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Le souffle d’un pape : Hommage à François, passeur de miséricorde

Le lundi de Pâques 2025, alors que les chrétiens fêtaient la lumière du Ressuscité, le monde apprenait la disparition du pape François. Premier pontife issu d’Amérique latine, prophète de la tendresse et apôtre des périphéries, il a marqué son temps par une parole libre et un cœur tourné vers les plus fragiles. Retour sur l’itinéraire singulier d’un homme qui a voulu, humblement, réconcilier l’Église avec l’Évangile.

Le Lundi de Pâques 2025 s’est levé dans un silence étrange, alourdi par la nouvelle de la disparition du pape François. Le jour même où les chrétiens célèbrent la résurrection, l’Église a vu s’éteindre celui qui, pendant douze ans, en fut la conscience vive et le cœur battant. Jorge Mario Bergoglio, devenu François, n’a jamais cessé de nous rappeler que la foi, quand elle n’est pas amour, n’est que dogme vidé de son âme.

Né dans un quartier populaire de Buenos Aires, issu d’une famille d’immigrés italiens, le jeune Jorge a très tôt été marqué par la simplicité des gens humbles et par le souffle d’une Église proche des pauvres. De cette enfance enracinée dans la rue, il gardera toujours un goût pour la rencontre, l’odeur des brebis, comme il aimait à dire.

Lorsqu’il fut élu pape en 2013, après la démission inédite de Benoît XVI, le monde catholique attendait un pontife de transition. Il fut, au contraire, un pape de conversion. Conversion de l’Église à sa mission première : le service. Car François n’a cessé de le rappeler : l’Église n’est pas un château fort de certitudes, mais un hôpital de campagne pour les blessés de la vie.

Dès ses premiers gestes — renoncement à la limousine pontificale, installation dans une résidence modeste, lavement des pieds de jeunes détenus le Jeudi Saint — il a imprimé un style, une spiritualité : celle de l'Évangile vécu. Son choix du nom "François" ne fut pas anodin. Il convoquait l’esprit du poverello d’Assise : amour radical de la Création, proximité avec les pauvres, dépouillement.

Une Église en sortie

François a eu l’audace de secouer l’institution. Il a appelé de ses vœux une « Église en sortie », c’est-à-dire tournée vers les périphéries géographiques et existentielles. Il n’a pas redouté de heurter les conservatismes, rappelant avec insistance que la miséricorde devait primer sur la rigueur, que le cœur de Dieu était plus large que nos lois.

Par la réforme de la Curie, il a tenté d’endiguer les dérives de pouvoir. Il a redonné à la parole synodale — ce dialogue entre le pape, les évêques et les fidèles — une place centrale. Il a ouvert des nouveaux chemins pour les divorcés remariés, abordé avec délicatesse la question de l’accueil des personnes LGBTQ+, et demandé pardon pour les abus commis dans l’Église, non seulement en mots, mais en actes.

Un chant pour la Terre

Mais peut-être que son héritage le plus universel reste Laudato Si’, cette encyclique bouleversante sur la sauvegarde de la maison commune. Jamais un texte pontifical n’avait autant résonné bien au-delà du cercle des croyants. Dans une langue accessible et poétique, François y appelait l’humanité à une conversion écologique. Non pas une simple adaptation technique, mais un changement de regard, un changement d’âme.

Il voyait dans la crise climatique le signe d’une crise spirituelle : l’homme moderne s’est cru maître et possesseur de la nature, oubliant qu’il en est le gardien. Dans Fratelli Tutti, il a poursuivi ce sillon : plaidoyer vibrant pour une fraternité universelle, contre les murs, contre les exclusions, pour une culture du dialogue.

Un homme habité

Au-delà des textes, François touchait par sa personne. On l’a vu pleurer, rire, embrasser, trébucher. Il n’était pas un surhomme auréolé de sacralité, mais un homme fragile, habité. On le sentait tendu vers l’essentiel, mais sans jamais renier la complexité humaine. Il savait qu’aucune règle ne remplace la boussole de la conscience éclairée par l’amour.

Sa voix tremblante et ferme à la fois, son espagnol chantant, sa tendresse pour les enfants, les migrants, les prisonniers… tout en lui disait le goût du Royaume, celui que Jésus appelait de ses vœux : un monde où les derniers seront les premiers.

L’héritage d’un prophète

En ce Lundi de Pâques, François a quitté ce monde discrètement, à l’image de son style. Mais il laisse une trace profonde. Il fut, dans l’histoire de la papauté, un prophète plus qu’un monarque, un serviteur plus qu’un chef. Un homme qui, sans jamais édulcorer l’Évangile, a su en dévoiler la lumière la plus tendre.

Son sourire, sa fatigue, sa bonté, restent désormais dans les mémoires. Comme un parfum d’Évangile dans une Église en quête d’âme. Comme un appel à poursuivre ce qu’il a commencé : une réforme du cœur.

