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Accueil du site > Tribune Libre > Le Sénat, de gauche, va-t-il adopter, mardi 28 février un Mécanisme (...)

Le Sénat, de gauche, va-t-il adopter, mardi 28 février un Mécanisme Européen de Stabilité portant atteinte à la démocratie ?

Mardi les Sénateurs vont se prononcer sur le MES. Il semblerait que les sénateurs PS aient prévu de s'abstenir, comme les députés PS l'ont fait la semaine dernière. La question que l'on est en droit de se poser, c'est pourquoi ce non-choix, pour un texte de cette importance qui engage notre pays dans un fédéralisme économique assez particulier. Et ce, alors que l'abstention peut cette fois faire définitivement adopter ce texte soutenu par la droite, dans un Sénat majoritairement à gauche.

Mais... vous savez enfin ce que contient le MES ?

Pour résumer, il s'agit d'un traité de stabilité négocié sans transparence au niveau européen depuis des mois. Le Traité est en deux parties, MES et Traité Européen de Stabilité. Le premier gère les mouvements des fonds destinés à aider les pays en difficulté (à payer leurs créanciers, surtout...) et a déjà été adopté en première lecture au Parlement : c'est lui qui passe mardi devant le Sénat majoritairement de gauche, dans une procédure accélérée. Lire ici.

Le deuxième déterminera, entre autre, la façon dont la Commission et le Conseil Européen vont contrôler les politiques budgétaires des États aidés, dès que leur déficit dépasse 0,5 %. Un État ne pouvant bénéficier de l'aide du MES que s'il a adhéré au Traité. Ce Traité tendra à orienter la politique budgétaire des États vers une politique commune, une sorte de gouvernance budgétaire fédérale, non élue, un "gouvernement économique européen"... Lire ici.

Vous suivez toujours ? Bref, et je fais encore plus court, c'est en quelque sorte un piège à démocratie, inscrivant dans la loi la façon dont bientôt probablement aucun État européen, hormis l'Allemagne, ne va pouvoir gérer son budget sans passer par les fourches caudines d'une réunion de personnes non élues, dont les liens avec la finance internationale ne seront ni connus, ni même interrogeables (les membres du MES seront protégés de toute enquête administrative ou pénale : elle est pas belle, la vie ?). Tout cela alors que les États s'interdisent de se prêter simplement de l'argent entre eux, ce qui serait quand même plus simple...

Or, si la France, par exemple, est sommée de donner en sept jours plusieurs milliards, qu'adviendra-t-il alors de son déficit ? Lever des fonds, c'est bien, mais n'est-ce pas incompatible avec la règle d'or qui fait partie du même Traité ? Le MES et le Traité, censés sauver les États de la faillite, ne constituent-ils pas, plutôt un système destiné à augmenter les déficits des pays aidants (et la dette des pays aidés) ce qui augmentera encore l'emprise de la Commission et du Conseil des Gouverneurs sur les Parlements nationaux, et l'emprise de la Finance grâce à leurs agences de notation qui sont toujours dans le coup ? Bref, un moyen, au nom d'une prétendue solidarité, de mutualiser les dettes, non seulement au niveau des peuples qui n'en peuvent plus, mais aussi au niveau des États, l'appauvrissement généralisé à venir nous livrant tous rapidement aux rachats rapides de nos biens publics par des banquiers magnanimes et des fonds de pension intéressés qui s'engraissent déjà de l'argent de la dette... Précisons qu'il n'y aura pas de transparence sur les décisions du MES, constitué des ministres des finances des pays signataires, les "gouverneurs", et qu'il n'y a pas de limite supérieure aux demandes de fonds puisque le capital de 700 milliards d'Euros peut être modifié par décision du Conseil des Gouverneurs.

 

Allons, Messieurs et Mesdames les Sénateurs du PS, et tous les Sénateurs qui croient encore que la Démocratie est la moins mauvaise des solutions, réveillez-vous et empêchez cette forfaiture. Je vous rappelle que la gauche est majoritaire au Sénat, au cas où cela vous aurez échappé, et que vous pouvez toujours voter « non » : cela bloquera ce texte.

Si, d'aventure, la gauche revenait au pouvoir, vous auriez alors les coudées franches pour voter ce que vous voulez. Et, en particulier, pour soumettre ces questions à référendum, ce qui serait bien le moins, étant donné l'importance des modifications qu'elles induisent dans notre fonctionnement jusque-là démocratique.

Quoi ? On me dit dans l'oreillette que l'on ne peut pas s'opposer au MES ?

Comme on ne pouvait pas s'opposer au TCE ?

Vous êtes pour la marche en avant d'une Europe néo-libérale qui détruit les services publics, diminue au maximum le coût du travail, quitte à appauvrir même les travailleurs, qui a pour seule ligne d'horizon le maintien d'un Euro fort et les bonus des banques ? Qui pense que l'Europe, c'est l'Allemagne, devant, la France, derrière, et tous les autres, dessous ?

Vous avez accepté le Traité de Lisbonne ? Contre l'avis des citoyens ?

Vous allez voter le MES ?

