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Accueil du site > Tribune Libre > Les coronabonds ne sont pas la seule issue !

Les coronabonds ne sont pas la seule issue !

Nous y voilà !

Je me demandais depuis quelques temps sous quelle forme nous, citoyens, allions payer les coûts de la gestion gouvernementale calamiteuse de ce douloureux épisode sanitaire, surtout au regard des sommes monumentales qui seront consacrées au soutien à une économie en proie à de graves difficultés.

Et aussi comment nos chers dirigeants allaient se débrouiller pour faire habilement passer la pilule au sein d'une opinion publique sérieusement ébranlée et en proie à une multiplicité de sentiments parfois contradictoires.

Et bien le début de la réponse se situe sans doute quelque part dans cette pétition que j'ai reçue par mail, dont le lien se trouve ci-après et que je vous invite à aller voir, toutefois sans la signer !

https://act.wemove.eu/campaigns/coronabonds ?

De quoi s'agit-il ?

De dette, bien sûr !

De création de dette publique, encore et toujours, comme si ce devait être une fatalité nécessaire, comme si cela devait être le seul moyen d'action possible !

Mais pas de n'importe quelle dette, car la subtilité réside ici dans la mutualisation d'emprunts au niveau européen, au prétexte fallacieux de la disparité des situations dans lesquelles les différents états membres de l'UE se trouvent confrontés.

Et la pétition va dans ce sens, elle incite à soutenir cette logique infernale de la dette !

Personnellement, je n'avais pas vu l'apparition de cette information concernant les "coronabonds" (un remake des eurobonds qui n'avaient pas abouti jusqu'à présent), mais il faut bien comprendre que c'est une fumisterie et je vais m'efforcer de vous expliquer le pourquoi de mon point de vue.

Pour ce faire, reprenons le texte de la pétition avec ce postulat ainsi énoncé : "Pour contrer le Covid-19, nos gouvernements vont devoir dépenser des milliards d’euros - des milliards qu’ils devront emprunter."

Le lecteur docile, un tant soit peu inattentif et subjugué par la jolie photo d'accompagnement de la pétition ne se rendra pas compte que s'il ne s'arrête pas sur cette phrase, et donc qu'il en accepte le principe, il est fichu !

Car il n' y a pas que l'emprunt pour s'en sortir !!!

Ensuite on vous dit que "Le problème, c’est l’inégalité entre les Etats : certains gouvernements ne seront pas en mesure d’emprunter, parce qu’ils font face à des taux d’intérêt trop élevés. Ils devront abandonner des millions de personnes à leur sort."

C'est là où ça devient sournois, car le "problème" n'est pas celui-là, mais il réside en réalité dans la première phrase.

Et comme on vous a appâté avec le faux (ou tout du moins très contestable !) postulat de départ, on vous sert alors une petite cuillère d'argument sur les taux d'intérêts que vous avalez goulûment en pensant être intelligent parce que vous avez compris de quoi il retourne...

Après ça on vous dit que "Mais tous nos voisins ne sont pas d’accord : le Premier ministre néerlandais Marke Rutte et la Chancelière allemande Angela Merkel y sont même carrément opposés".

Et là vous êtes enclins à pensez : Quoi ? Comment ? Ceux-là refuseraient d'être solidaires ? Etc.

Bref, cette rédaction pernicieuse fait que vous ne vous rendez pas compte que l'hameçon est sérieusement accroché dans votre lèvre et que le pêcheur est tranquillement en train de mouliner pour vous amener dans son épuisette.

Et on vous a vendu le truc grâce au principe de la mutualisation et donc de la solidarité !

Formidable ! Merci WeMoveEU !

Un grand merci... en partenariat avec Finance Watch et son slogan "Making finance serve society". qu'il faut traduire par "pour que la finance soit au service de la société".

Quelle farce, quelle ironie !

Surtout quand on regarde ce qu'est l'organisation Finance Watch pour laquelle Wikipedia nous renseigne ainsi : "Créée en 2011 sous l’impulsion de députés européens de tous horizons, Finance Watch a pour vocation de contrebalancer le lobby de l’industrie financière. Sa mission officielle est de renforcer la voix de la société et de la faire peser dans les réformes nécessaires de la réglementation financière. Il s’agit de médiatiser les arguments découlant de l’intérêt général auprès des politiques et des citoyens, et de les mobiliser comme contrepoids aux intérêts privés des lobbies de l’industrie financière."

Mais de quel intérêt général s'agit-il ?

De celui qui consiste à asservir les citoyens à la finance et à ses intérêts bien compris ?

Je ne vais pas plus loin car vous aurez compris que cette histoire relève à mon sens du plus pur sophisme.

L'emprunt n'est évidemment pas la seule solution et la mutualisation des dettes nationales au sein de l'Europe n'est qu'un argument technique de façade au sein de la logique néolibérale, celle-là même qui nous a conduit, en France, à l'incapacité de gérer l'épidémie autrement que par le confinement, celle-là même qui a supprimé 100 000 lits d'hôpitaux dans les deux dernières décennies et qui oblige donc notre gouvernement à appliquer ce foutu confinement pour éviter que la santé publique hospitalière explose en provoquant une crise nationale sans précédent.

Et surtout, soulignons que tout ceci est l'entière responsabilité des incapables qui nous gouvernent et celle des sbires qu'ils ont nommés un peu partout à la tête des instances publiques !

Car ils ont dès le début complètement minimisé cette histoire de coronavirus, malgré toutes les informations à leur disposition !

D'autres choix étaient bien sûr possibles, comme cela a été fait dans d'autres pays, avec beaucoup de bon sens et de succès dans la gestion de l'épidémie.

