Le rapport entre une fermeture d’usine et les clopes ?
Il n’y en a pas, me direz-vous… Et pourtant, j’en ai trouvé un de rapport : le rapport financier.
Je ne comprends pas quelque chose. On nous dit, on nous rabâche que si on ferme, on délocalise, on vire, on licencie, on optimise les ressources, on recentre l’activité, bref, si on fait des licenciements économiques c’est parce que ces entreprises ou ces filiales ne font pas assez de bénéfices. Elles en font mais en dessous de 15%, c’est trop peu donc sujet à fermeture, licenciement et délocalisation.
Mais alors, pourquoi British American Tobacco conserve son activité ?
Regardez en 2012, BAT a réalisé 313 623 300 € de chiffre d’affaires pour un résultat net de 1 406 800 € soit 0.44% de bénéfices (6.7 millions avant impôts) ! Avec 313 employés pour ça ? Même à Florange ou chez les Contis, on fait mieux !
Y-aurait-il anguille sous roche ? Serait-il possible que, à l’instar de Amazon, ces gens-là osent flouer notre fisc national ?
Et avec ça, ils ont les moyens de payer des déjeuners à 4134 € (selon eux soit avec les frais, 104€/invité, en dessous des 150€ qui obligent nos chers parlementaires à déclarer) ?
BAT a déclaré un bénéfice avant impôts de 5.6 milliards de livres en 2012 (consolidé au niveau mondial). La France représente donc avec ses 6.7 millions d’€ avant impôts la bagatelle d’environ 0.14% de ses bénéfices. C’est quoi ces normes de rentabilité ?
Je pose juste les questions, mais bon, moi si j’ai une boîte qui me rapporte 44 cents quand j’investis 100 €, je préfère acheter un ticket de Tacotac, c’est plus rentable sur le long terme !
Sources :
1 - http://www.societe.com/bilan/british-american-tobacco-france/303765630201212311.html
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