 

Alors expliquez-moi en quoi vous êtes socialiste, cela sera sûrement intéressant...

Mais il va falloir argumenter, car nous sommes nombreux à avoir plus que des doutes, et à avoir l'intention de vous le montrer bientôt. Aux Présidentielles, et aux Législatives.

 

Voici quelques liens pour résumer l'affaire :

http://www.theorie-du-tout.fr/2011/10/billet-les-mecanisme-europeen-de.html

http://www.manifestepourundebatsurlelibreechange.eu/traduction-du-traite-sur-le-nouveau-pacte-de-stabilite-de-lue-et-les-points-essentiels-traduction-du-traite-sur-le-nouveau-pacte-de-stabilite-de-lue-et-les-points-essentiels/

http://www.dailymotion.com/video/xoxg6v_nicolas-doze-le-mes-est-un-piege-diabolique-21-02-2012-bfm-business_news?start=293#from=embed

Le chapitre 6 de Circus politicus, de C Deloire et C Dubois, narrant une réunion du Conseil européen des 24 et 25 mars 2011.

Entre autres...

 

Billet paru aussi sur Mediapart


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46 réactions à cet article    


  • Daniel D. Daniel D. 27 février 2012 14:24

    Si le PS s’abstient, il prouveras de manière définitive qu’il n’as plus pour intérêt le peuple dans son ensemble, mais uniquement la préservation du système quoi qu’il en coute au peuple. Comprendre le MES et ses implications sont leur travail, ils ne sont pas là uniquement pour voter pour ou contre en suivant les consignes de leurs « chefs de bord ». Être député ou sénateur implique des responsabilités

    Seul le FN, le FDG et les verts semblent aptes a comprendre les textes et les implications de ce qu’ils votent. Meme les médias corrompus n’informent plus les citoyens, aucune information sur les votes au « journal télévisé » (il est vrai que ce ne sont plus les informations nationales et internationales mais un simple journal a la télé comme son nouveau nom l’exprime si bien)

    Pour les élections au premier tour, ne vous abstenez pas, ne votez pas pour les traitres UMPS et exprimez votre choix et vos désirs pour que ce pays retrouve enfin une vrai souveraineté populaire. Le peuple doit reprendre la main, ou nous finiront esclaves de la dette.

    La Grèce c’est la France de demain si ce traité est validé. Nous n’oublierons pas et nous ne pardonnerons pas les trahisons de nos « élus ».

    Daniel D.


    • LilianeBaie 27 février 2012 14:53

      Oui, Daniel D, nous n’oublierons pas. Et nous aurons l’occasion de nous en rappeler bientôt.

      Après la ratification du Traité de Lisbonne malgré le non des citoyens au TCE, cela va commencer à faire beaucoup. Trop pour n’être que de simples erreurs...


      • Pierre LELAÏQUE 27 février 2012 19:51

        Tout à fait d’accord : si le PS NE S’OPPOSE PAS, c’est bien qu’il a envoyé promener sa raison d’être et ce sera une trahison de plus...


      • LilianeBaie 27 février 2012 15:02

        Je mets en lien la vidéo où Emmanuel Todd s’exprime clairement sur la réalité d’un complot des élites visant à subvertir la démocratie, parce que cela me semble important :
        http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/emmanuel-todd-il-existe-un-complot-33993

        (C’est la vidéo en une de ce jour).


        • BOBW BOBW 27 février 2012 15:04

          Espérons vivement, pour la Liberté que la majorité des citoyens français enterrent littéralement le MES au mois de MAI, avant et aprés smiley


          • Scual 27 février 2012 15:07

            Ce n’est pas un non-choix. En s’abstenant il laissent passer volontairement ce texte, donc ils l’approuvent.

            Ils sont favorables, pas indécis ni même indifférents : favorables !

            Qui ne dit mot consent.


            • Scual 27 février 2012 15:10

              J’ai oublié de rajouter que le Sénat n’est pas « de gauche ». Le PS y est le plus important parti et c’est tout.

              Il y a de moins en moins de gens qui pensent encore que le PS est de gauche... et cette histoire leur donne encore un peu plus raison.


            • bigglop bigglop 27 février 2012 18:30

              Bonsoir à tous,
              Pour info, je vous copie les réponses de députés et sénateurs reçues en réponse à mes courriels sur le MES

              Chère Madame, Cher Monsieur,

               

              J’ai bien reçu votre courriel, par lequel vous exprimez votre indignation face au projet de loi autorisant la ratification du traité instituant le Mécanisme Européen de Stabilité (M.E.S.), qui viendra en discussion à l’Assemblée Nationale, le 21 février prochain.

              Déjà pieds et poings liés par le Traité de Lisbonne (qui contenait en germe le M.E.S.) les Etats européens seraient ainsi complètement vassalisés sur les plans économique et monétaire et, surtout, sanctionnés comme des délinquants en cas de non respect des règles.

              C’est exactement ce que souhaiterait Angela MERKEL et, une fois de plus, notre gouvernement s’est couché devant les exigences allemandes.