Mais du coup on se retrouve livré à une sorte de rivalité entre états européens pour chercher à sortir par le haut (si je puis dire) des gros problèmes économiques que la situation a engendré ici et là...

Sauver le système est le leitmotiv de toute cette histoire, mais toujours dans le respect de l'idéologie néolibérale, il ne saurait bien sûr pas en être autrement !

Cette idéologie de la domination et de la concurrence, celle qui exploite les gens et poursuit toujours plus loin le dogme de la concurrence, du profit et du marché.

Alors il ne faut surtout pas occulter le fait majeur que cela ne fera que créer une énorme dette supplémentaire que les citoyens devront assumer, en nous en faisant payer le prix par le renforcement accru des politiques d'austérité, le sabrage des conquis sociaux et la grande braderie de nos biens collectifs au privé, sous prétexte de solidarité européenne...

On va donc se faire encore avoir dans les grandes longueurs, mais avec notre assentiment bienveillant et ensemble !

Et on va encore aller plus loin dans notre acceptation de cette logique du productivisme et de la consommation, cette logique mortifère qui détruit l'environnement et nos conditions de vie, ainsi que celles du Vivant dans son ensemble...

Et ça passe, puisque les gens sont littéralement sidérés par la situation actuelle, ils sont scotchés à l'évolution quotidienne du nombre de morts, ils ont peur et s'en remettent à tout sentiment qui semble aller dans le bon sens, et ils en oublient tout esprit critique...

Comme il vivent (forcément) mal le confinement, ils veulent que ça s'arrête pour continuer à vivre comme avant, sans doute plus que jamais !

Parallèlement, les schizo-sociopathes que sont nos dirigeants n'oublient pas de réfléchir dans le sens qui les intéressent et certainement pas dans celui du véritable intérêt général...

Disons qu'il y a quelque chose de la "stratégie du choc" derrière tout ça, même si la situation n'avait pas été anticipée.

Mais bon sang de bonsoir, réveillons-nous !!!

La seule issue est de virer ces salopards et de reprendre le contrôle de notre souveraineté monétaire au niveau national et/ou européen.

Il n'y a pas à emprunter mais juste à créditer directement les lignes de comptes des budgets publics ! Sans contrepartie !

C'est tout simplement de la création monétaire dont nous avons besoin, pas d'emprunts supplémentaires !!!

Je sais que ce n'est pas facile à intégrer car la plupart des gens ont l'habitude des raisonnements de gestion "en bon père de famille", ils se disent que l'argent ne sort pas de nulle part...

Mais quelque part si !

Historiquement, les états ont toujours créé de l'argent, ne serait-ce que pour satisfaire les besoins supplémentaires induits par l'accroissement démographique.

Depuis 1973 et la fameuse loi Giscard-Rothschild, la France - et tous les autres états membres de l'UE ont fait de même - a perdu le contrôle de sa politique monétaire et doit se financer auprès des banques privées, l'argument de l'époque étant cette fichue "responsabilisation" (qu'on nous sert encore aujourd'hui à toutes les sauces), en considérant que les questions financières sont trop sérieuses pour être laissées entre les mains des politiques... Tout en rappelant les grandes inflations du passé qui ont conduit à la ruine, ce qui est évidemment faux car comme par hasard, aucun état n'est finalement tombé en faillite !

En passant, précisons que l'inflation nuit avant tout à la fortune des riches...

Mais ça a marché et on voit bien les conséquences actuelles avec des pays surendettés (alors qu'ils ne l'étaient pas du tout avant) et l'obligation de respecter peu ou prou les fameux critères de Maastricht et ses conséquences en termes d'austérité et de contrôle.

En tout état de cause, si cette idée de coronabonds (ou plutôt de "couillonabonds") aboutit, non seulement on va progressivement suivre le chemin de la Grèce, mais aussi on va affaiblir l'Europe qui ne fera que confirmer son rôle de vassal des USA.

En n'oubliant pas que Macron n'est qu'un fidèle serviteur de ses maîtres américains qu'il vénère...


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47 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 8 avril 2020 09:59

    ’’ précisons que l’inflation nuit avant tout à la fortune des riches...’’

     

    L’UE protège la fortune des riches contre l’inflation,

    en compensant leurs pertes par des créances sur les États.

     


    • Fergus Fergus 8 avril 2020 10:50

      Bonjour, Chero

      « l’inflation nuit avant tout à la fortune des riches »

      Désolé, mais c’est faux : elle a surtout pour effet d’éroder le pouvoir d’achat des travailleurs en gommant les effets des augmentations de salaire.

      En revanche, elle profite à tous ceux qui ont des emprunts en cours.


      • Fergus Fergus 8 avril 2020 10:59

        L’inflation est également très préjudiciable aux retraités dont les pensions diminuent drastiquement si elles ne sont pas protégées.


      • JulietFox 8 avril 2020 11:45

        @Fergus
        1974 sous Giscard : 14% d’inflation.
        Augmentations de salaires dans ma boîte -et pas qu’elle- 17%


      • Fergus Fergus 8 avril 2020 12:43

        Bonjour, JulietFox

        Les fortes augmentations de l’époque ont été possibles parce qu’il y avait beaucoup de fric dans les caisses de l’Etat et des entreprises.

        Strictement rien à voir avec la très forte récession qui est en cours et qui va vider les poches de l’Etat et considérablement fragiliser les entreprises qui survivront.


      • Fergus Fergus 8 avril 2020 13:47

        Bonjour, Sharpshooter - Snoopy86

        C’est vrai, mais cette indexation était liée précisément au fait que les caisses étaient pleines. Le risque pour les travailleurs et les retraités étant, de la part des états en état de crise financière ou surendettés, la désindexation des salaires et pensions, synonyme de coup de rabot par le biais d’une inflation non compensée.