Et peut-être que, dans ce silence pascal, il nous chuchote encore ces mots qu’il aimait tant : « N’ayez pas peur de la tendresse. »


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12 réactions à cet article    


  • colibri 23 avril 08:40

    Un pape marxiste quoi , dans l’humanitaire et l’émotionnel :

    ce n’est pas ca le rôle de l’Eglise :c’est d’amener les âmes à Dieu pour leur Salut , non faire du sentimental , du fédéralisme « on est tous citoyen du monde » comme l’abbé pierre , 

    et donc il n’y a plus rien de spirituel dans cette Eglise , plus d’enfer ni de Paradis , François ne marquera pas son temps , il a été trop conciliant avec le modernisme et le prince de ce monde 

    le Royaume ce n’est pas cela , cette mièvrerie .C’est porter l’humain au divin , comme le Saint PIE X , dans son anti progressisme a tenté de le faire .


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 23 avril 09:09

      Salut, pour certains, dont moi le pape est mort le 31 12 2022, il s’appelait Benoît, et fut victime d’un coup d’état par Georges Soros et compagnie..

      Je rejoins globalement Colibri.


      • Rémy Rémy 23 avril 15:01

        @Julian Dalrimple-sikes

        Entièrement d’accord, par conséquent, le pape François était ce qu’on appelle un anti-pape depuis 2013, et donc illégitime....
        Il ne compte pas dans la liste prophétique de Saint Malachie, ( prophétie avec de fortes suspicions d’avoir été écrite par Michel de Nostredame, Nostradamus ) ce n’est donc pas le dernier, le prochain semble être celui-là :

        « Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. FIN »


      • Seth 23 avril 15:09

        @Rémy

        Qui est ce Pierre le Romain ? Perso je trouve (notamment) Pierre II de l’église palmyrienne clamsé en 2011 donc on devrait être déjà jugé.

        Sinon je trouve aussi un autre Pierre II mais patriarche d’Alexandre passé en 381.

        Toujours aussi clairs et utiles notredame et malachier.


      • Seth 23 avril 13:05

        Tiens, voilà la gauche bigote...  smiley


        • anaphore anaphore 23 avril 14:52

          Un pape argentin très controversé, je préférais le pape polonais et même l’allemand ...... 

          spécialement votre paragraphe : Un homme habité

          .

          Cela va toucher Giuseppe droit au cœur * 


          • [ Analyse ] Habemus deconnam
            Jorge Mario Bergoglio, le pape François, n’a jamais été très intéressé par l’Église et le pontificat, beaucoup plus par l’exercice du pouvoir. Il fut le pape Davos-Obama. La presse s’extasie.
            Pascal Clérotte

            l aura donc fallu le seul décès du pape François pour qu’il soit incontinent canonisé médiatiquement. Gare à ceux qui s’amuseraient à jouer à l’avocat du diable ! Etant donné qu’à L’Eclaireur nous sommes tous diplômés de l’université grégorienne section satanisme, nous nous y collons sans la moindre divine frayeur. Dieu est amour et pardon, non ?

            La classe politico-médiatique se livre à des concours d’éloquence pour porter aux nues un homme dont le pontificat, nous dit-on, a été empreint d’une profonde humanité et par la défense des plus faibles, “migrants” en tête.

            Permettez-nous de nous gausser. Clamer que les pauvres et les plus faibles ne peuvent être les acteurs de leur propre salut, rien de bien révolutionnaire. C’est au contraire profondément réactionnaire. Et ce n’est somme toute que la litanie que les cathos de gauche nous serinent depuis les dames patronnesses du XIXe siècle, parce qu’il convient que l’ordre social ne change pas.

            L’Humanité attribue au pape François la réforme de la Curie1. Cette réforme, c’est Joseph Ratzinger, Benoît XVI, le seul pape depuis Jean XXIII à avoir eu la tête et l’esprit taillés pour le trirègne2, qui l’a voulue au point de la provoquer en abdiquant - l’abdication mène, contrairement au décès, à la dissolution de la Curie - parce que le cloaque qu’est le Vatican était sinon irréformable.

            Tous à leurs récupérations politiques et à leur compassionnel frelaté car n’étant que posture, les thuriféraires de Jorge Mario Bergoglio, à droite comme à gauche, organisent leur propre amnésie, parce que cela les arrange.

            Un pape est avant tout un homme, et surtout un politicien. Jorge Mario Bergoglio, jésuite, en était un, cynique au point d’être considéré par certains comme criminel.

            Cet article est d’intérêt général. Nous le laissons donc en accès libre. L’Eclaireur a fait le choix ne ne pas recourir à la publicité, aux subventions publiques comme privése ou au financement participatif. Vos abonnements sont seuls garants de notre indépendance.