              Quant à la forme, je vous rejoins pour considérer qu’il est inadmissible de laisser aux seuls Parlementaires la décision de cette soumission. Nous savons en effet que, sur ce plan, l’UMP et le PS sont prisonniers du même dogme et qu’au mieux les socialistes s’abstiendront, ce qui n’est guère plus brillant.

              Seul le peuple serait légitime à se prononcer par référendum sur cet abandon de souveraineté, mais nul doute qu’échaudé par l’exemple de la Grèce, il ferait barrage à cette nouvelle manœuvre orchestrée par les marchés financiers.

              Pour ma part, ayant milité contre le projet de constitution européenne (rejeté par le peuple français le 29 mai 2005 et réintégré sournoisement par la voie parlementaire), et convaincu que les institutions européennes sont devenues une machine infernale qui fonctionne contre les peuples, soyez assuré que je ne risque pas d’apporter ma voix à la ratification du MES. C’est tout le sens de ma candidature présidentielle.

              Veuillez agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués. 

              Nicolas DUPONT-AIGNAN


              Bonjour,

              Suite à votre interpellation, vous trouverez ci-dessous l’argumentaire des parlementaires écologistes sur leurs votes concernant les deux projet de loi votés hier à l’Assemblée nationale.

              Vous en souhaitant bonne réception.

              Cordialement,

              Charlotte Pauron
              Assistante parlementaire de
              Noël Mamère, député de Gironde
              Instauration du MES
              Argumentaire de la position écologiste


              Les écologistes voteront contre le traité sur le mécanisme européen de stabilité (MES) et ne prendront pas part au vote de l’amendement à l’article 136 du traité sur le fonctionnement de l’UE.


              Écrit par Richard Yung  (sénateur) Vendredi, 24 Février 2012

              Deux textes importants concernant l’Europe économique et financière viennent devant le Parlement : le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Europe (TSCG) et le traité créant le Mécanisme européen de stabilité (MES). Le vote sur ces deux textes crée des difficultés au PS et nous en avons longuement discuté en groupe au Sénat avant d’arrêter notre position.

              Le TSCG instaure des règles contraignantes pour l’élaboration des budgets nationaux, modifie le pacte de stabilité et surtout institue une « règle d’or » c’est-à-dire l’idée selon laquelle un déficit budgétaire structurel, corrigé des variations de la conjoncture, ne pourrait être supérieur à 0,5% du PIB. Nous ne voulons pas voter cette dernière proposition qui impose un carcan inutile et inefficace à la politique budgétaire. De plus, François Hollande a clairement indiqué sa volonté de renégocier ce Traité (non encore ratifié) pour y inclure un volet relatif à la croissance économique.

              Le second texte crée un mécanisme européen de stabilisation, c’est-à-dire un fonds doté par les États qui permette d’aider les pays qui sont en situation financière difficile. Il sera, du moins au début, doté de 500 milliards d’euros. À titre personnel, j’aurais voté la création de ce fonds qui est un pas important vers la solidarité de nos États et vers l’intégration puisqu’il impliquera un contrôle -légitime- sur l’utilisation des sommes qui seront prêtées. Il permettra de faire cesser les spéculations récurrentes contre les dettes souveraines, voire contre l’euro. Plusieurs contrevérités ont été proférées, dont il faut faire raison : il ne s’applique pas à la Grèce qui relève d’autres mécanismes (le MES n’entrera en vigueur qu’en juillet 2012) ; il n’y a pas de lien juridique entre le TSCG et le MES, à l’exception d’un considérant dans ce dernier mais qui n’a pas de valeur concrète ; il n’y a pas de conditionnalité entre les deux, même si la majorité européenne de droite le souhaite.

              Alors pourquoi s’abstenir, position peu glorieuse et peu compréhensible ? Parce que la gauche du parti s’est déchaînée sur cette question, essayant de refaire le scénario du traité constitutionnel. Il était clair qu’il n’y avait pas – à mon grand regret – au sein du groupe PS à l’Assemblée nationale, une majorité sûre pour le voter et que les défections auraient été nombreuses (une vingtaine finalement lors du vote). La situation est différente au Sénat, où une majorité favorable aurait été trouvée. Mais il nous a semblé au Sénat que la division entre les deux groupes socialistes desservirait François Hollande et offrirait un argument d’attaque à Nicolas Sarkozy. Voilà les raisons de notre choix, qui est partagé par le groupe des Verts.

              Bonjour,
              Pour faire suite à votre courriel, Monsieur le Scouarnec, Sénateur du Morbihan vous informe que lui avec ses collègues parlementaires du groupe CRC, saisissent instament le Conseil Constitutionnel sur la conformité du traité instituant le Mécanisme Européen de Solidarité avec la Constitution de la France, comme le permet l’article 54 de la Constitution, et votera mardi 28 février contre ce traité.

              Vous trouverez ci-jointe la position du groupe CRC publiée dès le 22 février 2012.
              Vous en souhaitant bonne réception.
              Bien cordialement.