      • Captain Marlo Captain Marlo 8 avril 2020 19:50

        @Fergus
        C’est vrai, mais cette indexation était liée précisément au fait que les caisses étaient pleines.

        Non, ce n’est pas tout à fait exact. Si on compare l’évolution de la dette publique avant & après Maastricht, on constate qu’avant, elle était modérée, et qu’elle n’a cessé de progresser ensuite.


        C’est l’application de l’article 104 du Traité de Maastricht, qui a imposé à la France de cesser d’emprunter à la Banque de France à taux 0%.

        Et l’a obligé à emprunter sur le marché = aux banques privées avec intérêts.
        L’article 104 est devenu l’article 123 du TFUE = Traité de Lisbonne.

        Le Gouvernement Mitterrand, soit disant de Gôooche, avait déjà bien fait avancer le schmilblick, en dérégulant la finance, en première mondiale, dès 1984.
        .
        (...) Le 24 janvier 1984, le PS votait la première loi bancaire au monde – qui mettait fin à 40 ans de séparation des activités bancaires en France.

        10 ans plus tard, ses effets commenceraient à se faire sentir, avec le début de la constitution des mégabanques universelles.

        Mais ce n’était que le début du processus de dérégulation massive du système financier français, déjà étudiée dans ce billet. N’oublions jamais…


      • Captain Marlo Captain Marlo 9 avril 2020 08:48

        @assouline
        Fergus vous parlait de l’indexation des salaires et des pensions de retraite sur l’indice des prix ! Pas de la dette publique !

        Et ta soeur ! C’est pareil, la fin de l’indexation des salaires, c’est Mitterrand aussi, en 1982 ! Tout ça, c’est la même boutique pro européenne du Parti Socialiste, qui tenait des discours de Gauche, tout en signant tous les Traités européens pourris, et en appliquant les politiques libérales des Traités qu’ils avaient signés.
        .
        Et puis, si mes sources ne vous conviennent pas, fournissez donc les vôtres, vous qui ne mettez jamais aucun lien pour prouver vos divagations.


        Quant à la dette publique à 3% du PIB, c’est une invention 100% française qui a fait florès à Bruxelles, c’est la référence ultime du Pacte de stabilité de la zone euro, pour imposer l’austérité à perte de vue.

        Journal économique la Tribune 1er octobre 2010 : A l’origine du déficit à 3% du PIB, une invention 100% française", écrit par un des deux fonctionnaires du Ministère des Finances, à la demande expresse... de Mitterrand. Et oui, encore lui, il a été de tous les coups fourrés contre le peuple, celui là !

        Et cerise sur le gâteau de l’austérité & des pénuries en tous genres, c’est la Commission européenne qui a demandé 63 fois aux pays européens de baisser leurs dépenses de santé.

      • BA 8 avril 2020 11:06

        Mercredi 8 avril 2020 :


        Une réunion qui dure seize heures et qui débouche sur un échec !


        La soi-disant « solidarité européenne », c’est comme le père Noël : c’est une fable qu’on raconte aux petits enfants depuis des dizaines d’années. En France, aujourd’hui, 98 % des électeurs croient encore au père Noël. Mais dans la réalité, le père Noël n’existe pas. La soi-disant « solidarité européenne » n’existe pas, elle non plus.


        « Une honte pour l’Europe » : le coup de gueule de Bruno Le Maire après l’échec des négociations.


        Autour de 5h du matin, et après une nuit de négociations, le ministre français n’a pas caché à ses partenaires son exaspération. "L’avenir de l’Europe et de l’euro sont en jeu" a-t-il prévenu.


        Comme un air de déjà-vu. Après la crise de la dette grecque, qui a failli mettre l’Union européenne à genoux, celle du coronavirus continue de diviser les Européens. Une fois de plus, les discussions se prolongent pour tenter d’apporter une réponse commune. Et une fois de plus, les tractations ont fait chou blanc, ce mercredi matin, après une réunion de seize heures de l’Eurogroupe.


        Une situation qui n’a pas manqué d’exaspérer le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, dont BFM Business rapporte les propos lancés au petit matin à ses homologues lors de la visioconférence.


        "Alors que nous comptons des centaines et des milliers de morts, les ministres des finances jouent sur les mots et les adjectifs« a-t-il lâché. »C’est une honte pour les ministres des Finances, une honte pour l’Eurogroupe, et une honte pour l’Europe. Nous devons avoir une compréhension commune de la gravité de la crise et décider d’une réponse commune forte."


        Et de rappeler que l’échec des négociations, acté ce mercredi à 8h, est évidemment un mauvais signal envoyé.


        "Nous serons jugés sévèrement d’abord par les marchés, puis par nos populations, puis par d’autres pays qui nous verront incapables de surmonter nos divergences de vues" a poursuivi Bruno Le Maire, qui indique aux autres ministres que la France et l’Allemagne "ont fait beaucoup et trouvé un compromis sur un texte.« Et de marteler :  »L’avenir de l’Europe et de l’euro sont en jeu."


        https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/une-honte-pour-l-europe-le-coup-de-gueule-de-bruno-le-maire-apres-l-echec-des-negociations-1891007.html


        • Fergus Fergus 8 avril 2020 11:34

          Bonjour, BA

          C’est toujours très compliqué, et personne ne croyait sérieusement qu’un accord puisse être trouvé lors de cette réunion. Les pays ont avancé leurs pions et tout dépendra de la maturation qui en sortira dans les prochains jours dans l’optique de la réunion suivante.


        • JulietFox 8 avril 2020 11:47

          @BA
          l’UE, est morte comme d’autres . Tuée par le COVID.