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            Il est amusant de voir la gauche encenser celui qui prit une part active à la répression de la théologie de la libération en Amérique latine dans les années 1970-1980, et qui ne leva pas le petit doigt, alors provincial des jésuites d’Argentine, pour sauver ses subordonnés enlevés et torturés par la junte. Jamais il n’éleva la voix pour dénoncer les crimes commis par les dictatures militaires sud-américaines, à commencer celle de son propre pays, alors qu’ils étaient connus de tous. Nous passerons le fait qu’il fut membre dès la fin des années 1960 de l’organisation péroniste très “controversée” Organización Única del Trasvasamiento Generacional.

            La théologie de la libération était une forme de retour aux sources de l’Eglise3 catholique, un sorte de mouvement de réforme interne qui posait le postulat, vite qualifié de marxiste (aujourd’hui on le dirait populiste), qu’à côté du péché personnel existe un péché collectif, matérialisé par une organisation de la société et de l’économie causant la souffrance d’une multitude. Elle appelait les fidèles à organiser leurs propres congrégations. Et pourquoi pas à choisir leurs évêques, comme c’était le cas à l’aube de la chrétienté, défiant ainsi l’autorité papale ?

            Certains pourraient avancer que Jorge Mario Bergoglio, à l’instar du cardinal Alfred Baudrillart durant l’occupation nazie, a cédé à la fois à son aversion pour le bolchévisme et à son amour de l’ordre. Et que, contexte de la guerre froide aidant, c’est certes un lourd péché mais rien d’inexcusable. Le péché n’est pas du même ordre que le crime et il ne s’agit pas de religion mais de politique.

            Parlons donc de politique. La papauté a toujours fait montre de détestation pour sa fille aînée, la France, et une autre primature, la Pologne. Le Vatican a toujours été nostalgique du Saint Empire romain germanique, d’où son attachement à ses successeurs - d’abord l’Empire austro-hongrois puis le Reich allemand, y compris le troisième.

            C’est pour cela que le Vatican se montra d’une indulgence plus que coupable vis-à-vis du nazisme, indulgence qui perdura bien après la fin de la guerre puisqu’il participa ’à l’organisation non seulement de l’exfiltration de milliers de criminels de guerre nazis vers l’Amérique du Sud et le Moyen-Orient mais également au transfert et à la dissimulation à l’étranger d’une partie importante du trésor des nazis issu du pillage de l’Europe, trésor qui finança la vie politique outre-Rhin et la réindustrialisation de l’Allemagne.

            Voyez sur ce sujet le phénoménal documentaire de Jean Michel Meurice sur une enquête de Franck Garbely et du très regretté Fabrizio Calvi, “Le Système Octogon”, dont l’Allemagne s’évertua trois ans durant - de 2008 à 2011 - à empêcher la diffusion sur Arte, qui pourtant l’avait financé.

            https://www.eclaireur.eu/p/analyse-abemus-deconnam


            • Suite------------>

              Ces exfiltrations furent en premier chef organisées par nos amis Américains, et notamment deux individus qui allaient par la suite s’avérer des personnages clés de la création de la CIA, Allen Dulles et James Jesus Angleton. Ce dernier, qui commença sa carrière comme chef de la station de Rome de l’OSS (l’ancêtre la CIA) en 1944 devait conserver jusqu’à son éviction en 1974 le monopole des relations de la centrale de renseignement américaine avec le Vatican (et également celui des relations avec Israël). Autre fait frappant et pas anecdotique du tout : l’appartenance de nombreux cadres de l’appareil de renseignement et de sécurité américain à l’Opus Dei. A commencer par le mythique William Colby, officier de renseignement de carrière et directeur de la CIA de 1973 à 1976.

              Les rapports étroits qu’entretient le Vatican avec les Etats-Unis depuis la fin de la Première Mondiale sont très instructifs. Rapports d’abord financiers, puisque l’église catholique, richissime mais disposant de peu de liquidités, a dû dès la fin du XIXe siècle emprunter pour assurer son entretien. D’abord aux Rothschild. L’Etat du Vatican ayant été créé par les accords du Latran en 1929, il devint plus simple de négocier les prêts d’Etat à l’Etat, même si accordés par des banques. Et la grande puissance financière mondiale étant les Etats-Unis…

              Pas étonnant alors que la fameuse - et fumeuse- opération Gladio durant la guerre froide fut financée en passant par les circuits financiers opaques du Vatican, tout comme un gros paquet de coups tordus de la CIA.

              Pas étonnant non plus que la banque du Vatican, l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), fut présidée de 1972 à 1989 par le cardinal américain Paul Marcinkus, ancien interprète de Jean XXIII, ancien garde du corps de Paul VI, qui se déplaçait en permanence avec un 357 magnum sous sa soutane.