              Pour Michel Le Scouarnec
              Sénateur du Morbihan

              Cécile Poulélaouen
              Attachée parlementaire 
              Ce traité doit être soumis d’urgence au Conseil constitutionnel

              Mécanisme européen de solidarité

              Par le groupe CRC / 22 février 2012

              Les parlementaires Front de gauche, Parti communiste et Parti de gauche, sénateurs et députés, s’adressent à leurs collègues de la gauche pour saisir le Conseil Constitutionnel de la conformité du traité instituant le mécanisme européen de solidarité avec la Constitution de la France, comme le permet l’article 54 de la Constitution.

              Alors que pour les traités de Maastricht, Amsterdam, pour le Traité Constitutionnel Européen et le Traité de Lisbonne, une telle saisine en amont avait été décidée, le Président de la République et le gouvernement n’ont pas jugé bon de le faire sur ce traité « MES » qui anticipe l’abandon de souveraineté budgétaire imposée par le traité de stabilité, de coordination de gouvernance qui, lui, doit être signé le 1er mars.

              Cette confusion, voulue bien entendu, ne peut masquer la réalité : pour bénéficier du mécanisme européen de stabilité mis en place par le traité soumis actuellement à la ratification du Parlement, les Etats devront se mettre sous la tutelle budgétaire de Bruxelles.

              La Constitution de la France, l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui en est le préambule, établit la souveraineté du peuple et de ses représentants en matière de politique budgétaire. La contradiction est donc manifeste.

              La mise en œuvre de ces traités déjà soumis à ratification ou à venir, doit donc entraîner une révision de la Constitution.

              Les parlementaires du Front de gauche proposent donc de demander au Conseil Constitutionnel de statuer dans l’urgence sur ce point.

              Pour Michel Le Scouarnec
              Sénateur du Morbihan



            • LilianeBaie 27 février 2012 19:37

              Oui, Scual, je suis d’accord avec vous : une abstention est un choix, c’est celui de laisser son vote à son adversaire. Puisque la voix de celui-ci ne sera pas neutralisée par le bulletin non mis dans l’urne.
              C’est pourquoi l’abstention du PS au Sénat, et celle éventuelle des écologistes, revient à rendre l’UMP, qui est minoritaire, majoritaire.
              Comment il disait ? Une abstention de réorientation ?
              Vers la droite ?


            • tchoo 27 février 2012 22:36

              C’est exactement cela.
              Une majorité qui dans une assemblée s’abstient, laisse libre choix à tous les autres.
              Si cela est avéré, le PS gardera cette tâche à jamais.
              Il est d’ailleurs déjà mort !


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 27 février 2012 16:35

              Bonjour,

              les médias populaires n’ont commencé à parler du MES qu’au lendemain du vote parlementaire. Ils ont annoncé que bien des députés ne savaient pas ce qu’ils avaient signés...La conscience avance donc, on va savoir bientôt si l’ump et la gauche, l’umps se valent. Pour changer de régime, votons pour les petits candidats perdants.


              • Soi Même 27 février 2012 17:55

                Je n’es aucun espoir dans les sénateurs, de grand bourgeois aristocrate en vertus de quoi ils vont changer les choses du moment que leurs privilèges sont préserver !


                • lambda 27 février 2012 18:01


                  pour info : le Bundestag ne votera pas le MES - nous verrons demain ce que fera le Sénat

                  http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/02/27/97002-20120227FILWWW00391-mes-pas-de-vote-aujourd-hui-du-bundestag.php


                  • leypanou 27 février 2012 18:13

                    « c’est pourquoi ce non-choix » : ce n’est pas un non choix. S’abstenir, c’est équivalent à voter OUI, comme pour le Traité de Lisbonne, copie conforme du TCE en 2005.

                    Beaucoup d’électeurs ont voté pour des députés PS en 2002, pensant qu’ils allaient voter contre la ratification du Traité de Lisbonne par le Congrès et qu’il n’y aurait pas une majorité au Congrès. Grave erreur, car avec les Lang et autre Moscovici entre autres, quoi espérer ?

                    Le PS a souvent trahi la volonté populaire. Et c’est être naïf que de croire le contraire. A part sur des sujets secondaires, ils ne sont progressistes en rien.


                    • LilianeBaie 27 février 2012 19:57

                      leypanou
                      Je suis d’accord sur le non-choix : s’abstenir c’est voter contre son camp, comme je l’écris plus haut autrement à Scual, Cela, c’est clair.
                      Quand à la trahison de ses électeurs par le PS, il me semble que ceux-ci commencent à en prendre pleinement conscience, même si d’autres l’ont compris depuis plus longtemps.
                      En commençant le livre « Circus politicus », de Christophe Deloire et Christophe Dubois, je suis tombée sur cette information, page 36 : « Le président du Cercle des économistes, Jean-Hervé Lorenzi, soutient François Hollande dans sa course à l’Elysée. Professeur à Paris-Dauphine, il conseille également le directoire de la Compagnie financière Edmond de Rothschild. »


                    • bigglop bigglop 28 février 2012 01:12

                      Bonsoir @LilianeBaie,
                      Attention, danger, Lorenzi, président du Cercle des Economistes est un libéral pur jus et très proche du Cercle Bruegel, think tank libéral européen à Bruxelles.
                      http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Le-cercle-des-economistes-accroit-son-influence-16750/
                      http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruegel_%28think_tank%29


                    • xray 27 février 2012 19:35


                      Quelle démocratie ? 