        • Fergus Fergus 8 avril 2020 13:51

          @ JulietFox

          C’est loin d’être fait !
          Mon pari est que  une fois de plus  l’UE survivra à cette crise. Et cela passera sans doute par un assouplissement significatif de la rigueur des Allemands et des Néerlandais
          Pas plus que les pays du sud de l’Europe, ces nations n’ont en effet intérêt à la disparition de l’Union : elles tirent sur la corde, mais en se gardant d’en provoquer la rupture !


        • Francis, agnotologue JL 8 avril 2020 15:14

          @JulietFox
           
           ’’Tuée par le COVID.’’
           
           Non, tuée par la voracité des spéculateurs, banquiers, actionnaires.


        • Emohtaryp Emohtaryp 8 avril 2020 18:13

          @Fergus

          https://www.youtube.com/watch?v=UQyBDqMCTiA

          Ton « ue » est dead......c’est ce que vient de déclarer Lemaire.... smiley

          La France n’aura pas d’autres choix que de sortir, comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal et d’autres....d’ailleurs les mentalités vont rapidement évoluer dans ce sens, ne restera peut-être que les fanatiques comme vous, par ex...

          Asselineau a donc raison depuis 13 ans, cette UE est un carcan et une prison dont les mâtons sont les teutons qui prennent ordres à Washington depuis le début....le « brexit » et le corona en sont des excellents révélateurs...

          Qui cum Pâtre et Spiritu Sancto vivis et régnas Deus in saecula saeculorum. Amen.


        • Captain Marlo Captain Marlo 8 avril 2020 19:57

          @Fergus
          C’est toujours très compliqué,

          C’est compliqué quand il s’agit de sujets européens.
          Les 27 sont divisés sur tout et d’accord sur rien.
          .
          Mais quand il s’agit d’obéir à l’OTAN & aux intérêts de l’état profond américain, ils votent tous en coeur, le petit doigt, sur la couture du pantalon !!.

          Les 27 ont donné le feu vert aux négociations d’entrée dans l’UE de l’Albanie et de la Macédoine du nord ! Parfois dominés par des mafias, ils vont nous coûter « un pognon de dingue ». Mais l’OTAN a décidé, donc les vassaux de l’Empire Américain s’exécutent, le petit doigt sur la couture du pantalon, avec un ensemble touchant.


          Et puis l’UE aide financièrement les pays des Balkans pour lutter contre le Coronavirus ...
          .
          "(...) Traduction de ce message :“Nous travaillons étroitement ensemble avec nos partenaires des Balkans occidentaux pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Voici des exemples de notre aide à l’Albanie [représentée par son drapeau, comme les autres pays cités], à la Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, au Monténégro, à la Macédoine du Nord et à la Serbie. Aide immédiate de 38 millions d’euros au secteur de la santé et un programme de plus de 373 millions d’euros de réaffectation pour la relance sociale et économique. Pour bien faire les choses, le commissaire hongrois a accompagné son annonce de la diffusion d’un tract promotionnel recto-verso... etc

          Et puis l’UE apporte son soutien au coup d’état US en préparation contre Maduro & le Vénézuéla !

          Quels intérêts la France défend au Vénézuéla ? 

          Pas ses intérêts, mais ceux des 7 sœurs pétrolières !


        • Captain Marlo Captain Marlo 8 avril 2020 20:29

          @Fergus
          Mon pari est que — une fois de plus — l’UE survivra à cette crise. Et cela passera sans doute par un assouplissement significatif de la rigueur des Allemands et des Néerlandais

          Vous êtes mignon, vous vivez sur un petit nuage idéologique qui vous fait croire que les nations ont besoin de l’Union européenne !
          Vous confondez les peuples, avec ceux qui tirent les ficelles.... C’est quand même dramatique de se dire de Gauche, et d’être incapable d’avoir le début d’une analyse marxiste du capitalisme...


          Les intérêts de ceux qui tirent les ficelles ne sont pas ceux des peuples.
          La finance, les multinationales, les GAFA, les entreprises qui ont délocalisées leurs productions, ont besoin de l’UE, qui oblige les Gouvernements à travers des oukases, des Traités, des directives, à niquer leur peuple.

          C’est à ça que sert l’UE, et uniquement à ça : à imposer de l’extérieur, ce que les Gouvernements n’ont pas réussi à imposer au niveau national.


          Le capitalisme n’a toujours qu’un seul objectif : faire baisser les coûts, faire du profit en faisant baisser les salaires. En clair l’UE est vachement utile pour sortir définitivement des lois sociales du Conseil National de la Résistance !
          C’est le Médef qui l’explique en 2007 :

          "(...) comme le précise d’entrée Denis Kessler, tendant à « liquider » le modèle social français initié alors par le Général de Gaulle et mis en oeuvre tout au long de sa vie. Les gaullistes de conviction ne sauraient accepter une telle trahison et Objectif-France les appelle à agir pour dénoncer ce texte et cet « homicide » contre de Gaulle et le gaullisme authentique. voir Le programme du CNR

          Denis Kessler  : Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.

          Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…

          A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là . Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !



          Kessler est pourtant, malgré sa franchise sur ses objectifs, un faux cul de plus !
          En 2007, il savait pertinemment que derrière le Gouvernement, il y avait le Traité de Maastricht et tous les textes européens qui permettaient de détruire le modèle social français...
          .
          C’est ce qu’ont fait Sarkozy, Hollande et Macron : détruire les acquis sociaux (ils appellent ça réformer !), et mettre fin à la caisse unique de Sécurité Sociale créée à la Libération. 

        • Captain Marlo Captain Marlo 9 avril 2020 09:18

          @assouline
          Ce qui compte, c’est bien de pouvoir se plaindre toujours...
          Ca sert à ça l’UPR...


