour tout le monde... C’est la création monétaire, divine, on va dire !

                      (Vous savez le mensonge : altruiste et égoïste !
                      L’usage...
                      L’argent, c’est pareil !
                      Sa valeur est la !

                      D’ailleurs, on a le même usage de l’argent que pour l’amour, vous savez.)

                      La machine économique...
                      C’est une machine qui fonctionne au liquide !
                      Soyons rigoureux !!!
                      Pas de sentiment.

                      Idéal, elle est sans fuite...
                      Ce qui rentre, sort !

                      Mais elle est imparfaite...
                      Et elle fuit de partout.
                      Et des... Comme toi, elle demande des intérêts en plus. Une énergie en plus...

                      Mais pour moi, et pour bien comprendre l’économie, il ne faut la comprendre pas comme un liquide, mais comme un gaz, « thermodynamique », et c’est pire ! Et avec des fuites de partout...

                      L’argent qui rentre dans une banque vient d’un travail brûlant !!!
                      Ce qui en sort est froid...
                      Ect...
                      Sans travail.
                      Sans énergie.
                      Et pourtant elle vaut plus. !?
                      Pourtant...
                      Ça doit être une source froide/

                      On parle de liquide...
                      Il ne faut plus penser liquide...
                      Car tout ceci c’est du gaz...
                      Du VENT !

                      Donc, parlons Thermo... De travail !

                      On fait ce que l’on veut avec des concept dans sa/ta tête.
                      Et l’auteur rêve beaucoup trop.

                      Le Keynésianisme est une loi théorique parfaite, loin d’un mythe. C’est théorique...
                      Et en économie...
                      C’est des math, c’est pas de la physique...
                      C’est de la politique.
                      Ça se mort la queue.
                      ...
                      ..
                      .

                      Et au final, une banque possède 1, prête 10 et on en demande 20 !

                      Conclusion :
                      Sans intervention de l’état ; les banques seraient morte...
                      Et toi aussi au passage.
                      Un peu de respect.

                      Donc, bientôt Marx !?
                      J’ai hâte de t’entendre sur ce sujet.

                      Ceci n’est pas du vol... De travail. !?

                      Bref, tout est bon chez eux...
                      Même le mensonge, c’est ce qui me dérage le plus.
                      Et ça, c’est pas bon du tout.

                      A moins, qu’il soit fou.

                      PS :
                      J’adore la théologie, et a ce jeu la, on va tous les enfermer. Moi le premier.

                      Comme je dirais... En tant que Catholique, t’es vraiment mal... C’est de la logique de base en plus. Mais, on pardonne ! Mais tu es un menteur.


                      • escoe 5 juin 2016 00:12

                        Décidément ce Cozin est un clown....


                        • binnemaya 5 juin 2016 08:42

                          Que des affirmations religieuses genre la main invisible ce mec n’y connait rien a l’économie.
                          tenter de lui expliquer ne serait que perte de temps inutile.


                          • gerard5567 5 juin 2016 09:37

                            Ah bon ? Une entreprise peut fonctionner sans recevoir de commandes de clients ? Je vais aller raconter cela aux commerçants du centre ville de Bar-le-Duc. Il seront ravis d’entendre ces bonnes paroles.

                            Ceci étant dit, la mondialisation et le néolibéralisme ne sont pas des fatalités.


                            • alex75 5 juin 2016 09:45

                              Le style méprisant et doctrinaire dessert l’argumentation qui est déjà très faible en elle-même.


                              • zutalors 5 juin 2016 12:37

                                Pour être exact, cette théorie faisait plus référence à la demande, effective comme anticipée, que l’auteur de cet article continue d’estimer comme composante essentielle malgré des bouleversements d’ampleur dans sa nature, devenue plus fluctuante.
                                Elle demeure néanmoins très actuelle au niveau micro économique, qui intéresse bien plus les entrepreneurs car traitant de leur quotidien.


                                • politzer politzer 5 juin 2016 16:41

                                  Cet apôtre de l ultra libéralisme fait le malin du haut de la soi disant entreprise- livrée- au -mouvement « brownien » du monde- économique ; mais son apologie se dégonfle quand il fait l éloge ( vicelard le type)des soi disant « progrès »au bénéfice du tiers monde qui entre comme tout le monde en ....recession ! Lol Qu il vienne donc aux Philippines pour constater les brillants résultats obtenus par son système pourri : la moitié de la population au chômage sans secu sans indemnitès sans rien que la rue la prostitution de masse et des centaines de milliers d enfants abandonnés dans les rues voués à la déchéance et la mort . Et ce sale type défend ce.système ! A chier !


                                  • fanderachida (---.---.240.16) 6 juin 2016 13:34

                                    Les articles de cet ignare en économie adepte du fantasme néolibérale, sont consternants de simplisme et suintent une propagande grossière pour une idéologie d’un autre âge, qui au bout de 30 ans de règne chaotique a démontré son inanité et sa toxicité, en transformant nos sociétés en champs de ruines sociales, culturelles et écologiques.


                                    • fanderachida (---.---.240.16) 6 juin 2016 14:27

                                      Les articles de ce monsieur, dont le credo dans l’ultralibéralisme n’a d’égale que son ignorance en économie, ne sont qu’une propagande grossière pour une idéologie qui trouve sa pseudo modernité dans le 19 ieme siècle et qui après 30 ans de règne a mené nos société vers un naufrage économique, écologique et culturel .

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