                      Les européens sont soumis à un régime Oligarchique 
                      (Wikipédia)  : 
                      L’oligarchie est un régime politique dans lequel la plupart des pouvoirs sont entre les mains d’un petit nombre d’individus, de quelques familles ou d’une petite partie de la population, généralement une classe sociale ou une caste
                      La source de leur pouvoir peut être la richesse, la tradition, la force militaire, la cruauté... 
                      (Sic.) 

                      L’énigme du vol AF 447 ? (La disparition de l’Airbus RIO-PARIS) 
                      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2011/10/24/l-enigme-du-vol-af-447-la-disparition-de-l-airbus-rio-paris.html 

                      Le Grand Guignol politique (L’Europe des curés) 
                      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/ 



                      • BOBW BOBW 27 février 2012 19:46

                        Au joli mois de  MAI
                        Les parlementaires qui vont s’agenouiller au MES S 
                        ’exposeront à des coups de pieds  aux  Fess.
                          

                        • Ariane Walter Ariane Walter 27 février 2012 21:07

                          il va falloir que nous arrêtions de dire « la gauche » en parlant du PS.
                          Si on se retrouve avec Sarko et Hollande ce sera droite et droite. Et je ne vois pas pourquoi la gauche voterait pour eux.


                          • Ariane Walter Ariane Walter 27 février 2012 21:07

                            Très bon article Liliane. On est jusqu’au cou dans une sale magouille.


                            • SNOOP 27 février 2012 21:30

                              Jean-Luc-Melenchon a promis de ne plus trahir la classe ouvrière, en disant pourquoi il appellera à voter François Hollande au second tour selon la tradition de gauche Il rassure ainsi les marchés, ce matin le CAC 40 est en hausse. smiley

                              méluche la baudruche est un leurre qui se dégonfle chaque jour un peu plus !


                              • Don Touchmyjunk 27 février 2012 22:38

                                Vous êtes vraiment un sacré manipulateur. Essayer de nous faire croire en trois lignes que méluche est pour la dictature des marchés... Fallait oser.

                                Et surtout, vous vous tromper d’adversaire si vous aussi vous êtes contre.

                                (Alors là, je dis « bravo, double bidouche ! » ;)


                              • robin 28 février 2012 08:41

                                Il faut hélàs craindre que les sénateurs soient aussi corrompus que les députés, ils se coucheront très probablement devant leurs maîtres banksters.


                                • LilianeBaie 28 février 2012 10:16

                                  Oui, robin, quelles que soient les raisons qu’ils se donnent, ou qu’ils nous donnent (ce ne sont en général pas les mêmes) ces Députés et Sénateurs ont levé le voile sur leur prétendu socialisme. Car les faits sont têtus : un vote au Sénat (fut-ce l’abstention) permettant que la politique budgétaire de notre pays soit destinée à être décidée au niveau européen par un groupuscule non élu, non contrôlable et protégé par une immunité juridique incroyable n’est ni de gauche, ni démocratique.
                                  C’est, de plus, une belle ânerie sur le plan économique : car la politique que les deux textes vont inscrire dans le marbre (réduction drastique des déficits, donc austérité, mais nécessité de lever des fonds, donc nouveaux emprunts ?) ne peut aboutir qu’à une faillite telle qu’elle se met en place en Grèce. C’est une politique qui a pour seul but que les banques se sortent le moins mal possible de la crise, au prix de la récession de nos pays et du malheur de ses citoyens, et que nos pays soient débarrassés de la possibilité de votes vraiment de gauche.

                                  De mon point de vue, c’est la seule urgence que je devine pour faire passer ces textes si vite : l’hypothèse d’un réel renversement de majorité, et d’une chambre où la gauche de la gauche (c’est-à-dire, la gauche) serait largement représentée pourrait mettre en danger cette succession de lois démocraticides au service de la finance internationale (du capital, comme on aurait dit avant que la police de la pensée fasse passer ce terme aux oubliettes). Pour peu qu’un tel renversement donne des idées aux autres pays européens... Ils seraient mal, nos banksters ! Donc il s’agit de verrouiller, très vite ! Et donc de faire passer ces textes avant les élections françaises.
                                  Et si les Sénateurs socialistes et écologistes sont complices de cela par leur abstention, nous saurons désormais à quoi nous en tenir sur leur compte.
                                  Nous n’oublierons pas.


                                • LilianeBaie 28 février 2012 10:33

                                  Un billet intéressant de Gilles Sainati, replaçant le MES et le Traité de stabilité dans la succession des mesures concourant au déficit démocratique que l’on constate désormais, sans que l’on nous ait demandé notre avis.

                                  http://blogs.mediapart.fr/blog/gilles-sainati/270212/la-panoplie-du-coup-detat-lolf-rgpp-chorus-mecanisme-europeen-de-sta#new

                                  Des siècles pour construire une démocratie, quelques années pour la détruire.