          .
          C’est vrai que les Français, les Italiens et les Espagnols ne se plaignent de rien !
          Ils sont vachement contents, ils meurent comme des mouches, pas le temps de se plaindre...
          .
          Ce qu’attendaient les pro européens, c’est une aide coordonnée des Instances européennes et des 27 pays pour résoudre les problèmes sanitaires & économiques : « Sœur Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?? »
           « Non, hélas, ça verdoit et ça poudroie, mais nada !! »


          Cependant, la Commission européenne se sert de nos impôts, via le budget européen, pour aider des pays qui ne sont pas dans l’Union européenne, mais qu’il faut caresser dans le sens du poil, pour qu’ils y entrent,et ne se tournent pas vers l’Eurasie honnie...

          Et qui aide les pays européens démunis ?
          La Russie & les médecins cubains sont venus apporter leur aide à l’ Italie !
          « Le Camp du Mal, le Grand Satan russe, ami des Iraniens et de la Syrie, et les Cubains, amis du Vénézuéla » ! Quelle ironie de l’Histoire !!
          .
          Et pendant que les 27 votent toutes les demandes de l’OTAN, pour les remercier, les USA pillent les commandes françaises de matériels médical.
          Elle est pas belle la solidarité franco américaine ?
          L’OTAN comme l’UE, qui étaient censés nous protéger, nous pillent.


          • Eric F Eric F 8 avril 2020 13:22

            @bouffon(s) du roi
            « coronaviris, hopitaux vides » :
            On est sur un paradoxe : sur les 400 000 lits que comporte le système hospitalier français, 30 000 sont utilisés pour le covid19 (7,5%), dont 7000 en réa. Pour se concentrer sur l’épidémie, on a fermé certains services et reporté des opérations, le remplissage total de certains hôpitaux est plus faible que la normale. Les « urgences » concernent pour 15% le covid19, 85% les autres causes.
            Il y a engorgement, mais spécifiquement localisé sur la réa (dont les capacités ont été doublées) et les soins intensifs.


          • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 8 avril 2020 13:25

            @Eric F

            Ok.
            Je ne mets pas en doute votre bonne foi, mais vous avez des preuves ?


          • Eric F Eric F 8 avril 2020 16:35

            @bouffon(s) du roi
            que voulez vous dire par « preuves » ? le chiffre du nombre de personnes hospitalisées pour covid19 et ceux en réa figurent sur le site de Santé Publique France, qui collecte les données des hôpitaux.
            Mon propos était de montrer qu’en nombre absolu, les hôpitaux ne sont pas engorgés (on peut trouver des services tournant au ralenti), mais que ce sont spécifiquement les services « lourds » qui le sont. Certains lits « standard » (qui ne manquent pas) ont été transformés en lits de réa ou soins intensifs, le principal goulot d’étranglement étant les équipements (respirateurs), et même certains médicaments.
            Il y a eu des problèmes de priorités d’investissement, on a gratté sur les « consommables », ce qui constitue l’économie la plus facile à court terme, il était justifié de vouloir optimiser les dépenses de santé, mais manifestement les arbitrages ont été malencontreux. Les sud Coréen s’en tirent bien mieux en dépensant moins par habitant pour la santé.


          • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 8 avril 2020 20:48

            @Eric F

            Donc pas des preuves, mais les chiffres émanant de l’État et qui ne sont pas vérifiables ...


          • Eric F Eric F 8 avril 2020 12:11

            Ah, je me demandais au début de l’article où voulait en venir l’auteur, mais la réponse est : reprenons notre souveraineté monétaire, et tirons des milliards de francs directement injectés dans le budget.

            Au passage, on retrouve la fable récurrente concernant la loi de 73, qui en réalité régule les avances de la BDF au budget, mais ne les interdit pas, puisque cela a été encore utilisé sous Giscard et au début du septennat Mitterrand, puis abandonné du fait des attaques contre le franc.

            Nous y voilà, la planche à billet peut marcher lorsqu’une monnaie est forte, mais elle mène à une surinflation destructrice si une monnaie est faible et/ou attaquée (on le voit en Argentine par exemple).

            Rappelons-nous le « plan Marshall » entre 1947 et 51, environ 11 milliards de dollars de l’époque en dons (non remboursable) et 6 milliards en prêts. Pas question évidemment que les USA ou la Chine financent un tel plan en Europe, mais ce serait faisable de faire un plan Marshall intra européen, l’euro étant perçue comme une « monnaie forte » car assise sur les actifs d’une zone économique encore puissante (quoique déclinante, mais ce n’est pas ici mon propos). Le concept de « don » n’existe évidemment pas en la matière, cela peut être des « avances non remboursables » de la BCE, ou de la dette virtuelle sur laquelle sera passé un coup d’accordéon (une partie de la dette grecque a été par le passé effacée).

            Bon, alors effectivement certaine de nos « partenaires » ne sont pas enthousiaste à cette idée (euph.), mais ce scénario ne crée pas de dette (puisque les Allemands ne veulent pas rembourser pour les autres), et on pourrait au passage rappeler à l’Allemagne qu’en 47, le plan Marshall a été adopté à la place du plan Morgenthau qui prévoyait le démantèlement économique de l’Allemagne (le « trésor de guerre » des nazis n’est pas constitué de lingots d’or immergés dans un lac suisse ou dans un train ensablé en Jordanie selon la légende, mais dans la puissance de son industrie).
            Evidemment, en cas de blocage, la menace de quitter l’UE peut être brandie, et crédible, car le « sentiment européen » des peuples est considérablement ébranlé dans le présent épisode épidémique où chaque pays tire la couverture à soi.


            • Eric F Eric F 8 avril 2020 16:41

              @assouline
              l’auteur n’est pas vraiment UPR, puisque un peu plus loin dans les messages, l’un des intervenants de ce mouvement suppose que l’auteur est europhile. Ou alors ils avances masqués (FFP2).