              Membre de la tristement célèbre loge Propaganda Due, grand amateur de jeunes filles, Marcinkus fit tremper le Saint Siège dans ce qui reste le plus gros système de blanchissement d’argent sale jamais découvert avec ses compères Michele Sindona (banquier de la mafia et agent de la CIA) et Roberto Calvi, patron de la Banco Ambrosiano. Ces deux derniers finirent assassinés, l’un au café-cyanure en prison et l’autre pendu sous un pont à Londres, alors que Marcinkus, dont finit par se débarrasser non sans mal Jean Paul II, coula des jours heureux à jouer au golf à Sun City, Arizona, jusqu’à sa mort en 2006.

              https://www.eclaireur.eu/p/analyse-abemus-deconnam


            • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

              https://www.youtube.com/watch?v=JQv-Skon9Us

              Le Système Octogon / Octogon Schwarze Kassen 81:10 mns (version longue).


            • Franc-maçon, arrêtez de nous prendre pour des imbéciles ......



              • Tous les jrs , ça décoiffe ...un max !

                Tucker Carlson, confident de Trump, révèle la vérité explosive sur le 11 septembre, avec Curt Weldon
                par Alfredo Jalife-Rahme

                Le 11 septembre 2001, des attentats inouïs détruisaient trois tours du World Trade Center de New York. L’opération fut attribuée à Oussama Ben Laden et justifia les guerres d’Afghanistan et d’Iraq. Cependant, le jour-même, le promoteur immobilier Donald Trump dénonçait un mensonge, puis six mois plus tard, l’homme politique Thierry Meyssan publiait « L’Effroyable imposture », avant de s’exiler. L’ancien représentant républicain Curt Weldon vient de révéler les pressions qu’il a subies pour avoir osé poser des questions à George W. Bush.

                Une grande partie de ce qu’a révélé l’ancien législateur républicain Curt Weldon, il y a quelques jours, dans son interview désormais historique avec Tucker Carlson – qui a battu des records d’audience aux États-Unis– était déjà bien connu grâce à diverses révélations. Par ailleurs, il convient de souligner que Tucker Carlson est, soit dit en passant, l’un des principaux confidents de Trump, selon James Carville, consultant renommé du Parti démocrate et très proche de Clinton. Mais ce n’est pas la même chose que de voir ces révélations faites de manière condensée dans une vidéo d’une heure et 24 minutes [1] par le légendaire Tucker Carlson, une vidéo qui démolit toute la propagande mensongère hollywoodienne et la dissimulation mise en place sur les principaux médias, qui exposent donc une fois de plus au grand jour leur misère en matière d’information.

                IL CONVIENT DE SOULIGNER que depuis Baby Bush lui-même, qui avait orchestré le coup du 11 septembre, jusqu’à tous les présidents américains qui lui ont succédé – Obama et Biden –, tous ont caché la « vérité » sur cet événement, qui a servi de prétexte aux guerres en Afghanistan et en Iraq. Trump 1.0 lui-même avait été dissuadé de révéler ce que d’éminents chercheurs ont osé dévoiler au péril de leur vie, depuis 2001. Il semblerait que les gouvernements pseudo-démocratiques préfèrent le mensonge pour pouvoir gouverner paisiblement, afin, entre autres, de perpétuer leurs objectifs méprisables en matière de budget.


                https://www.voltairenet.org/article222136.html


                • agent ananas agent ananas 28 avril 07:52

                  Alors que le monde loue tes mérites, pardonne leur François, ils ne savent pas ce qu’ils disent, ce qu’ils écrivent ...

                  Ils ignorent ou ont oublié qu’avant de devenir le défenseur des pauvres et des déshérités, tu as été à l’instar de l’Eglise catholique, un défenseur de la dictature argentine (1976 à 1983) et de sa « sale guerre » qui a fait près de 30 000 “disparus” (desaparecidos), 15 000 fusillés, 9 000 prisonniers politiques, et 1,5 million d’exilés pour 32 millions d’habitants, ainsi qu’au moins 500 bébés enlevés aux parents desaparecidos et élevés par des familles proches du pouvoir. C’était la guerre froide et les années de l’Opération Condor ...

                  Le père Jorge Mario Bergoglio, futur pape François, est accusé d’avoir collaboré avec la junte militaire de Videla et d’avoir couvert le kidnapping et la torture des pères Orlando Yorio et Francisco Jalics qui oeuvraient dans les bidonvilles de Buenos Aires.

                  Ces derniers étaient membres de la Théologie de la libération, courant de pensée chrétienne, née en Amérique latine dans les années 1970, qui plaidait la cause d’une Eglise plus proche des pauvres et des déshérités et même la lutte armée.

                  Ce courant n’était pas en odeur de sainteté au Vatican, jugé marxisme par l’Eglise de Jean Paul II, lui même ayant souffert du communisme en Pologne ...

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