                                  • Depi Depi 28 février 2012 10:59

                                    Merci de m’avoir fait rire avec « Des siècles pour construire une démocratie, quelques années pour la détruire. »

                                    J’aimerais bien comprendre de quelle démocratie vous parlez, et qui aurait eu une existence réelle.


                                  • LilianeBaie 28 février 2012 11:36

                                    @Depi

                                    Si cela vous fait rire, tant mieux.

                                    Cependant, lorsque nous devrons verser au pot commun européen des milliards alors que la politique d’austérité qui va nous être imposée pour, soi-disant, réduire les déficits, aura entrainé chômage massif, baisse drastique des minimas sociaux et de la protection sociale, quand les écoles et les hôpitaux fonctionneront en service minimum, alors que notre Parlement n’aura plus aucune possibilité de s’opposer à cela, alors peut-être que vous saurez ce que c’était que la démocratie.

                                    Et qu’il aurait fallu se battre pour elle, aussi imparfaite qu’elle ait pu être.


                                  • Depi Depi 28 février 2012 11:41

                                    Pourquoi « lorsque » ? Alors que ça fait des décennies.

                                    Pourquoi « le Parlement n’aura plus aucune possibilité de s’opposer à cela » ? Alors que ce sont eux qui nous ont mis dans la situation où nous sommes, et donc par concomitance les électeurs qui les élisent depuis des décennies.

                                    Je ne vais pas m’étaler sur le plan économique parce que l’idéologie est bien trop imprégnée dans n’importe quel discours, on distingue à tort plan d’austérité et de relance, comme si l’un ou l’autre allait réparer des décennies de gabegie.

                                    Il ne faut pas être naïf.


                                  • LilianeBaie 28 février 2012 11:54

                                    Depi, ne soyons pas naïf, en effet.

                                    Le contournement de démocratie auquel nous assistons depuis des lustres passe par ce genre d’entourloupes. Avec l’aval d’un certain nombre de nos parlementaires.
                                    Autant que cela soit officiel : c’est le minimum si l’on veut essayer de freiner le processus.


                                  • Pelletier Jean Pelletier Jean 28 février 2012 11:18

                                    @l’auteur,

                                    Je comprends votre point de vue, il a sa logique et sa légitimité.
                                    Ce que je comprends moins c’est pourquoi vous voulez rabaisser celui du parti socialiste, la position de Hollande est très clair, il n’est pas contre l’instauration d’un fonds, il veut simplement en redéfinir l’usage et surtout revoir le traité pour lui ajouter un volet relance.

                                    L’abstention signifie très exactement ce point de vue.

                                    http://jmpelletier52.over-blog.com/ 


                                    • LilianeBaie 28 février 2012 11:49

                                      @ Pelletier Jean

                                      Le vote au Sénat n’est pas un point de vue, mais une décision.
                                      Alors que c’est la droite qui gouverne, la seule instance où la gauche est majoritaire actuellement, c’est le Sénat. Certes, il ne peut à lui seul empêcher un texte (encore qu’une question légitime de constitutionnalité sera posée cet après-midi par les sénateurs communistes) mais il peut freiner sa marche en avant.
                                      Ces deux textes, comme je l’ai dit dans mon billet, contiennent des atteintes au fonctionnement démocratique de nos Etats, et de l’Union européenne, tout bonnement incroyables. Que le PS permettent l’adoption d’une Loi qui entérine cela, ce n’est pas un point de vue, c’est une reddition en rase campagne, alors que la gauche est majoritaire, et qu’elle le sera peut-être au Parlement bientôt.
                                      Qu’ils soient d’accord avec le principe d’un Traité, pourquoi pas. Mais que cela les conduisent à voter (s’abstenir sur ce texte, au Sénat, cela revient à voter pour l’UMP, qui, elle, a dit qu’elle ne s’abstiendrait pas et voterai pour) pour celui-ci, c’est, selon moi, au mieux, une erreur, au pire, un scandale.
                                      Évidemment, ensuite, s’ils viennent aux manettes, cela sera facile de dire qu’ils ne peuvent rien faire...


                                    • Depi Depi 28 février 2012 11:49

                                      Au lieu de donner des poissons à la Grèce, il faudrait leur apprendre à pêcher.


                                    • bernard29 bernard29 28 février 2012 11:26


                                      Monsieur Mélenchon est député européen, ainsi que des membres du PCF. J’aimerais savoir quelles ont été leurs actions de députés européens pour mobiliser leurs collègues du parlement européen pour lutter contre le MES et le caractére dictatorial de cet organisme. J’ai l’impression qu’ils font beaucoup de cirque en France, mais ils ont été élus pour se battre à Bruxelles et Strasbourg.