            • Captain Marlo Captain Marlo 8 avril 2020 20:41

              @Eric F

              Informez-vous ! Avant Maastricht, l’Etat et les Collectivités locales empruntaient à la Banque de France à taux 0%.

              C’était ainsi depuis la création de la Banque de France en 1801 !


            • Chero Chero 8 avril 2020 22:30

              @assouline
              Je parcours rapidement les commentaires sans répondre à tous, ce qui serait fastidieux et je n’ai pas assez de temps pour cela.
              Rentrer dans tous les débats me passionnerait, mais ma compagne ne supporterait pas de me voir collé à mon PC toute la journée, d’autant que j’ai des obligations professionnelles liées à mon actuel métier d’enseignant à mi-temps, et je dois aussi consacrer du temps (et du plaisir !) à mes activités de maraîcher-permaculteur amateur.
              Au risque de vous décevoir, j’ai bien été gestionnaire de la Banque Paribas Luxembourg SA, filiale luxembourgeoise de la Banque Paribas, et ce jusqu’en 1997, ce que je peux évidemment prouver en ressortant mes fiches de paie de mes archives ou tout autre document utile dans ce sens (je pense d’ailleurs vous envoyer quelques photos dans ce sens, dès que possible).
              Progressivement écoeuré par le vide de sens de ce métier et à la suite d’un drame personnel, j’ai remis ma démission à mon employeur.
              J’ait ensuite fait une dizaine de boulots, avant de m’ancrer dans la profession d’enseignant, un peu par hasard, mais avec beaucoup de conviction.
              J’enseigne au niveau BTS, en cultivant parallèlement une démarche qui tente d’être proche de celle d’un enseignant-chercheur universitaire, avec la liberté d’expression qui l’accompagne.

              Je ne répondrai pas sur vos allégations concernant ma « méconnaissance » de termes économiques et financiers, ce qui n’aurait pas de sens car je peux simplement vous renvoyer à la même appréciation vous concernant.
              Concernant mon appartenance à l’UPR, vous m’avez bien fait sourire et je vous en remercie.
              Je précise à toutes fins utiles que je n’ai aucune appartenance à une quelconque chapelle politique et je m’en garde bien.
              La seule démarche qui m’intéresse est de cultiver une pensée citoyenne libre, toutefois profondément ancrée « à gauche » (c’est court et réducteur, mais bon...) et sensible au discours de l’écologie tendance radicale, en gardant un esprit critique permanent.
              Je me garde bien d’affirmer détenir une quelconque vérité, car la notion de vérité est très relative, vous en conviendrez.
              Seul le débat d’idées a une vraie valeur à mes yeux et vous aurez bien saisi le caractère politique de l’article, sans qu’il soit pour autant partisan d’un quelconque mouvement.
              En conclusion, je ne peux que vous donner le conseil de ne pas vous leurrer vous-même.
              Merci et bien cordialement,
              PE Scherrer


            • papat 9 avril 2020 08:54

              @assouline

              donc vous avez mal lu l’argument massue qui devait nous révéler votre vérité ! je vous écrit le passage que vous devez apprendre par cœur !« »alors que les prêts et avances de la Banque de France demeuraient globalement gratuits.« »

              En résumé, avant 1973, la Banque de France finançait le Trésor de trois façons différentes. La première via des avances ou des prêts dont les plafonds étaient fixés chaque année par le Parlement. La deuxième par le recours aux « obligations cautionnées », c’est-à-dire le rachat de créances détenues par le Trésor, avant leur échéance. Enfin, la Banque de France pouvait financer le Trésor au travers de prêts à la construction de la Caisse des Dépôts.

              À noter que les deux dernières possibilités « étaient les moins fréquemment utilisées, principalement du fait du coût représenté par ces mécanismes, soumis au taux de l’escompte, alors que les prêts et avances de la Banque de France demeuraient globalement gratuits. C’est pourquoi le Trésor préférait utiliser prioritairement les avances directes pour son financement au jour le jour », explique Vincent Duchaussoy dans un article sur le sujet, publié sur la Vie des idées, en 2014. « En 1970, le total des avances, c’est-à-dire 8,9 milliards de Francs d’avances officielles votées par le parlement et 7 milliards d’obligations cautionnées et de prêts de la Caisses des dépôts est égal à 10% de la dette publique », a calculé Eric Monnet.


            • Captain Marlo Captain Marlo 9 avril 2020 09:31

              @Chero

              Bonjour, merci de votre réponse, en effet, je n’avais pas remarqué dans vos propos, la formation économique et politique qu’ont habituellement les militants de l’UPR. 
              .
              Vous confirmez qu’il s’agit de votre réflexion personnelle, qui rejoint sur certains points, mais pas tous, les analyses de l’UPR.
              .
              Ce qui prouve que les Français, en cette période de difficultés et de confinement, observent, réfléchissent, et je trouve qu’ils réfléchissent plutôt bien !
              .
              Merci pour votre article, même si je ne partage pas tout le contenu, et bonne journée ensoleillée !


            • Spartacus Lequidam Spartacus 8 avril 2020 13:16

              Il n’y a pas à emprunter mais juste à créditer directement les lignes de comptes des budgets publics ! Sans contrepartie !

              Bienvenue à la politique du Venezuela et Zimbabwé.

              La monnaie de singe et l’argent magique... Que c’est beau !

              C’est comme laisser du Whisky pour aromatiser les crèpes a des alcooliques et croire qu’ils ne boiront pas la bouteille...

              La contrepartie est un affaiblissement de la monnaie par rapport aux autres et chaque échange avec l’extérieur devient un appauvrissement des habitants...