                                      Par ailleurs ; je viens de lire des articles de députés européens ; EELV Sur médiapart .http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/270212/pour-l-europe-ni-merkozy-ni-melenchon?onglet=commentaires&nbsp ; , et surtout

                                      le texte intitulé ; « Mecanisme Europeen de Stabilite ; la bourde historique de la gauche » par Jean-Paul Besset, Daniel Cohn-Bendit, Alain Lipietz, Yann Moulier Boutang, Shahin Vallée , sur la page idée du Monde .fr , qui m’a paru plus convaincant que le premier. voir  http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/24/mecanisme-europeen-de-stabilite-la-bourde-historique-de-la-gauche_1648055_3232.html


                                      On peut signaler que Lipietz, Bové en particulier se sont également bien battus contre le TCE , et sont issus ou trés proches , me semble t’il, de la gauche de la gauche. 


                                      • LilianeBaie 28 février 2012 12:05

                                        bernard29

                                        La question n’est pas de qui dit ceci ou cela, mais de ce qu’il y a dans le texte de Loi qui va être discuté au Sénat cet après-midi. On trouve sur Agoravox nombre de billets l’expliquant : pour completer, voici celui de Marie-Caroline Porteu sur Mediapart

                                        http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-caroline-porteu/130212/mes-et-regle-dor-la-tentation-totalitaire


                                      • Melara 28 février 2012 12:34

                                        @bernard26

                                        Si vraiment la question de la lutte de Mélenchon contre le MES,en tant que député européen t’intéresse, il suffit d’aller sur son blog :

                                        http://europe.jean-luc-melenchon.fr/

                                        Il est alors clair qu’il est cohérent ainsi que les députés de son groupe et qu’ils ne sont pas restés les bras croisés.

                                        Bové, c’est battu conte le TCE effectivement. Mais depuis qu’il est député européen et dans les roues de DCB, c’est une grande déception pour ses électeurs de 2007.


                                      • bernard29 bernard29 28 février 2012 12:56

                                        a Mélara,
                                        c’est compliqué de me dire ce qu’ils ont fait au parlement européen ? pétitions, courriers aux députés européens, manifestations devant le parlement européen ??? excusez moi, je n’ai rien entendu et rien vu dans la presse.

                                        à 
                                        LilianeBaie , .. j’ai lu plein d’articles sur le MES, son contenu, son organisation, les pouvoirs des dirigeants etc, mais la tribune sur Le Monde  ne peut être rejettée comme celà. Et surtout ceci n’empêche pas la rénégociation du « Traité dit d’austérité », contrairement à ce que vous voulez laissé entendre.

                                        De fait je suis d’accord avec la tribune du Monde ; http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/24/mecanisme-europeen-de-stabilite-la-bourde-historique-de-la-gauche_1648055_3232.html


                                      • bernard29 bernard29 28 février 2012 13:10

                                        voici la partie la plus importante de mon point de vue de cet article du Monde.

                                        « La non-existence du MES est une aberration que nous avons dénoncée dès le traité de Maastricht (1992), qui empêchait la solidarité : l’Union européenne n’avait pas le droit de secourir ses membres en difficulté ! Depuis trois ans, on a donc bricolé pour venir au secours de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal en réduisant, peu à peu, l’hostilité des »populismes de riches« de l’Europe du Nord qui n’avaient que mépris pour ces pays »incapables de gérer leur budget". Nous avons certes dénoncé les fautes des classes dirigeantes de ces pays. Mais nous n’avons jamais ignoré que les responsabilités étaient partagées par toute l’Europe.

                                        Après trois ans de négociations avec les gouvernements les plus « égoïstes », nous avons un mécanisme, certes imparfait puisque fruit de compromis, mais qui se tient : un fonds solidaire, empruntant à la place des pays ayant perdu tout crédit auprès des marchés internationaux, avec la garantie de l’ensemble de l’Europe. Mais, au moment du vote, les démagogues refusent la création du MES, mobilisant l’émotion créée par les plans d’austérité démentiels imposés à la Grèce en l’absence du MES. « Oui, disent-ils, nous sommes solidaires des Grecs, nous voulons un MES, mais pas celui-là. » Donc, comme ce MES réel est le résultat du compromis : pas de MES du tout, et que chaque pays se débrouille..."


                                      • Pelletier Jean Pelletier Jean 28 février 2012 12:05

                                        @l’auteur et Bernard29,
                                        en effet la tribune du monde co-signée par Cohn-Bendit entre autre est trés bien faite , juste un extrait :
                                        « Depuis 2010, les Verts et les socialistes, au Parlement européen, se sont battus pour l’existence d’un tel mécanisme. Cette solidarité n’est pas qu’une question de générosité, mais d’intérêt bien compris. La faillite d’un Etat européen entraînerait la faillite de nos banques, qui détiennent nos économies, notre salaire, et, si les déposants sont remboursés, ce sera avec nos impôts. La création du MES est un premier pas vers une Europe fédérale avec son propre Trésor public et un budget conséquent. »
                                        http://jmpelletier52.over-blog.com/ 


                                        • Depi Depi 28 février 2012 12:09

                                          Cette citation est un non-sens économique.


                                        • LilianeBaie 28 février 2012 12:13

                                          Pelletier Jean

                                          Le diable montre quand même le bout de son nez dans la citation que vous faites : il s’agit bien de sauver les banques au prétexte qu’elles ont nos économies. Donc taper sur tout le monde pour que les épargnants et les investisseurs aient une monnaie qui a toujours de la valeur, et qu’ils rentrent bien dans leurs fonds. Tandis que les pauvres, sans économie, devront payer toujours plus d’austérité. Et cela, sans limite, sans aucun contrôle démocratique ni même de contrôle d’efficacité des décisions prises, sans transparence, et avec une immunité des membres décisionnaires.
                                          La question n’est pas d’être opposé à un Traité, mais de s’opposer, ou pas, à CE Traité.


                                        • Melara 28 février 2012 12:44

                                          « La faillite d’un Etat européen entraînerait la faillite de nos banques »

                                          Dire cela c’est plonger tête baissée dans le piège que dénonce l’économiste Fréderic Lordon :
                                          la prise d’otage par les banques des biens publics ;

                                          http://www.dailymotion.com/video/xln5nm_lordon-les-banques-prennent-en-otages-les-biens-publics_news

                                          A voir et à revoir. Il est clair que Lordon ne fait pas parti des conseillers économiques de FH qui sont bien plus liés à l’intérêt des banquiers.


                                        • kiouty 28 février 2012 13:15


                                          Allons, Messieurs et Mesdames les Sénateurs du PS, et tous les Sénateurs qui croient encore que la Démocratie est la moins mauvaise des solutions

                                          Ben non, ça c’est pour les caméras, la démocratie ça fait chier les gens de pouvoir à la base, des communistes aux fachos en passant par Bayrou. C’est une espèce d’ingérence des populations comme ça, avec laquelle on est bien obligé de faire.
                                          Sinon, pour ces gens-là, au fond, c’est le marché qui compte et l’oligarchie au service de laquelle ils oeuvrent. Ne vous laissez pas leurrer par l’étiquette « socialiste », et ce, depuis 1983.

                                          Alors expliquez-moi en quoi vous êtes socialiste, cela sera sûrement intéressant...

                                          C’est stérile ce genre d’arguments, et surtout, ça ne change rien à la situation. Cette étiquette de socialiste ne correspond pas à la réalité du monde qui est que le paradigme néolibéral à contaminé le socialisme en le transformant en « social-démocratie », qui est une forme de néolibéralisme light. Bref, acceptez que les socialistes n’en soient pas et on pourra progresser du choc initial et des attitudes scandalisées à une réflexion plus approfondie.


                                          • LilianeBaie 28 février 2012 13:48

                                            Si un certain nombre de dirigeants socialistes, et non des moindres, ne sont pas socialistes, ni même de gauche, j’entends que cela se sache. Car un grand nombre de leurs électeurs sont dupes.
                                            Alors, certes, la petite cuisine électorale essaie, et a toujours essayé, d’éblouir les électeurs pour obtenir leurs voix. Mais, là, cela devient un peu fort, quand même.
                                            Combien de médias se taisent sur le vote de ce mécanisme de stabilité, sous le prétexte qu’il ne faudrait pas que l’on s’oppose trop au PS en ce moment, de peur d’affaiblir la candidature de François Hollande. Mais quel est l’intérêt pour des citoyens réellement de gauche de soutenir un candidat qui ne l’est pas, même s’il en a le titre ?
                                            En ce qui me concerne, je sais à quoi m’en tenir. Mais je connais des personnes qui constatent maints détails de la droitisation du PS, et de son évolution antidémocratique, à commencer par son attitude fasse au Traité de Lisbonne, mais qui n’ont pas encore tiré les conclusions qui s’imposent. Il faut du temps pour accepter une vérité cachée, surtout quand l’enfumage est généralisé.
                                            Et ce que je sais, c’est qu’il est plus efficace d’amener chacun à se poser des questions que de donner la solution clé-en-main qui trouverait en face d’elle une opposition frontale et stérile.


                                          • ubotugy ubotugy 4 mars 2012 11:32

                                            La réponse est oui mais vous avez encore le droit de crier très fort.


                                            • Magnon 4 mars 2012 19:12

                                              La France sommée de donner 7 milliards, mais c’est bien le minimum pour sauver les états en difficultés, cela s’appelle la solidarité.
                                              Faut ’il ne pas aider les états en difficulté, voire les pousser à la faillite comme le souhaite certains libéraux allemands, qui veulent châtier les coupables ?
                                              Faut-il emprunter sans limite pour faire payer notre train de vie à nos enfants ?
                                              Bref, faut-ils agir comme des imbéciles pour faire la politique des ultra-libéraux ?


                                              • modesto modesto 5 mars 2012 09:34

                                                Citoyen de gauche cherche auteur intelligent et informé pour :

                                                - explication claire et sereine (pas hystérique comme on en voit plusieurs sur agoravox) sur l’impact de ce ME sur notre avenir ;
                                                - analyse complète et pédagogique de tout ça, sachant qu’aucun auteur indépendant de renommée nationale ou internationale (Todd, Morin, Attali, etc) n’a pris de position aussi tranchée que sur ce site où ça se déchaîne.
                                                merci d’avance de ne pas m’insulter.

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LilianeBaie


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