              Personne ne veut faire d’échange avec ta monnaie de singe et donc les importations deviennent trop chères.

              Les produits manufacturés sont compliqué à fabriquer car les matières premières sont chères et les taux de change grèvent les margent et détruisent le tissus industriel....

              Ca marche qu’avec une rigueur budgétaire et un secteur public maîtrisé . 

              Ca marche qu’avec des gens responsable et qui ne s’endettent pas trop comme les Suisses.

              Ca marche pas avec des politiciens gauchistes qui adorent faire des cadeaux avec de l’argent magique au présent en se foutant des conséquences future....

              En Suisse une votation a demandé de passer à 6 semaines de congés, par réalisme ils ont voté non car ils comprennent qu’il y a bien quelqu’un qui paye et c’est pas le patron.

              En France par conditionnement socialiste ils voteraient oui même a 10 semaines de congés, car ils croient que c’est le patron qui paye.


              • Goldored Goldored 8 avril 2020 13:27

                @Spartacus
                Sors de ce corps, Madelin ! (et paie ta cotis au GUD !)


              • papat 8 avril 2020 20:14

                @Spartacus
                c’est vrai qu’avant les Rothschild et pendant 2000 ans les rois de france ont fabriqué leurs monnaies , et quand ils avaient besoin de pépettes ils allaient braquer les usuriers de l’époque , avec la loi de 73 ils encaissent directement !


              • eau-du-robinet eau-du-robinet 8 avril 2020 13:17

                L’auteur de cet article, vue la première image, semble être europhile hors l’UE voire la Commission Européenne sont le bras prolongé des mondialistes ....
                .
                Il est urgent de restaurer notre souveraineté c’est à dire pour cela nous devrons quitter le TUE et le TFUE et l’Euro en clair cela se traduit par le FREXIT.

                https://www.youtube.com/watch?v=TR2EiJaIXCE&t=13s
                .


                • rogal 8 avril 2020 15:55

                  Si l’on veut penser à la suite, la monnaie n’est qu’un accessoire, certes pas à négliger. L’économie c’est avant tout la production, l’échange et la consommation de biens et de services correspondant à des besoins (plus ou moins essentiels).

                  La présente désorganisation touche avant tout le superflu : voyages, distractions, etc. Cela se répercute, bien entendu, de proche en proche, sur bien des parties de l’industrie (aéronautique) et des services (finances).

                  La réorganisation à opérer – à laisser s’opérer ? – va prendre pour axe le caractère essentiel des besoins : alimentation, santé, logement, énergie, etc.


                  • Captain Marlo Captain Marlo 8 avril 2020 21:15

                    @rogal

                    Si le Gouvernement avait joué son rôle, tel qu’il est prévu dans la Constitution, au lieu de jouer la montre, pour que labos aient le temps de fourguer leurs antiviraux, en attendant le vaccin..., de nombreuses professions, avec des masques, du gel, des tests, et l’assurance d’être correctement dépistés et soignés, de nombreuses professions pourraient fonctionner de manière quasi normale...


                  • Lugsama Lugsama 8 avril 2020 16:42

                    L’auteur vit tellement dans une grotte qu’il ne connaissait pas les coronabonds. Il est contre mais veut de la création monétaire, allez comprendre. Après il crois encore en 2020 au théorie complotiste sur la Loi de 1973, faut pas trop lui en demander. Article assez amusant au final.

                    Sinon la gestion de la crise est plutôt bonne en France, il semblerait que le pays arrivera peut être même au miracle d’avoir absorber les hospitalisations de la pandémie, venez chez moi en Espagne et vous pourrez voir ce qu’est une gestion calamiteuse..


                    • Eric F Eric F 8 avril 2020 16:51

                      @Lugsama
                      « ...au miracle d’avoir absorbé les hospitalisations de la pandémie »
                      en confinant tout le monde pour freiner la progression de la contagion, le flux vers les urgences covid est étranglé, mais du coup on ne sait plus sortir du confinement ; Les conditions sont totalement contradictoires, il faudrait à la fois ne plus avoir de malade, mais que l’immunité collective soit assurée. S’ils attendent un hypothétique vaccin (dont l’efficacité ne serait de toute façon que partielle), ça durera jusqu’en juin ...2021 !


                    • Emohtaryp Emohtaryp 8 avril 2020 18:17

                      @Lugsama

                      Tu viens de sortir de l’asile ?

                      « la gestion de la crise est plutôt bonne en France »

                      On a pas envie de rire, va donc dire cela aux soignants, si tu veux deux yeux aux beurre noir, ne te gène pas , crétin....


                    • papat 8 avril 2020 20:18

                      @Lugsama
                      tu comprends rien ou tu fais exprès ? la loi de 73 t’empêche d’emprunter à ta propre banque , jusque la toi comprendre ? donc si tu empruntes à ta propre banque tu te payes des intérêts , « a toi même » comprendo ???


                    • Eric F Eric F 8 avril 2020 23:24

                      @papat
                      faux, c’est une légende tenace, en réalité la loi de 73 n’interdit pas d’emprunter à la BDF, mais en formalise les critères et conditions (référence). L’envol de la dette est simplement du à l’envol des déficits budgétaires après le crise pétrolière.


                    • papat 9 avril 2020 03:39

                      @Eric F

                      donc vous avez mal lu l’argument massue qui devait nous révéler votre vérité ! je vous écrit le passage que vous devez apprendre par cœur !«  »alors que les prêts et avances de la Banque de France demeuraient globalement gratuits.«  »

                      En résumé, avant 1973, la Banque de France finançait le Trésor de trois façons différentes. La première via des avances ou des prêts dont les plafonds étaient fixés chaque année par le Parlement. La deuxième par le recours aux « obligations cautionnées », c’est-à-dire le rachat de créances détenues par le Trésor, avant leur échéance. Enfin, la Banque de France pouvait financer le Trésor au travers de prêts à la construction de la Caisse des Dépôts.

                      À noter que les deux dernières possibilités « étaient les moins fréquemment utilisées, principalement du fait du coût représenté par ces mécanismes, soumis au taux de l’escompte, alors que les prêts et avances de la Banque de France demeuraient globalement gratuits. C’est pourquoi le Trésor préférait utiliser prioritairement les avances directes pour son financement au jour le jour », explique Vincent Duchaussoy dans un article sur le sujet, publié sur la Vie des idées, en 2014. « En 1970, le total des avances, c’est-à-dire 8,9 milliards de Francs d’avances officielles votées par le parlement et 7 milliards d’obligations cautionnées et de prêts de la Caisses des dépôts est égal à 10% de la dette publique », a calculé Eric Monnet.


                    • Eric F Eric F 9 avril 2020 12:03

                      @papat
                      la loi de 73 n’apporte strictement aucune interdiction ni même limitation par rapport aux dispositifs antérieurs, ils en clarifient l’application. Même après la loi de 73, l’état pouvait encore demander à la BDF des avances sans intérêt et des prets à taux privilégié, dans des limites approuvées par le parlement.
                      il suffit de lire la loi, https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000334815&dateTexte=19931231
                      L’article 19 (abrogé en 93 avec Maastricht) stipule "Les conditions dans lesquelles l’Etat peut obtenir de la Banque [de France] des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l’économie et des finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement."

                      En fait, il jamais il n’a été demandé au Parlement re réévaluer les plafonds antérieurs (de l’ordre de 10 milliards F)

                      L’article 25 fréquemment cité auquel personne ne comprend rien (ajouté par amendement sénatorial) reprend une disposition qui existait dans la règlementation de la BDF depuis la loi du 24 juillet 1936, signifie simplement que l’état ne peut pas s’attribuer à lui-même des créances qu’il présenterait alors à la BDF pour qu’elle les rachète.
                      CQFD


                    • Eric F Eric F 9 avril 2020 12:08

                      @Sharpshooter - Snoopy86
                      « 90% venaient d’ailleurs c’est à dire des marchés financiers »
                      Pendant les 30 glorieuses, les gouvernements recourraient parfois à des « emprunts d’état » auprès du public (emprunts Pinay, emprunt Giscard, etc.) ce qui était un des moyens de financement hors de la BDF. Mais à l’époque, les déficits publics étaient rares et faibles, il s’agissait de financer un plan de relance ou autre, non de couvrir les dépenses courantes.


                    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 8 avril 2020 20:30

                      Il ne faut pas se voiler la face, je ne vous apprend rien,... nous sommes dans une gigantesque merde !


                      Depuis plusieurs années par leurs monumentales incompétences nos branques de politicards nous ont conduits dans la direction qui a débauchée vers cette merde généralisée , et qui par la force des choses a entraînée cette grave situation actuelle. Comme je le dis depuis au moins deux ans, il n’y a que cette solution, il faut renverser la table, et à grand coups de pieds au cul éjecter tous ces très très dangereux incapables et les remplacer par un pouvoir militaire.


                      Je pense que mes écrits doivent donner de l’urticaire à certain modérateurs , la preuve mon article de hier attend toujours le feu vert ! Ce dernier est sur mon blog et en modération


                      En Seine-Saint-Denis le confinement n’est pas respecté : Résultats très très grands dommages collatéraux . Un médecin demande le renfort de l’armée !


                      .. tout comme celui-ci blackboulé également le :19 mars !

                      La crise du Coronavirus est gérée par des politiques incapables et dangereux pour le pays. En urgence, il faut les remplacer par l’armée !


                      Vous n’êtes pas d’accord, et bien continuer à geindre dans votre coin, il vous reste bien encore sur votre paletot quelques plumes à enlever, .. car au bout du compte la finance elle « en un tour de mains », va elle retomber sur ses pattes !


                      @+ P@py







                      • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 8 avril 2020 21:19

                        @Gilbert Spagnolo dit P@py

                        ..Mais j’ai bien peur que l’histoire se répète !


                        Novembre 1918, la « Grande guerre » vient de se terminer . Pour la France ( 39 millions d’habitants à l’époque ) les pertes sont les suivantes : millitaires1.400.000, civiles:300.000 source :Wiki... et il faudra rajouter le 240.000 causés par la Grippe espagnole

                        .. et deux ans plus tard, en France c’est le début des « Années folles »,... et la finance reprendra tout son pouvoir !


                        @+ P@py


                      • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 8 avril 2020 21:31

                        @Gilbert Spagnolo dit P@py

                        Je vous passe le dialogue culte de Michel Audiard qui dans le film « Les tontons flingueurs » fait dire à Lino Ventura, « les cons , ça osent tout, c’est même à ça que l’on les reconnaît » vidéo.version courte, version plus longue.


                        Plaintel (22) : une usine pouvant produire 200 millions de masques par an a été fermée en 2018


                        @+ P@py


                      • Xenozoid Xenozoid 8 avril 2020 21:57

                        la seule solution est de ne pas rester dans votre clapier frapé par la peur de vos maitre....les français sont des cons et la classe dirigeante le sait

                        La manipulation de cette population par la peur a été cruellement efficace.

                        Une population effrayée est facilement gouvernée ; Cette leçon a été bien apprise et maitrisée. Cette leçon ont été magistralement appliqués (une fois de plus.) a tout les citoyens politisés, et le troupeau de se déplace comme un seul corps. Même la surveillance des citoyens innocents par l’État est brossée comme un mal nécessaire. N’oubliez pas : vous êtes surveillé.

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